Au 1er mars, le prix du tabac a augmenté d’un euro, une hausse significative s’inscrivant dans la volonté de passer au paquet de cigarettes à 10 euros, d’ici 2020.
L’Etat français, pour qui le tabac est un réel enjeu de santé publique, l’augmentation du prix d’un paquet de cigarettes n’est pas une idée nouvelle. Cette augmentation devrait continuer jusqu’en 2020, comme l’a confirmé Agnès Buzyn, ministre de la santé :
« La lutte contre le tabagisme, qui constitue la première cause évitable de mortalité, sera intensifiée à la fois au augmentant rapidement et fortement, dès 2018, le prix du tabac et en finançant des actions de prévention, de sevrage, et de recherche appliquée. »
« Mon objectif est que la génération qui naît aujourd’hui soit la première génération sans tabac », a-t-elle précisé.
D’autres initiatives, notamment celle de l’arrivée du paquet neutre en 2016, ont pour objectifs de dissuader les plus jeunes fumeurs. Malheureusement, bien que ces initiatives ont eu un impact sur les ventes, qui ont reculé de 1,49% en volume, les résultats restent insuffisants.
Ce que confirme le Docteur Lowenstein, président de l’association SOS addictions :
« Le paquet neutre, on le sait, peut avoir de l’effet sur les fumeurs débutants, ceux qui ne sont pas encore trop addicts. Mais pour les autres, ce n’est pas la neutralité du paquet qui va les faire arrêter de fumer ».
Pour les consommateurs, toutes ces actions laissent perplexe, car beaucoup ne sont pas convaincus de l’efficacité de toutes ces mesures. Cependant, avec cette dernière hausse, les fumeurs et non-fumeurs considèrent que cela pourrait constituer un frein.