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Pompes funèbres : des abus relevés

Certaines entreprises de pompes funèbre pratiquent une tarification abusive, selon une enquête effectuée par les membres de l’association Familles rurales, parue cette semaine.

Il vient rarement à l’esprit des clients de pompes funèbres d’effectuer un audit et de demander différents devis à des sociétés de pompes funèbres, comme il s’agit généralement de périodes douloureuses et délicates, pendant lesquelles les questions matérielles passent au second plan.

D’où certainement l’existence d’une pratique abusive de la part de nombreux professionnels, dénoncée par Familles rurales.

En effet, l’association a publié, lundi 30 octobre 2017, une étude sur le sujet assez choquante.

Cette étude, qu’ont pu analyser les journalistes des Echos, indique que certains professionnels pratiquent des tarifs cinq fois plu importants que leurs concurrents, pour les mêmes prestations.

Pour réaliser cette étude, Familles rurales a demandé à un client mystère de faire établir différents devis, sur 13 département français. Au total, ce sont 37 devis, dont 10 effectués en ligne,  qui ont été analysés et on donné ce résultat éloquent.

Espérons que cette étude fasse changer les comportements…

 

Santé : les montres connectées dangereuses ?

L’organisme gouvernemental norvégien de protection des consommateurs, Forbrukerrådet, a effectué des études sur les montres connectées pour enfants, qui ont démontré un danger certains de ces objets.

Les montres connectées pour les enfants connaissent un succès très important dans de nombreux pays.

Elles permettent de rassurer les parents, qui peuvent savoir à tout moment, en temps réel, où se trouve leur progéniture.

Pourtant, selon l’organisme public norvégien Forbrukerrådet, ces  objets sont plus dangereux que bienfaiteurs, pour les enfants.

Le premier élément inquiétant est la possibilité pour des pirates informatiques, de prendre le contrôle de ces montres, afin d’espionner les enfants, et éventuellement y installer leurs propres numéros.

Autre soucis détecté, ces montres intelligentes ne respectent pas forcement les règles européennes, en matière de protection de la vie privée.

Alors que ce marchés génère des millions de dollars de chiffre d’affaires, cette étude pourraient bien freiner son développement…

 

 

Augmentation du prix du timbre

Le tarif du timbre poste devrait encore connaitre une hausse, dans les prochains mois.

L’organisme responsable de la bonne pratique dans le secteur des postes et des télécommunications, l’Autorité de Régulation et des Communications Electroniques et des Postes (Arcep), vient d’annoncer qu’elle autorisait La Poste à augmenter encore le tarif des timbres, en 2018.

L’Arcep est chargée, entre autres, de surveiller attentivement le fonctionnement, et la tarification des courriers en France.

Pour justifier cette décision, cet organisme explique que les échanges par courrier ont connu cette année une nouvelle baisse, en France, pour la dixième année consécutive.

Afin de compenser cette diminution des échanges postaux et de ne pas trop amputer le budget de La Poste, il convient donc, selon l’Arcep, d’élever encore le prix du timbre.

Un raisonnement qui peut sembler paradoxal, tant le tarif du timbre en hausse constante ces dernières années, a participé à la chute des échanges postaux, dont l’avènement du net est bien sûr la principale cause.

 

Quels services publics seront accessibles mardi ?

Mardi 10 octobre devrait être la journée qui marque le point culminant de la lutte sociale contre le projet de réforme du code du travail par le gouvernement. Quels services resteront disponibles ?

C’est sans doute la plus grosse journée de mobilisation sociale depuis plus de 10 ans, que s’apprête à vivre notre pays demain, mardi 10 octobre.

En effet, de manière exceptionnelle, les 9 syndicats de fonctionnaires ont appelé à la grève et à la manifestation publique.

Les fonctionnaires vont-ils faire mieux que la Manif Pour Tous ? Quoi qu’il en soit, les utilisateurs se demandent quels services publics seront actifs demain.

Si vous avez prévu de prendre les transports en commun, demain, pensez au vélo ou au covoiturage, de très importantes perturbations sont attendues toute la journée, sur tout le pays.

Si vous avez des enfants, il va falloir penser à prévenir les grands-parents : les écoles et les crèches vont fermer dans leur grande majorité.

Rassurez-vous, les services de police et de santé devraient proposer un service minimum.

Les antennes relais en question

L’installation d’antennes relais, un peu partout sur le territoire, soulève de nombreuses questions, auxquelles les pouvoirs publics ne répondent qu’en partie.

Les antennes relais ne représentent-elles pas un réel danger pour notre santé ? C’est à cette question que les pouvoirs publics tentent de répondre, à travers une législation qui se veut stricte envers les opérateurs.

En effet, ces derniers doivent se soumettre, avant de pouvoir installer leurs antennes relais, à une étude de la part de la régulation des communications électroniques et des postes, qui vérifie que toutes les normes de sécurité sont respectées.

