Vatican : les successeurs potentiels du pape François

Alors que des sources évoquaient sept potentiels favoris à la succession du pape François décédé lundi d’un AVC, la liste des papabili comprend désormais une dizaine de noms. Ils sont issus de tous les continents et de tous les grands courants de l’Église catholique. Il y a des progressistes et des conservateurs, des représentants du Sud global et de l’Occident.

Après plusieurs jours d’hospitalisation, le pape François est décédé lundi 21 avril d’un AVC à 88 ans. Ses funérailles auront lieu ce samedi 26 avril sur la place Saint-Pierre de Rome, qui va accueillir des dizaines de milliers de fidèles, une centaine de cardinaux et une cinquantaine de dirigeants venus du monde entier. Ce vendredi, les hommages et les processions continuent pour voir le corps de celui qui a dirigé l’Église catholique pendant 12 ans.

135 cardinaux en conclave début mai pour désigner le nouveau pape

Le pape François laisse derrière lui un immense héritage, mais également un clergé bigarré. Sa succession s’annonce donc compliqué, en raison des différents courants qui s’entrechoquent. Pour designer le successeur de Jorge Mario Bergoglio, un conclave aura lieu entre le 5 et 10 mai. Au moins 135 cardinaux devraient y participer. Ils voteront sur la base d’une liste de candidats jusqu’à ce qu’un nom obtienne les deux-tiers des voix. Certains cardinaux sont présentés comme des favoris. Ils sont une bonne dizaine, issus de tous les continents et de tous les grands courants de l’Église catholique, progressistes ou conservateurs.

Le Philippin Luis Antonio Tagle, en tête de liste pour devenir pape

Parmi les super favoris pour la succession du pape argentin figure le cardinal philippin Luis Antonio Tagle. Cet homme de 67 ans est souvent décrit comme le « François asiatique » en raison de son engagement en faveur de la justice sociale (défense des pauvres, des migrants, des discriminés, etc.). S’il était élu, il deviendrait le premier souverain pontife originaire d’Asie. Déjà considéré comme un possible candidat à l’époque du conclave de 2013, Tagle passe pour une figure modérée. Il n’a pas hésité à critiquer l’Église catholique pour ses manquements, notamment dans les affaires de pédocriminalité.

Le retour des Européens à la tête du Vatican ?

En Europe, de nombreuses voix réclament toutefois un retour de la papauté sur le vieux continent, alors que les deux prédécesseurs de François étaient Européens, Jean-Paul II (Pologne) et Benoît XVI (Allemagne). Parmi les noms proposés figure celui de l’Italien Pietro Parolin, dont la désignation rendrait le trône de Saint-Pierre aux Italiens, qui accueille le Saint-Siège. Ce cardinal a été Secrétaire d’État (numéro deux du Vatican) pendant la quasi-totalité du pontificat de François. C’est un diplomate très chevronné et qui connait bien les rouages de l’Église catholique ainsi que de la Curie romaine.

Deux Américains dans les favoris pour devenir pape

Un autre grand prétendant européen serait Pierbattista Pizzaballa, patriarche italien de Jérusalem, la plus haute autorité catholique d’Orient. Ce théologien parlant l’hébreu et l’anglais connait très bien le Proche-Orient et le monde arabo-musulman. C’est surtout un artisan de la paix entre les peuples. Il appelle fréquemment à la cessation des hostilités entre Israël et le Hamas. Les autres potentiels candidats européens à la papauté sont : le Hongrois Peter Erdo, le Français Jean-Marc Aveline, le Maltais Mario Grech et l’Espagnol Juan José Omella. Il y a aussi deux Américains, dont Joseph Tobin.

Un Africain noir à la tête du Vatican ?

Plusieurs autres noms figurent sur la liste des papabili (favoris à la fonction de pape), dont trois Africains. Il s’agit du Guinéen Robert Sarah, archevêque de Conakry, du Congolais Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, et du Ghanéen Peter Turkson, archevêque de Cape Coast. Robert Sarah, en particulier, serait bien placé pour devenir le premier pape d’Afrique noir. À ce jour, le continent africain a eu trois papes, tous berbères, au début du Ier millénaire. Robert Sarah, 80 ans, s’est imposé comme l’un des défenseurs d’une Église traditionaliste. Il est favorable à la liturgie en latin, opposé à l’ordination des femmes et hostile à toute idée progressiste comme l’acceptation de l’homosexualité. Ce cardinal serait soutenu par une frange ultra-conservatrice, qui veut reprendre la main au Vatican.

Gastronomie : Caviar Kaspia enfonce les doigts dans la joaillerie

Caviar Kaspia, célèbre marque française de caviar, se lance dans la joaillerie. Elle annonce la conception d’une capsule de bijoux à base de spinelles noirs, en partenariat avec Linda Fargo, directrice de Bergdorf Goodman. Imaginée par Karen Lazar, qui s’est inspirée du mets prestigieux, cette collection comprend un trio de bagues, un trio de bracelets et un collier lariat.

