Construction illégale : plus d’indemnisation en cas d’expropriation

Photo de Rick Lobs sur Unsplash

Désormais, il n’y aura plus d’indemnisation pour l’expropriation d’une construction illégale. C’est ce qu’a décidé la Cour de cassation, qui se prononçait sur une affaire au titre d’un arrêt. L’institution casse une décision de la Cour d’appel qui fixait l’indemnité à la valeur d’un terrain nu ou à celle du bâtiment.

Dorénavant, il se sera plus possible d’obtenir une indemnisation pour l’expropriation d’une construction édifiée illégalement à l’origine, sans permis de construire. La Cour de cassation en a décidé ainsi, au titre d’un arrêt, après examen d’un litige entre fin 2023 et début 2024.

Le propriétaire de la construction illégale réclamait des indemnités

Un homme, dont le bâtiment avait été construit sans permis dans une zone inconstructible, réclamait des indemnités correspondant à la valeur de cette construction. Son terrain a été déclaré d’utilité publique pour un projet de zone d’aménagement concerté (ZAC). Le plaignant arguait que l’action en démolition était prescrite, compte tenu de l’ancienneté des faits.

La Cour de Cassation prend parti pour l’expropriant

Mais la Cour de Cassation, traditionnellement favorable aux autorités expropriantes, a répondu que la construction demeure illicite et que son existence ne crée pas un droit juridiquement protégé. La jurisprudence a d’ailleurs rappelé que seul le préjudice qui repose sur un droit juridiquement protégé peut être indemnisé. Aussi, elle a précisé que l’indemnisation doit être fixée par référence à la valeur du terrain nu.

La Cour d’appel de Paris plus conciliante

La Cour de Cassation n’a pas fait usage du mode de calcul appliqué parfois aux constructions de ce type, et qui consiste à retrancher de la valeur du sol les frais de dégagement du terrain. Dans cette affaire, la Cour d’appel de Paris avait rendu une décision moins tranchée. Elle avait constaté l’irrégularité de la construction et déclaré que le préjudice afférent ne donne pas droit à indemnisation, sauf si l’infraction est prescrite.

La Cour de Cassation avait décidé d’un abattement de 20 % de la valeur de la construction illégale

La juridiction a jugé qu’il existait une contestation sérieuse sur le fond du droit. Et que cela nécessitait de fixer le montant de l’indemnité alternativement. C’est-à-dire en prenant en compte la valeur d’un terrain nu ou la valeur du bâtiment. A la suite d’un pourvoi des autorités expropriantes, la Cour de cassation avait expliqué en novembre 2023 que la valeur d’un bien construit sans permis devait être diminuée d’un abattement de 20 % pour illicéité des constructions.

Finalement, l’exproprié n’aura plus droit à rien

Dans une nouvelle décision rendue le 15 février 2024, et passée pratiquement inaperçue, l’institution a jugé que le propriétaire exproprié n’aura finalement droit à rien. Et cela même si toute action en démolition est prescrite à la date de l’expropriation. L’instance casse ainsi l’arrêt de la Cour d’appel, estimant que celle-ci a violé certaines dispositions de loi et qu’elle n’a statué que sur la forme.

Fin d’une bizarrerie de la loi française…

Jusqu’à présent, la justice accordait une indemnité d’expropriation, même aux propriétaires de bâtiments clandestins. Certains juristes qualifiaient cette pratique de bizarrerie du droit français. Cette singularité du droit français a désormais pris fin. Et cela au grand bonheur de la personne publique (État, collectivités territoriales…), qui a l’autorité pour contraindre un particulier ou une entreprise à céder son terrain.

Paris 2024 : la capitale en mode cyclable pour les JO

Photo de Tobias Cornille sur Unsplash

Pour faciliter la circulation pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, la capitale française prévoit de déployer 3000 places, principalement à Nanterre et à Colombes. Ces parkings géants situés près des sites olympiques accueilleront les vélos appartenant aux Franciliens ou loués par des touristes.

