Vers la fin de l’E171 ?

L’UFC-Que-Choisir a demandé ce lundi la suspension de l’utilisation le dioxyde de titane ou E171 au ministère de l’Economie. L’association demande aux autorités de prendre un arrêté ministériel rapidement à cause de suspicions de dangers pour la santé des consommateurs. 

UFC-Que Choisir a été rejoint par France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Réseau environnement santé, Générations futures, Greenpeace, 60 millions de consommateurs et d’autres organisations. Au mois de mai 2018 la secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson, avait annoncé la volonté du gouvernement d’interdire « d’ici la fin de l’année » l’utilisation de ce produit dans les produits alimentaires. Un mois plus tard les confiseurs français s’étaient engagés à respecter la volonté du gouvernement. La suspension a ensuite été votée à l’automne par le parlement mais sans que son utilisation ne cesse du côté des industriels.

Dans une tribune publiée par le journal Le Monde, les associations reviennent sur la situation actuelle : « Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective ». « Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n’y aurait pas de danger suffisamment « grave ou immédiat » pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen », soutiennent les signataires.

Le dioxyde de titane, dont l’emploi est informée sur les étiquettes par les appellations TiO2 ou E171, est utilisée sous forme une poudre blanche principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires.

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