jeudi, décembre 11, 2025
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Italie : la police enquête sur 13 marques de luxe pour des abus de travail

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En Italie, la police enquête depuis plusieurs mois sur une dizaine de marques de luxe pour des soupçons d’abus de travail. Parmi ces grands noms du textile et de l’habillement figurent Gucci, Versace et Yves Saint Laurent. Ces entreprises auraient fait fabriquer des sacs, portefeuilles et vêtements dans des ateliers exploitant de la main-d’œuvre chinoise. Le procureur de Milan leur enjoint de fournir rapidement des documents sur leur gouvernance et leur chaîne d’approvisionnement.

Salaires de misère, ouvriers dormant dans des ateliers, manquements à la sécurité…En Italie, l’industrie du luxe est pointée du doigt pour des abus de travail présumés. Le 3 décembre dernier, la police italienne a fait une descente au siège de 13 entreprises de mode haut de gamme dans le cadre d’une enquête sur des allégations d’exploitation de travailleurs chez des sous-traitants du secteur. Il s’agit da la nouvelle phase d’une vaste enquête lancée l’année dernière dans la filière du luxe, ayant révélé un grave manque de supervision des chaînes d’approvisionnement.

Gucci, Yves Saint Laurent et Gianni Versace parmi les marques de luxe suspectées d’abus de travail

Cette série de perquisitions vise plusieurs ateliers de confection, notamment dans le nord de l’Italie, où la police a découvert des conditions de travail dégradantes dans plusieurs fabriques. Parmi les marques de textile et d’habillement ciblées figurent Gucci (groupe Kering), Yves Saint Laurent, Alexander McQueen, Dolce & Gabbana, Gianni Versace, Prada, Givenchy, Adidas et Coccinelle. Cinq autres filiales de griffes mondiales avaient déjà été visitées il y a plusieurs mois. Il s’agit de Dior ( LVMH), les maroquiniers Tod’s, Alviero Martini, Armani et le spécialiste du cachemire Loro Piana, propriété de LVMH depuis 2013.

Tod’s avait « parfaitement conscience » de l’exploitation de sous-traitants chinois dans ses ateliers

Avec ses enquêtes, le procureur de Milan Paolo Storari a mis en lumière le côté sombre du monde feutré du luxe. Il avait déclaré le mois dernier, lors d’une audience, que Tod’s – dont les mocassins en cuir peuvent coûter plus de 800 euros – avait « parfaitement conscience » de l’exploitation de sous-traitants chinois dans ses fabriques. La marque aurait choisi d’ignorer ses propres audits qui révélaient des conditions de travail dégradantes : salaires trop bas, horaires de travail prolongés, zones de couchage au sein des ateliers, etc.

Les marques de luxe peuvent être tenues responsables des infractions commises par leurs fournisseurs agréés

Pour réduire les coûts et faire des marges, les marques de luxe présentes en Italie ont l’habitude de sous-traiter leur production à des fournisseurs, qui à leur tour sous-traitent à d’autres acteurs. Les défenseurs des salariés de la mode rapportent que les fournisseurs imposent des conditions toujours plus drastiques, ce qui leur permet d’abuser des employés, en majeure partie immigrés. Ils rappellent qu’en vertu de la loi italienne, les entreprises de luxe peuvent être tenues responsables des infractions commises par leurs fournisseurs agréés.

Tod’s de défend d’avoir toujours voulu faire la lumière sur ces questions

Le mercredi 3 décembre, la justice a entendu de nouveau les avocats du chausseur Tod’s. À l’issue de l’audience, ceux-ci ont obtenu un délai pour « renforcer le système de contrôle » de la société sur ses fournisseurs. Tod’s a assuré dans un communiqué qu’elle voulait « depuis toujours (…) faire toute la lumière sur cette question sérieuse (…) considérant que protéger et défendre la dignité des travailleurs fait partie des valeurs les plus importantes de [sa] famille et des principes fondateurs du groupe »…

Toutes les marques de luxe concernées doivent remettre les documents sur leur gouvernance et les contrôles de la chaîne d’approvisionnement

Les procureurs italiens ont demandé aux marques concernées par cette enquête de remettre les documents sur leur gouvernance et les contrôles de la chaîne d’approvisionnement. Ces demandes doivent permettre aux magistrats d’évaluer dans quelle mesure ces 13 entreprises ont été impliquées dans l’exploitation de main-d’œuvre et si leurs dispositifs de conformité et de gouvernance sont suffisants pour prévenir les abus. Après analyse, il sera exigé à ces sociétés de corriger elles-mêmes les problèmes identifiés. Si elles ne le font pas, les juges se réservent le droit de prendre d’autres mesures préventives ou conservatoires.

