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Nike : Paris accueille une House of Innovation de la marque

Le siège de House of Innovation à Paris.

 

Après New York (Etats Unis) et Shanghai (Chine), Paris a accueilli jeudi dernier une House of Innovation de Nike. Situé au 79 avenue des Champs-Élysées, ce magasin combine consommation digitale et physique. Le concept illustre le virage numérique opéré depuis quelques années par le groupe américain.

Nike a ouvert, le jeudi 30 juillet 2020, une House of Innovation dans l’historique 79 avenue des Champs-Élysées à Paris. C’est le premier magasin de ce type de la marque au swoosh en Europe et le troisième dans le monde après ceux de New York (Etats Unis) et Shanghai (Chine). Avec quatre étages et plus de 2400m2, cette « maison du futur » combine consommation digitale et physique.

Un magasin hyper digitalisé et connecté

La nouvelle boutique parisienne comprendra de nombreuses sections. Parmi lesquelles figure « Mission Control », juste à l’entrée, qui a pour objectif de connecter tous les passionnés de sport à une échelle locale et mondiale. A ce niveau, le client prendra soin de télécharger l’application Nike afin d’accéder aux produits qui lui  « correspondent ». L’immersion se poursuit avec le « Bra Fit by Nike », un service destiné à la gente féminine. Il inclut de la personnalisation, des recommandations « Shoe Fit by Nike » et la possibilité d’enregistrer les informations sizing dans son profil pour les futurs achats.

Il y a ensuite, l’étape « Kids Pod » qui propose des jeux interactifs, la plus grande sélection pour enfants de France, ainsi qu’un espace ludique pour les essayages. Ces derniers terminés, le client n’a qu’à prendre son smartphone, scanner ses articles et payer depuis l’application. Il n’a donc plus besoin de passer à la caisse. Pour profiter au maximum du numérique, Nike Même offre également différents services digitaux comme Buy Online, Reserve in Store, Nike Scan to Learn, Nike Scan to Try et Nike Shop the Look.

« Le concept de vente au détail le plus grand, le plus connecté et le plus immersif au monde »

Fait intéressant, la boutique très high tech de Nike s’inscrit dans la tendance « Move To Zero » car construite avec plus de 85 000 kilos de matériaux durables. Par ailleurs, elle fonctionnera uniquement avec des énergies renouvelables. « Lorsque les consommateurs entreront dans Nike Paris, ils découvriront notre concept de vente au détail le plus grand, le plus connecté numériquement et le plus immersif au monde », promet Heidi O’Neill, présidente de Consumer and Marketplace. « Cette ‘House of Innovation’ représente notre volonté de créer des lieux inspirants qui, en même temps, offrent les produits les plus innovants. Les consommateurs feront l’expérience de notre concept le plus immersif d’une manière entièrement personnalisée. », a-t-il ajouté.

Rénovation énergétique : Emmanuelle Wargon promet de doubler le budget de MaPrimeRénov l’an prochain

Un ouvrier du bâtiment en train de renover une maison.

 

À l’issue du Conseil de défense écologique du lundi 17 juillet, la ministre en charge du Logement, Emmanuelle Wargon, a promis de doubler le budget de MaPrimeRénov l’année prochaine pour passer à 2 milliards en 2021 et 2022.

La principale aide à la rénovation des logements, MaPrimeRénov, verra son budget doubler l’an prochain, a annoncé lundi le gouvernement, qui veut mettre ce sujet au cœur du grand plan de relance. « On va commencer par augmenter massivement les aides aux propriétaires pour la rénovation », a déclaré la ministre du Logement Emmanuelle Wargon sur la chaîne CNews. « L’enveloppe de la prime, MaPrimeRénov, on la multiplie par deux l’année prochaine et par plus de deux l’année d’après », a-t-elle précisé.

D’un milliard évoqué la semaine passée à deux milliards finalement

La semaine dernière, Emmanuelle Wargon avait annoncé que tous les ménages redeviendraient éligibles à cette aide, alors que les plus riches en avaient été exclus. Elle avait aussi promis un budget supérieur l’an prochain aux 800 millions d’euros de cette année. Mais elle n’avait évoqué qu’une enveloppe supérieure à un milliard. Finalement, « on va passer à deux milliards donc on va vraiment augmenter beaucoup », a insisté mardi Emmanuelle Wargon. Cette enveloppe s’intégrera au plan de relance doté de 100 milliards d’euros, dont 30 millions dédiés à la transition écologique.

