lundi, octobre 27, 2025
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Choose France :  quelles annonces dans le domaine du luxe ?

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Organisé le lundi 19 mai au château de Versailles, le huitième sommet de Choose France a établi un nouveau record, en recueillant 20 milliards d’euros d’investissements. Les entreprises réunies ont annoncé au total 53 projets dans divers domaines. Le luxe ne compte que deux projets avec la création d’un centre d’excellence à Paris pour Estee Lauder Companies (États-Unis) et la confirmation d’une commande majeure de deux nouveaux navires par MSC Croisières (Suisse).

Emmanuel Macron et ses ministres ont accueilli lundi, au somptueux château de Versailles, plus de 200 chefs d’entreprise venus des cinq continents pour le huitième sommet de Choose France, un important rendez-vous pour les capitaux étrangers en Hexagone. Lors de cet événement, les patrons ont annoncé 20 milliards d’euros d’investissements, un nouveau record après les 15 milliards de l’an dernier.

Choose France a enregistré deux promesses dans le luxe

A cette somme s’ajoute les 17 milliards d’euros promis par les patrons lors du dernier sommet de l’intelligence artificielle de Paris, en février. La collecte totale s’élève donc à 37 milliards d’euros. Ce montant sera injecté dans 53 projets devant créer 13 000 emplois en France. Ces projets concernent divers secteurs d’activité, dont celui du luxe, dans lequel notre pays excelle. Dans ce domaine, Choose France n’a enregistré que deux promesses. Celles de Estee Lauder Companies (États-Unis) et de MSC Croisières (Suisse).

Estee Lauder annonce une « maison du parfum » à Choose France

D’abord Estee Lauder Companies. Le géant américain de la beauté a annoncé la création d’un centre d’excellence à Paris, l’Atelier, pour servir ses ambitions dans la fragrance de luxe et d’exception. Cette « maison du parfum » ouvrira à l’automne dans la capitale française. Elle doit permettre au groupe de collaborer avec le riche écosystème parisien du secteur. L’annonce intervient après deux années difficiles au cours desquelles Estee s’est vu détrôner par le français L’Oréal.

Estee Lauder tente de se relever avec un nouveau DG français

Le groupe américain a dû nommer un nouveau patron français, Stéphane de La Faverie, pour se refaire une beauté. Son nouveau DG, désigné en janvier 2025, a choisi de remettre l’accent sur l’innovation et la relation avec les clients, notamment en Chine. Le marché chinois représente 26 % de son chiffre d’affaires, qui s’est élevé à 14 milliards d’euros l’année dernière, contre 15,6 milliards d’euros pour le concurrent L’Oréal. Estee Lauder est connu pour sa marque éponyme, mais aussi pour Tom Ford, Clinique, Le Labo, Jo Malone, La Mer ou encore Kilian.

MSC Croisières a fait une annonce à Choose France

Autre annonce du secteur du luxe au huitième sommet de Choose France, celle de MSC Croisières. L’armateur suisse a confirmé une commande majeure en France de deux nouveaux navires qui seront construits par les Chantiers de l’Atlantique pour 3,5 milliards d’euros. Au-delà de cette commande, il consolide une relation industrielle singulière et un savoir-faire unique en Europe. Cela fait vingt-cinq ans que MSC confie la construction de ses paquebots au chantier naval français. Dix-neuf navires ont déjà été livrés.

Des bateaux de croisière compatibles avec différents carburants alternatifs

L’entreprise suisse de croisière de luxe réceptionnera ces deux nouveaux géants des mers respectivement en 2029 et 2030. Elle les ajoutera à la série « World Class », qui comprend déjà le MSC World Europa et le MSC World America, déjà en service, ainsi que le MSC World Atlantic et le MSC World Asia, actuellement en construction, et prévus être livrés respectivement en 2026 et 2027. MSC Croisières assure que ces nouveaux bateaux figurent « parmi les plus efficients en matière énergétique ». Ils seraient compatibles avec différents carburants alternatifs, y compris le diesel biologique, ainsi que le GNL biosourcé et synthétique.

Santé : sans surprise, l’IA n’est pas aussi bon médecin

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Alors que l’IA est de plus en plus utilisée par les patients pour connaître leur état de santé, une nouvelle étude britannique déconseille de recourir systématiquement à cet outil car peu fiable. Mais, si cette technologie a tendance à donner de fausses réponses, le problème ne vient pas toujours d’elle. Selon les chercheurs, les utilisateurs ne savent pas tous comment bien la questionner.

Aujourd’hui, nous utilisons l’intelligence artificielle au quotidien pour presque tout : travail, recherche, loisirs, etc. Nous nous en servons même pour connaître notre santé car il existe des chatbot entraînés pour donner des avis médicaux. Ces outils peuvent notamment faire des diagnostics, mieux qu’un médecin. Comme on a pu le constater récemment avec ChatGPT qui a sauvé la vie d’une Américaine atteinte d’un cancer. Le chatbot a identifié précisément la maladie, en un clic, après que plusieurs médecins ont donné de faux diagnostics pendant plus d’un an.

