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Santé : un logo anti-alcool pour femme enceinte ?

La ministre de la Santé Agnès Buzyn planche sur un nouveau logo anti-alcool, à destination des femmes enceintes. Selon elle, la prévention concernant les dangers de l’alcool sur la grossesse n’est pas assez accrue et de nombreuses femmes ignorent les risques qu’elles prennent. 

Les alcooliers main dans la main avec la ministre

Après un projet de loi visant à interdire les coffee shop récemment installés sur la capitale, Agnès Buzyn n’arrête pas le progrès. En effet, la ministre souhaite qu’un logo anti-alcool pour femme enceinte soit apposé sur les bouteilles afin que toutes celles qui sont concernées puissent en être avisées. « Beaucoup de femmes ne le savent pas, ça n’est pas suffisamment dit. Nous avons obtenu des alcooliers qu’il y ait un logo qui explique bien qu’on ne doit boire aucun alcool pendant la grossesse, c’est très mauvais pour le fœtus. On est en train de travailler sur la taille et la couleur », a alors expliqué la femme politique.

Les dangers de l’alcool sur le fœtus

Lorsque l’on voit les dégâts que peut faire l’alcool sur un corps adulte logiquement bien proportionné, mieux vaut ne pas trop espérer quant aux conséquences sur un fœtus. A contrario des adultes, le foie et les reins du fœtus ne sont pas capable d’éliminer l’alcool ingurgité. Dans cette logique, un verre de vin ou même une bière suffiraient à provoquer des dégâts. Une consommation régulière pendant la grossesse, bien qu’elle ne soit pas intense, présente de réels dangers pour le futur bébé. L’académie de Médecine recommande donc un sevrage total pendant la grossesse et avant même la conception.

Une initiative pas si nouvelle

Depuis 2006, un logo aux allures de femme enceinte était en réalité déjà apposé sur les bouteilles d’alcool. Vin, bière ou autres digestifs. Mais pour Agnès Buzyn et les autorités sanitaires, il est bien trop petit et ne peut interpeller la consommatrice. Le message, « zéro alcool pendant la grossesse », va être plus visible avec le nouveau logo anti-consommation d’alcool pendant la grossesse.

 

 

 

 

 

 

Médicaments : quel comportement adopter ?

Votre armoire à pharmacie déborde de vieilles plaquettes de médicaments ? Cela est le quotidien de beaucoup de Français, qui parfois, ne savent pas bien comment les conserver. Le groupe de protection sociale Humanis vous donne le comportement à adopter. 

Bons gestes et bonnes habitudes

Comment bien conserver ses médicaments ? Avant toute chose, il est important de savoir que la durée de conservation est limitée. En effet, les principes actifs évoluent et s’altèrent avec le temps. C’est pourquoi il est indispensable de vérifier la date de péremption et les modalités de stockage afin de préserver la qualité et éviter les effets indésirables.

Bien stocker ses médicaments

Vos médicaments doivent être stockés dans une pièce tempérée, à l’abri de la chaleur, de la lumière, de l’humidité. Il ne faut surtout pas les conserver dans votre salle de bain ou votre cuisine. Pour les conservations spécifiques, vérifiez les indications sur la notice de l’emballage. Pour les conservations entre 2 et 8 degrés, il faut limiter l’exposition à température ambiante et les remettre rapidement au frais.

Pour les conservations entre 25 et 35 degrés, il est important de savoir que les médicaments sont tolérants aux changements de température. Pour les conservations à température ambiante, ces médicaments ne craignent pas les grand changements de température. Ils peuvent supporter jusqu’à 40 degrés pendant six mois ! Enfin, si rien n’est spécifié, conservé vos médicaments à température ambiante dans l’emballage avec la notice. Attention cependant aux changements d’aspect des crèmes et des suppositoires.

Il est important de bien conditionner vos médicaments lors de vos déplacements. Certains nécessiteront un emballage isotherme réfrigéré afin de les conserver. Pour les autres, un sac isotherme non réfrigéré sera amplement suffisant. Attention tout de même à ne pas transporter vos médicaments dans le coffre d’une voiture. Limitez également leurs expositions au soleil.

Recyclage : comment faire ?