En effet, la rénovation énergétique des bâtiments, destinée à réduire leur consommation d’électricité ou de gaz, doit être l’un des grands axes d’un plan de relance économique consécutif à la crise économique et sanitaire du coronavirus. La présentation de ce plan se fera fin août. MaPrimeRénov’ est, actuellement, la principale aide dédiée aux propriétaires pour rénover leur logement afin de réduire sa consommation d’énergie.

Un prochain décret pour préciser le seuil de consommation d’énergie

Emmanuelle Wargon a, par ailleurs, mis en avant d’autres mesures déjà annoncées la veille par le gouvernement dans le prolongement des recommandations de la Convention citoyenne pour le Climat. Un prochain décret va ainsi préciser le seuil de consommation d’énergie au-delà duquel l’on ne pourra plus considérer un logement comme « décent ». Concrètement, à partir de 2023, un locataire pourra forcer son propriétaire à engager des travaux si le logement consomme plus de 500 kwh par an et par m2. Cette obligation s’appliquera à environ 120.000 logements.

Le web, terrain d’inspiration des passionnés de cuisine

D’après une étude menée par la société française Hubside avec OpinionWay, la cuisine a été le domaine le plus inspirant pendant le confinement. Plus de la moitié des Français (53 %) ont trouvé de l’inspiration sur le web.

Que faire pendant ces (longues) semaines de confinement ? La plupart des Français ont été confrontés à cette épineuse question depuis le 17 mars. Heureusement, ils ont trouvé des stratégies originales et amusantes pour tirer parti d’une situation a priori adverse, comme le montre un sondage réalisé par Hubside, le service de création de sites web, en partenariat avec la société d’études OpinionWay.

Sans surprise, dans un pays mondialement connu pour sa gastronomie et son art de vivre, l’art culinaire a été plébiscité. Pour 37 % des sondés, notamment chez les femmes (46 %), la cuisine a été « le domaine le plus inspirant pendant le confinement », révèle le sondage Hubside/OpinionWay.

Mais ce n’est pas tout. Si la tradition gastronomique française ne fait guère de doute dans le monde, notre vieux pays n’en est pas moins tourné vers l’avenir. Pendant le confinement, l’inspiration culinaire a largement été nourrie sur le web, puisque 53 % des sondés identifient les sites internet et les blogs comme une source privilégiée d’inspiration. Ils sont en outre 35 % à avoir cherché l’inspiration sur les réseaux sociaux.

Nouvelles technologies, vieilles passions

Alors la France, pays de traditions ? Oui, mais également pays d’innovation. La preuve : la communauté « food » est de plus en plus présente parmi les utilisateurs d’Hubside. Débutants ou confirmés, les passionnés de cuisine profitent de la plateforme pour créer une vitrine pour leur boutique, présenter leur travail de chef cuisiner ou encore partager leurs recettes et voyages culinaires.

Mais les nouveaux talents ne sont pas les seuls concernés par ces tendances. Les chefs cuisiniers Jean-François Piège et Hélène Darroze, le pâtissier Christophe Michalak et le chef des cuisines de l’Elysée, Guillaume Gomez, sont à quelques-uns des chefs célèbres qui ont profité du confinement pour prodiguer conseils et recettes depuis leur propre cuisine via les réseaux sociaux !

Bref, pendant ces dernières semaines, les Français ont su renouer avec leurs passions et leurs racines. Confortant les résultats de l’étude Hubside/OpinionWay, le baromètre réalisé par la régie publicitaire Teads (Altice) place la cuisine en deuxième position des contenus en ligne les plus consommés pendant la crise du Covid-19.

Seule la santé fait mieux

Avec 46 millions de visites (soit une progression de 42 % pendant le confinement), les pages autour de la thématique de la cuisine ont été plus visitées que jamais. Seule la thématique « santé, maladie, bien-être et hôpital » a retenu davantage l’attention des internautes (68 millions de visites).

Et, puisqu’en France tradition rime avec innovation, les internautes se sont également tournés vers Netflix. Grâce aux émissions souvent originales et parfois décalées de la plateforme, le riz au poulet de Singapour et l’okonomiyaki du Japon n’ont plus aucun secret pour nos apprentis cuisiniers.