Budget 2026 : vers la création d’un statut de bailleur privé 

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Deux semaines après l’Assemblée nationale, le Sénat a validé le week-end dernier la création d’un statut du bailleur privé. Objectif : encourager les particuliers à investir dans des logements locatifs. Ce dispositif doit relancer un marché locatif privé toujours dégradé. Les promoteurs immobiliers, eux, sont en colère et veulent torpiller ce projet. Ils peuvent encore espérer un blocage au niveau de la commission mixte paritaire.

C’est une bonne nouvelle pour les Français et Françaises qui souhaitent investir dans le marché locatif privé. Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2026, les sénateurs ont validé, le dimanche 30 novembre, la création d’un nouveau statut du bailleur privé. Ils se sont ainsi rangés du côté des députés, qui avaient déjà adopté le dispositif le 14 novembre dernier.

Le bailleur privé bénéficie d’un amortissement fiscal 

Le nouveau dispositif vise à relancer le parc locatif privé, toujours en difficulté, en incitant les particuliers à investir dans un logement en vue de le mettre en location. Il prévoit un amortissement fiscal de 3,5 % par an pour un logement neuf à loyer intermédiaire, 4,5 % pour un logement social et 5,5 % pour un logement très social.

Cet avantage fiscale s’applique dans la limite de 80% de la valeur du bien et de 8 000 euros par an, pour deux logements maximum. Il est conditionné à la signature d’un bail d’au moins 12 ans en tant que résidence principale à une personne sans lien familial avec le bailleur. Aussi, les loyers devront être inférieurs d’environ 15 % au marché, conformément aux plafonds des logements conventionnés. Enfin, notons que la mesure concerne tout investissement locatif effectué à partir du 1er janvier 2026 jusqu’au 31 décembre 2028.

Le texte attendu en commission mixte paritaire 

Selon la présidente de la Commission des affaires économiques du Sénat, Dominique Estrosi-Sassone (LR), l’adoption d’un statut de bailleur privé constitue « déjà une bonne chose » et « un signal fort au logement privé », même s’il faudra attendre la mouture définitive. En effet, le texte partira en commission mixte paritaire (CMP) d’ici mi-décembre, où sept députés et sept sénateurs devront trouver un accord, avec la possibilité d’apporter des ajustements. A défaut d’un accord, il retournera à l’Assemblée nationale pour une ultime lecture.

Un marché locatif privé nettement dégradé

La sénatrice Amel Gacquerre juge qu’« il nous faut un dispositif ambitieux » car « aujourd’hui, on manque de logements locatifs sur le marché partout en France ». Le sénateur centriste du Nord, Guislain Cambier, estime, lui, que le statut du bailleur privé « fait partie des leviers », mais qu’il ne va pas résoudre la crise du logement à lui seul. Une étude de BPCE L’Observatoire, publiée mardi 25 novembre, fait état d’un marché locatif privé actuel nettement dégradé. Elle indique que 23% des Français voudraient devenir des bailleurs privés. Soit un point de moins par rapport à 2022.

Les promoteurs immobiliers appellent les parlementaires à rétablir le statut du bailleur privé initial

De leurs côtés, les promoteurs immobiliers sont très remontés contre ce nouveau statut de bailleur privé. Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), croit que « ce qui s’est passé dimanche soir est un déni de réalité » et qu’« on vient d’inventer un statut qui n’existe pas et qui n’existera jamais ». Selon lui, en cas d’adoption du texte en l’état, « il y a moult cas où il serait plus intéressant pour l’investisseur de ne pas prendre le statut du bailleur privé » et de conserver un des régimes fiscaux déjà existants, plus avantageux. Pascal Boulanger appelle pour l’heure le Premier ministre Sébastien Lecornu à faire pression sur les parlementaires, afin de rétablir le statut du bailleur privé initial.

Prix des péages : une hausse « modérée » en 2026

Après trois années consécutives de forte hausse, le prix des péages va augmenter de façon modérée en 2026. Il progressera en moyenne de 0,87%, contre 0,92% en 2025 et même 4,75% en 2023. C’est moins que l’inflation attendue à 1% l’année prochaine. L’association 40 millions d’automobilistes salue cette progression contenue, mais dénonce le taux colossal de taxes prélevées par l’État auprès des usagers de la route.

Une « bonne » nouvelle pour les automobilistes ! Le prix des péages ne va pas progresser par rapport à 2025. Il augmentera en moyenne de 0,87% à partir du 1er février 2026, soit un taux en dessous de l’inflation, attendue à 1% par l’Insee. C’est une hausse « modérée » comparée à l’année dernière (+0,92%), à 2024 (+3%) ou encore à 2023 (+4,75%). C’est aussi la plus faible augmentation depuis 2021.

