Paris : Les prix médians des loyers publiés par l’Olap

Des logements

 

L’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Opap) vient de publier les prix médians des loyers à Paris en 2018. Le document de l’organe indique que les arrondissements centraux (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8e arrondissements) sont les plus chers de la capitale française.

Les arrondissements les plus chers et les moins chers

L’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Opap) a publié son rapport annuel sur les prix médians des loyers à Paris. Selon ce document, les loyers dans les arrondissements centraux (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8arrondissements) sont les plus chers de la capitale française en 2018.

En effet, les prix des loyers dans les arrondissements 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8e arrondissements sont compris entre 30 et 35,5 euros du mètre carré. Dans certains quartiers, le loyer médian pour un espace de 50 mètres carrés se situe entre 1 500 et 1 775 euros par mois. Les loyers les plus abordables se trouvent dans les quartiers des 19e et 20e arrondissements. Les prix des loyers d’un deux pièces partent de 19 à 22 euros du mètre carré. Par conséquent un 50 mètres carrés coûte entre 950 et 1 100 euros.

Un arrêté préfectoral attendu d’ici l’été

Les chiffres fournis par l’Olap permettent d’avoir des fourchettes, hautes et basses, qui pourront inspirer le Préfet pour déterminer les loyers. L’encadrement des loyers devrait donc faire son grand retour à Paris d’ici l’été prochain après un arrêté préfectoral qui fixera les valeurs de référence, à partir des loyers médians observés sur le terrain.

Selon Geneviève Prandi, la directrice de l’Olap, les données de l’Olap permettent d’avoir une première photographie de l’état du marché. « Ces données servent de base, mais il ne faut pas les confondre avec les loyers de référence déterminés par arrêté », prévient-elle toutefois. Les loyers de référence sont calculés en prenant en compte plusieurs années de données, en plus de l’année de construction et l’état du logement (s’il est meublé ou pas).

Un rapport qui compte, mais qui impact l’attitude des bailleurs

Le rapport 2017 de l’Opap a contribué à faire baisser la part des baux conclus au-dessus des plafonds et à réduire les dépassements des plafonds. En revanche, il a provoqué une érosion du parc locatif comme le souligne Geneviève Prandi : « les bailleurs impactés par l’encadrement ont eu tendance à vendre ou à convertir leur logement en location saisonnière, de plus en plus en vogue avec Airbnb, et les bailleurs entreprennent moins de travaux entre deux locataires ».

 

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