Tickets-restaurant : bientôt plus valables pour certains produits ?

L’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires non directement consommables pourrait prendre fin à partir du 1er janvier 2025. La faute à la censure du gouvernement Barnier, qui a provoqué un gel du processus législatif. Il faudra composer une nouvelle équipe ministérielle d’ici le 31 décembre pour pouvoir prolonger le dispositif.

La secrétaire d’Etat à la Consommation, Laurence Garnier, a déclaré lundi que l’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires non directement consommables pourrait prendre fin à partir du 1er janvier 2025. En cause, la censure du gouvernement Barnier, qui a provoqué une suspension du processus législatif devant conduire à sa prolongation.

L’utilisation des tickets-restaurant élargie en 2022

« La prolongation de l’utilisation des titres-restaurant ne pourra pas être votée au Sénat en l’absence de gouvernement et de ministre au banc », a déclaré Laurence Garnier au quotidien Ouest France. Comme leur nom l’indique, les tickets-restaurant permettaient initialement aux salariés de régler leur repas au restaurant. Mais en 2022, à cause de l’inflation et de la fermeture forcée des établissements, le gouvernement avait validé un élargissement de leur usage en supermarché, pour payer des produits alimentaires non directement consommables (farine, œufs, pâtes, riz, etc.).

Après l’Assemblée nationale, le Sénat doit se prononcer en séance publique

Prolongée plusieurs fois, cette dérogation devait prendre fin au 31 décembre 2024. Mais en novembre, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi LR visant à prolonger le dispositif jusqu’au 31 décembre 2025. Le Sénat devait se prononcer à son tour en séance publique ce jeudi 12 décembre. Cependant l’adoption de la motion de censure contre le gouvernement Barnier a mis en pause tous les travaux législatifs en séance publique.

5,4 millions de Français utilisent les tickets-restaurant

Le Sénat attend désormais la nomination d’un nouveau gouvernement pour tenir ses travaux en séance car il faut un Premier ministre pour le faire. Mais le temps est compté car il ne reste plus que deux semaines pour trouver un nouveau locataire à Matignon et composer un gouvernement. Au-delà du 31 décembre, l’utilisation des tickets-restaurant en supermarchés ne sera plus valable. Ce qui constituera une mauvaise nouvelle pour les 5,4 millions de Français qui en bénéficient, mais également pour les commerces.

14 milliards d’euros engrangés par les commerces en 2023

En 2023, les titres-restaurant ont rapporté 14 milliards d’euros aux restaurateurs, aux commerces de bouche et aux acteurs de l’alimentation. La restauration traditionnelle, principale bénéficiaire du dispositif, a empoché à elle seule 8,6 milliards d’euros. Selon la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR), l’organisme qui supervise l’utilisation de ces pass alimentaires, près de 100 000 emplois directs dépendent du dispositif.

Une réforme des tickets- restaurant prévue en 2025

Certains parlementaires souhaitent réexaminer la transformation des tickets- restaurant, créés initialement comme une aide à la restauration, en complément de salaire. Une réforme du dispositif est donc prévue en 2025. Dans le cadre de ce projet, la CNTR propose la mise en place de différents plafonds, pour l’achat des produits alimentaires immédiatement consommables et des aliments nécessitant une préparation. Elle recommande cependant de maintenir le plafond journalier maximal à 25 € pour ne pas faire du titre-restaurant un salaire déguisé.

Censure du gouvernement : l’immobilier face à une nouvelle tempête

La chute du gouvernement Barnier, actée par l’adoption d’une motion de censure ce 4 décembre, plonge le secteur immobilier dans l’incertitude. Ce retournement de situation suspend l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2025, emportant avec lui des mesures cruciales pour relancer un marché encore fragile. 

Parmi les propositions phares désormais en suspens figure l’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ). Ce dispositif devait être accessible à tous types de biens immobiliers et sur l’ensemble du territoire à partir de février 2025. Une bouffée d’air pour les primo-accédants. 

De plus, une niche fiscale inédite prévoyait d’exonérer jusqu’à 100 000 euros de dons affectés à l’acquisition ou à la rénovation de logements. Enfin, la prolongation du dispositif Pinel, offrant des réductions fiscales pour l’investissement locatif, devait s’étendre jusqu’au 31 mars 2025. Une mesure jugée essentielle dans un contexte de crise du logement. 

L’impact ne s’arrête pas là, dès le 1er janvier 2025, les logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) seront interdits à la location. Une proposition de loi visant à assouplir ce calendrier en tenant compte des blocages de copropriétés ou des travaux en cours, est également remise en question. 