Ne jetez pas vos médicaments périmés ou usagés à la poubelle. Rapportez les chez votre pharmacien : certains médicaments seront incinérés. Leur combustion produira alors de la vapeur d’eau qui sera ensuite utilisée pour chauffer ou éclairer les habitations.

Dernière indication, pensez à trier vos médicaments une à deux fois par an !

 

Réduction des risques (RDR) : le concept de santé publique qui fait débat

Depuis plusieurs années, la communauté scientifique internationale se déchire sur la question épineuse de la réduction des risques (« harm reduction », en anglais). Cette approche du domaine de la santé publique se veut pragmatique et vise à limiter les conséquences des comportements à risque (sexe, alcool, tabac, drogue) plutôt qu’à lutter pour leur disparition totale.

Le concept de RDR a été développé dans les années 80’ par rapport à la propagation du virus du SIDA chez les toxicomanes utilisant des seringues, notamment pour consommer de l’héroïne. L’idée était alors d’user de pédagogie auprès de ces publics afin qu’ils consomment leur drogue sans risquer d’être touchés par le virus.

Cette vision a choqué une partie de l’opinion publique dès son application, mais ses résultats concrets ont permis à la RDR d’intégrer d’autres problèmes de santé publiques, comme l’alcoolisme ou le tabagisme.

La RDR se veut une approche globale, qui prend en compte tous les aspects de la dépendance aux produits addictifs (risques somatiques, risques psychiatriques, risques sociaux et risques judiciaires). Son objectif est de pousser les usagers à limiter au maximum la nocivité de leurs comportements, en prenant en compte les contextes de consommation et les profils des usagers.

Elle s’appuie ainsi dans la conception de ses outils et de ses stratégies, sur une connaissance des motivations et des conditions de cette consommation. Ses outils sont donc l’information et la sensibilisation des usagers sur les dangers de leurs pratiques, la mise à disposition de matériel moins dangereux, l’accès à des substitutifs, certains services sanitaires et bien sûr, l’accueil, l’écoute, le soutien psychologique, ou encore l’orientation vers des services sociaux et/ou médicaux adaptés.

Cette approche, comme les polémiques qu’elle suscite, reste toujours très présente dans notre actualité, y compris nationale, comme le démontrent deux exemples récents : les salles de shoot et les substituts à la cigarette.

Alors que le précédent gouvernement a mis en place les controversées salles de shoot, afin de permettre aux toxicomanes de se droguer dans des espaces « propres » et d’éviter ainsi de très nombreux risques liés à leur dépendance, de très nombreuses attaques, issue de la société civile comme de l’opposition politique ont dénoncé ces méthodes qualifiées d’incitatives.

Pareillement, depuis plusieurs années maintenant, les vapoteuses et autres produits de tabac à chauffer connaissent un succès commercial grandissant, mais les autorités publiques peinent à se positionner face à elles. Si la Grande-Bretagne a tranché en faveur de ces produits dans le cadre de ses campagnes de santé publique, les positions de la plupart des autres ministères de santé publique évoluent plus lentement dans ce sens.

Que ce soit pas ses défenseurs ou par ses détracteurs, nous n’avons pas fini d’entendre parler de RDR qui pourrait bientôt s’appliquer à d’autres champs, comme la sécurité routière ou l’obésité.

 

Maison Actuelle : notre avis sur le dernier numéro

Le printemps s’en est vite allé pour laisser sa place à l’été ! Les températures remontent aux quatre coins de la France et nombreux sont les foyers qui mettent à profit ces beaux jours. Décoration, aménagement intérieur comme extérieur, quel avis pour Maison Actuelle ?

En une décennie, cette revue a vu sa notoriété augmenter de façon exponentielle. En effet, grâce à une expertise sans faille et de précieux conseils, les passionnés de la décoration et du design viennent puiser l’inspiration grâce aux avis des rédacteurs de Maison Actuelle.

Pour le dernier numéro de Maison actuelle, l’avis de la rédaction est unanime : clair, complet et professionnel. Comme à son habitude, Maison Actuelle présente les meilleurs matériaux pour la saison. Toujours dans un souci de précision, les journalistes de l’équipe ainsi que les grandes marques de la décoration apportent des réponses claires, ainsi que des idées novatrices pour aménager et décorer son espace de vie avec goût et ingéniosité.