Lesquels apprentis ne manqueront pas de faire des émules en dehors de l’Hexagone. En effet, la passion de la cuisine a même gagné les Américains, pourtant peu habitués à manger à la maison. Selon un sondage réalisé par la société d’études Hunter, plus de la moitié d’entre eux (54 %) assurent cuisiner davantage qu’avant la crise du coronavirus.

De quoi rassurer les autorités du pays. Alors que l’Amérique compte 42,2 % d’adultes obèses, la nourriture consommée en dehors de la maison est souvent plus calorique et plus grasse que celle faite au foyer, affirme le ministère américain de l’Agriculture.

James Bond : Aston Martin redémarre la production de la DB5 de l’agent secret

La mythique DB5 d'Aston Martin dans un atélier de montage (Photo : Aston Martin).

 

Après 55 ans d’interruption, Aston Martin a décidé de relancer la production de la DB5, le modèle mythique de la marque britannique rendu célèbre par James Bond, dans le film « Goldfinger ». La production de ce modèle se fera en série limitée pour un prix d’environ trois millions d’euros.

Pour les fans de James Bond, c’est l’occasion de rouler au volant d’une véritable voiture d’espion. Aston Martin a annoncé le redémarrage de la production de la DB5, après 55 ans d’interruption. Cette reprise de la fabrication s’effectuera dans l’usine Aston Martin Heritage Division de Newport Pagnell au Royaume-Uni. Entre 1963 et 1965, la DB5 était l’une des voitures les plus emblématiques de la marque britannique, grâce au film de la saga James Bond Goldfinger, sorti en 1964.

Une puissance d’environ 290 chevaux

Ce véhicule sera une parfaite reproduction de celui apparu dans la fiction, avec toutefois quelques ajouts pour répondre aux exigences des consommateurs de l’époque actuelle. Par ailleurs, Aston Martin prévoit d’inclure à l’intérieur de nombreux gadgets dignes d’un véritable espion. Le constructeur britannique équipera sa DB5 d’un six cylindres en ligne atmosphérique de 4,0 litres, avec une culasse à six étincelles, trois carburateurs et un refroidisseur d’huile. Le tout pour une puissance d’environ 290 chevaux.

La voiture bénéficiera également d’un diffuseur d’écran de fumée fonctionnel et situé à l’arrière, de plaques d’immatriculation tournantes et d’un bouclier arrière blindé. D’autres gadgets seront, eux, factices comme le projecteur de flaque d’huile, les mitrailleuses avant, le destructeur de pneus ou le bouton dans le levier de vitesse permettant d’actionner un siège éjectable.

Seulement 25 exemplaires mis en vente

Aston Martin précise que la fabrication de chaque DB5 prendra 4 500 heures de travail et que seuls 25 exemplaires seront proposés à la vente. Pour acquérir un modèle de cette série limitée, il faudra compter environ 3 millions d’euros.

La DB5 se présente comme l’une des voitures les plus belles de l’histoire et surtout l’une des plus célèbres grâce à l’agent secret 007. Un des exemplaires ayant servi lors du tournage de la saga James Bond Goldfinger s’est vendu à l’encan pour plus de 8 millions de dollars l’été dernier ! Le constructeur britannique en avait fabriqué moins de 900 entre 1963 et 1965.

Fortes chaleurs : attention danger pour les salariés

Selenca, été, travail, chaleur

À l’approche de la période estivale, les fortes chaleurs sont de retour. Parfaites pour se détendre, elles n’en sont pas moins dangereuses pour les travailleurs. En effet, outre les risques de déshydratation, la chaleur peut provoquer de nombreux soucis et impacter la santé des salariés. À l’extrême, un coup de chaleur peut conduire à un décès et c’est pourquoi il est impératif de se prémunir des risques liés à l’ensoleillement afin d’éviter tous les accidents.

La chaleur : un risque à prendre en compte toute l’année.

Bien que l’arrivée de l’été amène des températures plus chaudes, les risques liés à une exposition prolongée à la chaleur sont pourtant à prendre en compte toute l’année. En effet, de nombreux métiers sont soumis à des environnements de travail extrêmes même en hiver. Ainsi, pour les métiers liés à la métallurgie, à la cuisine ou sur certaines chaines de production, les travailleurs sont constamment exposés à des environnements thermiques avec une forte chaleur. En été, cette liste de métiers à risque s’allonge et les métiers du bâtiment et de l’agriculture viennent s’y ajouter.