Des hausses de prix de péages différentes selon les concessionnaires 

Comme il s’agit dune moyenne, l’augmentation du prix des péages devrait varier d’un concessionnaire à un autre. Selon Le Parisien, l’Etat a validé les hausses suivantes pour les sept grands réseaux autoroutiers concédés : +0,82% pour Vinci Autoroutes (ASF, Cofiroute, Escota) ; +0,85% pour Sanef/SAPN et +0,95% pour APRR/AREA. Ce qui donne une moyenne nationale de +0,87%. La Sanef et Vinci Autoroutes ont la charge d’appliquer ces nouvelles augmentations. Cette hausse contenue est perçue positivement par l’association 40 millions d’automobilistes. Mais celle-ci dénonce toujours la part des taxes, notamment sur les carburants, qui atteint 45 %.

Il ne faut pas compter sur l’État pour faire payer moins les Français 

« C’est un niveau totalement disproportionné. On demande aux Français de payer toujours plus, alors que leur mobilité n’a jamais été aussi indispensable », affirme le président de l’association, Philippe Nozière, qui demande à ce que cette situation s’arrête. Mais le responsable ne se fait pas d’illusions. Selon lui, cette demande n’a aucune chance d’aboutir. Il croit que le gouvernement cherche toutes les sources de revenus possibles et inimaginables, à l’heure du déficit public. Pierre Chasseray reconnaît toutefois que le modèle des concessions est devenu « vertueux », tant en matière d’efficacité que de sécurité routière. Mais il relève la place importante de l’Etat dans le prix final du péage.

Les péages génèrent 15 milliards d’euros de recettes par an 

Cette hausse contenue depuis deux ans repose en particulier sur le fait que l’État possède un moyen de pression sur les sociétés qui gèrent les autoroutes à péages. Cette arme s’incarne dans la fin des contrats de concessions, qui arrivent à échéance entre 2031 et 2036. Cependant, les experts s’accordent à dire que l’exécutif ne pourra pas assurer un niveau de qualité équivalent dans l’entretien des routes s’il reprenait la main, après son désengagement depuis 2000. Notons que l’État prévoit également de flécher l’intégralité des recettes des futurs péages vers les infrastructures de transports pour leur entretien.

Selon la Sanef, il faudra 90 milliards d’euros sur 30 ans pour moderniser et régénérer les réseaux routiers, surtout ceux qui ne sont pas concédés et qui relèvent des collectivités territoriales. Pour rappel, les péages génèrent 15 milliards d’euros de recettes par an pour les sociétés d’autoroute, qui s’acquittent de six milliards d’euros en impôts et taxes.

Bretagne :  le premier distributeur automatique de coquilles Saint-Jacques a ouvert à Hillion

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Une première. À Hillion, en Côtes-d’Armor (Bretagne), un distributeur automatique de coquilles Saint-Jacques a ouvert début octobre. Les habitants peuvent y trouver des coquilles à toute heure du jour et de la nuit. Le commerce fait un véritable carton, obligeant sa tenancière à dénoyauter des noix chaque jour. Ce concept innovant pourrait transformer la vente directe de produits de la mer dans la région.

On connaît déjà le distributeur de pizzas, de baguettes ou de fruits et légumes. À Hillion,  en Côtes-d’Armor (Bretagne), un couple a inventé un autre distributeur automatique : celui des coquilles Saint-Jacques. Ouvert début octobre dernier, au bord d’une route près de Saint-Brieuc, ce commerce propose des coquilles 24h/24 et 7j/7. Un tel business n’a jamais été vu auparavant en France, voire dans le monde entier. « Je crois bien qu’on les premiers. J’ai cherché et je n’ai rien trouvé », avance Élodie Guillemin, gérante de cette activité.

Un mytiliculteur voulait occuper son distributeur automatique de moules pendant l’hiver 

Ce concept un peu fou à germé dans la tête d’Élodie Guillemin, femme de pêcheur à Erquy, il y a plusieurs mois. La Bretonne a eu l’idée d’utiliser des casiers pour proposer de la coquille fraîche « en direct du pêcheur » après la lecture d’une petite annonce postée par le propriétaire d’un distributeur automatique de moules en été. Ce mytiliculteur nommé Guillaume Hurtaud voulait occuper ses conteneurs pendant l’hiver. Elodie Guillemin a sauté sur l’occasion pour lui proposer d’y mettre des coquilles Saint-Jacques. L’homme a été séduit par cette idée, parmi d’autres propositions. « Nos activités sont complémentaires. Lui arrête en novembre et reprend en mai, nous on commence en octobre et on arrête en mai. C’est top. Tout le monde y gagne », souligne Élodie Guillemin.