1 Américain sur 6 utilise l’IA pour interroger sa santé

Fort des conseils médicaux globalement justes de l’IA, de nombreuses personnes ont aujourd’hui recours à cette technologie en cas de soucis. Aux États-Unis, 1 personne sur 6 interroge ainsi un chatbot, au moins une fois par mois, pour connaître son état de santé. D’ailleurs, les médecins aussi s’en servent de plus en plus, ayant repéré son potentiel. Au Royaume-Uni, par exemple, 20 % des praticiens utilisent cette innovation comme une aide ou un assistant. Pourtant, une nouvelle étude de l’Oxford Internet Institute nous conseille de nous méfier de l’intelligence artificielle dans le domaine médical. Elle affirme que l’IA n’est pas fiable en raison des mauvaises analyses ou des recommandations dangereuses qu’elle peut faire.

1 300 personnes ont pris part à une étude sur les chatbots médicaux

Pour cette enquête, les chercheurs d’Oxford ont recruté environ 1 300 personnes au Royaume-Uni et leur ont soumis des scénarios médicaux rédigés par un groupe de médecins. Les participants devaient identifier des problèmes de santé potentiels dans ces situations fictives, et utiliser leurs propres méthodes (par exemple des recherches en ligne) ou des chatbots pour déterminer les actions possibles (consulter un médecin ou se rendre à l’hôpital). Concernant les outils d’IA, ils pouvaient en utiliser trois : GPT-4o d’OpenAI (concepteur de ChatGPT), Command R+ de Cohere et Llama 3 de Meta.

De bonnes réponses mais aussi de mauvaises recommandations

Les résultats indiquent que l’intelligence artificielle réduit considérablement les chances d’identifier le bon problème de santé. Pire, la technologie a tendance à sous-estimer la gravité de la maladie. Par ailleurs, les participants à l’étude ont eu du mal à obtenir des conseils de santé utiles de sa part. « Les réponses reçues comportaient souvent de bonnes et de mauvaises recommandations », a souligné Adam Mahdi, directeur des études supérieures à l’Oxford Internet Institute et co-auteur de l’étude. Selon le chercheur, « les méthodes d’évaluation actuelles des chatbots ne reflètent pas la complexité des interactions avec les utilisateurs humains. ».

Les utilisateurs ne savent pas toujours guider l’IA

Adam Mahdi note cependant que le peu de fiabilité de l’IA n’est pas entièrement de son fait (de la nature du système). En effet, les chercheurs britanniques ont également constaté « une rupture de communication bilatérale ». En d’autres termes, les utilisateurs ne savaient pas quels détails fournir et omettaient régulièrement des informations cruciales. Ce qui aboutissait à des recommandations de mauvaise qualité du côté des chatbots. Pour les chercheurs, il est donc crucial de former les patients, mais aussi les médecins, à l’utilisation efficace des solutions d’IA.

L’IA peut se spécialiser grâce à un entraînement dans un domaine précis de la médecine

Face aux risques d’avis médicaux erronés, le Dr Mahdi juge important que les algorithmes soient « testés en profondeur avant d’être utilisables en toute sécurité par le public. ». De son côté, l’American Medical Association avait déjà déconseillé aux médecins de recourir aux chatbots comme ChatGPT pour les aider à prendre des décisions cliniques. L’organisation estime que ces outils ne peuvent remplacer un professionnel de santé. Pourtant, certains experts pensent qu’une IA bien entraînée dans une spécialité de la médecine peut devenir cardiologue, dermatologue et autres.

Santé : mauvaise nouvelle pour les amateurs de volaille

Les amateurs de viande tendre vont voir rouge. Alors que la volaille était jusqu’ici présentée comme une alternative plus saine à la viande rouge et à la charcuterie, une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nutrients remet en cause ses bienfaits. Selon cette recherche, en manger régulièrement pourrait comporter des risques pour la santé.

La volaille a toujours été vue comme une alternative plus saine à la viande rouge et à la charcuterie. Elle est moins grasse et pleine de protéines, en plus de faire fondre le palais des gourmets par sa chaire tendre et succulente. Pourtant, une récente étude italienne remet en cause les bienfaits de cet aliment. Elle suggère que la volaille pourrait comporter des risques pour la santé, car exposant notamment aux cancers et aux maladies cardiovasculaires.

Le poulet, la volaille la plus consommée

Pour rappel, « volaille » est un terme général qui englobe toutes les espèces d’oiseaux, notamment les poulets, les dindes, les canards, les oies, les pintades et le gibier à plumes comme les cailles et les faisans. Mais le poulet est l’égérie de cette famille. Il est le plus consommé car le plus disponible et le moins cher. L’étude publiée dans Nutrients se focalise sur le poulet élevé en cage et de façon industrielle.

