Quand le fisc s’en prend aux plateformes de services entre particuliers

Ils sont des milliers chaque jour à emprunter les autoroutes par le biais du covoiturage, ou encore à vendre toutes sortes de choses à d’autres particuliers. Les services comme Blablacar ou Leboncoin étaient jusqu’à maintenant épargnés par les taxes : le gouvernement a annoncé que la donne pourrait bientôt changer.

Enrichissement inaperçu : c’est terminé !

Dans un contexte économique déjà en équilibre, le gouvernement a examiné la semaine dernière, un projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale. Le texte prévoit de taxer les revenus perçus par les particuliers grâce aux plateformes d’économie collaboratives comme Blablacar et Leboncoin. Ces revenus n’étaient jusqu’à présent pas inclus dans les impôts.

Plus de la moitié des inscrits prêts à renoncer

« Bercy a identifié en France 276 plateformes de ce genre dont 70% ont leur siège social dans l’hexagone. Selon un sondage de Ifop-France Digitale, cette nouvelle règle dissuaderait 67% des utilisateurs de ces plateformes collaboratives. La majorité déclare ne plus vouloir les utiliser si leurs revenus se retrouvent imposés. Sur Leboncoin par exemple, le revenu moyen est évalué à 400 euros par an. Les détracteurs du texte y voient un moyen de pénaliser les petits revenus et la vente de bien d’occasion », précisent plusieurs médias.

Ce mardi, la commission des finances devrait se prononcer sur ce projet de loi, présenté en mars par Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics. Si le texte est adopté, les sites concernés devront désormais transmettre automatiquement au fisc les revenus encaissés par chaque particulier. Ils devront alors prendre exemple sur les grosses sociétés qui payent d’importants impôts (LVMH, BNP…).

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