Alors que les ponts du mois de mai pourraient ravir les travailleurs, ils sont fortement perturbés par différents mouvements sociaux, notamment à la SCNF et chez Air France. Les deux compagnies de transport mettent en péril de nombreux voyages, ce qui n’est pas pour plaire aux milliers d’usagers, qui les empruntent quotidiennement.
Le 8 mai aura été marqué par les nombreux vols annulés par la compagnie aérienne Air France. Depuis plusieurs semaines voire quelques mois, les employés du groupe d’aviation civile réclame une augmentation de 6 %, et 10 % pour les pilotes. Le PDG de la SCNF, Jean-Marc Janaillac, n’est pas dans l’optique d’accéder à leurs requêtes. Pour lui, une hausse des salaires d’un tel pourcentage serait négatif pour le groupe, qui bénéficie d’une image honorable à l’internationale. Cette augmentation rimerait avec une augmentation du prix des billets, ce qui n’est pas possible d’après Jean-Marc Janaillac.
Les 15 jours de grève ont coûté plus de 300 millions à l’entreprise et n’ont débouché sur aucun accord.
Du côté du groupe ferroviaire SNCF, les grévistes ne sont pas en reste. En effet, depuis plus d’un mois maintenant, les cheminots, en désaccord avec le gouvernement, ont entamé une grève perlée. En d’autres termes, cela signifie que trois jours sur cinq, le trafic est perturbé. Ces perturbations sont prévues jusqu’au 28 juin prochain.
Bien que le premier ministre Edouard Philippe a reçu les syndicats dans ses bureaux de Matignon, la situation ne semble pas s’améliorer. En effet, certains syndicats ont déclaré que la grève allait continuer, car ces discussions ne menaient à rien.
Les voyageurs, sur terre et dans les airs, ne sont donc pas au bout de leurs peines.