Quand la gastronomie et la joaillerie se rejoignent. La marque de caviar française Caviar Kaspia a collaboré avec Linda Fargo, vice-présidente principale de la mode féminine et directrice de la présentation du grand magasin Bergdorf Goodman à New York, pour développer une collection de bijoux ressemblant au mets prestigieux. Chaque pièce s’inspire de l’art culinaire raffiné et de la mode, fusionnant élégance et créativité.

La collection de Caviar Kaspia disponible chez Bergdorf Goodman

Pensée par la joaillière Karen Lazar et baptisée « Wearable Caviar », la collection de bijoux est disponible au sein des magasins Caviar Kaspia et chez Bergdorf Goodman. Elle comprend un trio de bagues, un trio de bracelets et un collier lariat, dont les prix varient entre 35 $ et 280 $. Ces accessoires ont été conçus en utilisant des spinelles noires, dont la couleur rappelle celle des grains de caviar, apportant un aspect subtil et sophistiqué à chaque objet.

Chaque bijou devient une œuvre d’art

La pièce maîtresse de cette collection, le collier lariat, combine des éléments visuels reminiscents de la culture gastronomique française et des canons de modernité pour une allure à la fois artisanale et contemporaine. Avec cette approche, Caviar Kaspia fait de chaque bijou une œuvre d’art tout en honorant les fondamentaux du luxe. Sa collection témoigne de l’importance de la collaboration dans le secteur du luxe pour séduire une clientèle plus large.

Linda Fargo salue la vision novatrice de Caviar Kaspia

En tenant compte des préférences des consommateurs, Caviar Kaspia créé non seulement des bijoux modernes mais aussi sculpte une nouvelle manière de vivre le luxe au quotidien. Aujourd’hui, les clients ne cherchent plus seulement des produits haut de gamme. Ils désirent aussi une véritable expérience répondant à leur style de vie. Linda Fargo a salué la vision novatrice de Caviar Kaspia lors de son anniversaire, qui a eu lieu lundi dans la succursale new-yorkaise de la marque française, au Mark Hotel. C’était en présence de plusieurs personnalités de l’univers du lifestyle, dont Wes Gordon et Carly Cushnie, John Demsey, Alina Cho et Jason Bard Yarmosky.

Caviar Kaspia, roi des collaborations

Cette collaboration avec Linda Fargo n’est pas unique. Caviar Kaspia est un habitué des partenariats. Outre des alliances tissées avec les acteurs de la gastronomie comme le restaurant Langosteria, le champagne Dom Pérignon et même le Café Citron de Jacquemus, la maison culinaire française fondée en 1927 a signé plusieurs collaborations avec l’industrie de la mode et des accessoires. Elle a notamment travaillé sur des collections avec Casablanca, Holzweiler, Off-White, Guest in Residence, les skis Bomber et Moda Operandi. En 2024, la marque s’est rapprochée de la créatrice de bijoux turque Begüm Khan pour renforcer ses liens avec la joaillerie.

Un marché mondial du caviar en bonne santé

Fort des résultats positifs obtenus, Caviar Kaspia compte poursuivre ses ambitions ancrées dans l’univers du luxe, de la gastronomie et de la mode. Et l’entreprise n’a pas tort de le faire pour se différencier dans un secteur fort dynamique. En effet, le marché mondial du caviar, bien qu’en mutation, se porte plutôt bien. Il devrait connaître un taux de croissance annuel de +10,6% entre 2024 et 2031, selon un rapport de Data Bridge Market Research publié en juin 2024. Sa valeur marchande s’élèvera à 6,8 milliards de dollars d’ici la fin de cette période.

1% Logement : les offices HLM remportent une victoire contre Action Logement

Vendredi 4 avril, le tribunal administratif de Paris a donné raison à la Fédération nationale des offices publics HLM (FNOPH), qui avait déposé un recours en janvier 2024 contre Action Logement, suite à son exclusion depuis 2019 du dispositif « 1% logement ». La justice a expliqué que le collecteur ne respectait pas le principe de non-discrimination au fondement de cette contribution des entreprises.

Vendredi 4 avril, le tribunal administratif de Paris a donné raison à la Fédération nationale des offices publics HLM (FNOPH) qui reprochait au géant Action Logement de l’avoir exclue injustement de la répartition de la juteuse contribution des entreprises au financement du logement social, appelée 1% Logement. La justice a estimé que le groupe Action Logement ne respectait pas le principe de non-discrimination lié à cette contribution des entreprises.

La discrimination des HLM basée sur un passage de la directive 2019 d’Action Logement

C’est en janvier 2024 que la FNOPH a déposé un recours au tribunal administratif de Paris pour se plaindre contre le collecteur de la PEEC (participation des employeurs à l’effort de construction). Action Logement excluait, de fait, l’organisme du bénéfice des dotations en fonds propres. Cette discrimination s’appuie sur un passage consacré aux critères d’octroi dans la directive de 2019. Celle-ci exige notamment une participation à la gouvernance des opérateurs ne pouvant pas répondre immédiatement à l’enjeu d’une production ambitieuse, pour recevoir des aides de la PEEC.