Les acteurs de l’immobilier déplorent ces retards. Guillaume Martinaud, le président d’Orpi, évoque un secteur pris en otage par les blocages politiques. Même son de cloche chez Brice Cardi, président de l’Adresse qui dénonce une situation favorisant l’attentisme des acheteurs. Les constructeurs, représentés par Damien Hereng, regrettent que l’élargissement du PTZ, pourtant vital, soit mis en péril. 

La Fédération française du Bâtiment, de son côté, alerte sur une crise imminente pour les artisans et entrepreneurs. Olivier Salleron, son président, demande un retour rapide des mesures discutées au Parlement pour éviter un effondrement de la filière. 

Malgré ces revers, les experts restent prudents quant aux conséquences sur les taux de crédit. Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer, souligne que les récentes baisses des taux directeurs de la BCE pourraient limiter l’impact sur les crédits immobiliers. Laure Martino, de Cafpi, partage cet optimisme modéré, anticipant une certaine résilience des marchés. 

Certains experts appellent à la reprise des textes par le prochain gouvernement. Henry Buzy-Cazaux, président de l’IMSI évoque la possibilité de maintenir la ministre du Logement à son poste pour assurer une continuité dans le dialogue avec les professionnels. L’immobilier, pilier de l’économie française, ne peut attendre indéfiniment des décisions politiques pour redresser la barre.

Notre-Dame de Paris : quel sentiment inspire-t-elle aux Français ?

Notre-Dame de Paris
Photo de The Now Time sur Unsplash

Cinq ans et demi après l’incendie qui l’a ravagée, la cathédrale Notre-Dame de Paris va rouvrir ses portes au public le 8 décembre prochain. La moitié des Français prévoit de la visiter après cette inauguration, d’après une étude du groupe Verian pour La Croix. Mais près d’un tiers d’entre eux disent s’en désintéresser royalement.

Le 15 avril 2019, un violent incendie a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, obligeant les autorités françaises à fermer le site pour une rénovation complète. Cinq ans et demi plus tard, le célèbre édifice religieux va enfin rouvrir ses portes au public. Cet évènement très attendu aura le dimanche 8 décembre 2024. Si le Pape François a décliné l’invitation officielle à y assister, les Français sont très impatients de visiter le monument, et si possible le plus rapidement possible.

Près d’un Français sur cinq certains de visiter Notre-Dame de Paris

Selon une étude du groupe Verian pour La Croix, en partenariat avec Franceinfo, 47% des Français prévoient de visiter la cathédrale après sa réouverture. Parmi eux, 18% sont certains d’y aller, et 6% comptent le faire très rapidement. Publiée dimanche 24 novembre 2024, cette enquête a été réalisée en ligne du 29 septembre au 1er octobre 2024, auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Un tiers des Français curieux de voir à quoi ressemble Notre-Dame de Paris

D’après ce sondage, la réouverture de Notre-Dame suscite « de la fierté » pour 43 % des personnes interrogées (65% chez les catholiques pratiquants). Mais 29% des sondés ressentent un sentiment d’indifférence à l’égard de ce chantier. Aussi, un tiers se dit curieux du résultat, et un autre tiers indique ressentir de la joie rien qu’à l’idée de la voir rouvrir. A l’inverse, 9% se disent agacés, voire sceptiques (8%) de cet événement.

La réouverture de la cathédrale, une démonstration du savoir-faire de l’artisanat français 

Pour ce qui concerne les attentes liées à la réouverture de la cathédrale, 51% des Français espèrent une préservation rigoureuse du patrimoine historique en dépit des travaux, et 42% souhaitent retrouver une cathédrale plus belle qu’auparavant. Interrogés sur la réalisation des travaux de restauration en « seulement » cinq ans, 65 % des sondés y voient une « démonstration du savoir-faire de l’artisanat français ». La moitié (52 %) estime que cela démontre une prouesse architecturale.

Une preuve d’une coopération réussie entre l’Église et l’État

Pour 35% des Français (51% des catholiques pratiquants), ce chantier de Notre-Dame est un symbole de la capacité de la France à s’unir, et pour 20% (42% des catholiques) une preuve d’une coopération réussie entre l’Église et l’État. Verian s’est en outre intéressé à ce que représente la cathédrale pour les Français. Pour certains compatriotes, cet édifice reste un symbole du patrimoine français (50%), pour d’autres un morceau d’histoire (49%) ou un patrimoine universel (44%).

Notre-Dame de Paris, l’un des plus beaux monuments de la Ville lumière

Enfin, 29% des Français (53% des catholiques pratiquants) conçoivent d’abord Notre-Dame comme un lieu de culte catholique, tandis que 16% (33% des catholiques pratiquants) y voient avant tout un espace de spiritualité ouvert à tous. Pour rappel, la cathédrale a été construite sur 300 ans, du XIIe au XIVe siècle. Rendue en partie célèbre par le roman éponyme de Victor Hugo, elle est aujourd’hui considérée  comme l’un des plus beaux joyaux de Paris, aux côtés de la Tour Eifel. La bâtisse accueille chaque année 15 millions de visiteurs.