La circulation à Paris s’annonce complexe pendant les Jeux Olympiques 2024. Pour éviter la pagaille dans les transports en commun et sur les routes, la Mairie de la capitale française avait annoncé 3000 points de stationnement pour les vélos autour des sites olympiques, pour atteindre 10 000 places dans la capitale.

Installation d’une station de Vélib’ provisoire pour les JO de Paris 2024

Les services de Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, annoncent le déploiement de 1400 places dans le cadre des JO de Paris prévus du 26 juillet au 11 août. À Nanterre, les accès à vélo se situent aux abords de Paris La Défense Arena qui accueillera les épreuves de natation, para natation et water-polo. Ils s’accompagneront de l’installation d’une station de Vélib’ provisoire, dotée de 200 places.

Des parkings pour les Franciliens et les touristes

À Colombes, les 500 places se situent près du stade Yves-du-Manoir, qui abritera les épreuves de hockey sur gazon. Côté Vélib’, la municipalité a également prévu une station temporaire de 200 places. Outre les Vélib’, ces parkings éphémères vont accueillir les vélos appartenant aux Franciliens ou loués par des touristes. Ils font partie d’un projet de réseau cyclable de 60 kilomètres de long censé relier tous les sites.

Un service gratuit pour certains Français pendant les JO de Paris 2024

Lors des JO 2024, les Parisiens pourront facilement s’orienter grâce à une signalétique dédiée. En effet, il existe des pictogrammes et des couleurs des Jeux aux abords des sites olympiques. Selon la Mairie de Paris, le stationnement sera gratuit pour ceux qui disposent d’un abonnement Navigo annuel et imagine R. Les autres cyclistes devront choisir entre les différentes formules d’abonnement (jour, semaine, année) à partir de 2 euros.

Des bornes de recharge en accompagnement

Par ailleurs, les Franciliens et les touristes pourront connaître les places libres en jetant un rapide coup d’œil au système de comptage en temps réel. Aussi, ils auront droit à des allées numérotées, des bancs et des casiers pour faciliter l’utilisation des vélos. En outre, les autorités prévoient deux stations de gonflage et des bornes de recharge, en libre-service. Il y aura en bonus, des outils de réparation à leur disposition.

Des projets dans le cadre du plan 100 % cyclable de la Seine-Saint-Denis

La Mairie de Paris précise que ces nouveaux aménagements pour les Jeux Olympiques seront conservés en héritage et entreront dans le quotidien des habitants. Ils devraient faciliter les trajets quotidiens entre la capitale et la Seine-Saint-Denis. Ces infrastructures font partie du plan 100 % cyclable. Celui-ci vise à développer un réseau cyclable sur l’ensemble des routes du département de la Seine-Saint-Denis.

Saint-Étienne : une maison bulle, vue sur Netflix, en vente

La maison-bulle de Saint-Chamond

À Saint-Chamond, près de Saint-Étienne, une maison bulle est en vente depuis près d’un an. C’est un cocon niché sur la partie haute d’un jardin et présentant de nombreuses ouvertures pour laisser entrer la lumière. Il est estimé à 1 365 000 euros.

Depuis près d’un an, un bien immobilier à nul autre pareil est mis en vente à Saint-Chamond, près de Saint-Étienne (Loire). Il s’agit d’une « maison bulle » de 110 m², dessinée par l’architecte utopiste Pascal Haüsermann pour la famille Bérard dans les années 70.

Une maison bulle vue dans une émission de TMC

Jusqu’alors inconnue du grand public, la « maison bulle » de Saint-Chamond a été médiatisée en janvier 2023 grâce à l’émission « L’Agence : l’immobilier de luxe en famille » diffusée sur TMC puis sur Netflix. Baptiste Vavro, agent immobilier en charge de la vente, la décrit comme une véritable œuvre d’art habitable.

La maison bulle a des allures de vaisseau spatial immaculé

La maison est nichée sur la partie haute d’un ravissant jardin de 5000 m² offrant une vue panoramique sur les montagnes des Monts du Lyonnais. Ronde, elle dispose de nombreuses ouvertures laissant constamment entrer la lumière. Avec son air de vaisseau spatial immaculé, cette résidence frappe surtout l’œil par ses jambages futuristes en béton armé qui supportent les bulles où se trouvent les chambres.