Les coquilles Saint-Jacques conservées pendant six jours

Les coquilles Saint-Jacques vendues par Mme Guillemin sont pêchées par deux bateaux « Thaïs-Léo » dans les baies de Saint-Brieuc et de Saint-Malo. Élodie se charge de leur préparation, une fois débarquées. Elle les met d’abord en viviers pour les dessabler. Ensuite, elle les prépare et les place sous vide directement, sans congélation. Les coquilles sont enfin conservées pendant six jours. Dans le distributeur, on n’en trouve pas en entier car les casiers sont trop petits. Il y a  uniquement des sachets de noix prêtes à cuisiner et ultra fraîches.

La demande de coquilles Saint-Jacques a vite explosé après le démarrage de la vente 

Mme Guillemin et son époux proposent deux formats : 250 g pour deux personnes à 10 euros, et 500 g pour quatre à cinq personnes à 20 euros. Au départ, ils réservaient seulement la moitié des 54 casiers réfrigérés aux coquilles. Mais la demande a très vite explosé, les obligeant à tout prendre. La gérante est également contrainte de dénoyauter pendant des heures chaque jour pour répondre à la demande. Pour l’heure, il n’y a pas de risques de rupture. La ressource se porte bien grâce à un ensemencement régulier de jeunes coquilles Saint-Jacques.

Une application pour suivre le stock de coquilles de Saint-Jacques en temps réel 

Élodie Guillemin suit aussi les stocks via une application. « Quand je vois qu’il ne reste plus que deux sachets, je vais au vivier, je prépare des noix et je les amène. Je fais au moins un aller-retour par jour, jusqu’à trois le week-end », confie-t-elle à France Bleu Armorique. Grâce aux prix proposés, le couple peut dégager une meilleure marge que lors des ventes à la criée. Pour les pêcheurs, le défi est maintenant de trouver des débouchés, notamment après les fêtes de fin d’année, où le produit a moins la cote.  En janvier, les prix des coquilles Saint-Jacques peuvent tomber en dessous de 2 euros le kilo. « C’est dérisoire », estime Elodie Guillemin.

Cloud : OVH anticipe une hausse de 5 à 10% des prix en 2026

L’inflation s’invite dans le cloud. Selon Octave Klaba, PDG d’OVHcloud, les prix de certains services devraient augmenter de 5 à 10 % entre avril et septembre 2026. En cause, une tension sur la RAM et le stockage NVMe. Cette situation serait directement liée à la croissance massive de la demande en composants pour l’intelligence artificielle.

Allons-nous bientôt payer plus pour les services cloud ? Octave Klaba, cofondateur et président directeur général d’OVHcloud, premier hébergeur français, a déclaré sur LinkedIn qu’il devrait y avoir « une augmentation des prix des produits cloud entre +5% et +10%, entre avril et septembre 2026 ». Pis, le dirigeant n’exclut pas une accélération de la hausse si la demande en intelligence artificielle continue de croître fortement.

La flambée des prix du cloud due à une forte progression des prix de la mémoire RAM et des disques NVMe

Octave Klaba impute cette flambée potentielle des prix du cloud à une forte progression des prix de la mémoire RAM et des disques NVMe dans les six prochains mois. Selon lui, il ne s’agit donc pas d’un choix stratégique de la part des fournisseurs de cloud, mais d’une conséquence des tensions sur le marché des composants informatiques. Et pourquoi cette tension ? Octave Klava explique qu’il y a une ruée sans précédent vers les composants informatiques de la part de, opérateurs. « Toutes les capacités mondiales de production basculent vers les mémoires très rentables qui sont utilisées dans les GPUs », précise-t-il.

Les serveurs d’IA pourraient devenir 35% plus chers d’ici fin 2026

Octave Klaba constate que les fabricants de puces réallouent massivement leurs chaînes de production vers ces composants ultra-lucratifs pour répondre aux besoins des serveurs d’intelligence artificielle, qui pourraient eux aussi devenir 35% plus chers d’ici fin 2026. Cette situation créé une baisse mécanique et rapide de la production de RAM et de stockage NVMe classique, moins rentable. Pour anticiper cette évolution, note le PDG d’OVHcloud, la chaîne d’approvisionnement mondiale reçoit les composants six mois plus tôt à des prix plus bas. Cette stratégie défensive permet de produire à un coût inférieur pendant 6 à 12 mois. Mais elle alimente aussi la hausse actuelle.

Les serveurs physiques internes ne sont pas la solution à la hausse des prix du cloud 

Face à la hausse des prix du cloud à venir, certains entreprises seraient tentées de faire un grand retour vers les serveurs physiques au bureau (un mouvement qu’on appelle la « repatriation »). Cependant, les experts ne s’attendent pas à un retour massif vers les centres de données internes, et certainement pas pour les charges de travail IA. Ils estiment aussi que le cloud reste trop ancré dans les architectures informatiques et numériques pour que les professionnels l’abandonnent à cause d’une inflation, même forte.