Suède : la première route électrique mondiale pour bientôt

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La Suède s’apprête à bouleverser le monde des transports, avec le lancement de la toute première route électrique au monde. Attendu en 2025, ce tronçon de 21 km doit permettre aux véhicules électriques de se recharger directement en roulant, au lieu de garer dans une station de recharge pour le faire.

Se recharger en roulant ? C’est ce que veut proposer la Suède, qui s’apprête à ouvrir la première route électrifiée au monde. Prévu en 2025 ou en 2026, ce tronçon de 21 km permettra aux voitures électriques de se recharger sans s’arrêter à une station.

Quelle technologie pour la route électrique ?

Pour construire sa route électrique, la Suède a choisi l’autoroute E20 qui relie Göteborg à Stockholm. Cette e-road devrait utiliser l’une des trois technologies existantes à ce jour. A savoir la recharge par conducteur aérien, par conducteur au sol, ou par induction. La recharge par conducteur aérien s’inspire du système de caténaire des tramways. Elle comprend des câbles aériens alimentant les véhicules. Mais cette méthode sied davantage aux véhicules lourds, comme les camions.

Recharge par conducteur au sol ou par induction

La charge par conducteur au sol, elle, fonctionne comme un chargeur pour smartphones. Avec cette solution, la route dispose de pad ou de plaque pour que les véhicules électriques se rechargent en passant dessus. Quant au système de recharge par induction, il utilise des bobines de cuivre placées sous la chaussée. Invisibles pour les usagers de la route, ces bobines fournissent un flux électrique régulier.

Electreon Wireless chargée de mettre en place la technologie pour la route électrique

Le système de recharge par induction aurait les faveurs de Stockholm, car plus pratique pour des véhicules particuliers. Mais il nécessite des travaux de voirie importants. La société israélienne Electreon Wireless est chargée de mettre en place cette technologie de transfert de puissance dynamique sans fil (DWPT). La première portion de route électrique entre Göteborg et Stockholm servira de test, avant une extension sur les principales autoroutes du pays.

Commodité de la recharge en roulant et baisse des émissions de CO2

Dans un premier temps, la Suède souhaite construire 2 000 kilomètres de voies 100% électriques, pour un coût de 12,5 millions de dollars. Elle prévoit 3 000 kilomètres supplémentaires, un peu plus tard. Au total, le pays doit investir 3 milliards de dollars pour son plan national. Depuis 2016, plusieurs projets pilotes ont été menés avec succès sur des camions et bus. Ces essais ont prouvé que l’électrification des routes pouvait réduire de 1,2 million de tonnes les émissions de CO2 nationales d’ici 2030.

Vers une réduction de la taille des batteries et de la demande en matériaux bruts

Outre la baisse des émissions de CO2 et la commodité de la recharge en roulant, les routes électriques pourraient réduire considérablement la taille des batteries, jusqu’à 70 %. Elles permettraient ainsi de diminuer la demande en matériaux bruts (lithium) et de rendre les véhicules électriques plus abordables. Des chercheurs suédois affirment que toutes les routes de Suède n’ont pas besoin d’être électrifiées pour atteindre les objectifs de décarbonation. Seulement 25 % de la voirie suffiraient pour que le système fonctionne.

Plusieurs projets pilotes de route électrique dans le monde

L’électrification des routes suédoises donne une longueur d’avance à Stockholm, alors que l’Union Européenne a adopté une loi historique exigeant que toutes les voitures neuves vendues à partir de 2035 aient zéro émission de CO2. Le pays scandinave prépare donc l’infrastructure nécessaire à une mobilité sans carburant fossile. Mais il n’est pas le seul au monde. En effet, les Etats Unis, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni ou encore l’Inde disposent d’installations de démonstration. La France va également lancer un projet pilote. En Israël, Electreon a déjà testé avec succès à Tel Aviv des bus électriques sur une route électrifiée d’un kilomètre.

Prime de Noël : pas de surprime cette année

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Le gouvernement a choisi de ne pas verser cette année la surprime de Noël de 35 % perçue en décembre 2023 par les familles monoparentales. Il explique qu’il s’agissait de quelque chose d’exceptionnel, qui n’existait pas avant. Evidemment, cette aide est suspendue dans le cadre de l’austérité budgétaire.

Le gouvernement a annoncé jeudi que la surprime de Noël de 35% accordée aux familles monoparentales en décembre 2023 ne sera pas renouvelée cette année. L’entourage du ministre des Solidarités, Paul Christophe, a expliqué au Parisien que « l’an dernier, il s’agissait de quelque chose d’exceptionnel », qui « n’existait pas avant ». C’était le fruit d’un accord avec le Parlement après proposition des députés socialistes, précise-t-on.