Il y a une salle à manger, une cuisine et un coin lecture

Selon Baptiste Vavro, ce type de maison se trouve généralement au sol. Mais celle-là semble flotter au-dessus du jardin. Ce qui la rend exceptionnelle. La « maison bulle » compte cinq pièces. Au rez-de-chaussée, il y a le séjour, une salle à manger avec une cheminée centrale, une cuisine ouverte « à l’américaine » et un coin lecture.

Un grand garage, une cave à vins et une piscine

A l’étage, on trouve deux chambres, une salle de bains indépendante et une suite parentale bulle avec salle de bains privative. En bonus, un bassin de rafraichissement situé sur le toit de la maison, un grand garage de 100 m², une cave pour les amateurs de vins ainsi qu’une piscine. Le gestionnaire du site prévoit plusieurs autres touches pour satisfaire totalement les clients intéressés.

Un résident de Dubaï interessé par la maison bulle

Un couple de collectionneurs d’art avec trois enfants avaient dans un premier temps manifesté son intérêt. Il était à la recherche d’une maison atypique. D’autres potentiels acquéreurs ont contacté Baptiste Vavro, sans conclure. La demeure est donc restée près d’un an sans passer à un autre propriétaire. Il y a quelques jours, l’agent immobilier a annoncé une piste sérieuse. Celle d’un acheteur de Dubaï.

Il veut en faire un Airbnb de luxe et un centre d’exposition d’art

Cet homme souhaiterait transformer la résidence en un logement Airbnb de luxe et un centre d’exposition d’art. Pour cela, il devrait débourser 1 200 000 euros. Le prix de vente initial s’élevait à 1 365 000 euros. « C’est un bien qui se négocie », précise Baptiste Vavro. Pour un habitant de Dubaï, le montant parait tout de même abordable. Mais rien ne serait encore fait.

LVMH, le géant du luxe

Depuis sa création en 1987, LVMH (Moët Hennessy Louis Vuitton) a gravi les échelons pour devenir le leader incontesté de l’industrie du luxe. Avec un portefeuille de marques prestigieuses couvrant une large gamme de secteurs, de la mode aux spiritueux en passant par les cosmétiques, le groupe incarne l’excellence et l’innovation à la française.

Une épopée de succès :

Fondé par Bernard Arnault, LVMH a rapidement gagné en renommée grâce à sa capacité à identifier et à acquérir des marques emblématiques. Au fil des ans, le groupe a élargi son emprise sur le marché mondial en intégrant des noms légendaires tels que Louis Vuitton, Christian Dior, Moët & Chandon, et Hennessy, entre autres.

Cette stratégie d’expansion a permis à LVMH de devenir un conglomérat puissant, offrant une diversité de produits de luxe qui attirent une clientèle mondiale toujours plus exigeante. De la haute couture aux parfums haut de gamme, LVMH incarne l’élégance et le raffinement à chaque étape de son parcours.

Innovation et durabilité :

Au-delà de son succès financier, LVMH s’engage également à promouvoir l’innovation et la durabilité au sein de l’industrie du luxe. En investissant dans la recherche et le développement de matériaux durables, ainsi que dans des pratiques de fabrication respectueuses de l’environnement, le groupe s’efforce de réduire son empreinte écologique tout en maintenant des normes de qualité exceptionnelles.

De plus, LVMH a lancé plusieurs initiatives visant à soutenir les jeunes talents et à encourager l’innovation dans les domaines de la mode, de l’art et du design. Ces efforts témoignent de l’engagement du groupe envers l’excellence créative et la préservation des métiers d’art traditionnels.

Défis et opportunités :

Malgré son succès indéniable, LVMH doit également relever plusieurs défis dans un environnement économique en constante évolution. La concurrence féroce, les fluctuations des taux de change et les changements de comportement des consommateurs sont autant de facteurs qui nécessitent une adaptation constante de la part du groupe.

