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France : Uber au service des touristes

Depuis plusieurs années, le service Uber, disponible sous Android et sous IOS, permet à des millions de personnes de se déplacer quotidiennement. Contrairement aux taxis, les conducteurs Uber estime le prix du trajet à l’avance et le débite immédiatement via l’application dont le client dispose sur son smartphone. Pour l’été, Uber s’installe dans 14 nouvelles villes de France. De quoi faire grimper les chiffres ! 

Uber, des chiffres qui s’améliorent

En 2017, la société de conducteur indépendant a perdu énormément d’argent : 4,5 milliards de dollars (soit 3,6 millions d’euros) ont été perdus, « sur un chiffre d’affaire net de 7,5 milliards d’euros (6 milliards d’euros), en nette hausse par rapport aux 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) de pertes de 2016. La société Uber a tout de même réussi à redresser légèrement ces chiffres au cours du quatrième trimestre », explique le groupe Europe 1.

Entre octobre et décembre, la société a vu son chiffre d’affaires progresser de 61% par rapport à la même période l’année précédente, à 2,22 milliards de dollars. « Sa part de marché aux États-Unis s’est également stabilisée autour de 70%, après avoir perdu plus de 10% au cours de l’année », développe Uber.

Pour arriver à de tels résultats, Uber a du mettre en place un plan de réduction de ses dépenses. En effet, les budgets marketing et publicité ont été réduit de 7,5 %, alors que le budget consacré au service clients et à l’acquisition de nouveaux clients a lui diminué de 1 %.

Uber France se déploit pour l’été

Alors que la plupart des grandes villes bénéficient du service Uber, beaucoup d’autres sont laissées pour compte, notamment dans les stations balnéaires ou villes de festival. Pour changer la donne, Uber a donc décidé de se déployer dans 14 nouvelles villes de France, afin de faciliter les déplacements des touristes. Ainsi, tout le monde est gagnant. Dans un premier temps, Uber : ses recettes s’amélioreront considérablement. Dans un second temps, les villes gagneront quant à elles, en popularité. Les touristes n’en seront que ravis.

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Boeing : un avion supersonique en projet

Londres / New York en deux heures : est-ce possible ? C’est en tout cas le projet sur lequel planche le constructeur aéronautique et aérospatiale Boeing. Pour réaliser une telle prouesse, l’avion supersonique en réflexion atteindrait une vitesse de croisière de plus de 6000 km/h.  

Un avion supersonique

Ce projet titanesque a été présenté aujourd’hui par Boeing, à l’occasion d’une conférence à Atlanta aux Etats-Unis. La firme américaine a donc présenté les plans de ce que pourrait être le premier avion supersonique au monde. « Toutes en courbes, un look résolument futuriste, le géant de l’aviation affirme qu’il sera capable de voler à 5 fois la vitesse du son, à savoir plus de 6000 kilomètres par heure », relatent plusieurs médias.

En volant à la folle vitesse de 6000 km/h, l’engin pourrait théoriquement rallier New York à Londres en deux temps trois mouvements : deux heures, à la place des huit heures nécessaires aujourd’hui pour faire le voyage sur les lignes conventionnelles. Boeing explique que cela « permettrait à quelqu’un de faire l’aller-retour dans la journée, pour une réunion par exemple« . Bien qu’à la conférence d’Atlanta le constructeur ait avancé les débouchés « militaires et paramilitaires » offerts par sa nouvelle machin, la firme américaine pense aussi que « l’avion pourrait avoir des applications commerciales« .

Cependant, le prototype d’un tel engin n’est toujours pas baptisé. S’il s’envole un jour, il sera bien plus rapide que les avions de ligne actuels mais aussi que le fameux Concorde qui s’était écrasé en 2003. Ce dernier ralliait l’Europe de l’ouest et la côte est des Etats-Unis.