Les HLM n’ont pas le droit de proposer une participation à leur gouvernance

Dans son délibéré du 4 avril, le tribunal administratif de Paris a expliqué que les OPH (offices publics HLM) constituent des établissements publics soumis aux dispositions légales et règlementaires des articles du code de la construction et de l’habitation. Dès lors, ils ne sont pas en droit de proposer une participation à leur gouvernance, quelle que soit la forme proposée, qui plus est, par une structure chargée d’une mission de service public comme Action Logement.

Annulation de la directive problématique

Le tribunal administratif de Paris conclut à une « faute » d’Action Logement, « compte tenu de l’absence de critère objectif et rationnel qui aurait justifié l’exclusion des offices publics HLM (Habitations à Loyers Modérés) du dispositif de dotations en fonds propres ». De même, il considère que la directive de 2023 (qui a suivi celle de 2019) a privé les OPH de la faculté de bénéficier de ces dotations. Compte tenu de ces entorses, les juges administratifs ont annulé la première directive d’Action Logement qui prévoit les conditions de redistribution de la participation aux bailleurs sociaux.

Vers une révision de la directive d’Action Logement pour mettre fin à la discrimination des HLM

Dans un communiqué publié le lendemain de la décision du tribunal, le groupe Action Logement, qui gère plus d’un million de HLM via ses filiales, a indiqué qu’il allait revoir cette directive « dans les prochaines semaines ». L’Union sociale pour l’habitat (USH), organisme fédérant les bailleurs sociaux (dont les OPH et les entreprises sociales pour l’habitat détenues par Action Logement), a demandé à « être associée à la rédaction de la nouvelle directive », au sein d’un comité des partenaires du logement social.

Désormais chaque bailleur doit demander individuellement une indemnisation

Le tribunal administratif de Paris a, en revanche, débouté la FNOPH sur sa demande d’indemnisation de plus de 900 millions d’euros, au titre des potentielles sommes non perçues depuis 2019 du fait de la discrimination. Dans leur délibéré, les juges ont estimé que la fédération n’a pas subi de préjudice personnel. Face à cette décision, la FNOPH appelle chacun des bailleurs sociaux publics à demander individuellement une indemnisation par recours gracieux voire judiciaire. Elle dit néanmoins être ouverte à « un dialogue » avec Action Logement pour éviter plus de procédures.

Le 1% Logement financé par 1% de la masse salariale des entreprises du privé

Lancé dans les années 1940, le 1 % Patronal ou 1 % Logement est un dispositif d’aide au logement financé par la PEEC. Cette contribution est versée chaque année par les entreprises du secteur privé et du secteur agricole de plus de 50 salariés. Jusqu’en 1992, la participation s’élevait à 1 % de la masse salariale de l’année précédente, d’où le nom du dispositif. Aujourd’hui , elle est fixée à 0,45 %. Depuis 2016, le 1% Logement est géré par Action Logement, après la suppression des CIL (Comités Interprofessionnels du Logement). Cette aide financière s’adresse aux salariés du privé, du secteur agricole, aux primo-accédants et aux jeunes de moins de 30 ans.

Palais de la découverte : une réouverture dès le 11 juin

Après cinq ans de travaux, le Palais de la découverte rouvre ses portes à partir du 11 juin prochain. Au programme, une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle, des ateliers interactifs et plusieurs événements autour des sciences. Partenaire du musée, le CNRS organisera également des Échappées inattendues.

Enfin ! Après cinq ans de travaux, le Palais de la découverte à Paris a pratiquement achevé sa rénovation. Sans attendre les dernières retouches, il rouvre ses portes dès le 11 juin prochain. A cette occasion, plusieurs animations seront proposées aux visiteurs. Il y aura notamment une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle, des ateliers interactifs et plusieurs événements autour des sciences.

Le Palais de la découverte fondé en 1937

Le Palais de la découverte avait dû fermer en 2020 pour bénéficier de travaux de rénovation. Ses équipes avaient alors choisi de délocaliser temporairement ses ateliers au sein d’une structure éphémère, les « Etincelles », située dans le sud de Paris. Établi au pied des Champs-Élysées, ce musée dédié aux sciences a été créé en 1937. Il fut la première grande institution française consacrée à la culture scientifique. Après son inauguration, le centre a accueilli plus de 2 250 000 de personnes en l’espace de six mois. À sa fermeture en 2020, il enregistrait plus de 500 000 visiteurs par an.