Cependant, avec sa solide assise financière, son portefeuille de marques diversifié et son engagement envers l’innovation, LVMH est bien positionné pour surmonter ces défis et continuer à prospérer dans les années à venir.

 

LVMH reste un pilier de l’industrie du luxe, incarnant l’excellence et l’innovation à chaque niveau de son activité. Grâce à sa stratégie d’expansion intelligente, son engagement envers la durabilité et son aptitude à anticiper les tendances du marché, le groupe continue de dominer le secteur mondial du luxe, laissant une empreinte indélébile sur l’industrie et redéfinissant sans cesse les normes de l’excellence.

Infections nosocomiales : la bactérie E. coli frappe encore

Photo de CDC sur Unsplash

Mi-décembre, deux enfants ont été hospitalisés dans le Rhône à la suite d’une contamination à la bactérie E. coli. Cet agent pathogène, présent dans la litière des vaches, est très résistant aux antibiotiques. Elle peut causer des infections nosocomiales potentiellement mortelles.

Pendant les fêtes de fin d’année dernière, un bébé de 18 mois et une fillette de 7 ans ont été hospitalisées dans la région lyonnaise après avoir toutes deux mangé du morbier au lait cru. Dans un témoignage publié sur RTL, le samedi 10 février, le père de la petite fille a révélé qu’elle a passé 72h sous coma artificiel et que ses reins ne fonctionnaient plus. Heureusement, ses jours ne sont plus en danger.

Détection de la bactérie E. coli dans le fumier

Après avoir analysé un prélèvement sur le morceau de morbier en question, les services d’hygiène ont trouvé des traces d’Escherichia coli ou E. Coli. Cette bactérie est connue pour sa résistance aux antibiotiques, notamment à la pénicilline utilisée pour soigner des infections du pis de la vache. Elle est naturellement présente dans le tube digestif des ruminants.

Une infection peut survenir lors de la traite

A cause des déjections de vaches, on trouve E. Coli dans le fumier, qui provient de la litière (principalement de la paille). Les agriculteurs se servent de ce fumier comme d’un engrais pour amender leurs cultures. E. Coli se transmet ainsi aux êtres humains par le biais des produits récoltés, notamment les légumes verts comme les salades ou les épinards. La contamination peut aussi survenir via l’infection des mamelles ou un incident lors de la traite.

Eviter de faire manger des produits crus aux enfants de moins de 5 ans

Par conséquent, la consommation de fromage au lait cru devient dangereuse. Car, contrairement au lait pasteurisé, le lait cru n’a subi aucun traitement pour le débarrasser de bactéries indésirables. Les autorités de la santé conseillent donc d’éviter au maximum de donner les produits crus (lait cru, œufs crus, viande non cuite, etc.) aux enfants avant l’âge de 5 ans. Ils sont plus vulnérables face aux infections, en raison de l’immaturité de leur immunité.

E. coli responsable des infections nosocomiales

En 2014, une étude américaine avait déjà identifié dans le fumier 80 agents infectieux résistants aux antibiotiques. Ces gènes ont une évolution similaire à celle des bactéries multirésistantes trouvées en milieu hospitalier. A savoir les agents pathogènes à Gram, à l’origine des infections nosocomiales. Parmi ces menaces figurent en bonne place le Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae et Enterobacter spp.

Une startup française prépare un vaccin contre E.coli et la résistante des pathogènes à Gram

Il n’existe pas encore dans le monde un traitement contre ces bactéries multirésistantes. Mais une startup française pourrait bientôt en proposer. Il s’agit de Nosopharm, une entreprise de biotechnologie nîmoise. Elle prépare un antibiotique first-in-class baptisé Noso-502, qui lutte contre les maladies nosocomiales. Selon des résultats positifs de tests de laboratoire publiés en juin 2022, ce vaccin a montré une efficacité totale contre les agents pathogènes multirésistants.