« Mach 2,04 (unité aéronautique). Une bagatelle pour le bolide de Boeing qui devrait atteindre les Mach 5 selon les prévisions, la limite pour être considéré comme hypersonique », précise le journal le Figaro.

Dennis Muilenburg, directeur général de Boeing, a annoncé la nouvelle sur le réseau social Twitter : « nous venons de révéler un nouveau concept de véhicule hypersonique, un concept qui pourrait un jour redéfinir l’aviation et relier le monde plus rapidement que jamais. Qu’en pensez-vous ? »

Mais si cela promet d’être une réelle avancée, cet avion ne devrait pas voir le jour avant 20 ou 30 ans. Patience !

 

Comment bien choisir son camping-car ?

Avec l’arrivée de l’été, les amateurs de camping-car reprennent tous le chemin du soleil et de la liberté sur les petites routes de campagne. La France, qui en compte plus de 400.000, est le deuxième marché en Europe, après l’Allemagne. Mais combien coûte un tel engin ?

Pour beaucoup de gens, notamment les retraités, l’été est arrivé. Près d’un demi millions de personnes sont adeptes du camping car en France. Nous sommes les deuxièmes en Europe, derrière les Allemands. Un camping-car d’occasion coûte à partir de 20 000 euros. En fonction des marques et de la taille, comptez de 45 à 145 000 euros pour un modèle neuf. Un budget très conséquent, mais à l’intérieur, vous retrouvez tout le confort d’un studio : éclairage par des lampes LED, cuisine toute équipée et désormais toilettes et douches séparées. Il y a quelques années, la tendance était au lit automatisé (monte et descend) qui permettait ainsi un gain de place considérable.

En France, il existe plus de 5000 airs dédiées pour le stationnement des camping-car : des parking, peu à peu écartés des centres villes. Lassée de voir ses eaux souillées par des camping caristes peu civilisés, la ville de Cherbourg a décidé de décentraliser leur stationnement. Sébastien Fagen, adjoint au maire PS, explique que la ville a pris l’initiative de construire une air spécifique pour ces véhicules. Cela résulte de nombreuses incivilités, notamment non loin du sous-marin le Redoutable, qui attire chaque année des milliers de visiteurs.

Rien de mieux que d’avoir sa maison à portée de main et de voyager avec tout ce que l’on veut. Plus besoin de choisir entre le vélo des enfants ou les ustensiles de cuisine, tout loge! Et qui plus est, même en étant à l’autre bout du monde. L’avantage du voyage en camping-car, est également de profiter de la nature ou encore découvrir le local : produits régionaux, sites touristiques… C’est aussi rencontrer de nouvelles personnes de différents horizons, camping caristes ou non, avec qui partager de bons moments.

 

Naturisme : tentez l’expérience !

Il est parfois bien difficile de se faire aux codes qui nous sont étrangers. Le naturisme en est le parfait exemple. « La vie au soleil », magazine du naturisme français, propose un kit très curieux pour s’initier au naturisme. 

Un maillot de bain soluble

Prêts à plonger dans le grand bain ? Pour les plus frileux ou pudiques mais qui ont tout de même envie de tenter l’expérience, le magazine du naturisme français met à disposition un kit d’initiation, permettant à tout un chacun de pouvoir s’initier au naturisme tout en douceur. Ce kit est on ne peut plus simple : un maillot de bain soluble ! Ce maillot à la particularité de se détacher au contact de l’eau. Son objectif, pour ceux qui le portent, est de s’habituer progressivement à nager nu. Les coutures, situées à des endroits stratégiques, se dissolvent dans l’eau en 25 secondes top chrono.

Passer un cap

« L’expérience, c’est de faire passer le cap à toutes les personnes qui seraient tentées par le naturisme, mais qui n’ont jamais osé. En très peu de temps, on est totalement nu en plein milieu de l’eau et on a les premières sensations de ce que peut être le naturisme », explique Julien Claudé-Pénégry, vice président de la fédération française du naturisme (FFN).