Une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle

En juin prochain, le public pourra à nouveau franchir le pas de cette grande institution de la culture scientifique. Il aura l’occasion de découvrir le bâtiment rénové à travers un festival baptisé « Premières ondes ». Le programme comprend une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle, des ateliers interactifs et plusieurs événements autour des sciences, dont la dictée scientifique et la Fête des sciences. Les visiteurs retrouveront également l’emblématique planétarium et la fameuse expérience d’électricité statique qui fait se dresser les cheveux sur la tête.

Une programmation accompagnée par le CNRS, référent scientifique

Des nouveautés vont s’y ajouter, dont un télescope d’observation numérique installé sur le toit du Palais. Cet instrument permettra d’observer, même en plein jour, les confins de l’espace. Cette nouvelle programmation se déploiera en partenariat avec le CNRS, qui offrira une série de médiations et d’événements jusqu’à la Fête de la science. L’organisme organisera notamment des Échappées inattendues au sein même du Palais les 28 et 29 juin.

Neuf commissaires scientifiques nommés par le CNRS pour accompagner la rénovation du Palais de la découverte

Le CNRS contribue à l’élaboration de tous les contenus du nouveau Palais dans les sept disciplines majeures représentées. À savoir l’astronomie, la chimie, les géosciences, les mathématiques, la physique, les sciences de la vie, l’informatique et les sciences du numérique. Le CNRS en assure également la validation scientifique. Il avait déjà nommé neuf commissaires scientifiques pour accompagner la rénovation du Palais de la découverte.

L’ouverture du Palais de la découverte s’achèvera en 2026

L’ouverture du Palais de la découverte s’achèvera en 2026 et connaîtra alors des aménagements permanents. Avant cela, le programme prévoit pour la suite une quarantaine de mini-expositions permanentes (appelées « îlots de curiosité ») et quelques grandes installations temporaires présentant des résultats marquants de la recherche actuelle (« îlots de recherche contemporaine »). Il y aura parallèlement un Palais des enfants, à destination des 2-10 ans. Celui-ci offrira pour quelques semaines des expositions art-science, coproduites avec GrandPalaisRmn.

 

Dashcam : Google développe une appli native pour les voitures tournant sous Android Automotive

Google propose désormais une application dashcam prête à l’emploi pour les voitures tournant sous Android Automotive. Open source, ce logiciel permet d’exploiter les caméras déjà présentes dans le véhicule pour enregistrer automatiquement ce qui se passe autour. Les constructeurs pourront l’adopter telle quelle, ou l’adapter à leur façon.

Alors que la plupart des voitures récentes ont des caméras servant uniquement à reculer ou à éviter les obstacles, Google annonce la mise au point d’une application dashcam open source capable de transformer les caméras intégrées d’un véhicule sous Android Automotive en un système d’enregistrement vidéo. Cette solution pourrait faciliter la vie des constructeurs, mais aussi des conducteurs en filmant intégralement le trajet pour servir de preuve éventuelle en cas d’incident.

Google facilite la tâche aux constructeurs 

Aujourd’hui, chaque constructeur automobile doit développer sa propre application s’il veut ajouter la fonction Android Automotive à ses véhicules. Ce qui est peu engageant pour les marques. Avec l’intégration d’une application dédiée prête à l’emploi, ces groupes automobiles n’auront plus à se casser la tête. Cette application permet d’exploiter systématiquement les caméras déjà présentes dans le véhicule pour enregistrer automatiquement ce qui se passe autour.

L’appli s’appuie sur les API classiques d’Android Automotive

Les constructeurs peuvent l’adopter telle quelle, ou l’adapter selon leurs préférences. Comme par exemple changer l’interface, la qualité d’image, la gestion du stockage, la durée de conservation des vidéos, etc. Techniquement, l’appli s’appuie sur les API classiques d’Android Automotive, EVS (Extended View System) et Camera2, pour accéder aux caméras présentes sur le véhicule. Le choix de l’API se fera en fonction des composants choisis par le fabricant.

Google accompagne son outil d’une documentation 

Google insiste précise que l’application dashcam n’est pas disponible sur sa boutique officielle (Play Store) puisqu’elle est intégrée directement dans le système de la voiture par le constructeur. Cette restriction est due au fait que le logiciel demande des autorisations système que les apps classiques ne peuvent pas avoir. Google accompagne son outil d’une documentation précise, qui explique comment l’adapter à différents types de caméras et de systèmes. Les fabricants peuvent y avoir accès sur GitHub.

Google recommande d’enregistrer les contenus sur une carte SD ou microSD

Par défaut, les vidéos enregistrées par l’appli dashcam sont stockées dans un dossier spécifique. Mais Google recommande d’enregistrer les contenus sur une carte SD ou microSD pour ne pas détériorer la mémoire interne du véhicule. Cette préférence permet également une extraction physique des séquences en cas d’accident. Il faut préciser que cette nouvelle solution n’a pas une fonction rétroactive, donc elle ne concerne pas les véhicules déjà en circulation. En revanche, les futurs modèles compatibles avec Android Automotive pourront bénéficier de cette fonctionnalité dès leur sortie d’usine, si les constructeurs le décident.

