Aliou Diallo : leader d’une opposition constructive pour le bien des Maliens

Discret dans les médias depuis les résultats du premier tour de la présidentielle, Aliou Diallo, le troisième homme du scrutin, a accordé une interview exclusive à Radio Kledu. Il revient sur sa stratégie politique et sa volonté d’incarner une opposition constructive au président Ibrahim Boubacar Keïta avec un seul et unique objectif : l’amélioration des conditions de vie des Maliens.

Au cours de l’entretien, Aliou Diallo se garde de bien de critiquer ses « grands frères » IBK et Soumaïla Cissé. Pourtant, en creux, on peut lire une virulente charge contre le patron de l’URD dans la stratégie post-électorale présentée par Aliou Diallo, qui dénonce la posture de blocage de Soumaïla Cissé et privilégie le dialogue et la concertation à la confrontation.

« Le Mali est dans le creux de la vague. Je ne vais pas occuper la rue pour me faire entendre. Je suis dans l’opposition pour jouer un rôle bien précis, il s’agit de dénoncer et de proposer », a déclaré Aliou Diallo qui propose une approche plus constructive dont la principale caractéristique est d’appelé les autorités à engager un dialogue sincère avec l’opposition.

« Je n’ai pas accepté une quelconque main-tendue, j’ai plutôt lancé un appel au dialogue, à l’unité, à la cohésion et à l’entraide afin que tous les maliens puissent avoir à manger, à boire, à avoir une bonne santé », a poursuivi le chef de file d’ADP-Maliba avant de préciser les contours de sa stratégie pour le Mali. Selon lui, les responsables politiques doivent laisser les tensions de l’élection présidentielle derrière eux afin de se remettre ensemble au travail pour le bien-être des populations.

Aliou Diallo a affirmé ne pas se battre « contre un individu, une personne, mais pour le bien-être des Maliens. Et cette bataille, je ne me lasserai jamais de la continuer et rien ne me détournera de ce chemin. Puisque les maliens souffrent aujourd’hui. » Un message qui fait écho à son programme électoral, axé prioritairement sur la relance économique et la lutte contre le chômage.

« Pour les réformes, je pense que l’opposition doit être une actrice principale pour nous éviter les crises postélectorales comme celle à laquelle nous assistons actuellement. J’ai vu des pays où des membres de l’opposition sont nommés avec rang de ministres et qui appliquent leur projet ou programme au sein de la majorité pour le bien-être commun », a ajouté M. Diallo pour préciser les contours d’une éventuelle participation d’ADP-Maliba au gouvernement.

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