Pour les naturistes de la première heure, cette pratique est très bénéfique pour l’homme. En effet, cela permet aux gens de gagner confiance en eux : le naturisme délivre toute honte de son corps. On prend pleinement conscience que chacun est comme il est et que nous sommes tous identiques. En contact avec les éléments naturels, on retrouve également une certaine forme de sérénité.

Les maillots de bains sont conçus en matières recyclée. Si vous n’êtes pas convaincu, « La vie au soleil » vous propose un kit pour recoudre votre maillot de bain ! Alors, allez-vous tenter l’expérience cet été ?

 

Téléphone grave danger : des failles ?

La question des violences conjugales est depuis toujours et partout dans le monde une préoccupation majeure. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon. Pour tenter d’endiguer le phénomène, la technologie se met au service des femmes. 

Téléphone grave danger : quelle utilité ?

Déployé depuis 2014 pour prévenir la réitération des actes de violence conjugale, le téléphone grave danger se présente comme une sorte de smartphone équipé d’un bouton spécial, assorti d’un système de géolocalisation. Il permet d’émettre un appel d’urgence. En cas d’alerte, la victime est immédiatement mise en relation avec un professionnel de la lutte contre les violences qui l’identifie, la localise et évalue le danger. « Si nécessaire, l’opérateur peut demander une intervention rapide des forces de l’ordre en moins de dix minutes », précisent plusieurs médias.

Les progrès de la technologie permettent alors aux femmes de se sentir moins seules en cas de danger imminent. Cependant, comme tout appareil électronique, ce téléphone d’un autre genre peut connaître des défaillances, parfois mortelles.

Une femme décède malgré l’activation de son téléphone grave danger

Si ce téléphone fait parler de lui depuis la semaine dernière, c’est en partie dû au décès d’une femme de 35 ans, malgré la détention et l’activation de son téléphone grave danger. La mère de famille est seule lundi dernier, lorsque son ancien compagnon, avec qui elle a eu deux enfants, se jette sur elle et l’agresse. Plusieurs coups de couteaux lui sont assénés et provoquent son décès.

La question que se pose les autorités est de savoir comment ce drame a-t-il pu arriver alors que la victime était détentrice d’un appareil d’alerte. A 10h10, elle a activé le bouton de détresse, en vain. 7 minutes plus tard, les policiers la découvrent.

Youssef Badr, porte-parole de la chancellerie, regrette que le dispositif n’ait pas permis de sauver la vie de la jeune femme. « Le téléphone grand danger est un dispositif qui protège bien les femmes mais ce n’est pas une armure. C’est la première fois que l’on constate un meurtre mais il n’y a pas eu pour autant de failles: l’appareil a fonctionné », a-t-il déclaré.

Santé : un logo anti-alcool pour femme enceinte ?

La ministre de la Santé Agnès Buzyn planche sur un nouveau logo anti-alcool, à destination des femmes enceintes. Selon elle, la prévention concernant les dangers de l’alcool sur la grossesse n’est pas assez accrue et de nombreuses femmes ignorent les risques qu’elles prennent. 

Les alcooliers main dans la main avec la ministre

Après un projet de loi visant à interdire les coffee shop récemment installés sur la capitale, Agnès Buzyn n’arrête pas le progrès. En effet, la ministre souhaite qu’un logo anti-alcool pour femme enceinte soit apposé sur les bouteilles afin que toutes celles qui sont concernées puissent en être avisées. « Beaucoup de femmes ne le savent pas, ça n’est pas suffisamment dit. Nous avons obtenu des alcooliers qu’il y ait un logo qui explique bien qu’on ne doit boire aucun alcool pendant la grossesse, c’est très mauvais pour le fœtus. On est en train de travailler sur la taille et la couleur », a alors expliqué la femme politique.