Le gouvernement Barnier veut faire des économies sur la surprime

Bien sûr, la principale raison reste le contexte budgétaire actuel. En effet, le gouvernement Barnier cherche à tout prix à réaliser 60 milliards d’économies pour juguler la dette et le déficit publics. Il n’hésite pas à raboter diverses aides, dans des domaines comme le logement, l’aide sociale et maintenant les soutiens financiers pour les fêtes de fin d’année. Et la surprime n’échappe pas à la scie du Premier ministre. L’année dernière, ce bonus de 35% avait bénéficié à plus de 744 000 foyers.

La prime de Noël versée cette année à partir du 13 décembre

Notons que les familles monoparentales continuent de toucher la prime de Noël. Celle-ci sera versée cette année à partir du 13 décembre. Son montant varie en fonction de la composition du foyer et des revenus. A titre d’exemple, un parent vivant seul avec un enfant à charge percevra 308,72 euros, tandis qu’un couple avec trois enfants touchera 381,13 euros. Ou encore une famille monoparentale de cinq enfants pourra recevoir 617,42 euros. Le principe de cette aide est que chaque enfant supplémentaire équivaut à 60,98 euros de plus.

La prime de Noël versée en une seule fois par la CAF

Ces montants sont les mêmes que ceux de l’année dernière. Pour rappel, cette prime de Noël est versée en une seule fois par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales). Et uniquement aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS ou de l’AER. Les deux dernières catégories de personnes doivent en faire la demande à France Travail, le nouveau nom de Pôle emploi. Par contre, l’aide est automatiquement versée aux personnes au RSA. Le gouvernement invite d’ores et déjà les particuliers à vérifier leurs informations personnelles pour s’assurer du versement de cette prime de Noël.

Sans la surprime, le ministère des Solidarités a prévu quelque chose pour les familles monoparentales

En dépit de la suspension de la surprime de Noël, le ministère des Solidarités assure qu’il maintient son intérêt pour les familles monoparentales. Pour elles, il a prévu une extension du complément de libre choix du mode de garde (CMG) jusqu’aux douze ans de l’enfant, contre six actuellement. Ce dispositif permet de financer une partie des dépenses liées à la garde de l’enfant, si les parents doivent faire appel à une garde à domicile ou une crèche.

Accord avec le Mercosur : le monde agricole dit NON

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Depuis le début de semaine, les agriculteurs manifestent contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur. Ils dénoncent un traité inéquitable, avec un trop plein de normes en Europe, alors que tout est permis en Amérique du Sud. Ils y voient un triple risque alimentaire, sanitaire et environnemental.

Le sommet du Mercosur, une alliance commerciale qui réunit les pays d’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay, Uruguay), se tiendra du 5 au 7 décembre à Montevideo (Uruguay). A cette occasion, l’Union européenne et ces Etats latino-américains doivent signer un accord de libre-échange. Celui-ci prévoit une libéralisation des échanges entre les deux blocs économiques, par la suppression des barrières tarifaires.

Le Mercosur, un traité équitable ?

Une suppression ou une baisse des droits de douane permettrait aux pays sud-américains d’augmenter leurs importations de produits agricoles, notamment la viande bovine, le poulet et le sucre. Les pays de l’UE, eux, pourront avoir un accès accru au vaste marché sud-américain pour y promouvoir leurs produits industriels. Principalement les équipements de haute technologie, les voitures, la machinerie et les produits pharmaceutiques.

Mobilisation des agriculteurs contre le Mercosur

La Commission européenne, pressée par l’Allemagne et l’Espagne, pousse pour conclure cet accord au plus vite. Mais la France s’y oppose et l’Italie demande de réviser plusieurs points. En Hexagone, les agriculteurs sont vent debout contre ce traité de libre-échange avec le Mercosur. Depuis le lundi 18 novembre, ils manifestent partout à l’appel de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire. La Coordination rurale et la Confédération paysanne ont également sorti les tracteurs.

Des inquiétudes pour la souveraineté alimentaire et les revenus des paysans

Les paysans français redoutent en particulier la concurrence déloyale qu’instaure le Mercosur, avec des produits sud-américains de moindre qualité et vendus moins cher, qui vont envahir le marché unique. En Europe, les produits sont plus chers à cause du trop-plein de normes. En Amérique du Sud, en revanche, les agriculteurs ne sont quasiment soumis à aucune réglementation. La plupart des Etats du Mercosul autorisent l’usage d’antibiotiques, d’hormones et de pesticides interdits sur le Vieux continent.

