Alerte sur la consommation de sexe, de drogue et d’alcool des jeunes

Aujourd’hui, le journal le Parisien a publié une enquête menée auprès d’un millier de jeunes, afin de savoir quelles sont leurs habitudes concernant les trois sujets épineux que sont le tabac, l’alcool et le sexe [à travers la pornographie]. Les résultats, dévoilés dans la matinée, sont plutôt alarmants. 

Sexe, drogue et alcool : le nouveau credo chez les jeunes

Alors que ces trois sujets ont toujours été une problématique de société, la dernière étude menée par le Parisien révèle que nous n’en sommes pas encore à la fin. En effet, d’après cette dite étude, quelque 340.000 (3%) des jeunes de 14-17 ans auraient déjà consommé de la cocaïne, de l’ecstasy ou du GHB (drogues dures), et 255.000 (5%) des 18-24 ans en consommeraient toutes les semaines.

Par ailleurs, « l’enquête confirme l’importance de la consommation de produits licites et illicites, mais l’augmentation de la consommation des drogues festives (ecstasy, cocaïne…) qui apparaît d’un peu plus du double que dans les enquêtes habituelles, suscite une inquiétude particulière », estime Michel Reynaud, président du Fonds d’Actions Addictions (FAA).

Des parents à la traine sur la consommation de leurs progénitures ?

« Les parents sous-évaluent les consommations de leurs enfants en matière d’alcool, de tabac, de jeux d’argent et de pornographie ». Pourtant, « ils sont demandeurs de solutions (contrôle d’identité, identification bancaire…) », remarque le président du FAA. « Aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités, tout d’abord en faisant appliquer la loi sur l’interdiction de vente d’alcool et de tabac aux mineurs », estime-t-il.

Toujours selon l’enquête du Parisien, se procurer « des produits interdits aux mineurs serait pour ces derniers un « jeu d’enfant » : acheter de l’alcool, du tabac, des jeux d’argent (loto et PMU inclus) ou du cannabis est facile pour environ les deux tiers d’entre eux. Plus accessible encore, le porno, facile d’accès d’après 91% d’entre eux ».

Conscients des risques

Cependant, la majorité des jeunes a toutefois une bonne perception des risques liés aux produits et à l’abus d’écrans. En effet, ils ne se sont pas sans savoir que cela peut développer des risques de dépendance, de maladies graves, d’échecs scolaires ou encore d’accidents de la route : l’alcool est responsable de 23,5 % des accidents mortels chez les 18-24 ans. Le cannabis, lui, cause environ 230 morts sur la route chaque année.

 

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