Les dangers de l’alcool sur le fœtus

Lorsque l’on voit les dégâts que peut faire l’alcool sur un corps adulte logiquement bien proportionné, mieux vaut ne pas trop espérer quant aux conséquences sur un fœtus. A contrario des adultes, le foie et les reins du fœtus ne sont pas capable d’éliminer l’alcool ingurgité. Dans cette logique, un verre de vin ou même une bière suffiraient à provoquer des dégâts. Une consommation régulière pendant la grossesse, bien qu’elle ne soit pas intense, présente de réels dangers pour le futur bébé. L’académie de Médecine recommande donc un sevrage total pendant la grossesse et avant même la conception.

Une initiative pas si nouvelle

Depuis 2006, un logo aux allures de femme enceinte était en réalité déjà apposé sur les bouteilles d’alcool. Vin, bière ou autres digestifs. Mais pour Agnès Buzyn et les autorités sanitaires, il est bien trop petit et ne peut interpeller la consommatrice. Le message, « zéro alcool pendant la grossesse », va être plus visible avec le nouveau logo anti-consommation d’alcool pendant la grossesse.

 

 

 

 

 

 

Médicaments : quel comportement adopter ?

Votre armoire à pharmacie déborde de vieilles plaquettes de médicaments ? Cela est le quotidien de beaucoup de Français, qui parfois, ne savent pas bien comment les conserver. Le groupe de protection sociale Humanis vous donne le comportement à adopter. 

Bons gestes et bonnes habitudes

Comment bien conserver ses médicaments ? Avant toute chose, il est important de savoir que la durée de conservation est limitée. En effet, les principes actifs évoluent et s’altèrent avec le temps. C’est pourquoi il est indispensable de vérifier la date de péremption et les modalités de stockage afin de préserver la qualité et éviter les effets indésirables.

Bien stocker ses médicaments

Vos médicaments doivent être stockés dans une pièce tempérée, à l’abri de la chaleur, de la lumière, de l’humidité. Il ne faut surtout pas les conserver dans votre salle de bain ou votre cuisine. Pour les conservations spécifiques, vérifiez les indications sur la notice de l’emballage. Pour les conservations entre 2 et 8 degrés, il faut limiter l’exposition à température ambiante et les remettre rapidement au frais.

Pour les conservations entre 25 et 35 degrés, il est important de savoir que les médicaments sont tolérants aux changements de température. Pour les conservations à température ambiante, ces médicaments ne craignent pas les grand changements de température. Ils peuvent supporter jusqu’à 40 degrés pendant six mois ! Enfin, si rien n’est spécifié, conservé vos médicaments à température ambiante dans l’emballage avec la notice. Attention cependant aux changements d’aspect des crèmes et des suppositoires.

Il est important de bien conditionner vos médicaments lors de vos déplacements. Certains nécessiteront un emballage isotherme réfrigéré afin de les conserver. Pour les autres, un sac isotherme non réfrigéré sera amplement suffisant. Attention tout de même à ne pas transporter vos médicaments dans le coffre d’une voiture. Limitez également leurs expositions au soleil.

Recyclage : comment faire ?

Ne jetez pas vos médicaments périmés ou usagés à la poubelle. Rapportez les chez votre pharmacien : certains médicaments seront incinérés. Leur combustion produira alors de la vapeur d’eau qui sera ensuite utilisée pour chauffer ou éclairer les habitations.

Dernière indication, pensez à trier vos médicaments une à deux fois par an !

 

Réduction des risques (RDR) : le concept de santé publique qui fait débat

Depuis plusieurs années, la communauté scientifique internationale se déchire sur la question épineuse de la réduction des risques (« harm reduction », en anglais). Cette approche du domaine de la santé publique se veut pragmatique et vise à limiter les conséquences des comportements à risque (sexe, alcool, tabac, drogue) plutôt qu’à lutter pour leur disparition totale.