Les symptômes d’une surexposition à la chaleur peuvent être nombreux et ne doivent pas être pris à la légère. La fatigue, les sueurs abondantes et les vertiges peuvent constituer des premières alertes et doivent être pris au sérieux. Cela peut alors empirer et entraîner des nausées, des crampes ou des maux de tête. De tels symptômes peuvent être précurseurs de problèmes plus importants, à savoir justement une déshydratation ou un coup de chaleur, qui, pour des cas graves, peuvent s’avérer mortels.

De plus, les fortes chaleurs ont tendance à épuiser plus rapidement les forces de travail. De ce fait, la vigilance des salariés tend à baisser plus vite et cela augmente les risques d’accident. De plus, d’autres facteurs tels que la transpiration peuvent rendre les outils glissants ou créer de la buée dans des lunettes et encore une fois augmenter le danger.

Pour limiter les risques, il n’existe pas de solution miracle contre la chaleur et la prévention reste le meilleur allié. Il faut alors aménager les conditions de travail et proposer à ses salariés des pauses, des rafraîchissements ainsi que des locaux adaptés.

Selenca, une entreprise française spécialisée dans la gestion des risques agricoles propose de nombreux équipements pour protéger les salariés. Elle offre également de nombreux outils de signalétique pour rappeler à tous les exigences réglementaires pour la sécurité au travail. La totalité de l’offre est disponible directement sur son site internet.

Gadget : Sony lance enfin son mini climatiseur portable Reon Pocket

Un mannequin rangeant le climatiseur portable Reon Pocket dans le cou, dans le t-shirt spécial.

 

Un an après avoir annoncé cet accessoire dans le cadre d’une opération de crowfunding, Sony lance la commercialisation de son climatiseur portable Reon Pocket. Vendu uniquement au Japon pour l’instant, il s’accompagne d’un t-shirt spécifique, dans lequel l’utilisateur le glisse.

Un dispositif qui diffuse à la fois de la fraicheur et de la chaleur

Révélé pour la première fois l’été dernier avec une sortie prévue pour coïncider avec les Jeux olympiques de Tokyo de 2020, le climatiseur portable de Sony est enfin disponible à la vente. En effet, l’entreprise japonaise a lancé la commercialisation de son accessoire Reon Pocket, la semaine dernière. L’appareil se place à la base du cou, dans la poche intérieure d’un t-shirt spécial vendu avec l’engin. Directement en contact avec la peau, il produit un effet de refroidissement proche de celui d’un glaçon. Cette douce sensation ne se limite pas au cou de son utilisateur, elle se répand dans tout le corps grâce à l’effet Peltier, un phénomène physique de déplacement de chaleur en présence d’un courant électrique.

Le Reon Pocket est réversible puisqu’il fonctionne comme une petite pompe à chaleur, qui peut refroidir la température de votre corps jusqu’à 12 degrés quand il fait chaud, ou vous réchauffer de 8 degrés les jours de froid. Il se pilote par une application dédiée sur smartphone via une connexion Bluetooth. L’appareil de 85 grammes se recharge comme un mobile, avec une prise USB de type C. D’après le constructeur japonais, le dispositif aurait une autonomie de deux heures, pour une recharge de deux heures à 100%.

Les prix varient entre 117 et 175 dollars selon le modèle

Sony décline son accessoire en deux versions : le Reon Pocket Standard et le Reon Pocket Light. Le Standard se présente comme le meilleur car il contient un mode automatique et promet une mise à jour logicielle, ainsi qu’un réglage du volume d’air. L

es prix varient d’environ 117 à 175 dollars selon le modèle et le nombre de chemises que vous souhaitez avec (une chemise coûte 20 dollars). Ce Reon Pocket serait idéal pour une utilisation au quotidien avec des allers-retours au bureau, à pied, à vélo ou bien évidemment en transports en commun. Mais, pour l’instant, il n’est vendu qu’au Japon. Il faudra donc patienter encore quelques mois pour le retrouver dans les commerces en France.