L’étude menée sur près de vingt ans

Cette recherche à porté sur plus de 4.800 personnes vivant dans le sud de l’Italie. Les participants ont été suivis pendant près de vingt ans. Lors d’entretiens, ils ont indiqué leurs habitudes alimentaires, ainsi que leur mode de vie et leurs antécédents médicaux. Mais les chercheurs ont également utilisé des méthodes statistiques avancées pour contrôler les facteurs pouvant influer sur les résultats, tels que l’âge, le sexe et les conditions de santé préexistantes. Toutes ces données ont été analysées pour établir les effets sur la santé de la consommation de volaille.

Ceux qui mangent plus de 300 grammes de volaille par semaine présentaient un risque de mortalité supérieur

Les résultats montrent que les participants qui mangeaient le plus de volaille, en particulier du poulet, souffraient davantage de complications liées aux cancers gastro-intestinaux. Plus précisément, les individus consommant plus de 300 grammes de volaille par semaine présentaient un risque de mortalité supérieur de 27% par rapport à ceux dont l’apport se trouvait en deçà de 100 grammes. Il a été observé chez eux un risque important de développer un cancer digestif et des maladies cardiovasculaires.

La cuisson à haute vapeur et les pesticides peuvent être là cause

Ces résultats n’établissent cependant pas un lien solide entre consommation de volaille et hausse des risques de cancers, selon les auteurs de l’étude. Les chercheurs ne savent d’ailleurs pas pourquoi la volaille peut augmenter les risques de maladies. Ils soupçonnent néanmoins le mode de cuisson. On sait aujourd’hui que la cuisson à haute température peut générer des composés cancérogènes. Les scientifiques italiens suspectent également les pesticides et les médicaments administrés aux poulets.

Il faut réduire au maximum sa consommation de volaille par prudence

Bien que leur étude présente des limites, les chercheurs recommandent la modération en attendant des données plus détaillées. En d’autres mots, ils conseillent de réduire au maximum la consommation de volaille, particulièrement de poulet. Les auteurs invitent aussi à varier les sources de protéines en mangeant par exemple du poisson, des légumineuses et d’autres options végétales. En outre, ils appellent à privilégier les modes de cuisson doux, en papillote ou à la vapeur, plutôt que le barbecue ou la friture. Enfin, les chercheurs préconisent de se tourner vers la volaille bio, et d’éviter ou du moins de limiter les préparations à base de poulet transformé (nuggets, cordons bleus, etc.).

Citroën : installer des ralentisseurs, la nouvelle stratégie marketing du groupe

Citroën ne veut plus se contenter de fabriquer des voitures. Le constructeur français veut aussi garantir la sécurité des routes par l’installation de ralentisseurs. Il en a déjà placé deux à Issoire (Puy-de-Dôme), dans le cadre d’un test. Le groupe prévoit maintenant d’en installer près de 100 dans toute la France, à la demande des petites communes.

Citroën va plus loin que la fabrication de véhicules. Le constructeur français veut aussi contribuer à la sécurité routière. Pour se faire, il a récemment lancé un programme baptisé « Citroën Bumpboard », qui consiste à installer de nouveaux ralentisseurs ou à remplacer les ralentisseurs dangereux et hors norme. Un premier « test grandeur nature » a déjà été effectué dans la commune d’Issoire (Puy-de-Dôme), où deux ralentisseurs ont été installés avec succès.

Citroën préfère investir dans les ralentisseurs plutôt que dans les panneaux publicitaires 

Les ralentisseurs installés par Citroën sont des coussins berlinois, ces trapèzes qui permettent aux cyclistes de passer sur le côté. Ornés du logo de la marque et de la mention « La mobilité de demain commence ici », ils sont entièrement financés par la marque aux chevrons. « Plutôt que d’investir notre budget dans des panneaux publicitaires au bord de la route , nous avons préféré investir la même somme afin que les automobilistes roulent dessus »,  vante Citroën. Le constructeur automobile évoque « une initiative pour sécuriser les routes ».

Un programme gagnant-gagnant 

Citroën dit avoir constaté que de nombreux ralentisseurs installés en urgence ne respectent pas toujours les normes en vigueur car « trop hauts, mal positionnés ou insuffisamment signalés ». Ainsi, ces dispositifs « peuvent s’avérer dangereux pour les usagers », explique le groupe automobile. Pour la commune d’Issoire, c’est un projet gagnant-gagnant, à l’heure où les collectivités locales alertent sur leur endettement et la baisse de leur budget.

« Citroën Bumpboard » s’adresse uniquement aux petites communes 

« Pour nous, dans les petites communes, cette initiative est plus que bienvenue. Nos budgets sont vraiment limités, et il y a toujours quelque chose de plus urgent à réparer qu’un dos-d’âne », reconnaît Bertrand Barraud, le maire d’Issoire, petite ville de 15.000 habitants. Après cette première expérimentation, le fabricant de véhicules lance un appel à candidatures pour son programme jusqu’au 31 décembre 2025. « Citroën Bumpboard » s’adresse uniquement aux petites communes de moins de 15.000 habitants.