Un risque sanitaire pour les consommateurs européens

Le Brésil, principal fournisseur de viande de bœuf de l’UE, a suspendu en octobre ses exportations, après qu’un rapport de la Commission européenne a évoqué l’utilisation de l’œstradiol 17β, une hormone interdite en Europe car cancérigène. C’est un scandale sanitaire qui laisse également penser qu’un accord de libre-échange non harmonisé avec le Mercosur représenterait un risque pour la santé des consommateurs européens.

Dénonciation des conséquences environnementales de l’accord avec le Mercosur

Mais ce n’est pas tout. Les ONG pointent aussi des conséquences environnementales de l’accord. En Amérique du Sud, les pratiques agricoles tiennent rarement compte de l’environnement, avec notamment la déforestation de l’Amazonie pour l’expansion des terres agricoles et l’utilisation de pesticides qui nuisent aux polinisateurs. Pour tous ces faits, Emmanuel Macron a déclaré dimanche que la France ne signera pas le traité en son état actuel. Il a également assuré mardi que son pays n’était pas « isolé » sur ce point.

Un débat et un vote attendus à l’Assemblée nationale sur le Mercosur

L’Italie, notamment, ne soutient pas le texte actuel. Elle exige une révision de l’accord pour aligner les obligations du Mercosur sur celles de l’UE. En France, la mobilisation va se poursuivre jusqu’au sommet de Montevideo, promettent les agriculteurs. Les élus aussi montent au créneau. Il y a une semaine, 600 parlementaires ont publié une lettre dans laquelle ils ont dit que les conditions ne sont pas réunies pour signer un tel traité. Devant l’opposition générale, le gouvernement Barnier a annoncé lundi un débat suivi d’un vote sur le traité de libre-échange à l’Assemblée nationale, au plus tard le 10 décembre.

Venise : la durée de la taxe d’entrée étendue et le prix relevé

Photo de Ricardo Gomez Angel sur Unsplash

La municipalité de Venise annonce l’extension de la durée de sa taxe d’entrée, la faisant passer de 29 à 54 jours par an, entre avril et juillet. Elle décide aussi d’en relever le prix, fixant 5 € pour les visiteurs qui réservent en ligne à l’avance et 10 € pour ceux qui prennent le billet à l’arrivée. Mais ces mesures suffiront-elles à mettre fin au tourisme de masse ?

La municipalité de Venise a annoncé, le jeudi 7 novembre, l’extension de l’entrée payante pour visiter la ville italienne à la journée. En 2025, cette taxe sera en vigueur pendant 54 jours, répartis entre le 18 avril et le 27 juillet, au lieu de 29 jours cette année. Le prix aussi sera relevé, avec 5 € pour les visiteurs qui réservent en ligne à l’avance (4 jours) et 10 € pour ceux qui le font à l’arrivée.

Le surtourisme a failli coûter à Venise l’inscription au patrimonial mondial en péril 

Avec ses gondoles, ses canaux pittoresques et ses célèbres monuments, Venise est l’une des villes les plus visitées au monde. Lors des pics de fréquentation, elle héberge jusqu’à 100.000 touristes, en plus de dizaines de milliers de visiteurs journaliers. Pourtant, elle ne compte que 50.000 habitants en centre-ville, qui ne cesse de se réfugier sur les îles voisines afin de fuir le surtourisme et la cherté de la vie.

Devant les dégâts provoqués par cette sur-fréquentation, et faute de mesures adaptées pour la juguler, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) avait menacé d’inscrire la Cité des Doges sur la liste du « patrimonial mondial en péril ». Pour éviter ce classement, la Ville multiplie les initiatives. Dès le 25 avril 2024, elle a imposé aux touristes un ticket d’entrée de 5 €.

Des contrôles aléatoires et une amende

Cette restriction, la première de ce genre au monde, ne concernait que 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet. Seuls les touristes journaliers entrant dans la vieille ville entre 08h30 et 16h00 locales devaient présenter le billet aux dates définies par la mairie. Ceux qui y passaient au moins une nuit n’avaient pas à payer la somme de 5 €, puisqu’ils s’acquittaient déjà de la taxe de séjour. Des contrôles aléatoires avaient été imposés ainsi qu’une amende de 50 à 300 € pour les contrevenants.

Plusieurs profils exonérés de la taxe d’entrée à Venise

En 2025, il faudra payer davantage à partir du 18 avril. Les habitants de Venise, les personnes qui y sont nés ou qui y travaillent et les touristes dormant au moins une nuit sur place seront toujours exemptés de cette taxe d’entrée. L’exonération concerne plusieurs autres profils comme les enfants de moins de 14 ans -sur présentation d’un document d’identité, les personnes participant à des compétitions sportives, les étudiants, les propriétaires de biens immobiliers, les personnes qui viennent visiter de la famille, etc.