Le statut des dashcam reste flou en France 

Si les constructeurs sont libres d’adopter l’appli, il faut souligner qu’ils pourraient se heurter à des questions juridiques. Aujourd’hui, plusieurs pays européens comme le Portugal, la Belgique, l’Autriche et le Luxembourg interdisent strictement l’usage des dashcams. Mais d’autres le tolère à certaines conditions, à l’image des Pays-Bas. En France, le statut du dispositif reste flou. La CNIL n’a toujours pas donné un avis tranché, même si elle évoque le sujet des données personnelles collectées. Ainsi, en cas d’acceptation de l’outil, l’organisme pourrait imposer un encadrement strict, comme l’effacement automatique des enregistrements au bout de 24 ou 48h, sauf en cas d’incident.

ETA : un passeport ne suffit désormais plus pour entrer au Royaume-Uni

À partir de ce mercredi 9 avril , le passeport ne suffira plus pour entrer au Royaume-Uni. Désormais, il faudra également vous munir d’une ETA (autorisation de voyage électronique). Ce document numérique payant est censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.

Dès ce mercredi 9 avril, un passeport ne suffira plus pour franchir les frontières britanniques. Il faudra désormais se munir également d’une autorisation de voyage électronique, intitulée ETA, pour « Electronic Travel Autorisation ». Ce visa dématérialisé et payant est exigé dans les gares ou aéroports de départ. Il doit permettre de renforcer la sécurité aux frontières britanniques.

L’ETA pas en vigueur en Irlande 

L’ETA s’applique à tous les citoyens de l’Union européenne, de l’Espace économique européen (UE + Islande, Norvège et Liechtenstein) et de la Suisse. Sans ce visa, l’entrée au Royaume-Uni est purement et simplement refusée. Les ressortissants européens peuvent voyager sans ETA uniquement en Irlande, pays membre de l’Union européenne mais pas de l’espace Schengen. Pour rappel, le Royaume Uni comprend la Grande Bretagne (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) et l’Irlande indépendante. L’Islande n’est pas concernée par cette fédération.

L’Afrique soumise au système de visa traditionnel

À noter, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne, mineurs ou majeurs, sont concernés par ce nouveau document, sauf ceux munis d’un visa spécial (de travail, d’études, etc.). Quant aux citoyens des pays  asiatiques et africains ( Inde, Afghanistan, Cameroun, Égypte…), ils restent eux soumis au traditionnel système de visa. Le nouveau dispositif a déjà été imposé  en janvier dernier aux citoyens d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les États-Unis, le Canada et l’Australie. Il a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.

L’ETA constitue une réponse aux initiatives américaine et européenne 

Le ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni justifie cette mesure par la nécessité de « sécuriser les frontières », grâce à la numérisation et à la modernisation du « système d’immigration ». Mais ce visa courte durée pourrait être une réponse à l’ESTA en vigueur aux Etats-Unis ou à l’AVE imposée au Canada. L’UE prévoit également de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Autorisation System). Cette autorisation pour voyager dans 30 pays européens, devait entrer en vigueur au printemps 2025, mais cette échéance a été reportée à la fin de l’année 2026.

La démarche prend moins de dix minutes 

Pour obtenir le nouveau visa numérique, les voyageurs doivent télécharger une application dédiée, « UK ETA », ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, Gov.uk. Sur ces plateformes, ils auront à remplir un questionnaire, avant de s’acquitter d’une somme de 16 livres (19 euros). Il faudra aussi fournir une photo de son passeport et de son visage. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage est généralement accordée en quelques instants, assure le ministère britannique de l’Intérieur.

Mieux vaut demander son ETA trois jours ouvrés avant son voyage 

Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières, affirme que le processus est « incroyablement facile » à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique grâce à des portiques automatisés ». Même si la démarche en ligne est rapide, le gouvernement britannique recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage outre-manche. En effet, il peut y avoir des vérifications supplémentaires  dans certains rares cas. Ce qui étirera le temps de disponibilité du visa.

Stratégie nationale pour l’alimentation : peut mieux faire

Le gouvernement a mis en consultation vendredi la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC), qui fixe les grandes orientations de la France en matière d’alimentation et de santé publique. Si la publication de ce texte marque une avancée, les organisations de la société civile pensent que l’ambition reste limitée face aux défis actuels. Elles appellent l’exécutif à prendre des mesures plus concrètes.

Le vendredi 4 avril, le gouvernement a mis en consultation sa Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC). Publié avec 2 ans de retard, ce document fixe les grandes orientations de la France en matière d’alimentation et de santé publique. Il a été élaboré conjointement par les ministères chargés de l’agriculture, de la santé et de l’environnement, sur la base des contributions du Conseil national de l’alimentation, du Haut conseil de la santé publique, des agences et organismes d’expertise ainsi que de la société civile.