Citroën a prévu un budget de 50.000 euros pour installer entre 50 et 100 ralentisseurs 

Dans le cadre de ce projet, Citroën installera entre 50 et 100 ralentisseurs dans toute la France (à raison d’un par commune) pour un budget de 50.000 euros. Le constructeur assure que les installations sont certifiées selon les recommandations du Cerema (centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). Il précise que la responsabilité de la conformité de l’ouvrage relève de l’entreprise choisie par la mairie et donc qu’il n’y est pour rien.

En France, 90% des ralentisseurs sont illégaux 

Mais la Ligue de défense des conducteurs, qui a déjà inspecté les deux ralentisseurs trapézoïdaux d’Issoire, affirme qu’ils sont illégaux. L’organisation relève que ces dispositifs se trouvent sur les voies de desserte de transport public de personnes. Ce qui est contraire aux indications du décret n°94-447 de 1994. Celui-ci prescrit aussi que les ralentisseurs ne peuvent être construits que sur des axes limités à 30 km/h au maximum et empruntés par moins de 3 000 voitures par jour. Mais en France, plus de 90% des ralentisseurs (450 000) ne respectent pas ces règles, selon le Conseil d’Etat. L’instance n’exige toutefois pas leur destruction.

Vatican : les successeurs potentiels du pape François

Alors que des sources évoquaient sept potentiels favoris à la succession du pape François décédé lundi d’un AVC, la liste des papabili comprend désormais une dizaine de noms. Ils sont issus de tous les continents et de tous les grands courants de l’Église catholique. Il y a des progressistes et des conservateurs, des représentants du Sud global et de l’Occident.

Après plusieurs jours d’hospitalisation, le pape François est décédé lundi 21 avril d’un AVC à 88 ans. Ses funérailles auront lieu ce samedi 26 avril sur la place Saint-Pierre de Rome, qui va accueillir des dizaines de milliers de fidèles, une centaine de cardinaux et une cinquantaine de dirigeants venus du monde entier. Ce vendredi, les hommages et les processions continuent pour voir le corps de celui qui a dirigé l’Église catholique pendant 12 ans.

135 cardinaux en conclave début mai pour désigner le nouveau pape

Le pape François laisse derrière lui un immense héritage, mais également un clergé bigarré. Sa succession s’annonce donc compliqué, en raison des différents courants qui s’entrechoquent. Pour designer le successeur de Jorge Mario Bergoglio, un conclave aura lieu entre le 5 et 10 mai. Au moins 135 cardinaux devraient y participer. Ils voteront sur la base d’une liste de candidats jusqu’à ce qu’un nom obtienne les deux-tiers des voix. Certains cardinaux sont présentés comme des favoris. Ils sont une bonne dizaine, issus de tous les continents et de tous les grands courants de l’Église catholique, progressistes ou conservateurs.

Le Philippin Luis Antonio Tagle, en tête de liste pour devenir pape

Parmi les super favoris pour la succession du pape argentin figure le cardinal philippin Luis Antonio Tagle. Cet homme de 67 ans est souvent décrit comme le « François asiatique » en raison de son engagement en faveur de la justice sociale (défense des pauvres, des migrants, des discriminés, etc.). S’il était élu, il deviendrait le premier souverain pontife originaire d’Asie. Déjà considéré comme un possible candidat à l’époque du conclave de 2013, Tagle passe pour une figure modérée. Il n’a pas hésité à critiquer l’Église catholique pour ses manquements, notamment dans les affaires de pédocriminalité.

Le retour des Européens à la tête du Vatican ?

En Europe, de nombreuses voix réclament toutefois un retour de la papauté sur le vieux continent, alors que les deux prédécesseurs de François étaient Européens, Jean-Paul II (Pologne) et Benoît XVI (Allemagne). Parmi les noms proposés figure celui de l’Italien Pietro Parolin, dont la désignation rendrait le trône de Saint-Pierre aux Italiens, qui accueille le Saint-Siège. Ce cardinal a été Secrétaire d’État (numéro deux du Vatican) pendant la quasi-totalité du pontificat de François. C’est un diplomate très chevronné et qui connait bien les rouages de l’Église catholique ainsi que de la Curie romaine.

Deux Américains dans les favoris pour devenir pape

Un autre grand prétendant européen serait Pierbattista Pizzaballa, patriarche italien de Jérusalem, la plus haute autorité catholique d’Orient. Ce théologien parlant l’hébreu et l’anglais connait très bien le Proche-Orient et le monde arabo-musulman. C’est surtout un artisan de la paix entre les peuples. Il appelle fréquemment à la cessation des hostilités entre Israël et le Hamas. Les autres potentiels candidats européens à la papauté sont : le Hongrois Peter Erdo, le Français Jean-Marc Aveline, le Maltais Mario Grech et l’Espagnol Juan José Omella. Il y a aussi deux Américains, dont Joseph Tobin.

Un Africain noir à la tête du Vatican ?

