La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est intéressée à l’huile d’olive vendues en France en 2016. Près de la moitié des produits ne répondent pas aux normes et à la réglementation.
Par un communiqué paru vendredi 21 septembre 2018, la répression des fraudes explique que sur les 139 échantillons d’huile d’olive contrôlés « un échantillon sur quatre a été déclaré “à surveiller” et 67 échantillons (48 %) ont été déclarés non conformes à la réglementation ». Parmi anormalités les plus fréquentent on trouve le « non-respect des règles d’étiquetage des huiles et le classement erroné des huiles dans une catégorie supérieure à celle correspondant à leurs qualités organoleptiques » d’après le journal le Monde. D’après la DGCCRF, « Il s’agissait majoritairement d’huiles d’origine étrangère présentant des défauts de qualité qui ont entraîné leur reclassement dans une catégorie de produits de qualité inférieure ».
L’enquête a porté sur 286 établissements du secteur : sites internet, grossistes, distributeurs, négociants, producteurs, foires, marchés de pays, …. C’est sur internet que la proportion d’anomalies est la plus importante atteignant 59% sur certains sites. La DGCCRF a précisé que « Le taux de non-conformité est plus élevé lorsque l’indication de l’origine n’est pas précise et lorsque l’huile provient des pays dont le volume de production est le plus important »
Finalement les enquêteurs ont dressé 17 procès-verbaux pour « défauts d’étiquetage », 39 injonctions de « mise en conformité de l’étiquetage » et 71 avertissements pour « étiquetages non conformes ».