Une nouvelle fois, Maison Actuelle met un point d’honneur à mettre en lumière le travail et le talent d’artisans décorateurs. Ainsi, les lecteurs peuvent découvrir comment redonner un souffle à un espace trop longtemps mis de côté. Leur avis ne pourra que mieux s’en porter.

Le magazine Maison Actuelle apporte l’idée qu’il n’est plus question de se complaire dans un intérieur banal et vieillissant et qu’il faut oser ! Oser façonner sa maison à son goût et surtout à son image.

Quel sera votre avis ?

Grands chantiers, 23 milliards d’investissements : le plan Marshall d’Aliou Diallo

Avec 15’000 milliards de francs CFA (23 milliards d‘euros environ) d’investissements structurels sur les cinq années à venir et une politique de grands travaux inédite, c’est un véritable Plan Marshall pour relancer le Mali que propose Aliou Diallo, l’entrepreneur devenu candidat à la présidentielle d’une vaste plateforme de la société civile. Son ambition : le retour de la paix au Mali et le décollage économique du pays.

« Parallèlement à la relance du processus de paix, nous devons concentrer nos énergies sur le développement économique équilibré du Mali car (…) les causes profondes de la crise malienne sont avant tout économiques. La pauvreté, la précarité et le manque de perspectives pour la jeunesse est le terreau le plus fertile à l’idéologie terroriste », a indiqué Aliou Diallo avant de dévoiler les grandes lignes de son programme économique.

Un programme économique qui doit avoir pour but d’encourager et d’accompagner les créations d’entreprises pour « qu’au lieu de chercher des emplois, les maliens créent eux-mêmes de l’emploi. Nous devons arriver à un rythme de création d’emploi par l’Etat qui soit rattrapée par la vitesse de création d’entreprises du secteur privé », a-t-il poursuivi.

Les créations d’entreprises du secteur privé doivent permettre « de créer beaucoup plus d’emplois pour rentrer définitivement dans le cercle vertueux d’une croissance économique durable tendant vers le plein-emploi pour la population active ». Et Aliou Diallo de préciser l’objectif de 20’000 entreprises créées d’ici 2023 avec le soutien d’un fonds public de garantie d’un montant de 500 milliards de FCFA.

En parallèle, M. Diallo a promis d’investir 2’000 milliards de FCFA en cinq ans pour financer un vaste programme de construction d’infrastructures à travers le pays. « Le constat est amer. Le Mali est un pays enclavé qui n’a ni route, ni école, ni centre de santé en nombre suffisant. Comment peut-on réussir à développer un pays dans ces conditions ? », a-t-il regretté.

Une politique de grands travaux qui a notamment pour objectif de désenclaver les régions du Nord, traditionnellement sous-équipées, et de donner des emplois aux jeunes locaux, qui font souvent le choix de rejoindre les groupes djihadistes pour gagner leur vie et assurer la subsistance de leurs familles.

Plus de 2’000 milliards de FCFA doivent également être consacrés au renforcement de l’armée malienne afin de lui donner les moyens d’effectuer ses missions de sécurisation du territoire face aux groupes armés rebelles qui font aujourd’hui la loi au nord et au centre du pays. Un effort budgétaire qu’Aliou Diallo souhaite étendre à l’ensemble de la fonction publique.

« Je suis conscient qu’on ne peut pas avoir un plan aussi ambitieux, en exigeant le meilleur de l’administration sans mettre les fonctionnaires dans les conditions de travail optimales. C’est pourquoi, il faut travailler sans relâche à la modernisation de notre administration et à l’augmentation des salaires de la fonction publique », a précisé M. Diallo avant d’annoncer une enveloppe de 200 milliards pour l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’Etat.

Le programme économique d’Aliou Diallo, basé sur la création d’entreprises et l’amélioration du climat des affaires, passera « également par le renforcement de l’Etat de Droit et la lutte contre la corruption. Aucun secteur privé ne peut se développer dans la corruption, le népotisme et le clientélisme ».