Malgré la taxe, les touristes ont continué d’affluer

Le maire Luigi Brugnaro a qualifié cette initiative de « premier pas » dans la gestion des flux touristiques. Il assure que « ce n’est pas pour faire de l’argent », mais « pour permettre à Venise d’être vivable », même si la municipalité a récolté 3,3 M$ grâce au projet pilote. Pour ses détracteurs, en revanche, cette taxe ne suffira pas à mettre fin au sur-tourisme. En témoigne les près de 438 000 visiteurs qui ont pris le ticket pendant la période d’essai. Les opposants trouvent cependant normal de faire payer aux touristes l’entretien de la ville et la conservation du patrimoine.

Equipe de France : les marches de Clairefontaine, nouveau podium d’un défilé de mode pas comme les autres

Jules Koundé, le mannequin de l'Equipe de France 

Depuis quelques mois, l’arrivée de l’Equipe de France à Clairefontaine est devenue un défilé de mode. Les joueurs rivalisent d’exubérance et de créativité, avec à leur tête Jules Koundé et Ibrahima Konaté. Si la FFF ne trouve aucun inconvénient à ce spectacle, celui-ci fait de plus en plus parler en France.

Il y a vingt ans, les joueurs de l’Equipe de France qui arrivaient à Clairefontaine avaient une allure plutôt sérieuse, rappelant celle de Benjamin, Eric et Cesare dans le dessin animé « A l’école des champions ». Yann Barthez et Laurent Blanc, par exemple, arrivaient dans un style vieux jeu avec un jean Levi’s 501 et un trois-quarts cuir. En 2024, nous sommes très loin de ses looks.

L’Equipe de France, équipe des mannequins

En effet, depuis plusieurs mois, l’arrivée des joueurs de l’Equipe de France à Clairefontaine est devenue l’occasion d’un défilé de mode. Même la fashion week pourrait pâlir du spectacle offert, d’autant que les mannequins sont des footballeurs célèbres. Bottines à talon, cagoule, jupe…On voit de tout en ce moment. Le cérémoniel s’est répété encore ce lundi 11 novembre, avec Jules Koundé notamment.

A chaque rassemblement des Bleus, le défenseur du FC Barcelone fait le chou gras de la presse people. Ce passionné de mode a pris l’habitude de venir vêtu de haute couture à Clairefontaine. Cette tendance à parader a d’ailleurs pris de l’ampleur depuis son arrivée dans l’Equipe de France, vers 2020. Avant lui, c’était plutôt timide. Seuls quelques sélectionnés se faisaient remarquer de temps en temps.

Une tendance commencée avec Bafétimbi Gomis et Pogba

On se souvient qu’en 2013, Bafétimbi Gomis, chantre de l’élégance, avait porté un trois pièces avec cravate rouge sous son trench coat pour venir au rassemblement. Il y a eu aussi Laywin Kurzawa et Paul Pogba, qui ont mis de la classe. La Pioche, en particulier, s’est beaucoup distingué avec ses vestes à motif militaire à partir de 2014 et son ensemble claquette-chaussette de 2019.

C’est sans doute lui qui a inspiré Jules Koundé et tous les autres qui s’y mettent aujourd’hui. Ibrahim Konaté fait partie des mannequins les plus en vue de Clairefontaine. On se souvient que le lundi 7 octobre, lors de la précédente trêve internationale, le colosse défenseur de Liverpool s’est présenté dans un ensemble sombre Kenzo avec une cagoule « faceless» fluo zippée qui cachait ait son visage.

Pour Jean-Michel Larqué c’est un « cirque »

« On aime énormément la mode. C’est drôle, amusant. Jules (ndlr : Koundé) a montré de très belles pièces. Je lui ai toujours dit : ‘je suis là pour te concurrencer, ça va être la guerre entre toi et moi’ », avait commenté le joueur de 25 ans en octobre. Les images de son arrivée dans la tanière des Bleus ont enflammé la toile, si bien qu’on ne parlait plus du rassemblement mais de « défilé », une semaine après la Fashion week. Pour certains français, ce concours des joueurs dans le vestimentaire doit cesser car Clairefontaine n’est pas un podium de mode.

Opposé à ce spectacle, le journaliste sportif et ancien footballeur français Jean-Michel Larqué dénonce un « cirque » et se plaint que les Bleus ne pensent qu’à se « déguiser ». Sur les réseaux sociaux, Jules Koundé a demandé à l’ex international français. de ne pas s’« emporter de la sorte pour si peu » « face à cette abondance de bienveillance ». Il a promis de venir au prochain rassemblement en  survêtement, crampons aux pieds, sans oublier la parka. Ce qu’il fit ce lundi.