Pour ceux qui imaginent une solution interne, ils devraient savoir que les hyperscalers ont un accès plus rapide aux GPU, tandis que les serveurs d’intelligence artificielle sont complexes à construire et à refroidir soi-même. Les analyses pensent que les DSI devront composer avec cette nouvelle réalité économique, et ajuster leurs budgets IT en conséquence.

Coupe du monde 2026 : un « FIFA PASS » pour accélérer l’obtention de visa

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Cette semaine, les États-Unis ont annoncé la mise en place d’un dispositif baptisé « FIFA PASS », qui doit permettre aux détenteurs de billets pour la Coupe du monde 2026 de bénéficier d’une voie prioritaire pour l’obtention de visas. Cette mesure s’inscrit dans les efforts visant à faire de ce Mondial, qui se déroulera du 11 juin au 19 juillet de l’année prochaine, un « succès sans précédent », selon les termes de Donald Trump.

À l’occasion d’un événement exceptionnel organisé à la Maison-Blanche cette semaine, le président des États-Unis, Donald Trump a déclaré que les ambassades américaines accorderont la priorité, pour les rendez-vous de visas, aux supporters qui ont acheté des billets pour des rencontres officielles de la Coupe du monde 2026, prévue en Amérique du Nord du 11 juin au 19 juillet de l’année prochaine. L’annonce a été faite en présence du secrétaire d’État américain, Marco Rubio ; de la secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristi Noem ; et du Président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le FIFA PASS fera de cette Coupe du monde la plus grande et la plus inclusive de l’histoire 

Baptisé « FIFA PASS » (Priority Appointment Scheduling System), ce dispositif permettrait, selon Washington, de garantir qu’un maximum de fans internationaux puisse se rendre sur le sol américain dans des délais raisonnables, alors que les consulats connaissent encore des délais importants pour les demandes de visas touristiques. Donald Trump espère qu’il fera de ce Mondial américain un « succès sans précédent ». Parlant au nom de son organisation, Gianni Infantino a exprimé sa grande satisfaction à l’annonce de ce service de facilitation. « L’Amérique accueille le monde. Nous avons toujours dit que cette Coupe du Monde de la FIFA serait la plus grande et la plus inclusive de l’histoire, et le FIFA PASS en est un exemple très concret », a affirmé le patron du football mondial.

400 agents consulaires supplémentaires déployés pour faciliter l’obtention de visa pour les États-Unis 

Le FIFA PASS permettra donc à des millions de détenteurs de billets d’éviter de longs délais d’attente pour l’obtention de visa pour les États-Unis. Le secrétaire d’État, Marco Rubio, a indiqué de son côté que plus de 400 agents consulaires supplémentaires ont été déployés pour traiter les demandes de visa liées à la Coupe du monde et que dans environ 80 % des pays, il est possible d’obtenir un rendez-vous sous 60 jours. Toutefois, ajoute-t-il, certains Etats restent confrontés à des délais d’attente beaucoup plus longs pour les visas américains. C’est notamment le cas pour la Colombie, dont les ressortissants attendent actuellement environ 11 mois pour un simple rendez-vous d’entretien.

Certains pays frappés d’une interdiction d’entrée aux États-Unis ne pourront peut-être pas bénéficier du FIFA PASS 

Washington n’a pas encore précisé si le FIFA PASS pourra être obtenu par des citoyens vivant dans des pays récemment frappés d’une interdiction d’entrée totale ou partielle aux États-Unis, à la suite des interdictions de voyage de grande ampleur imposées par l’administration Trump plus tôt cette année. Les pays frappés d’interdiction totale sont : l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Quant à l’interdiction partielle, elle concerne le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela. Marco Rubio a averti que les billets pour la Coupe du monde 2026 ne sont pas des visas et ne garantissent pas l’entrée aux États-Unis.

Le processus d’obtention du visa reste inchangé malgré le FIFA PASS

Il faudra donc impérativement obtenir le FIFA PASS, qui se veut un outil pour fluidifier l’accès au visa, pas un laissez-passer. Concernant le processus d’obtention du visa, il reste inchangé. Le demandeur devra toujours remplir un formulaire DS-160, payer des frais, passer un entretien en personne et faire l’objet de vérifications de sécurité. Il faut noter que tous les supporters n’auront pas besoin d’un visa pour se rendre aux États-Unis l’an prochain.

Il s’agit en particulier de ressortissants de pays bénéficiant du programme d’exemption de visa américain (ESTA). Ce dispositif permet de se rendre aux États-Unis pour le tourisme ou les affaires, pour des séjours de 90 jours ou moins, sans visa. Au total, 42 pays sont concernés, pour la plupart européens, auxquels s’ajoutent le Chili, le Japon, Taiwan, Israël, le Qatar, Singapour et la Corée du Sud.

