Le dernier-né des smartphones de la marque à la pomme devrait manquer de 10 millions d’unités sur le marché d’ici la fin de l’année en raison des soucis d’approvisionnement de ses composants.
Après les retards de la livraison, Apple pourrait faire face à des pénuries pour son iPhone 13, même si cela reste à relativiser, comme on le verra plus tard. À en croire les informations de Bloomberg, la firme de Cupertino s’apprête à réduire de 10 millions le nombre de son dernier smartphone à mettre sur le marché d’ici la fin de l’année. De 90 millions d’unités, ce chiffre devrait passer à 80 millions, précise l’agence de presse américaine.
La raison ? La pénurie mondiale de puces électroniques qui met l’industrie technologique au supplice depuis plusieurs mois partout à travers le monde. Deux acteurs de ces semi-conducteurs sont notamment pointés du doigt comme étant responsables de cette situation d’Apple. Il s’agit des entreprises Broadcom et Texas Instruments dont la capacité à fournir suffisamment de composants électroniques à la marque à la pomme s’en trouve entravée.
Impact amoindri
Conséquence, il y aura moins d’iPhone 13 que prévu sur le marché prochainement. Ce qui ferait logiquement moins de revenus qu’espéré pour Apple. Mais dans cette situation de pénurie de composants électroniques qui devrait se poursuivre jusqu’en 2022, la firme californienne n’est pas la plus à plaindre. Au contraire, elle s’en sort mieux que la plupart des géants de la tech pour laquelle les semi-conducteurs sont essentiels. C’est en tout cas ce qu’indique Bloomberg.
Selon l’agence de presse, Apple dispose grâce à son patron Tim Cook, d’un solide réseau d’approvisionnement de puces qui lui donne une longueur d’avance sur ses principaux concurrents, même dans des situations de crise majeure comme celle-ci. Pour preuve, la baisse de production à 80 millions d’unités de l’iPhone 13 les prochains mois, représente une valeur supérieure aux 75 millions d’iPhones 12 produits l’année dernière à la même période, indique Bloomberg. Cela fait partie, estime la même source, de la stratégie de l’entreprise qui consiste dans un premier temps à passer abondamment commande aux fabricants, quitte à ajuster la voilure plus tard selon la tendance du marché.
Différents analystes restent d’ailleurs persuadés que l’iPhone 13 se vendrait bien malgré les problèmes de production actuels d’Apple. Pour ce dernier, l’ennui est donc moins la pénurie de puces que la conjoncture économique susceptible d’affecter ses ventes dans certains pays comme la Chine ou les États-Unis, relève Bloomberg.