Plusieurs autres noms figurent sur la liste des papabili (favoris à la fonction de pape), dont trois Africains. Il s’agit du Guinéen Robert Sarah, archevêque de Conakry, du Congolais Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, et du Ghanéen Peter Turkson, archevêque de Cape Coast. Robert Sarah, en particulier, serait bien placé pour devenir le premier pape d’Afrique noir. À ce jour, le continent africain a eu trois papes, tous berbères, au début du Ier millénaire. Robert Sarah, 80 ans, s’est imposé comme l’un des défenseurs d’une Église traditionaliste. Il est favorable à la liturgie en latin, opposé à l’ordination des femmes et hostile à toute idée progressiste comme l’acceptation de l’homosexualité. Ce cardinal serait soutenu par une frange ultra-conservatrice, qui veut reprendre la main au Vatican.

Gastronomie : Caviar Kaspia met les doigts dans la joaillerie

Caviar Kaspia, célèbre marque française de caviar, se lance dans la joaillerie. Elle annonce la conception d’une capsule de bijoux à base de spinelles noirs, en partenariat avec Linda Fargo, directrice de Bergdorf Goodman. Imaginée par Karen Lazar, qui s’est inspirée du mets prestigieux, cette collection comprend un trio de bagues, un trio de bracelets et un collier lariat.

Quand la gastronomie et la joaillerie se rejoignent. La marque de caviar française Caviar Kaspia a collaboré avec Linda Fargo, vice-présidente principale de la mode féminine et directrice de la présentation du grand magasin Bergdorf Goodman à New York, pour développer une collection de bijoux ressemblant au mets prestigieux. Chaque pièce s’inspire de l’art culinaire raffiné et de la mode, fusionnant élégance et créativité.

La collection de Caviar Kaspia disponible chez Bergdorf Goodman

Pensée par la joaillière Karen Lazar et baptisée « Wearable Caviar », la collection de bijoux est disponible au sein des magasins Caviar Kaspia et chez Bergdorf Goodman. Elle comprend un trio de bagues, un trio de bracelets et un collier lariat, dont les prix varient entre 35 $ et 280 $. Ces accessoires ont été conçus en utilisant des spinelles noires, dont la couleur rappelle celle des grains de caviar, apportant un aspect subtil et sophistiqué à chaque objet.

Chaque bijou devient une œuvre d’art

La pièce maîtresse de cette collection, le collier lariat, combine des éléments visuels reminiscents de la culture gastronomique française et des canons de modernité pour une allure à la fois artisanale et contemporaine. Avec cette approche, Caviar Kaspia fait de chaque bijou une œuvre d’art tout en honorant les fondamentaux du luxe. Sa collection témoigne de l’importance de la collaboration dans le secteur du luxe pour séduire une clientèle plus large.

Linda Fargo salue la vision novatrice de Caviar Kaspia

En tenant compte des préférences des consommateurs, Caviar Kaspia créé non seulement des bijoux modernes mais aussi sculpte une nouvelle manière de vivre le luxe au quotidien. Aujourd’hui, les clients ne cherchent plus seulement des produits haut de gamme. Ils désirent aussi une véritable expérience répondant à leur style de vie. Linda Fargo a salué la vision novatrice de Caviar Kaspia lors de son anniversaire, qui a eu lieu lundi dans la succursale new-yorkaise de la marque française, au Mark Hotel. C’était en présence de plusieurs personnalités de l’univers du lifestyle, dont Wes Gordon et Carly Cushnie, John Demsey, Alina Cho et Jason Bard Yarmosky.

Caviar Kaspia, roi des collaborations

Cette collaboration avec Linda Fargo n’est pas unique. Caviar Kaspia est un habitué des partenariats. Outre des alliances tissées avec les acteurs de la gastronomie comme le restaurant Langosteria, le champagne Dom Pérignon et même le Café Citron de Jacquemus, la maison culinaire française fondée en 1927 a signé plusieurs collaborations avec l’industrie de la mode et des accessoires. Elle a notamment travaillé sur des collections avec Casablanca, Holzweiler, Off-White, Guest in Residence, les skis Bomber et Moda Operandi. En 2024, la marque s’est rapprochée de la créatrice de bijoux turque Begüm Khan pour renforcer ses liens avec la joaillerie.

Un marché mondial du caviar en bonne santé

Fort des résultats positifs obtenus, Caviar Kaspia compte poursuivre ses ambitions ancrées dans l’univers du luxe, de la gastronomie et de la mode. Et l’entreprise n’a pas tort de le faire pour se différencier dans un secteur fort dynamique. En effet, le marché mondial du caviar, bien qu’en mutation, se porte plutôt bien. Il devrait connaître un taux de croissance annuel de +10,6% entre 2024 et 2031, selon un rapport de Data Bridge Market Research publié en juin 2024. Sa valeur marchande s’élèvera à 6,8 milliards de dollars d’ici la fin de cette période.

1% Logement : les offices HLM remportent une victoire contre Action Logement

Vendredi 4 avril, le tribunal administratif de Paris a donné raison à la Fédération nationale des offices publics HLM (FNOPH), qui avait déposé un recours en janvier 2024 contre Action Logement, suite à son exclusion depuis 2019 du dispositif « 1% logement ». La justice a expliqué que le collecteur ne respectait pas le principe de non-discrimination au fondement de cette contribution des entreprises.