La Coupe du monde constitue un enjeu financier au-delà du football 

Les États-Unis co-organisent la Coupe du monde 2026 avec le Canada et le Mexique. Ils accueilleront 78 des 104 rencontres de cette compétition, dans 11 villes. Gianni Infantino a indiqué aux journalistes qu’entre cinq et dix millions de supporters sont attendus aux États-Unis pour profiter de la Coupe du monde. Selon une étude de la FIFA et du secrétariat de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), publiée en début d’année, cette compétition devrait créer 185 000 emplois à temps plein, générer un revenu brut de 30,5 milliards de dollars et contribuer au produit intérieur brut (PIB) du pays à hauteur de  17,2 milliards de dollars. Une manne financière non négligeable, même pour les États-Unis.

Hiver : certains véhicules doivent s’équiper de pneus spéciaux dans les zones montagneuses

Entre le 1er novembre et le 31 mars, certains véhicules doivent s’équiper de pneus spéciaux ou de dispositifs antidérapants inamovibles dans les zones montagneuses. Objectif : réduire les risques liés à la conduite sur des sols froids, des routes enneigées ou verglacées durant l’hiver. Des amendes peuvent s’appliquer en cas de non-respect de cette obligation.

L’hiver semble déjà là en France, avec ce froid ressenti depuis quelques jours. Quant à la neige, elle est attendue cette semaine dans de nombreux départements métropolitains. De quoi compliquer la circulation sur les routes qui deviennent enneigées et verglacées. Pour réduire les risques de blocage ou d’accidents, des équipements hivernaux sont rendus obligatoires sur certains véhicules dans cette période, depuis cinq ans. Ainsi, entre le 1er novembre et le 31 mars 2026, certaines voitures doivent poser des pneus spéciaux ou pneus hiver.

Les pneus spéciaux sont de divers types 

Selon la réglementation, les pneus hiver sont les pneus appartenant à la catégorie “3PMSF” (3 Peak Mountain Snow Flake), identifiables par la présence du marquage du “symbole alpin” et de l’un des marquages “M.S” , “M+S” ou “M&S”. Les pneus 4 saisons (All Weather, All Season et 4S) peuvent être inclus dans cette famille s’ils portent le marquage “3PMSF“.

La pose de ces pneumatiques crampons doit se faire sur les véhicules de transport en commun de personnes (catégorie M) et les véhicules de transport de marchandises (catégorie N) ayant un poids total autorisé en charge inférieur à 3,5 tonnes. Il s’agit donc uniquement d’engins de quatre roues et plus. Cette spécification obéit aux règles mises en place par la loi Montagne II, du 28 décembre 2016, et par le décret paru au Journal officiel le 18 octobre 2020.

Une signalisation indique  l’entrée dans une zone où les règles s’appliquent

Depuis le 5 novembre 2025, un décret impose aussi l’utilisation de pneumatiques tout-terrain professionnels sur les véhicules de catégorie O. Celle-ci englobe les remorques et semi-remorques, qu’elles transportent des marchandises ou des personnes. Ces pneumatiques doivent être conformes aux dispositions du Règlement UNECE no 30 ou du Règlement UNECE no 54.

À noter, les véhicules portant des pneus à clous ne sont pas concernés par ces obligations d’équipements spéciaux. Pour mieux guider les automobilistes, une signalisation indique aux usagers de la route l’entrée dans une zone où ces règles s’appliquent. Un panonceau précise aussi la période hivernale, qui s’étend cette année du 1er novembre au 31 mars.

Des dispositifs antidérapants inamovibles à défaut de pneus spéciaux 

Outre les pneus hiver, les usagers de la route peuvent aussi faire le choix de dispositifs antidérapants inamovibles. Comme les chaussettes à neige textiles ou les chaînes métalliques pour les roues motrices. Il en faut au moins deux, pour équiper chaque roue. L’automobiliste doit bien vérifier que ces équipements sont adaptés à la taille des roues, et à l’espace entre la roue et la carrosserie.

Toutes ces obligations visent à renforcer la sécurité routière dans les zones montagneuses, en réduisant les risques liés à la conduite sur des sols froids, des routes enneigées ou verglacées. Ils ont également pour but d’éviter les blocages causés par des véhicules mal équipés, souvent à l’origine de la paralysie de certains axes, comme dans les Alpes et les Pyrénées.

Chine : les mini-séries IA font un carton dans le pays

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En Chine, de plus en plus de mini-séries lA sont créées de toutes pièces. Elles attirent le public, récoltant parfois plus de 50 millions de vues en ligne, comme « L’étrange miroir des montagnes et des mers » de Chen Kun. Si ce phénomène des mini-feuilletons générés par algorithmes connaît un engouement massif, il suscite aussi des interrogations sur l’avenir des métiers créatifs.