L’antibiorésistance, un fléau mondial

L’année dernière, Nosopharm a annoncé des essais cliniques chez l’homme avant une potentielle commercialisation. Si la startup mettait sur le marché son antibiotique, elle résoudrait un problème majeur de santé publique. En effet, l’antibiorésistance cause chaque année plus d’un million de décès dans le monde.

Elle pourrait atteindre les 4 millions de victimes d’ici à 2030, comme le cancer de nos jours. L’OMS a appelé les scientifiques au développement rapide d’un remède contre ce fléau. En attendant, elle recommande de réduire l’usage des antibiotiques pour soigner les animaux de ferme.

Valence, Capitale verte de l’Europe en 2024

Photo de Sam Williams sur Unsplash

Valence a été officiellement désignée, en janvier, Capitale verte de l’Europe en 2024. La ville espagnole doit ce titre à de nombreuses mesures prises en faveur de l’environnement. En particulier dans les domaines du tourisme, de la neutralité carbone et de la transition écologique.

Début janvier, Valence a reçu officiellement le titre de Capitale verte de l’Europe en 2024. La ville espagnole succède ainsi à Tallinn, en Estonie. Virginijus Sinkevičius, commissaire européen chargé de l’environnement, des océans et de la pêche, a déclaré que « Valence a mérité le titre pour sa stratégie ambitieuse en matière de durabilité et son mouvement civique audacieux qui soutient un véritable changement ».

Valence a de grands parcs et jardins

Le commissaire européen note en particulier ses réalisations en faveur de la neutralité climatique, du tourisme durable et de la transition écologique, équitable et inclusive. En matière de tourisme durable, la ville possède une grande superficie de jardins. Par exemple les jardins de Turia, qui s’étendent sur neuf kilomètres et constituent l’un des plus grands parcs urbains d’Espagne. On trouve également des parcs, dont celui de l’Albufera. Cette zone lagunaire protégée est décrite comme le « poumon vert » de la ville.

Et une « centrale solaire socialisée » financée par les citoyens

Concernant la neutralité carbone, Valence a notamment installé sur les toits du marché de Cabanyal une climatisation alimentée par des panneaux solaires. Il y a aussi la « centrale solaire socialisée » de Las Naves, financée à 80 % par les habitants. Cette infrastructure sert à produire de l’’énergie renouvelable pour les foyers de la ville. Parmi les autres initiatives écologiques, citons l’éclairage intelligent du front de mer qui permet d’économiser de l’énergie et de recharger les véhicules électriques.

Valence animera plus de 400 activités vertes en 2024

Valence a également déployé des actions pour améliorer la qualité de l’air, restaurer les écosystèmes naturels et produire des aliments sains de manière responsable. En tant que Capitale verte de l’Europe 2024, Valence organisera plus de 400 activités sur son territoire cette année afin de devenir une ville plus humaine, plus durable et mieux préparée à lutter contre le changement climatique. Elle proposera principalement un guide des Routes vertes, déclinées en 4 itinéraires. Objectif : faire découvrir son côté naturel et ses réalisations en matière de développement durable.

Des espaces verts à découvrir à pied ou à vélo

Tout au long de l’année, les visiteurs pourront découvrir le parc naturel de l’Albufera, qui abrite la plus grande lagune d’eau douce d’Espagne, ainsi que plusieurs espèces d’oiseaux. Ils pourront également voir les vergers et potagers qui entourent la ville (« la Huerta ») ; sans oublier le Jardin du Turia. Cet endroit magnifique reste trois degrés plus frais que les autres zones de Valence. Il sert aussi d’éponge naturelle qui retient et filtre l’eau jusqu’au sous-sol. Ce qui permet de prévenir les inondations et l’érosion.

Vilnius, Capitale verte de l’Europe en 2025

Pour soutenir les activités de la municipalité de Valence, l’Union européenne lui versera 350 000 €. Pour rappel, le prix de la Capitale verte de l’Europe a été instauré en 2010. Stockholm a remporté la première édition. Après il y a eu Hambourg (2011), Vitoria-Gasteiz (2012), Nantes (2013), Copenhague (2014), Bristol (2015), Ljubljana (2016), Essen (2017), Nimègue (2018), Oslo (2019), Lisbonne (2020), Lahti (2021), Grenoble (2022) et Tallinn (2023). En 2025, le titre reviendra à Vilnius (2025). Pour 2026, l’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 30 avril 2024.