Par ailleurs, une demande doit être effectuée auprès des mairies concernées et ces dernières ont le droit de demander un bilan des ondes émisses, qu’elles peuvent rendre public auprès de leurs citoyens.

Enfin, qui veut installer une antenne relais doit le faire en total respect des normes d’urbanisme en vigueur.

On le voit ces normes sont plutôt faites pour répondre aux inquiétudes de nombreuse personnes, plutôt que pour vérifier par des études scientifiques sérieuses, la dangerosité ou non de ces installations.

 

Taxe sur le diesel : c’est officiel !

Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, était ce matin l’invité de RMC et BFMTV, pour faire un point sur les réformes prévues par le gouvernement. Il est revenu sur la hausse du prix du diesel.

C’est une confirmation officielle qui vient d’être effectuée par monsieur Castaner : oui, le gouvernement va bien instaurer une hausse de 10% du tarif du diesel.

Cette information, secret de Polichinelle, avait fuitée dans Les Echos, avant que les journalistes ne posent directement la question au porte-parole du gouvernement.

«Je vous le confirme. C’est la volonté d’avoir une convergence entre l’essence et le diesel», a-t-il donc clairement répondu.

Il faut dire que le gouvernement aurait eu du mal à ne pas appliquer cette mesure qui faisait partie des engagements de campagne du candidat Macron.

Une mesure si importante pour le nouveau pouvoir, qu’Edouard Philippe, notre Premier ministre, l’avait érigée en priorité du quinquennat, lors de son discours de présentation de politique générale tenu devant les députés, réunis à l’Assemblée Nationale, au mois de juillet 2017.

 

La grande distribution épinglée sur le prix du bio

L’association de défense des consommateurs, UFC Que Choisir, a publié une étude sur les tarifs des produits issus de l’agriculture biologique, en France. Il en ressort une pratique de marges abusive sur ces produits, de la part des acteurs de la grande distribution.

La publication, cet été, d’une étude de l’UFC Que Choisir sur les produits bio a eu l’effet d’une bombe. Elle démontre que les distributeurs n’hésitent pas à gonfler fortement leurs marges, quand il s’agit de produits bio.

Alors que le bio tend à se démocratiser, certaines idées reçues ont la dent longues et les distributeurs semblent toujours penser que seules les personnes aisées veulent du bio. C’est sans doute pour cette raison qu’ils se permettent, selon l’UFC, de marger encore plus sur ces produits.

Une pratique scandaleuse, qui nuit également à l’image du bio et à son développement, car elle continue de donner aux consommateurs l’idée que le bio est bien plus cher, comme l’explique le président de l’UFC que Choisir, Alain Bazot.

« 77% des Français jugent que les produits biologiques sont trop chers. Sauf que les Français pensent que si les produits bio sont si chers c’est à cause du surcoût de la production, ce qui n’est pas tout à fait vrai », précise-t-il, avant d’insister sur les conséquences de ces surmarges :

« En baissant ces surmarges de moitié, on pourrait enclencher un cercle vertueux, permettre à plus de consommateurs d’accéder au bio et permettre aux producteurs d’avoir plus de débouchés ».

Ainsi, l’étude de l’association démontre une surmarge (différence entre la marge pratiquée par un vendeur sur un produit bio, par rapport à celle pratiquée sur les autres produits) excessive, notamment sur les fruits et légumes. Elle peut atteindre 191% pour des poireaux, 163 % pour les pommes, ou encore 145% pour les tomates.

 

 

 

Paquet de cigarette à 10 € : une mesure efficace ? [Revue de presse]

Conformément aux engagements de campagne d’Emmanuel Macron, le gouvernement vient d’annoncer une hausse importante du paquet de cigarette, pour le porter vers 10 à l’horizon 2020. Alors même que l’ambition est unanimement partagée (réduire la prévalence de fumeurs en France, un enjeu majeur surtout chez les jeunes), la mesure fait l’objet d’une réception médiatique étonnamment contrastée. En ligne de mire des éditorialistes : une logique purement fiscale, à l’efficacité sanitaire discutable, et qui risque de surtout développer la contrebande.

Le prix, levier suffisant de baisse de la consommation ?

Jouer sur le prix du paquet semble, à première vue, une bonne façon de dissuader les fumeurs. Mais les spécialistes sont dubitatifs, et « l’argument n’a pas totalement convaincu les associations » nous apprend Le Monde.  En cause (toujours dans Le Monde), la progressivité de la hausse, qui la rendrait inefficace sur le plan sanitaire : « La seule augmentation qui va avoir une incidence sur la consommation, c’est celle de 14,1 % en mars 2018, regrette Clémence Cagnat-Lardeau, la directrice d’Alliance contre le tabac. Toutes les autres, comprises entre 4,2 % et 6,2 %, ne se traduiront pas par des baisses de la consommation car seules les hausses supérieures à 10 % sont réellement efficaces. »

Suffisant pour que de nombreux éditorialistes pointent alors les arrières pensées fiscales du Gouvernement, et un Ministère de Bercy plus soucieux de remplir les caisses de l’Etat que de lutter contre le tabagisme. Un point de vue résumé crûment dans l’Express : « un paquet de cigarettes plus cher représente aussi plus de recettes fiscales ». Bref, un nouveau « coup de bambou fiscal » pour des fumeurs qui ne cachent pas leur dépit, notamment sur Twitter où les réactions sont particulièrement vives.