La Chine toujours plus loin avec l’intelligence artificielle. Dans l’empire du milieu, les mini-séries générées par l’IA font un tabac depuis plusieurs mois. Ces productions audiovisuelles, diffusées par épisode de quelques dizaines de secondes, projettent des récits fantastiques peuplés de créatures légendaires et de héros charismatiques. Captivant des dizaines de millions de spectateurs chinois, elles s’imposent comme un segment porteur du divertissement numérique, grâce au visionnage sur terminaux mobiles.

Les mini-séries IA font parfois plus de 52 millions de vues

Parmi les mini-séries IA les plus célèbres en Chine figure « L’étrange miroir des montagnes et des mers : vagues déferlantes » de Chen Kun. Lancée le 13 juillet dernier sur l’application de vidéos courtes Kuaishou, très populaire dans le pays, elle a cumulé à ce jour plus de 52 millions de vues, devenant la production dramatique la plus regardée de la plateforme.

Ce mini-feuilleton compte cinq épisodes, chaque épisode durant seulement trois minutes. Il parle d’un royaume inconnu, où un mortel, Li Xingzhou, défie le dieu des eaux, Gong Gong. On peut également citer la mini-série « Le démon renard à neuf queues tombe amoureux de moi », qui met en scène une romance surnaturelle entre un humain et un renard à neuf queues. Malgré ses visuels surréalistes et son intrigue illogique, cette mini-série fait un carton sur les réseaux sociaux.

Chen Kun a utilisé différents logiciels d’intelligence artificielle

Pour créer son feuilleton, M. Chen a utilisé différents logiciels d’intelligence artificielle. Il s’est tourné vers ChatGPT (inaccessible en Chine sans VPN) pour le scénario, Midjourney pour les images fixes, KlingAI pour l’animation des images et Suno pour la bande-son. Mais le producteur chinois a confié aux humains le montage et le doublage. Avait-il le choix ?Selon Chen Kun, l’intelligence artificielle réduit considérablement le coût de production et accélère tout le processus.

Les critiques ne manquent toutefois pas. Certains pointent le manque de profondeur émotionnelle, l’absence de nuances propres au cinéma traditionnel et des intrigues très clichés ou similaires ; d’autres relèvent des imperfections techniques, des images parfois froides et mécaniques ou encore des traits du visage qui changent constamment.

Les mini-séries IA répondent aux attentes du public

Si la qualité de ces mini-séries IA ne rivalise pas encore avec les productions cinématographiques classiques, Chen Kun affirme que ces productions répondent aux attentes du public pour ce type de contenus courts. Face aux craintes des acteurs du cinéma pour les emplois, il assure y voire des opportunités avec l’émergence de nouvelles compétences, comme la spécialisation dans la formulation des instructions destinées aux intelligences artificielles. Il estime également que les étudiants doivent se préparer à un avenir où tous les métiers du cinéma et de la télévision nécessiteront l’usage de l’IA. Chen croit cependant que les humains resteront au cœur de la création.

Les Galeries Lafayette ne veulent pas associer leur image à Shein 

Tout le monde s’éloigne de Shein comme de la peste. Opposées à l’installation de la marque chinoise dans des magasins portant son nom, les Galeries Lafayette ont annoncé la fin du partenariat qui les liait à la SGM depuis 2021. Elles expliquent que cette installation est en « contradiction avec leur offre et leurs valeurs ». Au total, sept magasins vont retirer leur enseigne avant la mi-novembre.

Ce vendredi 7 novembre, les Galeries Lafayette de Reims (Marne), qui se trouvent rue de Vesle, ont retiré leur enseigne à l’entrée du grand magasin. D’ici la mi-novembre, six autres boutiques devraient suivre : celles d’Angers (Maine-et-Loire), de Dijon (Côte-d’Or), de Grenoble (Isère), du Mans (Sarthe), de Limoges (Haute-Vienne) et d’Orléans (Loiret).

Les « pratiques » de Shein sont « en « contradiction avec l’offre et les valeurs des Galeries Lafayette

Cette décision résulte d’une divergence stratégique dans le cadre de la collaboration avec la Société des Grands Magasins (SGM). En effet, les Galeries Lafayette avaient exprimé « leur profond désaccord » avec l’installation de Shein dans ses magasins affiliés et gérés par le groupe SGM. L’entreprise chinoise, déjà sous le feu des critiques pour sa promotion de l’ultra fast-fashion, a été récemment signalée par la DGCCRF pour la vente de produits à caractère pédopornographique. Bien évidemment, les Galeries Lafayette ont fustigé ces « pratiques » de Shein, « en « contradiction avec leur offre et leurs valeurs.