Prêt-à-porter : Ba&sh, l’élégance à la parisienne

Dans l’univers de la mode, une entreprise française se démarque par son style intemporel, son élégance décontractée et son engagement envers l’artisanat de qualité : Ba&sh. Fondée en 2003 par Barbara Boccara et Sharon Krief, cette marque de prêt-à-porter parisienne a su conquérir le cœur des fashionistas du monde entier avec ses collections raffinées et féminines.

Ba&sh symbolise l’esprit bohème chic de Paris, mêlant habilement la sophistication à une touche de nonchalance. Chaque pièce raconte une histoire et capture l’essence même de la vie parisienne : élégante, romantique, dynamique et pleine de charme.

La force de la marque de prêt-à-porter réside dans sa capacité à créer des vêtements qui incarnent la modernité tout en restant intemporels. Les coupes sont fluides, les tissus luxueux et les détails travaillés avec précision. Que ce soit une robe vaporeuse pour une soirée spéciale, un ensemble décontracté pour une journée en ville ou une blouse élégante pour le travail, les collections de Ba&sh offrent une gamme variée de vêtements pour toutes les occasions.

Ba&sh ne se contente pas de créer des vêtements. Sous l’égide du fonds d’investissement HLD de Jean-Bernard Lafonta, elle s’engage également à respecter des normes éthiques élevées. Ba&sh collabore avec des fournisseurs et des artisans qui partagent ses valeurs de durabilité et de responsabilité sociale. De plus, elle s’efforce de réduire son impact environnemental en utilisant des matériaux durables et en adoptant des pratiques de production respectueuses de l’environnement.

L’approche inclusive de Ba&sh en matière de mode se reflète à travers sa diversité de tailles et sa volonté de représenter chaque type de femmes dans ses campagnes publicitaires. La marque célèbre la beauté sous toutes ses formes et encourage les femmes à exprimer leur propre style avec confiance et audace.

Au-delà de ses collections de vêtements, Ba&sh propose également une gamme d’accessoires et de chaussures qui complètent son esthétique bohème chic. Des sacs en cuir élégants aux bijoux délicats, chaque pièce est conçue pour ajouter une touche de sophistication à n’importe quelle tenue.

 

Les vêtements de seconde main, un marché en plein boom

L’essor du marché de vêtements de seconde main, estimé à 5,5 milliards d’euros en France, est exponentiel depuis plusieurs années. Face à ce phénomène, les acteurs du secteur s’organisent, à l’image de Vinted, qui s’associe à Colissimo, filiale du groupe La Poste, pour proposer un nouveau service attractif de livraison.

C’est un phénomène difficile à ignorer : le seconde main pèse 200 milliards de dollars à travers le globe pour les seuls vêtements et accessoires de mode, et concerne aujourd’hui différentes catégories de produits, des moins chers aux plus luxueux.

Il y a sept ans, en France, le marché de la mode d’occasion enregistrait 2,7 milliards d’euros de revenus. Le marché explose aujourd’hui avec l’avènement du e-commerce depuis la pandémie, la crise du pouvoir d’achat et la prise de consciences des enjeux climatiques. Selon les chiffres de Global Data, le chiffre d’affaires de la seconde main est estimé à 5,5 milliards de dollars dans l’Hexagone en 2023. Une croissance exponentielle de 104% en cinq ans.

Taille, état, couleur… La seconde main est un marché où les choix des consommateurs sont plus réduits comparé au neuf. C’est la raison pour laquelle la dimension comparative du e-commerce est un atout central. D’après une enquête Fevad et KPMG, 59% des achats d’occasion s’effectuaient en ligne en 2022. Selon les dernières données de Foxintelligence, près d’un acheteur sur deux (49%) consommaient de la seconde main via internet l’année dernière. Un taux de pénétration qui a doublé depuis six ans.