Promouvoir une alimentation durable et saine

La SNANC doit permettre à la France d’atteindre les objectifs programmatiques liés aux enjeux économiques, environnementaux, sanitaires et sociaux de l’alimentation et de la nutrition tels que définis dans les engagements nationaux, européens et internationaux. Elle vise à promouvoir une alimentation durable et favorable à la santé, en termes de quantité, de sécurité sanitaire et de qualité nutritionnelle. Aussi, la stratégie doit garantir la justice sociale, en réduisant les inégalités d’accès à une alimentation saine et durable, tout en assurant la souveraineté alimentaire et en renforçant l’autonomie des systèmes alimentaires.

Un état des lieux des enjeux actuels de l’alimentation

Le document soumis vendredi à la consultation jusqu’à mai présente d’abord un état des lieux des enjeux actuels des systèmes alimentaires et des comportements nutritionnels en France. Il fixe ensuite les objectifs et le périmètre de la stratégie, ainsi que son articulation avec les autres stratégies, plans et programmes. Parmi lesquels le Programme national nutrition santé (PNNS) et le Programme national de l’alimentation (PNA), prévus sur la période 2025-2030.

Les ONG réclament des mesures plus fortes en faveur de la santé et de la justice sociale

Après avoir pris connaissance du texte, les organisations de la société civile dénoncent une stratégie peu ambitieuse. Dans un décryptage collectif, 58 de ces associations, dont la Fédération Addiction, alertent sur ses limites et appellent à des mesures plus fortes en faveur de la santé et de la justice sociale. Parmi les manquements les plus flagrants, elles relèvent l’absence de dispositifs contraignants pour limiter la publicité sur les produits trop gras, trop sucrés et trop salés ciblant les enfants. Cette faiblesse réglementaire contraste avec le fait que 83% des Français soutiennent l’interdiction de la publicité sur les produits nocifs pour la santé.

Les Français souhaitent la réduction de la consommation de viande

Les associations regrettent également qu’il n’y ait pas d’objectifs chiffrés de réduction de la consommation de viande et de charcuterie. Cette décision était pourtant très attendue. Elle va dans le sens contraire des recommandations de la communauté scientifique et s’oppose surtout aux vœux des Français, dont 85% sont favorables à des campagnes publiques encourageant à manger moins de viande. Les ONG soupçonnent le gouvernement d’avoir cédé à la pression imposée par le lobby de la charcuterie.

De la nécessité de protéger la rémunération de ceux qui produisent l’alimentation

Les ONG notent en outre que la SNANC ne propose pas des objectifs visant à assurer à la fois une plus juste rémunération des agriculteurs et l’accès de tous à une alimentation saine et durable. Elles appellent donc à des mesures plus coercitives contre les distributeurs, les industriels et les restaurateurs pour mieux encadrer leurs pratiques commerciales. Pour le reste, les 58 organisations de la société civile invitent l’État à définir des indicateurs clairs et à garantir des moyens institutionnels, législatifs et financiers à la hauteur des enjeux initiaux de la SNANC.

En pleine guerre commerciale, la Chine irritée contre la France

Alors que les États-Unis de Donald Trump ont lancé leur grande offensive douanière et que le reste de la planète serre les rangs pour éviter un détricotage anarchique des accords de libre-échange régissant le commerce mondial, le gouvernement chinois se montre particulièrement agacé par une proposition de loi visant à taxer les produits textiles issus du secteur de la fast fashion.

Pékin dénonce une attaque ciblée contre ses exportations

L’irritation est palpable à Pékin. Le projet français, porté par la députée Anne-Cécile Violland, prévoit d’imposer un malus environnemental pouvant atteindre 10 euros par vêtement bon marché, soit une hausse d’environ 50 % pour certains produits. Derrière l’argument de la lutte contre la pollution générée par la fast fashion, le gouvernement chinois voit surtout une menace directe contre ses exportations. Le Global Times, quotidien proche du pouvoir, s’est empressé de relayer les craintes du secteur. « Cette proposition de loi aura un impact direct sur les exportations de textile chinois vers la France et l’Union européenne », a prévenu Xu Yingxin, vice-président de la China National Textile and Apparel Council (CNTAC).

La Chine, principal fournisseur de textile de l’Hexagone, est en première ligne. En 2023, plus de 30 % des vêtements importés par la France provenaient de Chine, selon les données des douanes. Les entreprises du Guangdong, du Zhejiang et d’autres provinces industrielles sont directement menacées. Pour Pékin, cette proposition française risque d’encourager d’autres capitales européennes à emboîter le pas à Paris. Un scénario que les officiels de Pékin redoutent, alors que les exportations du pays sont déjà sous pression du fait des restrictions imposées par Washington.