Vendredi 4 avril, le tribunal administratif de Paris a donné raison à la Fédération nationale des offices publics HLM (FNOPH) qui reprochait au géant Action Logement de l’avoir exclue injustement de la répartition de la juteuse contribution des entreprises au financement du logement social, appelée 1% Logement. La justice a estimé que le groupe Action Logement ne respectait pas le principe de non-discrimination lié à cette contribution des entreprises.

La discrimination des HLM basée sur un passage de la directive 2019 d’Action Logement

C’est en janvier 2024 que la FNOPH a déposé un recours au tribunal administratif de Paris pour se plaindre contre le collecteur de la PEEC (participation des employeurs à l’effort de construction). Action Logement excluait, de fait, l’organisme du bénéfice des dotations en fonds propres. Cette discrimination s’appuie sur un passage consacré aux critères d’octroi dans la directive de 2019. Celle-ci exige notamment une participation à la gouvernance des opérateurs ne pouvant pas répondre immédiatement à l’enjeu d’une production ambitieuse, pour recevoir des aides de la PEEC.

Les HLM n’ont pas le droit de proposer une participation à leur gouvernance

Dans son délibéré du 4 avril, le tribunal administratif de Paris a expliqué que les OPH (offices publics HLM) constituent des établissements publics soumis aux dispositions légales et règlementaires des articles du code de la construction et de l’habitation. Dès lors, ils ne sont pas en droit de proposer une participation à leur gouvernance, quelle que soit la forme proposée, qui plus est, par une structure chargée d’une mission de service public comme Action Logement.

Annulation de la directive problématique

Le tribunal administratif de Paris conclut à une « faute » d’Action Logement, « compte tenu de l’absence de critère objectif et rationnel qui aurait justifié l’exclusion des offices publics HLM (Habitations à Loyers Modérés) du dispositif de dotations en fonds propres ». De même, il considère que la directive de 2023 (qui a suivi celle de 2019) a privé les OPH de la faculté de bénéficier de ces dotations. Compte tenu de ces entorses, les juges administratifs ont annulé la première directive d’Action Logement qui prévoit les conditions de redistribution de la participation aux bailleurs sociaux.

Vers une révision de la directive d’Action Logement pour mettre fin à la discrimination des HLM

Dans un communiqué publié le lendemain de la décision du tribunal, le groupe Action Logement, qui gère plus d’un million de HLM via ses filiales, a indiqué qu’il allait revoir cette directive « dans les prochaines semaines ». L’Union sociale pour l’habitat (USH), organisme fédérant les bailleurs sociaux (dont les OPH et les entreprises sociales pour l’habitat détenues par Action Logement), a demandé à « être associée à la rédaction de la nouvelle directive », au sein d’un comité des partenaires du logement social.

Désormais chaque bailleur doit demander individuellement une indemnisation

Le tribunal administratif de Paris a, en revanche, débouté la FNOPH sur sa demande d’indemnisation de plus de 900 millions d’euros, au titre des potentielles sommes non perçues depuis 2019 du fait de la discrimination. Dans leur délibéré, les juges ont estimé que la fédération n’a pas subi de préjudice personnel. Face à cette décision, la FNOPH appelle chacun des bailleurs sociaux publics à demander individuellement une indemnisation par recours gracieux voire judiciaire. Elle dit néanmoins être ouverte à « un dialogue » avec Action Logement pour éviter plus de procédures.

Le 1% Logement financé par 1% de la masse salariale des entreprises du privé

Lancé dans les années 1940, le 1 % Patronal ou 1 % Logement est un dispositif d’aide au logement financé par la PEEC. Cette contribution est versée chaque année par les entreprises du secteur privé et du secteur agricole de plus de 50 salariés. Jusqu’en 1992, la participation s’élevait à 1 % de la masse salariale de l’année précédente, d’où le nom du dispositif. Aujourd’hui , elle est fixée à 0,45 %. Depuis 2016, le 1% Logement est géré par Action Logement, après la suppression des CIL (Comités Interprofessionnels du Logement). Cette aide financière s’adresse aux salariés du privé, du secteur agricole, aux primo-accédants et aux jeunes de moins de 30 ans.

Palais de la découverte : une réouverture dès le 11 juin

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Après cinq ans de travaux, le Palais de la découverte rouvre ses portes à partir du 11 juin prochain. Au programme, une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle, des ateliers interactifs et plusieurs événements autour des sciences. Partenaire du musée, le CNRS organisera également des Échappées inattendues.

Enfin ! Après cinq ans de travaux, le Palais de la découverte à Paris a pratiquement achevé sa rénovation. Sans attendre les dernières retouches, il rouvre ses portes dès le 11 juin prochain. A cette occasion, plusieurs animations seront proposées aux visiteurs. Il y aura notamment une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle, des ateliers interactifs et plusieurs événements autour des sciences.