Si les achats de seconde main se sont démocratisés, avec 46% des Français ayant pris l’habitude d’acheter des produits d’occasion ou reconditionnés (Sofinscope), c’est particulièrement le cas dans la mode. Un sondage Statista souligne que 61% des répondants ont acheté un produit d’occasion dans les catégories sacs, chaussures, vêtements ou accessoires en 2023. Logiquement, c’est aussi sur cette typologie d’articles que l’offre est la plus fournie avec des sites tels que Vinted, Once Again, Imparfaite, Crush On ou encore Vestiaire Collective.

La seconde main est principalement achetée sur internet et ce sont les plateformes de ventes entre particuliers qui concentrent la majorité des ventes. Bien que les enseignes essaient de grappiller des parts de marché à travers des sites de revente en marque propre (Petit Bateau, Aigle, Zara, Ba&sh…), 84% des Français qui consomment de la seconde main le font à travers des marketplaces C2C. Le volume de transactions des marketplaces d’occasion a augmenté de 175% entre 2019 et 2023.

La grande gagnante et spécialiste de la mode de seconde main est Vinted, dont les audiences l’année dernière figurent parmi les plus hautes des sites e-commerce. En 2023, Vinted occupe la 3ème place du top Médiamétrie des sites e-commerce les plus consultés avec 5 millions de visiteurs uniques par jour. C’est aujourd’hui la plus grande plateforme française, mais également européenne, dédiée à la revente de vêtements entre particuliers.

Vinted rassemble une large communauté qui recherche constamment de nouvelles solutions facilitant l’envoi et la réception de colis. Pour répondre à leurs besoins, la plateforme propose depuis le 29 janvier un nouveau service attractif de livraison, en partenariat avec Colissimo, la filiale du groupe La Poste dédiée à la livraison de colis aux particuliers et aux professionnels.

Grâce à la nouvelle solution Colissimo, les acheteurs Vinted reçoivent leurs colis dans leur boîte aux lettres ou à domicile (sans signature) en moins de 3 jours. Ils bénéficient aussi d’un second passage du livreur le lendemain en cas d’absence.

Les vendeurs peuvent quant à eux envoyer leurs colis depuis leur boîte aux lettres personnelle ou depuis leur bureau de poste. Le groupe La Poste a également déployé un parcours spécifique de dépôt rapide pour la clientèle Vinted dans 2 000 bureaux de Poste.

« La Poste, pionnière en matière d’économie circulaire et de réemploi, souhaite soutenir le développement du marché de la seconde main de vêtements. Avec ce nouveau service en collaboration avec Vinted, Colissimo innove une nouvelle fois pour les particuliers », affirme le groupe dans un communiqué.

 

 

L’huile de palme, ingrédient omniprésent dans de nombreux produits de consommation courante, est au cœur d’une controverse croissante en raison de ses conséquences dévastatrices sur l’environnement. L’expansion rapide des plantations de palmiers à huile entraîne une destruction alarmante des écosystèmes, mettant en péril la biodiversité et exacerbant les changements climatiques.

Déforestation à grande échelle :

L’une des principales préoccupations liées à l’huile de palme est la déforestation massive qui accompagne son expansion. Les forêts tropicales, riches en biodiversité, sont défrichées pour faire place aux vastes plantations de palmiers à huile. Cette déforestation entraîne la perte irréversible d’habitats pour de nombreuses espèces animales, mettant en danger des espèces emblématiques telles que les orangs-outans, les tigres et les rhinocéros.

Émissions de gaz à effet de serre :

La conversion des forêts en plantations de palmiers à huile libère d’importantes quantités de dioxyde de carbone, contribuant ainsi aux émissions de gaz à effet de serre. En outre, la décomposition des matières organiques dans les forêts défrichées libère du carbone stocké depuis des siècles et aggravant ainsi problème du réchauffement climatique. L’industrie de l’huile de palme est donc directement liée à la crise climatique mondiale.