Pékin met en garde contre un virage protectionniste de l’Europe

« Protectionnisme déguisé », dénonce le ministère chinois du Commerce, qui a officiellement exprimé sa « vive préoccupation » par la voix d’un porte-parole cité par l’agence Xinhua. La Chine exhorte la France à respecter « l’esprit de coopération prôné dans le partenariat stratégique global sino-français » et met en garde contre un signal négatif envoyé à l’ensemble de l’Union européenne.

L’agacement chinois est d’autant plus marqué que les relations bilatérales avaient semblé se réchauffer ces derniers mois. Emmanuel Macron avait souligné, lors de son déplacement à Pékin en avril 2023, la volonté de renforcer le dialogue économique et commercial. Les dirigeants chinois avaient salué, de leur côté, le rôle singulier de la France au sein de l’Union européenne. D’où la virulence inhabituelle du ton employé. « Ce projet de loi est en contradiction flagrante avec l’appel à la coopération économique formulé par Paris », affirme Lin Yunfeng, président de la China Textile Commerce Association, lors d’un forum du CNTAC à Shanghai.

Plus qu’une simple réaction technique à un texte législatif français, l’inquiétude de Pékin s’inscrit dans un contexte de rivalité commerciale mondiale exacerbée. Dans une note du China Daily, plusieurs analystes pointent le risque d’un « effet domino » en Europe. Des élus néerlandais et allemands se montreraient déjà attentifs à l’initiative française. Si le modèle de régulation environnementale devait s’étendre au niveau européen, le secteur textile chinois serait l’un des premiers à en pâtir.

Les industriels chinois plaident pour la modération

Les grandes entreprises chinoises du secteur, de leur côté, appellent à la modération. Elles rappellent que, malgré les critiques récurrentes, l’industrie textile chinoise a engagé ces dernières années d’importants efforts pour verdir sa production et répondre aux standards internationaux. « Nous comprenons les préoccupations environnementales légitimes, mais elles ne doivent pas se traduire par des barrières déguisées », insiste Lin Yunfeng.

Cette tension commerciale intervient alors que la Chine doit déjà gérer la montée en puissance des sanctions américaines, notamment dans les secteurs de la haute technologie et des équipements stratégiques. Si Paris maintient son cap, elle pourrait fragiliser davantage les relations sino-européennes, au risque d’ouvrir un nouveau front commercial. Les autorités chinoises espèrent encore peser dans les débats parlementaires en France avant le vote définitif prévu courant 2025.

Paris assume sa volonté de réguler la fast fashion

Du côté français, le gouvernement campe sur ses positions. « L’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde et la France doit prendre ses responsabilités », affirme-t-on au ministère de la Transition écologique. Mais derrière les arguments écologiques, Pékin craint de voir surgir une Europe plus protectionniste, dans le sillage d’une Amérique de plus en plus offensive sur le front commercial.

Derrière le dossier du textile, c’est donc l’avenir du commerce mondial qui se joue en partie. Le textile ne constitue qu’un maillon d’un ensemble de tensions bien plus large, où se confrontent désormais transition écologique et guerre économique.

Permis de conduire : la version numérique arrive d’ici 2030

Annoncé il y a plusieurs mois, le permis de conduire numérique devrait entrer en vigueur dans l’Union européenne d’ici 2030. Valable pour 15 ans et renouvelable, ce document dématérialisé sera harmonisé dans tout l’espace européen. Il exigera soit un examen médical soit un dépistage basé sur une auto-évaluation de l’usager.

Le Parlement européen et les 27 États membres ont conclu un accord important pour l’instauration d’un permis de conduire numérique dans toute l’Union européenne (UE) d’ici fin 2030. Disponible sur smartphone, ce document dématérialisé sera valable durant 15 ans, avant un renouvellement. Il aura la même validité juridique et coexistera avec le permis de conduire papier, qui peut être toujours présenté.

Deux voies pour obtenir le permis de conduire numérique 

Pour obtenir le permis de conduire numérique ou le renouveler, il faut passer par un examen médical ou un dépistage basé sur une auto-évaluation (de l’usager). Ce choix constituait un point d’achoppement des discussions. Certains États demandaient une visite médicale obligatoire, tandis que d’autres préféraient qu’il soit également proposé une auto-évaluation. En rendant possible les deux voies, l’UE a permis de faire avancer les négociations et de trouver un accord.

Si un permis de conduire numérique est retiré dans un État, il est automatiquement retiré dans les autres 

Ce qui est non discutable, en revanche, c’est que le permis de conduire numérique sera valable dans toute l’Union européenne. Aussi, si un usager se voit retirer son permis dans un pays de l’UE, pour faute grave comme un accident, il ne pourra plus circuler dans les autres. L’accord européen, encore soumis à une adoption du Conseil (une formalité), prévoit également que les nouveaux conducteurs soient soumis à une période probatoire d’au moins deux ans, avec des règles et des sanctions plus strictes pour la conduite sous l’influence de l’alcool ou de la drogue.