« Nous ne pouvons plus continuer avec un système qui ferme les yeux sur les rapports accablants du Vérificateur Général. 357 milliards de FCFA de détournement en cinq ans. Je dis STOP ! Trop c’est trop. Dans un pays comme le Mali où une bonne partie de la population cherche à manger trois fois par jour, le détournement de deniers publics équivaut à un crime contre l’humanité », a-t-il conclu.

CanalPlay enterré par Netflix

Netflix, la plateforme de films et séries à la demande, aura eu raison de CanalPlay. Alors que ce dernier proposait également de la vidéo à la demande, le service de Canal + a fini par jeter l’éponge, noyé par la vague Netflix. 

CanalPlay cesse toutes ses activités

Entendu ce mercredi par la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, Maxime Saada, président du directoire de Canal +, n’a laissé que peu de suspens quant à l’avenir de CanalPlay : il s’annonce sombre pour la chaîne câblée.

En l’espace de deux ans, la plateforme de vidéo à la demande a perdu plus de 600 000 abonnés. « CanalPlay est passé de 800 000 à 200 000 abonnés. En deux ans, nous avons été rayés de la carte sur ce marché, qui est en train de se substituer à la télévision », expliquait ainsi Maxime Saada. Mais alors, comment expliquer ce terrible échec, pour un système qui semblait adapté à son époque ?

Netflix, géant du monde vidéo

Malheureusement pour toutes les plateformes de films et de séries, rien ne pourra jamais les placer devant Netflix, ni même le talonner. Depuis près de deux ans, la plateforme Netflix est devenue LA référence en matière de films, de séries et même de documentaires. Des séries désormais cultes telles que Sense8, Casa de Papel ou encore Riverdale font des millions d’heureux à travers le monde. En 2017, le nombre d’abonnés payants a augmenté de 23,5 millions de personnes. Soit une hausse de 25 % sur un an.

En 2016, cette augmentation avait été toute aussi importante. Pour la première fois depuis sa création en 1997, l’entreprise américaine a franchi la barre des 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Cette croissance du chiffre d’affaires est intimement liée à celle du nombre d’abonnés payants.Afin de garder la main mise dans le monde de la série, Netflix redouble de créativité afin de maintenir la distance instaurée face à ses concurrents. En 2017, 6 milliards ont été investis dans les contenus originaux. Pour Maxime Saada, le manque d’exclusivité dont pâtit CanalPlay a précipité sa chute.

Son système économique [de Netflix] et publicitaire font également son succès. En effet, chaque utilisateur paye pour un ou plusieurs écrans, sur lesquels il pourra regarder les séries de son choix. Aucune publicité ne vient parasiter l’espace personnel de l’internaute, ce qui n’est pas pour lui déplaire.

Malgré ses efforts, CanalPlay ne semble plus pouvoir stopper la folle avancée de Netflix…

Pic de chaleur : prévisions et protection

Nous pouvons enfin le dire, l’été est bel et bien installé sur l’ensemble du territoire. Ajoutez à cela la coupe du monde de football, voici donc un départ sur les chapeaux de roues pour la saison estivale. Mais attention au coup de chaud attendu ce week-end. 

Un week-end caniculaire ?

Les dernières alertes lancées par Météo France concernaient les multiples orages qui se sont abattus ces dernières semaines. Mais cette fois, la situation est toute autre. Plusieurs bulletins d’alerte ont été rendus publics. Les prévisionnistes mettent en gardent les Français, qui pourraient attraper un coup de chaud. Les températures attendues avoisineront les 30 degrés et atteindront jusqu’à 37 degrés dans le Sud-Ouest, particulièrement en Nouvelle-Aquitaine et dans les Landes.

Plus au nord, le mercure atteindra entre 31 et 33 degrés, excepté sur les régions les plus proches de la Manche, où elles resteront comprises entre 23 et 29 degrés.

Comment se protéger de ce pic de chaleur ?

Les chanceux qui disposent d’une piscine chez eux ou qui ont la plage à portée de main ne seront pas les plus à plaindre. Tout le monde n’a pas cette chance et les citadins restent parfois bloqués en ville, sans espace aquatique digne de ce nom. Mais alors, quelles sont les astuces pour se protéger d’un temps caniculaire ?