 

Le report vers la contrebande

Par ailleurs, l’élévation du prix du paquet au-dessus d’un certain seuil risque de s’avérer doublement contreproductif s’il provoque un simple déplacement de la consommation vers les cigarettes de contrebande. D’après Sud Radio, les experts des Douanes auraient bien tenté d’alerter le gouvernement sur ce basculement. Le journaliste Jean-Baptiste Giraud, dans sa chronique du 20 septembre, précise que « aujourd’hui, une cigarette sur 4 fumée en France est une cigarette de contrebande. Les buralistes sont persuadés qu’une nouvelle hausse des prix va faire littéralement exploser ce marché noir. Les douaniers sont du même avis mais manifestement, ils n’ont pas été écoutés par le ministère de la Santé et par Bercy, dont ils dépendent pourtant… ». Bref, selon le journaliste, si « le gouvernement espère que l’arme du prix va marcher […], c’est sans compter avec le marché parallèle. »

Un point de vue partagé par Libération, qui rappelle au passage que ce report vers la contrefaçon ou les achats à l’étranger annulerait non seulement les effets sanitaires espérés, mais aurait en plus une incidence fiscale négative : « En théorie, et plus encore en pratique, les impératifs sanitaires et budgétaires devraient converger : rien ne sert d’alourdir la fiscalité du tabac sans combattre le marché parallèle – 25 % des ventes de clopes dans l’Hexagone, une paille… Le gouvernement a pourtant choisi de marcher sur une seule jambe. »

En réalité, indique Sud Radio, « un plan de lutte contre la contrebande est bien prévu. Mais quand on sait qu’un revendeur de cigarettes dans la rue peut gagner facilement 200 euros par jour et que la sanction encourue reste faible – une simple amende – pas sûr que le paquet de cigarettes à 8, 9 ou 10 euros soit la bonne solution. »

Réseau mobile : 60% de la France non couvert

Selon une enquête effectuée par l’organisme public en charge de la régulation des télécoms, l’Arcep, 60% du territoire français ne serait en réalité par couvert par les différents opérateurs mobiles.

L’Arcep publie son étude sur la couverture des réseaux depuis plusieurs années maintenant, mais c’est en changeant sa méthodologie que l’organisme a réalisé le fossé qu’il existe entre les chiffres données officiellement par les opérateurs et le ressenti des consommateurs.

Ainsi, cette année, pour la première fois, les indicateurs utilisés par l’organisme ont été revus, comme l’a expliqué Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, qui a déclaré que « jusqu’à présent, nous mesurions la qualité de service moyenne, et établissions un classement général, avec Orange en tête, suivi de SFR et Bouygues Telecom, puis de Free, mais l’information était insuffisante et ne correspondait pas au ressenti de la population ».

Avec son nouvel outil d’analyse, qui se veut plus près de la réalité du terrain, l’organisme a constaté, pour les quatre opérateurs français (Bouygues, Free, Orange et SFR), un décalage entre les couvertures officielles annoncées par les opérateurs et la réalité du terrain pour les consommateurs.

Comme on peut le constater sur le site « monreseaumobile.fr« , où l’Arcep propose une carte actualisée de la France avec les couvertures réseaux indiquées dessus, Orange ne couvre en fait que 60% du territoire, Free 57%, SFR 54% et Bouygues 48%.

 

 

Pas de contagion au fripronil en France

Le ministère de l’agriculture a déclaré qu’aucune trace de contagion au fripronil n’a été retrouvée parmi les nombreux contrôles qu’il a effectués dans les élevages français.

Lundi 11 septembre, 2017, le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert était convié à s’exprimer aux micros de la radio Europe 1.

Il est revenu sur la crise sanitaire liée au fipronil et s’est voulu rassurant.

« 2.900 élevages ont été contrôlés jusqu’à il y a peu et aujourd’hui, nous avons de bonnes nouvelles. Aucun élevage français n’a été contaminé par le fipronil. Nous n’avons retrouvé aucune trace », a-t-il déclaré.

Selon lui, les seuls cas de contamination qui ont été recensés en France, viennent des exploitations agricoles belges et hollandaises.

En outre, le ministre a annoncé que son ministère avait instauré une liste évolutive, qui recense l’ensemble des produits qui ont été retirés du marché car ils comportaient un risque de contamination et/ou des traces de fipronil.

Parmi plus de 40 produits, on compte des pommes dauphines, des gaufres, ou encore des muffins.

La liste est disponible sur le site internet du minsitère.

 

 

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