L’Equipe de France une exception parmi les sélections ?

Que dit la FFF dans tout ceci? Rien. Elle estime qu’il n’y a pas de raison de polémiquer là-dessus. Son vice-président, Jean-Michel Aulas trouve le défilé de mode « étonnant », pas plus. L’arrivée à Clairefontaine serait l’un des seuls moments médiatiques où les joueurs peuvent porter ce qu’ils veulent puisqu’ils n’ont aucune obligation. En effet, les Bleus ne récupèrent leur équipement (de la griffe Nike actuellement) qu’une fois arrivé au château. Ailleurs, comme en Angleterre, la marque américaine impose d’arriver au centre d’entraînement en tenue officielle. D’où la sobriété chez les Three Lions.

Il faut également noter qu’en France, l’arrivée des joueurs est très relayée dans la presse. Ainsi, les sélectionnés prennent soin de venir sur leur 31 pour capter les appareils photos. En Italie, pourtant patrie de la mode, ce défilé n’a pas lieu. La Squadra Azura n’a droit à aucune couverture médiatique, quand elle se rend à Coverciano. C’est un non évènement pour la presse. En Espagne, cette absence de défilé est plutôt due au fait que qu’il n’y a pas beaucoup d’amateurs de mode dans la Roja, dit-on…

La loi Airbnb enfin adoptée avec son lot de restrictions pour les bailleurs

L’Assemblée nationale a adopté, le 7 novembre, la proposition de loi Airbnb sur la table depuis plusieurs mois. Ce texte vise à inciter les propriétaires immobiliers à louer leurs logements sur de longues durées. Pour celà, il prévoit de raboter l’avantage fiscal accordé aux loueurs de meublés touristiques.

Après le Sénat mardi, l’Assemblée nationale a adopté le jeudi 7 novembre la proposition de loi dite « anti-Airbnb ». Porté par la députée Renaissance Annaïg Le Meur (Finistère) et Socialiste Inaki Echaniz (Pyrénées-Atlantiques), ce texte vise à rééquilibrer la part de logements saisonniers et de logements de longues durées, en particulier dans les territoires touristiques, des zones tendues.

La loi Airbnb réduit les avantages dont bénéficie la location de meublés touristiques

La loi Airbnb veut concrètement inciter les propriétaires à louer leurs biens sur de longues durées afin de faciliter le logement des locaux et des travailleurs. Pour cela, elle prévoit la réduction des avantages fiscaux dont la location de meublés touristiques bénéficie par rapport à la location nue. Des plateformes comme Airbnb et Abritel, qui ont pris de l’ampleur ces dernières années, sont principalement visées par cet arsenal législatif à la disposition des maires.

La loi Airbnb abaisse l’abattement fiscal de 50% à 30%

La proposition de loi « anti-Airbnb » abaisse de 50% à 30%, l’abattement fiscal sur les revenus locatifs. Actuellement, ce taux d’abattement des locations de tourisme peut varier de 50 à 71%, en fonction du confort du logement. Pour avoir droit à l’abattement, les revenus locatifs ne devront pas excéder 77 000 euros, contre un plafond de 188 700 auparavant. Les nouvelles règles s’appliqueront aux revenus locatifs perçus à partir de 2025.

Interdiction de faire louer des passoires thermiques

Outre cette réduction des avantages fiscaux, la proposition de loi Airbnb interdit la location des passoires thermiques actuellement en vigueur pour la location nue. Elle oblige les propriétaires à réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce diagnostic devra être noté au moins E, puis D au minimum en 2034. Les biens étiquetés G sont concernés dès le 1er janvier 2025 et les F en 2028. En outre, les propriétaires des meublés touristiques devront les déclarer officiellement aux collectivités locales.

Airbnb critique un trop plein de contraintes fiscales et administratives

Airbnb a réagi quelques minutes après l’adoption du texte pour se plaindre de l’addition de nouvelles contraintes fiscales et administratives. Selon la plateforme, ces restrictions « pèseront lourdement sur les familles françaises désirant louer occasionnellement leur logement.». Elle rappelle collaborer « déjà avec plus de 350 villes à travers la France sur le bon respect des règles locales ». La multinationale assure d’ailleurs vouloir « travailler avec davantage de communes à la mise en œuvre de mesures proportionnées et efficaces ».

Les investisseurs au régime réel seront peu impactés par la loi Airbnb

Certains analystes estiment que la modification de la fiscalité s’appliquant aux meublés de tourisme pourrait nuire à la rentabilité des logements pour les investisseurs. Mais Bassel Abedi, fondateur d’Horiz.io, une entreprise spécialisée dans la rentabilité locative, pense que seuls les propriétaires au régime micro-BIC seront impactés et non ceux au régime réel. Il rappelle que, contrairement aux particuliers, les bailleurs choisissent la seconde option bien plus intéressante fiscalement.