« ll est recommandé de porter des vêtements légers, amples, de couleur claire, et de préférence en coton. L’utilisation d’un brumisateur et d’un ventilateur est également conseillée : il faut d’abord mouiller les parties découvertes du corps, puis les ventiler. Plutôt que de rester chez soi, on peut essayer de passer quelques heures dans un lieu climatisé (centre commercial, cinéma) pour se protéger de la chaleur. Chez soi, il est conseillé, dans la journée, de laisser les volets et les fenêtres fermés, de les ouvrir une fois le soleil couché, et de les laisser ouverts autant que possible la nuit si la température a baissé. Laisser une serviette humide devant une fenêtre ouverte permet également de refroidir la pièce. Il est également primordial de boire de l’eau régulièrement sans attendre d’avoir soif », explique la journaliste Fabienne Rigal.

Si l’occasion se présente, n’hésitez donc pas à vous réfugier au frais et à vous hydrater ! Retrouvez plus de conseils sur comment faire face à la chaleur.

 

 

Service national universel : et vous, qu’en pensez-vous ? (Vidéo)

En voyage au Vatican, le président Emmanuel Macron et son gouvernement ont annoncé qu’il y’aurait bel et bien un service national universel. Cependant, le dispositif sera bien moins ambitieux que prévu. Qu’en pensent les principaux concernés ? La radio Europe 1 est allée demander à des collégiens ce qu’ils en pensaient.

Le service national universel : en quoi cela consiste ?

Officiellement, il s’agit de la reprise du service militaire, abandonné sous la présidence de Jacques Chirac. Mais officieusement, il n’en n’est rien. En effet, le gouvernement, bien qu’étant resté vague, a confirmé qu’il s’agirait d’un mois de service aux alentours de l’âge de 16 ans. Pendant la première année de son mandat, le jeune Emmanuel Macron avait parlé de recréer un rendez-vous pour toute la Nation. Faute de moyens et à la réticence de l’armée française, le projet semble tomber à l’eau.

« En conseil des ministres, seulement les grandes lignes seront données avant une grande consultation en automne pour entrer dans les détails pratiques. Mais ce que l’on sait déjà, c’est que le gouvernement part sur un service d’un mois minimum pour les adolescents de 16 ans, en partie sur le temps scolaire et en partie sur les vacances », a expliqué Emilie Bonnaud, journaliste d’Europe 1.

Qu’en pensent les principaux concernés ?

Alors que le gouvernement s’avance pas à pas sur la question, Jean-Jacques Héry (journaliste Europe 1) a décidé d’aller à la rencontre des principaux intéressés.

« Allez dire à des collégiens de quatrième que dans deux ans, ils devront obligatoirement consacrer une partie de leurs vacances scolaires à leur service national universel et vous aurez ces réactions », explique-t-il avant de laisser le micro à de jeunes adolescents.

« Ah si c’est pendant les vacances, je ne le fais pas ! 24 jours pendant les vacances, c’est un peu abuser (…) Cela serait tout au long de l’année, pourquoi pas…« , déclare une adolescente.

« Ces 24 jours de formation sont divisés en deux blocs : un premier, dans lequel ils apprendront les gestes qui sauvent ainsi qu’à réagir en cas de catastrophe industrielle ou naturelle. Dans un deuxième temps, ils devront effectuer un stage au sein d’un organisme public ou en milieu associatif. Là, ils pourront choisir un thème. Parmi les cinq proposés, l’aide à la personne et le développement durable remportent le plus de succès », précise Jean-Jacques Héry

Selon le gouvernement, le service national universel pourrait atteindre son rythme de croisière en 2025. 720 000 jeunes seront alors concernés chaque année.

Airbnb : propriétaires et locataires main dans la main ?

Deux grands noms de l’immobilier, Century 21 et Airbnb, pourraient changer les relations entre propriétaires et locataires, sans que ces derniers soient dans l’illégalité. La loi interdit la sous-location d’un appartement loué, mais les choses pourraient changer. Etes-vous concernés ?

La réglementation immobilière

Il est d’accoutumée de louer un appartement, studio ou autre maison à des propriétaires. Une fois installé, le locataire a bien sûr des droits mais aussi des interdictions, comme celle de sous-louer (sans autorisation) le bien dans lequel il se trouve. En cas de litige, l’assurance du locataire peut se retourner contre lui et refuser de payer quelque dégât que ce soit. En effet, en cas de dommages locatifs lors d’une sous-location, le locataire principal est responsable vis-à-vis du bailleur. Par ailleurs, même avec l’autorisation de ce dernier, le locataire prend le risque de devoir assumer et supporter les coûts de réparation des dégâts que commettrait le sous-locataire. Seulement et seulement après cela, il pourra se retourner contre le sous-locataire impliqué.