Le concept de RDR a été développé dans les années 80’ par rapport à la propagation du virus du SIDA chez les toxicomanes utilisant des seringues, notamment pour consommer de l’héroïne. L’idée était alors d’user de pédagogie auprès de ces publics afin qu’ils consomment leur drogue sans risquer d’être touchés par le virus.

Cette vision a choqué une partie de l’opinion publique dès son application, mais ses résultats concrets ont permis à la RDR d’intégrer d’autres problèmes de santé publiques, comme l’alcoolisme ou le tabagisme.

La RDR se veut une approche globale, qui prend en compte tous les aspects de la dépendance aux produits addictifs (risques somatiques, risques psychiatriques, risques sociaux et risques judiciaires). Son objectif est de pousser les usagers à limiter au maximum la nocivité de leurs comportements, en prenant en compte les contextes de consommation et les profils des usagers.

Elle s’appuie ainsi dans la conception de ses outils et de ses stratégies, sur une connaissance des motivations et des conditions de cette consommation. Ses outils sont donc l’information et la sensibilisation des usagers sur les dangers de leurs pratiques, la mise à disposition de matériel moins dangereux, l’accès à des substitutifs, certains services sanitaires et bien sûr, l’accueil, l’écoute, le soutien psychologique, ou encore l’orientation vers des services sociaux et/ou médicaux adaptés.

Cette approche, comme les polémiques qu’elle suscite, reste toujours très présente dans notre actualité, y compris nationale, comme le démontrent deux exemples récents : les salles de shoot et les substituts à la cigarette.

Alors que le précédent gouvernement a mis en place les controversées salles de shoot, afin de permettre aux toxicomanes de se droguer dans des espaces « propres » et d’éviter ainsi de très nombreux risques liés à leur dépendance, de très nombreuses attaques, issue de la société civile comme de l’opposition politique ont dénoncé ces méthodes qualifiées d’incitatives.

Pareillement, depuis plusieurs années maintenant, les vapoteuses et autres produits de tabac à chauffer connaissent un succès commercial grandissant, mais les autorités publiques peinent à se positionner face à elles. Si la Grande-Bretagne a tranché en faveur de ces produits dans le cadre de ses campagnes de santé publique, les positions de la plupart des autres ministères de santé publique évoluent plus lentement dans ce sens.

Que ce soit pas ses défenseurs ou par ses détracteurs, nous n’avons pas fini d’entendre parler de RDR qui pourrait bientôt s’appliquer à d’autres champs, comme la sécurité routière ou l’obésité.

 

Maison Actuelle : notre avis sur le dernier numéro

Le printemps s’en est vite allé pour laisser sa place à l’été ! Les températures remontent aux quatre coins de la France et nombreux sont les foyers qui mettent à profit ces beaux jours. Décoration, aménagement intérieur comme extérieur, quel avis pour Maison Actuelle ?

En une décennie, cette revue a vu sa notoriété augmenter de façon exponentielle. En effet, grâce à une expertise sans faille et de précieux conseils, les passionnés de la décoration et du design viennent puiser l’inspiration grâce aux avis des rédacteurs de Maison Actuelle.

Pour le dernier numéro de Maison actuelle, l’avis de la rédaction est unanime : clair, complet et professionnel. Comme à son habitude, Maison Actuelle présente les meilleurs matériaux pour la saison. Toujours dans un souci de précision, les journalistes de l’équipe ainsi que les grandes marques de la décoration apportent des réponses claires, ainsi que des idées novatrices pour aménager et décorer son espace de vie avec goût et ingéniosité.

Une nouvelle fois, Maison Actuelle met un point d’honneur à mettre en lumière le travail et le talent d’artisans décorateurs. Ainsi, les lecteurs peuvent découvrir comment redonner un souffle à un espace trop longtemps mis de côté. Leur avis ne pourra que mieux s’en porter.

Le magazine Maison Actuelle apporte l’idée qu’il n’est plus question de se complaire dans un intérieur banal et vieillissant et qu’il faut oser ! Oser façonner sa maison à son goût et surtout à son image.

