Les radars automatiques installés sur les routes françaises vont être gérés par des sociétés privées, d’ici le mois de septembre.
Vendredi 24 février 2017, le gouvernement socialiste va présenter son plan concernant la privatisation des radars mobiles embarqués.
Ce dispositif largement controversé doit être mis en place d’ici la fin du mois de septembre 2017.
En dehors des questions éthiques et sociales, cette décision entrainera d’autres conséquences, plus concrètes, selon l’association 40 Millions d’automobilistes.
En effet, l’organisme a effectué des calculs qui indiquent que cette privatisation va entrainer une forte hausse du nombre de contraventions, déjà importantes.
40 Millions d’automobilistes dénonce ainsi :
« Partant du principe qu’une voiture-radar peut flasher, au bas mot, trente automobilistes par heure, que le ministre de l’Intérieur souhaite que ces véhicules circulent huit heures par jour, ce sont plus de 38,5 millions de procès-verbaux qui seront dressés à l’encontre d’usagers de la route, dénonce Daniel Quéro, son président. Avec un montant moyen de l’amende à 56,85 €, l’Etat engrangera près de 2,2 Mds€. A coup sûr, une excellente opération financière… En revanche, il n’existe aucune preuve que cette mesure ait un quelconque effet positif sur la sécurité routière. ».