Mais les choses pourraient changer. Airbnb, plate-forme de mise en relation et Century 21, réseau d’agences immobilières, ont conçu un avenant au bail qui « prévoit un partage des revenus entre locataires et propriétaires d’un logement sous-loué ».

Bail Century21 Airbnb-compatible

Ce bail d’un nouveau genre prendra la forme d’un avenant, censé « faciliter et simplifier la sous-location de logements à des voyageurs jusqu’à 120 jours par an« , indiquent les deux plateformes. Ainsi, le loyer sera partagé de la façon suivante :

  • 70 % de la transaction revient au locataire
  • 23 % au propriétaire
  • 7 % à Century 21

Alors que cet avenant historique et d’un nouveau genre promet de faciliter la sous-location, trois règles seront tout de même à respecter :

  • Le propriétaire doit donner son accord
  • La sous-location ne doit pas excéder 120 jours par an
  • Le locataire n’a pas le droit d’encaisser plus d’un an de loyer

Pour l’instant, cet accord est uniquement mis en place à Paris. Mais plusieurs autres villes souhaitent pouvoir effectuer ces démarches.

 

 

 

 

Les laitiers responsables (Vidéos)

Tout comme les œufs dont on préfère l’origine « poules élevées en plein air », le lait se choisit également. Olivier Gaffet, éleveur laitier et administrateur de la coopérative Sodiaal (première coopérative laitière française et troisième en Europe), rencontrait les salariés pour leur présenter la marque de qualité « Les laitiers responsables ».

Les laitiers responsables : quels critères ?

« Cette marque est basée sur 4 piliers de qualités : du pâturage, une alimentation sans OGM (inférieure à 0,9% selon la réglementation), le bien-être animal ainsi que la rémunération équitable des producteurs. L’entretient du lien entre les salariés et les éleveurs est essentiel dans une coopérative », explique Olivier Gaffet. Avec les nouveaux outils d’internet de type Hubside, qui permettent de créer facilement des sites internet, les agriculteurs peuvent aussi communiquer plus facilement.

La démarche Les Laitiers Responsables est née de l’engagement quotidien des éleveurs à produire un lait de qualité mais aussi de la volonté d’offrir aux consommateurs un nouveau standard pour l’aider à choisir un lait fidèle à ses valeurs et répondant à ses attentes.

« Le lait aussi, ça se choisit »

https://www.youtube.com/watch?v=Zt5wTdotEx0

Dans un spot publicitaire diffusé à la télévision et sur Internet, la célèbre marque Candia donne la parole à ses consommateurs. Chacun est en mesure d’expliquer comment il choisit tel ou tel produit, mais dès que vient la question du lait… Ils restent sans voix. Aujourd’hui, le lait est choisi de manière presque hasardeuse. Les consommateurs ne s’attardent pas sur la condition des vaches, comme ils peuvent le faire sur les poules, fournisseurs attitrés de leurs œufs.

La démarche Les Laitiers Responsables, c’est d’abord l’engagement des éleveurs pour faire un meilleur lait. C’est aussi un repère qui aide le consommateur à s’y retrouver dans le rayon et choisir un lait qui correspond à ses valeurs.

« Candia s’engage au service de la transition alimentaire, avec cette initiative qui répond aux attentes légitimes et claires des consommateurs et des éleveurs aujourd’hui. Avec une meilleure rémunération qui bénéficie aux 20 000 éleveurs-sociétaires de Sodiaal dès le premier litre vendu, Les Laitiers Responsables est aussi et surtout une ambition à grande échelle pour revaloriser la filière laitière française. Avec Les Laitiers Responsables nous voulons proposer un nouveau standard entre le lait conventionnel et le lait biologique, avec pour ambition d’atteindre le volume du bio d’ici 2020, soit environ 200 millions de litres », a déclaré Yves Legros, directeur général de Candia.

 

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