Informatique : Padrone conçoit une souris en forme de bague

La startup suisse Padrone annonce la commercialisation, à partir de mai 2025, d’une souris en forme de bague. Cet anneau dopé à l’intelligence artificielle peut s’utiliser sur presque toutes les surfaces et se connecte comme une simple souris Bluetooth. Il suffit de bouger les doigts, l’index et le majeur en particulier, pour effectuer des taches sur l’écran.

Bientôt la fin de la souris comme nous la connaissons aujourd’hui ? Depuis son invention dans les années 1960, cet équipement indispensable pour nos ordinateurs (surtout les bureautiques) n’a pas fondamentalement changé d’aspect. C’est toujours la petite boule (généralement noire) avec son curseur séparant deux zones de clic (droit et gauche) et reliée à l’ordinateur ou l’unité centrale par un fil.

La startup suisse Padrone annonce la conception d’une souris en forme de bague

Il existe depuis plusieurs années, des alternatives, comme le pavé tactile des ordinateurs portables, mais elles restent moins pratiques au point qu’on a souvent besoin d’ajouter la bonne vieille souris. Cependant tout pourrait changer bientôt, avec la disparition potentielle de la souris pour un nouvel équipement très high-tech. En effet, la startup suisse Padrone annonce la conception d’une souris en forme de bague, qui rappelle la Clip Mouse.

La Padrone Primera équipée d’une caméra et d’un capteur de mouvement

En développement depuis 10 ans, la Padrone Primera peut s’utiliser sur presque toutes les surfaces et se connecte comme une simple souris Bluetooth. L’anneau contient une caméra avec objectif grand angle, un processeur 12 cœurs, un capteur de mouvement à six axes, un module Bluetooth LE, un voyant LED pour l’indication et une batterie rechargeable. Il est mis sous tension (allumé) en appuyant deux fois sur le côté de l’index avec le pouce.

La navigation se fait en exécutant des gestes des doigts

Avec cette bague, le clic gauche se fait en appuyant l’index (qui porte l’anneau) sur le bureau et le clic droit en appuyant le majeur. L’utilisateur peut déplacer le curseur à l’écran en glissant le bout de l’index sur la surface du bureau. Il utilisera deux doigts pour faire défiler une page ou appuiera le pouce contre l’index pour glisser-déposer des éléments. Aussi, il obtiendra le défilement (dans les deux sens) en glissant ensemble l’index et le majeur vers le haut ou vers le bas.

La Padrone Primera se met en mode veille quand on tape du texte

Enfin, pour zoomer et dézoomer, l’utilisateur doit maintenir la touche de commande ou de contrôle enfoncée et déplacer également l’index et le majeur. Pour ce qui concerne la saisie au clavier, les capteurs de mouvement et la caméra de l’anneau peuvent détecter que les mains sont sur le clavier et se mettre en pause pour que l’utilisateur puisse taper du texte. L’accessoire attend que les mains reviennent sur le bureau pour s’activer à nouveau.

Le traitement des images s’effectuent directement au niveau de la bague

Padrone rassure d’ores et déjà sur les questions de vie privée et de sécurité des données. La startup affirme que la caméra ne voit que l’extrémité du doigt ainsi que la surface juste en dessous. Aussi, le traitement de l’image s’effectuerait directement au niveau de la bague. Les utilisateurs n’auraient donc pas à s’inquiéter de l’envoi d’images sur Internet. Il faut préciser que l’appareil se porte sur l’index de la main dominante, qu’elle soit la gauche ou la droite.

Padrone compatible avec tous les appareils qui acceptent une souris Bluetooth

La Padrone Primera fonctionne pour les gauchers comme pour les droitiers, et détecte automatiquement la main utilisée. Elle suit les mouvements du doigt comme un pavé tactile. La bague est compatible avec tous les appareils qui acceptent une souris Bluetooth, sans la moindre installation de logiciel. Mais elle ne fonctionne que sur des surfaces bien éclairées, qui ne présentent pas trop motifs ou de design.

La souris coûte 259 euros

Côté autonomie, la batterie a une charge USB de 100 minutes. Ce temps de recharge suffira pour une journée de travail complète. Toutefois, la bague n’est pas résistante à l’eau, pour le moment. Elle est disponible sur le site de financement participatif Kickstarter, au prix de 259 euros. Les livraisons débuteront à partir de mai 2025. Padrone expédiera aux clients un kit de dimensionnement comportant neuf anneaux simples de la même taille que l’appareil. Les utilisateurs les essayeront pour savoir ce qui leur convient avant que l’équipe n’envoie le véritable anneau.

 

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