60 millions de consommateurs : les aliments à bannir

Dans son dernier numéro hors-série, 60 millions de consommateurs dresse une liste des aliments à bannir, issus de l’agro-alimentaire. Entre aditifs, sucres cachés et pesticides, le magazine de santé tire la sonnette d’alarme. 

Les grandes enseignes de distribution redoublent d’efforts afin de conquérir une clientèle toujours plus grande. Elles ne manquent pas d’imagination, et se plient en quatre afin de satisfaire les clients, quelque soit leur mode d’alimentation.

Malgré ces efforts, certains aliments restent nuisibles pour la santé. 60 millions de consommateurs, magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC), dénonce « les dérives d’une alimentation « ultra transformée » à notre insu« .

INC, établissement public placé sous la tutelle du ministre chargé de la consommation, l’Institut national de la consommation (INC) assure des missions de service public.

Dans son numéro hors-série, les rédacteurs ont dressé une liste de ces aliments qui nous empoisonneraient. Les aliments « ultra transformés » sont partout dans les rayons. « Pauvres en matières premières brutes (légumes, fruits, lait, viande…) mais riches en additifs, les aliments transformés regorgent d’ingrédients à bas coût, dénaturés pour leurrer notre goût. Sel, sucre et graisses combinés stimulent les pics de glycémie, entraînant des réactions addictives ».

En voici quelques exemples :

  • Les sodas light : le problème des sodas light est l’ajout d’additifs dangereux pour la santé, selon 60 millions de consommateurs. Le magazine en compte trois dans la liste d’ingrédients de deux célèbres marques.
  • Les produits végans : beaucoup de ces végans contiennent plusieurs ingrédients inutiles à leur composition de base. En faisant cela, ils souhaitent ressembler à un produit classique. Au-delà de ces additifs, on retrouve des aliments qui augmentent le taux de matières grasses, ou de sel.
  • Les bouillons cubes : « 80% du sel ingéré par les Français proviendraient des aliments transformés », selon 60 millions de consommateurs. Les cubes déshydratés contiennent une dose très élevée de sel. En général, un demi-cube de bouillon déshydraté couvrirait 20% de l’apport maximal recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La liste est non exhaustive et bien plus importante que les trois exemples mentionnés ci-dessus. Les marques distributeurs (MDD) démentent parfois ces méfaits.

 

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