Comonimage : l’outil qui nous réapprend à écouter le monde

Comongo-Comonimage

Basée à Grenoble, la start-up française Comongo a mis au point un outil d’analysesémantique en ligne capable de réaliser des audits d’image et de communication àpartir des ressentis du public sondé. Une technique de travail inédite, qui ne se base pas sur du Big Data et de l’analyse massive des données, mais sur de la donnée qualitative. Comonimage, ce nouvel outil d’étude des ressentis et attentes, offre aux entreprises une solution abordable, simple d’utilisation, qui permet aux commanditaires de l’analyse d’initier un changement rapide et efficace au cœur de leur entreprise.

Comongo : la Beautiful Data au cœur de Comonimage

Pour mieux comprendre le fonctionnement de Comonimage, il faut remettre à plat toutes les idées reçues sur la collecte de données. Ici, avec l’outil de Comongo, il n’y a pas de Big Data, il n’y a pas de volumes infinis de données à exploiter ni de questionnaires composés de dizaines de questions fermées, qui limitent les formes d’expression du public sondé.

Avec Comonimage, les équipes de Comongo ont décidé de prendre le problème autrement et ont essayé de proposer une méthode de travail alternative. À ce sujet, Stéphane Labartino, le fondateur de Comongo, à l’initiative du projet, a déclaré qu’ils « n’abordaient pas la problématique de l’analyse sémantique la même manière que les approches de Big Data », simplement parce qu’ils « ne résolvaient pas la même chose ». Une approche qui se veut donc en rupture par rapport à celle centrée sur le Big Data. Baptisée « Beautiful Data » par Comongo, cette nouvelle forme de la donnée veut redonner la parole à l’humain et prioriser le ressenti en questionnant qualitativement et en distanciel des panels identifiés d’un ou plusieurs publics cibles, sans passer par l’agrégation de données de masse à travers le web ou de couteux achats de fichiers.

Afin de récolter cette « Beautiful Data », les équipes de Comongo ont développé une intelligence artificielle capable de donner de la profondeur et du sens à du texte. Le logiciel se base uniquement sur des réponses à des questions ouvertes, qui permettent d’assurer la liberté d’expression de chaque sondé. Ainsi, les réponses aux questions sont plus riches et l’étude en est d’autant plus intéressante et constructive.

En effet, Stéphane Labartino explique regretter le mode de fonctionnement de nombreux questionnaires basés sur des approches quantitatives et difficilement utilisables par des non-experts. À cause de l’omniprésence de questions fermées de types QCM ou de systèmes de notation d’échelle allant de 1 à 10 par exemple, les répondants aux études sont enfermés dans des questionnaires qui ne leur permettent pas de s’exprimer en totale liberté. D’un autre côté, les commanditaires de ces études se retrouvent face à des jauges de satisfaction, sans possibilité d’analyse profonde, car les champs de questions ouvertes ne sont pas remplis la plupart du temps, et s’ils le sont, les données restent trop complexes à analyser. Or, avec Comonimage, il est désormais possible pour chaque individu interrogé de répondre, sans barrière, aux questions qui lui sont posées, avant que l’algorithme ne traite les réponses avec rapidité et précision, sans biais d’interprétation.

Ce type d’approche permet aux entreprises commanditaires d’obtenir des résultats probants, qui sont au plus proche du ressenti réel du ou des publics sondés. Enfin, le gain de temps par rapport à une étude qualitative classique est considérable, en moyenne avec Comonimage, les résultats sont disponibles sous deux à quatre semaines, contre six mois en moyenne pour les études basées sur des études classiques …

Industrie 4.0 : Renault s’allie à Google Cloud pour accélérer la digitalisation de sa chaîne logistique

La marque au losange se lance dans l'industrie 4.0

 

Renault annonce ce jeudi 9 juillet, un partenariat d’envergure avec le géant américain Google Cloud. Objectif : accélérer la digitalisation de la chaîne logistique de ses 22 sites dans le monde.

Dans le cadre de son programme Industrie 4.0, Renault développe depuis 2016 sa propre plateforme pour connecter plus de 2500 machines et agréger les données industrielles de 22 sites du groupe dans le monde. En 2019, l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi avait fait appel à l’expertise de Google, avec l’intégration dès 2021 du système d’exploitation Android dans les véhicules connectés des constructeurs. Cette fois, Renault veut accélérer la digitalisation de sa chaîne logistique. C’est pourquoi, le groupe annonce un partenariat avec Google Cloud.