Quel sera votre avis ?

Grands chantiers, 23 milliards d’investissements : le plan Marshall d’Aliou Diallo

Avec 15’000 milliards de francs CFA (23 milliards d‘euros environ) d’investissements structurels sur les cinq années à venir et une politique de grands travaux inédite, c’est un véritable Plan Marshall pour relancer le Mali que propose Aliou Diallo, l’entrepreneur devenu candidat à la présidentielle d’une vaste plateforme de la société civile. Son ambition : le retour de la paix au Mali et le décollage économique du pays.

« Parallèlement à la relance du processus de paix, nous devons concentrer nos énergies sur le développement économique équilibré du Mali car (…) les causes profondes de la crise malienne sont avant tout économiques. La pauvreté, la précarité et le manque de perspectives pour la jeunesse est le terreau le plus fertile à l’idéologie terroriste », a indiqué Aliou Diallo avant de dévoiler les grandes lignes de son programme économique.

Un programme économique qui doit avoir pour but d’encourager et d’accompagner les créations d’entreprises pour « qu’au lieu de chercher des emplois, les maliens créent eux-mêmes de l’emploi. Nous devons arriver à un rythme de création d’emploi par l’Etat qui soit rattrapée par la vitesse de création d’entreprises du secteur privé », a-t-il poursuivi.

Les créations d’entreprises du secteur privé doivent permettre « de créer beaucoup plus d’emplois pour rentrer définitivement dans le cercle vertueux d’une croissance économique durable tendant vers le plein-emploi pour la population active ». Et Aliou Diallo de préciser l’objectif de 20’000 entreprises créées d’ici 2023 avec le soutien d’un fonds public de garantie d’un montant de 500 milliards de FCFA.

En parallèle, M. Diallo a promis d’investir 2’000 milliards de FCFA en cinq ans pour financer un vaste programme de construction d’infrastructures à travers le pays. « Le constat est amer. Le Mali est un pays enclavé qui n’a ni route, ni école, ni centre de santé en nombre suffisant. Comment peut-on réussir à développer un pays dans ces conditions ? », a-t-il regretté.

Une politique de grands travaux qui a notamment pour objectif de désenclaver les régions du Nord, traditionnellement sous-équipées, et de donner des emplois aux jeunes locaux, qui font souvent le choix de rejoindre les groupes djihadistes pour gagner leur vie et assurer la subsistance de leurs familles.

Plus de 2’000 milliards de FCFA doivent également être consacrés au renforcement de l’armée malienne afin de lui donner les moyens d’effectuer ses missions de sécurisation du territoire face aux groupes armés rebelles qui font aujourd’hui la loi au nord et au centre du pays. Un effort budgétaire qu’Aliou Diallo souhaite étendre à l’ensemble de la fonction publique.

« Je suis conscient qu’on ne peut pas avoir un plan aussi ambitieux, en exigeant le meilleur de l’administration sans mettre les fonctionnaires dans les conditions de travail optimales. C’est pourquoi, il faut travailler sans relâche à la modernisation de notre administration et à l’augmentation des salaires de la fonction publique », a précisé M. Diallo avant d’annoncer une enveloppe de 200 milliards pour l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’Etat.

Le programme économique d’Aliou Diallo, basé sur la création d’entreprises et l’amélioration du climat des affaires, passera « également par le renforcement de l’Etat de Droit et la lutte contre la corruption. Aucun secteur privé ne peut se développer dans la corruption, le népotisme et le clientélisme ».

« Nous ne pouvons plus continuer avec un système qui ferme les yeux sur les rapports accablants du Vérificateur Général. 357 milliards de FCFA de détournement en cinq ans. Je dis STOP ! Trop c’est trop. Dans un pays comme le Mali où une bonne partie de la population cherche à manger trois fois par jour, le détournement de deniers publics équivaut à un crime contre l’humanité », a-t-il conclu.

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