Impact sur la biodiversité :

La monoculture intensive des plantations de palmiers à huile entraîne une réduction significative de la diversité biologique. Les écosystèmes forestiers complexes sont remplacés par des rangées de palmiers, créant des déserts biologiques dépourvus de variété végétale et animale. Cette perte de biodiversité a des répercussions en cascade sur l’ensemble de la chaîne alimentaire et menace l’équilibre écologique.

Conséquences sociales :

En plus des impacts environnementaux, l’industrie de l’huile de palme est souvent associée à des violations des droits humains, notamment des conflits fonciers, des conditions de travail abusives et le déplacement de communautés locales. Les populations autochtones voient leurs terres ancestrales confisquées au profit des plantations, ce qui engendre des conséquences sociales dévastatrices.

Solutions et appels à l’action :

Pour atténuer ces problèmes, des initiatives visant à promouvoir une production d’huile de palme durable ont été lancées. Les consommateurs sont encouragés à choisir des produits certifiés durables, tandis que les entreprises sont appelées à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement. Des réglementations plus strictes et une surveillance accrue sont également nécessaires pour mettre fin aux pratiques irresponsables de l’industrie de l’huile de palme.

 

L’exploitation de l’huile de palme, bien que source de profits économiques, a des conséquences graves sur notre environnement et nos sociétés. Il est impératif que nous soyons conscients des choix que nous faisons en tant que consommateurs et que nous encouragions des pratiques industrielles plus durables. La préservation de nos forêts tropicales et de la biodiversité qui les habite est essentielle pour l’avenir de notre planète.

 

De Beers casse les prix

Le diamantaire sud-africain a procédé en ce début d’exercice de l’année, à l’une de ses baisses de tarifs les plus significatives de l’histoire. Une manœuvre destinée à relancer les ventes au point mort depuis plusieurs mois.

C’est la folie des prix chez De Beers. Le géant des diamants a effectué une coupe dans les coûts ce mois-ci, à en croire le site d’information Bloomberg. Le média américain qui cite des sources proches du dossier, évoque une baisse comprise entre 10 et 25% selon le type de pierres concernées.

Cela intervient dans le cadre de son premier cycle de vente de l’année. L’entreprise détenue par Anglo American réalise traditionnellement dix ventes par an, un événement au cours duquel les acheteurs nommés « sightholders » sont triés sur le volet.

C’est un moment d’autant plus important qu’il réunit les plus négociants de diamants de De Beers. Le cycle inaugural représente pour ces derniers l’occasion de repartir de l’avant après les ventes ayant coïncidé avec la période de la fin d’année.

L’objectif de la relance

Tout cela renseigne sur le caractère inédit de cette baisse de De Beers. D’autant que le groupe, leader mondial du diamant, n’est pas réputé pour brader ses pierres précieuses. Sa dernière opération de cet ordre, en dehors de celle intervenue dans la foulée de la crise du Covid, remonte à 2019.

Mais la conjoncture n’est pas des plus favorables depuis la fin de l’année dernière. La demande s’est en effet raréfiée à partir du second semestre, entraînant une chute des prix. De quoi contraindre les acteurs du secteur à interrompre les livraisons afin d’arrêter l’hémorragie.

Même les diamants synthétiques réputés moins coûteux n’ont pas attiré grand monde. La conséquence d’un ensemble de facteurs combinés, comprenant principalement les contrecoups toujours présents de la pandémie.

Un pari risqué

La présente baisse des prix opérée par De Beers se révèle donc être une stratégie destinée à stimuler la demande. Elle n’en reste pas moins à double tranchant étant donné la place de locomotive occupée par l’entreprise parmi les acteurs des pierres précieuses.

Le secteur pourrait en pâtir durablement si le marché ne répond pas favorablement à la manœuvre. Quid du caractère rare et luxueux associé aux diamants ? Les mois à venir permettront de savoir si De Beers a choisi la bonne approche pour contrer la crise.

En attendant, les soldes battent leur plein, avant l’heure, chez l’un des plus grands diamantaires du monde.

Articles les + lus