Des économies d’énergies de 10 à 20%

Cette alliance vise à « utiliser la force de Google en matière d’efficacité de stockage et de partage en temps réel des données, ainsi que d’intelligence artificielle » pour propulser le virage numérique des usines du groupe, selon Eric Marchiol, directeur de la transformation numérique de la fabrication et de la supply chain chez Renault. D’après le constructeur français, grâce à la captation et l’analyse des données, le travail des robots dans les ateliers peinture pourrait être amélioré, avec des économies d’énergies attendues susceptibles de grimper de 10 à 20%. « Dans les centres d’usinage, l’analyse des données doit nous permettre de réduire le nombre de rebuts et optimiser là encore la consommation d’énergie », a expliqué Eric Marchiol. Renault espère qu’environ 70% de ses machines seront connectées –et donc capables de remonter automatiquement des données– d’ici la fin 2021.

La propriété des données en question…

Google aidera aussi Renault à former plus de 40.000 salariés à l’exploitation de la donnée industrielle, par la mise en place de plusieurs modules de formation en interne. Mais que gagne en retour le géant de la tech ? Pour Google, le partenariat permettra de se confronter à des cas d’usage pour déployer des services à destination de l’industrie. « La technologie numérique a tout le potentiel pour avoir un impact significatif sur la production », a indiqué Thomas Kurian, PDG de Google Cloud, dans un communiqué. Il affirme vouloir « ouvrir la voie à une nouvelle ère d’excellence logistique ».

Alors que la sécurité des données confiées aux grands opérateurs cloud américains fait débat, Renault veut se montrer confiant. « Toute une partie de l’architecture de la donnée industrielle reste dans nos usines. Lorsqu’elles partent dans l’architecture cloud de Google, elles restent toujours la propriété de Renault et sont stockées en Europe de l’Ouest », assure François Lavernos, directeur des systèmes d’information industrie de Renault.

Commerce : C&A va installer des corners chez Géant Casino cet été

Corner Casino Naouri

Géant Casino annonce dans un communiqué que C&A, la chaîne internationale de magasins de vêtements néerlandaise, va installer sept corners dans sept de ses hypermarchés. Avec cet accord, le groupe de Jean-Charles Naouri espère redonner un nouveau souffle à son rayon textile, qui ne pèse que 5% de son chiffre d’affaires.

La diversification des produits se multiplie chez Géant Casino. Après Decathlon, qui a proposé ces dernières semaines ses articles chez Franprix, c’est au tour de C&A de faire son entrée chez le leader français de la distribution alimentaire. La chaîne internationale de magasins de vêtements néerlandaise va installer sept corners dans sept hypermarchés Géant à compter du mois d’août 2020, sur des espaces allant de 400 m² à 800 m². Les magasins sélectionnés sont ceux d’Aix-en-Provence (13), Annemasse (74), Hyères (83), Mandelieu (06), Monthieu (42), Villefranche-sur-Saône (69) et Nîmes (30), où les deux enseignes font parking commun.

Des vendeurs de C&A et un stock porté par C&A

« Nous mènerons ces tests pour une durée d’un an,  et deux saisons pleines, automne-hiver et printemps-été, suivant différentes configurations », annonce Damien Defforey, directeur général de C&A France. Les corners C&A reprendront au moins deux concepts merchandising et deux typologies de gammes. Soit ils remplaceront complètement l’ancien rayon textile de l’hypermarché Géant, soit ils se concentreront sur les articles du dessus. Dans ce dernier cas de figure, par exemple, l’offre MDD de Géant pourra être conservée, de même que celle des habituelles grandes marques du rayon en grande distribution.

« Ces corners seront aux couleurs de C&A, avec des vendeurs de C&A et un stock porté par C&A mais, pour simplifier au maximum la vie des clients, le paiement s’effectuera aux caisses traditionnelles de l’hypermarché », précise Damien Defforey. Ni C&A ni Casino n’ont donné des informations concernant les détails de ce partenariat, qui devrait évidemment les conduire vers un partage du chiffre d’affaires généré. Avec cette collaboration, C&A, qui exploitait en février 148 magasins en France, s’installe dans de grandes zones de flux nouvelles. L’enseigne aura beaucoup à y gagner puisque « Les clients de C&A et de Géant sont les mêmes », relève Damien Defforey. De son côté, Géant Casino espère redonner un nouveau souffle à son rayon textile, qui ne pèse que 5% de son chiffre d’affaires.