Une adaptation des règles possible pour chaque pays 

La réforme votée par l’UE et les 27 membres abaisse en outre l’âge minimum pour obtenir un permis de conduire poids-lourd de 21 à 18 ans, et  de 24 à 21 ans pour les conducteurs d’autobus, à condition qu’ils soient titulaires d’un certificat d’aptitude professionnelle. Par ailleurs, les Etats membres peuvent autoriser les jeunes de 17 ans à conduire un camion ou un fourgon uniquement sur leur territoire, s’ils sont accompagnés d’un conducteur expérimenté. Enfin, ils ont la possibilité de réduire la validité du permis de conduire des conducteurs plus âgés, à partir de 65 ans.

Le permis de conduire numérique doit renforcer la sécurité routière 

Malgré cette harmonisation des règles, les pays européens sont toujours libres de les adapter selon leurs réalités. Ainsi, l’Autriche exige toujours que le conducteur passe un examen de santé, même à 18 ans, pour obtenir le permis de conduire. Cependant, pour tout le monde, l’instauration du permis de conduire numérique est obligatoire. Cette décision vise à se délester des démarches administratives et à renforcer la sécurité routière en actualisant régulièrement les données de chaque usager.

Près de 20 000 décès de la route dans l’UE en 2024

En 2024, au moins 19 800 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route au sein de l’Union européenne. C’est une légère baisse de 3% par rapport à l’année précédente. Mais il existe des États plus sûrs que d’autres. Ainsi, la Suède et le Danemark continuent d’être en tête des pays d’Europe en matière de sécurité routière, avec respectivement 20 et 24 décès pour un million d’habitants. A l’inverse, la Bulgarie et la Roumanie sont en queue de classement, avec respectivement 74 et 77 décès pour un million d’habitants.

Europe : bientôt un passeport numérique pour les produits

L’Union européenne souhaite doter les produits vendus dans le commerce d’un passeport numérique à partir de 2027. Cet outil comprendra toutes les informations liées aux étapes du cycle de vie de l’article, de sa fabrication aux modalités de recyclage. Il permettra ainsi de singulariser chaque objet et d’offrir plus de transparence aux consommateurs.

Les consommateurs européens ont de plus en plus besoin d’obtenir des informations sur les produits qu’ils achètent, pour des questions de transparence et de durabilité. Pour répondre à leurs préoccupations, l’Union européenne prévoit de lancer, dès 2027, un passeport numérique pour tous les produits vendus en Europe.

Le passeport numérique intègrera un identifiant unique

À l’image du passeport pour les voyageurs, ce passeport numérique comprendra toutes les informations liées aux étapes du cycle de vie de l’article, de sa fabrication aux modalités de recyclage. Il est prévu par le Règlement européen pour l’écoconception des produits durables (ESPR). Cet outil intégrera un identifiant unique produit à partir duquel les fabricants ou commerçants pourront enregistrer, enrichir et consulter des données.

On ne connait pas encore la nature du dispositif choisi par l’UE

L’identifiant unique devra se présenter sous la forme d’une chaîne unique de caractères destinée à l’identification des produits. Tout le monde pourra y avoir accès, du producteur au consommateur final, en passant par le vendeur, le distributeur et le réparateur. On ne connait pas encore la nature du dispositif technique retenu par l’Union européenne. Mais il est possible que ce soit en priorité le QR Code. Cependant, il existe d’autres supports comme les puces RFID ou NFC voire le classique code-barres.

Le passeport numérique donnera accès aux données-produit relatives à son utilisation

Quelle que soit la technologie employée, le règlement européen exige que le scan du support permette un accès rapide et fiable aux informations du passeport. Ces données sont de trois ordres. D’abord les données-produit relatives à son utilisation. On retrouve sur la liste les performances du produit, les informations sur l’usage (installation, utilisation et entretien) et celles sur la fin de vie du produit (démontage réemploi, recyclage).

Données-produits d’écoconception et données-produits génériques

Il y a ensuite les données-produit d’écoconception. Comme la durabilité, la fiabilité, la possibilité de réemploi et d’amélioration, la réparabilité ou encore le reconditionnement. L’utilisateur pourrait également être informé de la présence de certaines substances, de la consommation d’énergie et de l’empreinte carbone , entre autres. Enfin, le passeport numérique donnera accès aux données-produit génériques telles que l’identifiant produit unique, le code GTIN, les codes marchandises ou encore les avertissements de sécurité.

Le passeport numérique ciblera d’abord les produits du quotidien

L’Union européenne a aussi et surtout réfléchi à la question du lieu de stockage des informations. Il faudra faire en sorte que les données puissent être mises à jour et consultées facilement, ainsi que s’assurer qu’elles ne fassent pas l’objet de modifications frauduleuses. Si dans un premier temps cette nouvelle réglementation ciblera plus particulièrement les produits du quotidien à renouveler fréquemment, elle s’imposera ensuite aux produits de luxe comme le textile et les cosmétiques.

 

 

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