Les boutiques abandonnées par les Galeries Lafayette vont devenir des BHV dans les prochains jours

Des contrats d’affiliation liaient les Galeries Lafayette et la SGM depuis 2021. Le spécialiste du commerce de la mode en centre-ville ne prêtait que son nom aux magasins de son partenaire. Les boutiques concernées par le retrait de l’enseigne doivent devenir des BHV dans les prochains jours. D’ici là, les deux groupes « poursuivent leurs échanges dans un esprit constructif et mettent tout en œuvre afin d’assurer une transition ordonnée et respectueuse des équipes et des clients », assurent-ils dans un communiqué commun. Isère Olivier Klein, directeur des opérations Galeries Lafayette à la Société des grands magasins, explique toutefois auprès du quotidien iCI que cette installation répond « à un besoin de nos clients ».

Shein continue d’attirer la clientèle malgré la controverse 

Tout le moins que l’on puisse dire, c’est que Shein continue d’attirer les clients malgré l’appel au boycott et l’offensive judiciaire la visant en France. Lors de l’ouverture décriée de son premier magasin physique au monde au BHV à Paris, le mercredi 5 novembre, l’enseigne chinoise a accueilli des milliers de visiteurs, 50 000 au total en cinq jours. Il ne pouvait en être autrement avec ses prix bas qui damnent le pion à toute concurrence.

Ses clients se fichent royalement des critiques sur l’ultra fast-fashion visant l’entreprise, arguant que tout le monde achète de l’éphémère dans cette société de consommation. Autrement dit, faut pas faire l’hypocrite quand il s’agit de marques chinoises. Notons que d’autres géants de l’e-commerce chinois, dont AliExpress et Temu, sont également concernés par la polémique en cours sur les poupées sexuelles.

Le Louvre : où en est-on avec l’enquête sur la « casse » ?

Le dimanche 19 octobre, un braquage spectaculaire a eu lieu au musée du Louvre à Paris, débouchant sur le vol de huit joyaux de la Couronne toujours introuvables. Des suspects ont toutefois été interpellés, dont un certain Abdoulaye N., 39 ans. Cet individu devait comparaître hier mercredi devant le tribunal de Bobigny pour une affaire distincte de dégradation datant de 2019.

Le dimanche 19 octobre, un commando de quatre hommes a pénétré dans la galerie d’Apollon, au musée du Louvre à Paris, pour dérober un important butin. Les cambrioleurs ont quitté les lieux par une échelle, puis ont pris la fuite sur deux scooters. Ils ont emporté huit joyaux de la Couronne d’une valeur de 88 millions d’euros. Si cette somme n’a rien de comparable, il est avant tout question d’un préjudice patrimoniale et historique. Les pièces volées n’ont toujours pas été retrouvées, mais la police a déjà mis la main sur des suspects.

Un des braqueurs du Louvre devait comparaître ce mercredi pour une autre affaire datant de 2019

En effet, les enquêtes menées dès le lendemain du braquage ont permis d’arrêter et d’écrouer quatre suspects pour « vol en bande organisée », un crime passible de 15 ans de réclusion, et pour « association de malfaiteurs ». Parmi ces individus se trouvent un homme de 34 ans et un autre de 39, tous deux d’Aubervilliers et interpellés le même jour, le samedi 25 octobre. Le suspect de 39 ans, Abdoulaye N., connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme « Doudou Cross Bitume », devait comparaître ce mercredi devant le tribunal de Bobigny pour une affaire distincte de dégradation datant de 2019. Mais l’audience a été renvoyée au 17 avril 2026, à la demande de ses avocats.

L’ADN du principal suspect retrouvé sur l’une des vitrines fracturées et sur des objets abandonnés sur place

La défense des prévenus insiste sur la présomption d’innocence. Elle tente également de requalifier les faits en parlant de « cambriolage », au lieu de « braquage », arguant que les profils des complices, un ancien livreur et un chauffeur de taxi clandestin, ne correspondent pas aux critères du grand banditisme. Pour rappel, l’ADN du sieur Abdoulaye N. aurait été retrouvé par les enquêteurs sur l’une des vitrines fracturées et sur des objets abandonnés sur place. Quant à celui de son compère présumé, il aurait été identifié sur l’un des deux scooters Tmax ayant servi à la fuite. L’enquête se poursuit pour corroborer ces preuves et retrouver les bijoux volés.

Le Louvre a rouvert ses portes une semaine après le braquage

Si d’énormes failles de sécurité ont été relevées au lendemain du braquage, le Louvre a très vite rouvert ses portes, le mercredi 22 octobre à 9h. Ainsi, les visiteurs ont pu rapidement retrouver les salles du musée le plus fréquenté du monde (avec 8,7 millions de visiteurs en 2024). Sauf la galerie d’Apollon, où a eu lieu le vol, qui reste en revanche fermée.

Cette galerie abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, qui compte environ 800 pièces. Parmi les huit pièces emportées figurent le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III, ainsi que le diadème d’Eugénie, composé de près de 2000 diamants.