Un partenariat qui s’inscrit dans une stratégie initiée depuis 2017-2018

Ce n’est pas le premier partenariat de ce genre noué par Casino. Sa filiale Cdiscount, aujourd’hui présente dans près de 70 hypermarchés Géant, vient d’élargir son offre de vêtements d’occasion avec Patatam, spécialiste français du traitement et de la vente de seconde main. Franprix propose pour sa part des articles Hema et Decathlon. Les bijouteries Maty et Piery sont également présentes dans plusieurs hypermarchés Casino. On retrouve en outre un Easy Cash au sein de l’hypermarché de Pessac (33).

« Ce partenariat avec C&A s’inscrit dans une stratégie que nous avons initiée depuis 2017-2018, à savoir s’appuyer sur des spécialistes du non-alimentaire, au savoir-faire reconnu, tout en enrichissant nos offres alimentaires, notamment le frais et les marchés de la bio, afin que notre offre globale soit référente », souligne Tina Schuler, directrice générale de Casino Supermarchés, de Géant Casino et de Casino Proximités.

Sortie de crise au Mali : Aliou Diallo à Kayes pour rapprocher les points de vue

Aliou Boubacar Diallo était dimanche à Kayes pour présenter ses propositions pour une sortie de crise au Mali. Déjà exposées à l’Assemblée nationale le 17 juin et reprises par la CEDEAO, deux jours plus tard, ces solutions ont été bien reçues par la population de la cité du rail.

Aliou Diallo a repris son bâton de pèlerin. Dimanche 28 juin 2020, le chantre de la réconciliation et de l’union au Mali s’est rendu à Kayes pour une Assemblée générale visant à échanger avec les populations sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement et exposer ses solutions pour une sortie de crise. Après avoir réitéré ses promesses de défendre les intérêts des Kayésiens à l’hémicycle, il est revenu sur les derniers évènements au Mali avec le M5–RFP. Ce mouvement contestataire dirigé par l’influent imam Mahmoud Dicko, réclame notamment la démission du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) et la dissolution des institutions de la République.

« Même si on reprend mille fois, nos députés seront réélus dès le premier tour »

Le leader de l’opposition ne s’inscrit pas dans cette approche radicale. Fidèles à ses valeurs républicaines et démocratiques, il rejette la dissolution de l’Assemblée nationale, qui impliquerait une reprise totale des élections législatives. Aliou Diallo suggère plutôt une reprise partielle du scrutin pour ne pas faire injustice à ceux qui ont été élus dans les règles. A l’endroit de ceux qui voient dans cette proposition une fuite en avant du député de Kayes, il répond : « S’il ne s’agit que de ma personne, j’accepte la dissolution puisque même si on reprenait dix fois je suis confiant dans ma victoire ». Un participant de l’AG appuie ses propos : « Aliou Diallo est un Honorable député véritablement élu du peuple et il en est de même pour tous les membres de la liste Benso ! Et que ce soit clair, nous n’avons pas peur de l’élection. Même si on reprend mille fois, nos députés seront réélus dès le premier tour ».

Concernant le sort de la présidente de la Cour Constitutionnelle, Aliou Diallo estime que Manassa Danioko ne mérite plus la confiance du peuple malien après ses actes négatifs en matière de gestion du contentieux électoral au Mali. Il appelle donc à sa démission.

En outre, le fondateur d’ADP-Maliba propose la formation d’un gouvernement d’union nationale. Celui-ci intègrerait des membres de l’opposition, de la société civile et de la majorité. A la tribune de l’Assemblée nationale, le chef du groupe parlementaire avait dit que les siens soutiendraient une telle initiative.

La population fait confiance à Aliou Diallo

Après avoir attentivement écouté Aliou Diallo, la population de Kayes a pris la parole. Elle a manifesté sa joie d’entendre enfin une voix de sagesse dans ce vacarme politique. Elle a surtout exprimé son soutien à ses propositions, qu’elle qualifie de justes et d’équilibrées. Un participant a déclaré que « la plupart des populations soutiennent les solutions proposées par Aliou Diallo » et qu’elles lui font confiance car il ne vit pas de la politique. « Il est plutôt là pour nous défendre », a-t-il souligné. Un autre Kayésien insiste sur le fait que « dans cette  crise, Il faut des aménagements politiques plutôt que de chercher à tout détruire ». Ces participants rappellent ainsi qu’Aliou Diallo a toujours fait le choix de la compromission et du consensus.

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