Le Palais de la découverte fondé en 1937

Le Palais de la découverte avait dû fermer en 2020 pour bénéficier de travaux de rénovation. Ses équipes avaient alors choisi de délocaliser temporairement ses ateliers au sein d’une structure éphémère, les « Etincelles », située dans le sud de Paris. Établi au pied des Champs-Élysées, ce musée dédié aux sciences a été créé en 1937. Il fut la première grande institution française consacrée à la culture scientifique. Après son inauguration, le centre a accueilli plus de 2 250 000 de personnes en l’espace de six mois. À sa fermeture en 2020, il enregistrait plus de 500 000 visiteurs par an.

Une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle

En juin prochain, le public pourra à nouveau franchir le pas de cette grande institution de la culture scientifique. Il aura l’occasion de découvrir le bâtiment rénové à travers un festival baptisé « Premières ondes ». Le programme comprend une exposition temporaire sur l’intelligence artificielle, des ateliers interactifs et plusieurs événements autour des sciences, dont la dictée scientifique et la Fête des sciences. Les visiteurs retrouveront également l’emblématique planétarium et la fameuse expérience d’électricité statique qui fait se dresser les cheveux sur la tête.

Une programmation accompagnée par le CNRS, référent scientifique

Des nouveautés vont s’y ajouter, dont un télescope d’observation numérique installé sur le toit du Palais. Cet instrument permettra d’observer, même en plein jour, les confins de l’espace. Cette nouvelle programmation se déploiera en partenariat avec le CNRS, qui offrira une série de médiations et d’événements jusqu’à la Fête de la science. L’organisme organisera notamment des Échappées inattendues au sein même du Palais les 28 et 29 juin.

Neuf commissaires scientifiques nommés par le CNRS pour accompagner la rénovation du Palais de la découverte

Le CNRS contribue à l’élaboration de tous les contenus du nouveau Palais dans les sept disciplines majeures représentées. À savoir l’astronomie, la chimie, les géosciences, les mathématiques, la physique, les sciences de la vie, l’informatique et les sciences du numérique. Le CNRS en assure également la validation scientifique. Il avait déjà nommé neuf commissaires scientifiques pour accompagner la rénovation du Palais de la découverte.

L’ouverture du Palais de la découverte s’achèvera en 2026

L’ouverture du Palais de la découverte s’achèvera en 2026 et connaîtra alors des aménagements permanents. Avant cela, le programme prévoit pour la suite une quarantaine de mini-expositions permanentes (appelées « îlots de curiosité ») et quelques grandes installations temporaires présentant des résultats marquants de la recherche actuelle (« îlots de recherche contemporaine »). Il y aura parallèlement un Palais des enfants, à destination des 2-10 ans. Celui-ci offrira pour quelques semaines des expositions art-science, coproduites avec GrandPalaisRmn.

 

Dashcam : Google développe une appli native pour les voitures tournant sous Android Automotive

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Google propose désormais une application dashcam prête à l’emploi pour les voitures tournant sous Android Automotive. Open source, ce logiciel permet d’exploiter les caméras déjà présentes dans le véhicule pour enregistrer automatiquement ce qui se passe autour. Les constructeurs pourront l’adopter telle quelle, ou l’adapter à leur façon.

Alors que la plupart des voitures récentes ont des caméras servant uniquement à reculer ou à éviter les obstacles, Google annonce la mise au point d’une application dashcam open source capable de transformer les caméras intégrées d’un véhicule sous Android Automotive en un système d’enregistrement vidéo. Cette solution pourrait faciliter la vie des constructeurs, mais aussi des conducteurs en filmant intégralement le trajet pour servir de preuve éventuelle en cas d’incident.

Google facilite la tâche aux constructeurs 

Aujourd’hui, chaque constructeur automobile doit développer sa propre application s’il veut ajouter la fonction Android Automotive à ses véhicules. Ce qui est peu engageant pour les marques. Avec l’intégration d’une application dédiée prête à l’emploi, ces groupes automobiles n’auront plus à se casser la tête. Cette application permet d’exploiter systématiquement les caméras déjà présentes dans le véhicule pour enregistrer automatiquement ce qui se passe autour.

L’appli s’appuie sur les API classiques d’Android Automotive

Les constructeurs peuvent l’adopter telle quelle, ou l’adapter selon leurs préférences. Comme par exemple changer l’interface, la qualité d’image, la gestion du stockage, la durée de conservation des vidéos, etc. Techniquement, l’appli s’appuie sur les API classiques d’Android Automotive, EVS (Extended View System) et Camera2, pour accéder aux caméras présentes sur le véhicule. Le choix de l’API se fera en fonction des composants choisis par le fabricant.

Google accompagne son outil d’une documentation 

Google insiste précise que l’application dashcam n’est pas disponible sur sa boutique officielle (Play Store) puisqu’elle est intégrée directement dans le système de la voiture par le constructeur. Cette restriction est due au fait que le logiciel demande des autorisations système que les apps classiques ne peuvent pas avoir. Google accompagne son outil d’une documentation précise, qui explique comment l’adapter à différents types de caméras et de systèmes. Les fabricants peuvent y avoir accès sur GitHub.

