Les soldes d’hiver prennent fin ce mardi 19 février 2019 pour la plus part des départements français. Et à l’heure du bilan, les premiers chiffres donnés par les professionnels du secteur ne sont guère encourageants. Les manifestations des Gilets Jaunes seraient passées par là.
Un bilan en très mitigé selon les commerçants
Ce mardi 19 février 2019, les soldes d’hiver prennent officiellement fin dans la plus part des départements français. Seuls Saint-Pierre-et-Miquelon (du mercredi 16 janvier au mardi 26 février 2019) et la Réunion (soldes d’été du samedi 2 février au vendredi 15 mars 2019) continuent de vendre. Cette variation des dates des soldes est conditionnée au statut de certains départements et à leur climat, sur lequel s’alignent notamment les activités touristiques.
A quelques heures de la clôture des ventes, le premier bilan dressé reste tout à fait mitigé selon les professionnels du secteur. A Paris par exemple une enquête publiée par la CCI Ile-de-France, réalisée auprès des commerçants, révèle que « ni les fêtes de fin d’année ni les soldes » n’ont permis de « retrouver une fréquentation et un chiffre d’affaires satisfaisant ».
La faute aux Gilets Jaunes
Au moins 84% des commerçants sondés à Paris accusent les manifestations des Gilets Jaunes d’être à l’origine de leurs mauvais chiffres d’affaires. En revanche, si les résultats ne sont pas bons dans l’ensemble, certains commerces s’en sortiraient bien plus que d’autres. Parmi ceux-ci, les centres commerciaux dont la baisse est circonscrite à seulement 0,8% du chiffre d’affaires précédent. Toutefois ils notent que les effets seraient plus catastrophiques sur le long terme avec notamment un report continu des achats du samedi au dimanche.
Les mauvaises recettes ne sont pas seulement observées dans la capitale française, bien qu’elle soit au cœur des contestations des Gilets Jaunes. En effet, le même climat morose des affaires touche l’ensemble du territoire français. L’on rapporte ainsi des baisses de chiffre d’affaires de l’ordre de 20 à 30% «pour les plus chanceux», et jusqu’à 50% pour les autres, dans les grandes villes du pays dont Bordeaux, l’une des places fortes de la contestation après Paris. Bien évidemment les manifestations des Gilets Jaunes sont pointées du doigt. Tous les samedis, elles auraient fréquemment vidé les rues et fait fuir la clientèle à cause de leur extrême violence.