Google recommande d’enregistrer les contenus sur une carte SD ou microSD

Par défaut, les vidéos enregistrées par l’appli dashcam sont stockées dans un dossier spécifique. Mais Google recommande d’enregistrer les contenus sur une carte SD ou microSD pour ne pas détériorer la mémoire interne du véhicule. Cette préférence permet également une extraction physique des séquences en cas d’accident. Il faut préciser que cette nouvelle solution n’a pas une fonction rétroactive, donc elle ne concerne pas les véhicules déjà en circulation. En revanche, les futurs modèles compatibles avec Android Automotive pourront bénéficier de cette fonctionnalité dès leur sortie d’usine, si les constructeurs le décident.

Le statut des dashcam reste flou en France 

Si les constructeurs sont libres d’adopter l’appli, il faut souligner qu’ils pourraient se heurter à des questions juridiques. Aujourd’hui, plusieurs pays européens comme le Portugal, la Belgique, l’Autriche et le Luxembourg interdisent strictement l’usage des dashcams. Mais d’autres le tolère à certaines conditions, à l’image des Pays-Bas. En France, le statut du dispositif reste flou. La CNIL n’a toujours pas donné un avis tranché, même si elle évoque le sujet des données personnelles collectées. Ainsi, en cas d’acceptation de l’outil, l’organisme pourrait imposer un encadrement strict, comme l’effacement automatique des enregistrements au bout de 24 ou 48h, sauf en cas d’incident.

ETA : un passeport ne suffit désormais plus pour entrer au Royaume-Uni

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À partir de ce mercredi 9 avril , le passeport ne suffira plus pour entrer au Royaume-Uni. Désormais, il faudra également vous munir d’une ETA (autorisation de voyage électronique). Ce document numérique payant est censé renforcer la sécurité aux frontières britanniques.

Dès ce mercredi 9 avril, un passeport ne suffira plus pour franchir les frontières britanniques. Il faudra désormais se munir également d’une autorisation de voyage électronique, intitulée ETA, pour « Electronic Travel Autorisation ». Ce visa dématérialisé et payant est exigé dans les gares ou aéroports de départ. Il doit permettre de renforcer la sécurité aux frontières britanniques.

L’ETA pas en vigueur en Irlande 

L’ETA s’applique à tous les citoyens de l’Union européenne, de l’Espace économique européen (UE + Islande, Norvège et Liechtenstein) et de la Suisse. Sans ce visa, l’entrée au Royaume-Uni est purement et simplement refusée. Les ressortissants européens peuvent voyager sans ETA uniquement en Irlande, pays membre de l’Union européenne mais pas de l’espace Schengen. Pour rappel, le Royaume Uni comprend la Grande Bretagne (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) et l’Irlande indépendante. L’Islande n’est pas concernée par cette fédération.

L’Afrique soumise au système de visa traditionnel

À noter, tous les ressortissants des pays de l’Union européenne, mineurs ou majeurs, sont concernés par ce nouveau document, sauf ceux munis d’un visa spécial (de travail, d’études, etc.). Quant aux citoyens des pays  asiatiques et africains ( Inde, Afghanistan, Cameroun, Égypte…), ils restent eux soumis au traditionnel système de visa. Le nouveau dispositif a déjà été imposé  en janvier dernier aux citoyens d’une cinquantaine de pays et territoires, dont les États-Unis, le Canada et l’Australie. Il a été lancé en 2023, d’abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.

L’ETA constitue une réponse aux initiatives américaine et européenne 

Le ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni justifie cette mesure par la nécessité de « sécuriser les frontières », grâce à la numérisation et à la modernisation du « système d’immigration ». Mais ce visa courte durée pourrait être une réponse à l’ESTA en vigueur aux Etats-Unis ou à l’AVE imposée au Canada. L’UE prévoit également de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Autorisation System). Cette autorisation pour voyager dans 30 pays européens, devait entrer en vigueur au printemps 2025, mais cette échéance a été reportée à la fin de l’année 2026.

La démarche prend moins de dix minutes 

Pour obtenir le nouveau visa numérique, les voyageurs doivent télécharger une application dédiée, « UK ETA », ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, Gov.uk. Sur ces plateformes, ils auront à remplir un questionnaire, avant de s’acquitter d’une somme de 16 livres (19 euros). Il faudra aussi fournir une photo de son passeport et de son visage. La démarche prend moins de dix minutes et l’autorisation de voyage est généralement accordée en quelques instants, assure le ministère britannique de l’Intérieur.

Mieux vaut demander son ETA trois jours ouvrés avant son voyage 

Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières, affirme que le processus est « incroyablement facile » à réaliser, et permettra d’accélérer les contrôles des voyageurs à l’arrivée sur le sol britannique grâce à des portiques automatisés ». Même si la démarche en ligne est rapide, le gouvernement britannique recommande de demander son ETA au moins trois jours ouvrés avant son voyage outre-manche. En effet, il peut y avoir des vérifications supplémentaires  dans certains rares cas. Ce qui étirera le temps de disponibilité du visa.