Le spectre d’un nouveau confinement en France laisse les vacanciers dans une angoisse profonde. À savoir, celle de pouvoir récupérer l’argent déjà investit pour ses déplacements ou son séjour, entre autres. Revue de quelques possibilités de remboursement.
Aléatoire. Tel est le qualificatif convenable à la situation que vit le monde depuis début 2020 et le déclenchement de la crise sanitaire née de la pandémie du coronavirus. Les habitudes sont depuis bouleversées en raison du virus, mais également des mesures restrictives qu’il induit. En France, l’hypothèse d’un nouveau confinement – la troisième – émerge de plus en plus à quelques jours seulement du début des vacances d’hiver, non sans faire jaser. Les vacanciers qui pour certains ont déjà engagé leurs frais dans des activités touristiques pendant cette période se retrouvent comme pris au piège. Le casse-tête paraît insoluble : comment rentrer en possession de son argent sans pénalités surtout ?
Billets annulables ou échangeables
En général, les professionnels de tourisme sont peu enclins à ce genre d’opération. Beaucoup usant de manœuvres afin de décourager toute velléité de demande de remboursement de la part du client. Mais les conditions ont à peu près été assouplies à l’aune de cette crise du coronavirus. C’est le cas chez une majorité de compagnies aériennes (Air France, Lufthansa, Ryanair, entre autres) qui proposent désormais aux clients désireux, un changement sans frais supplémentaires de leur date de voyage. Cela concerne les trois premiers mois de l’année à Ryanair et va jusqu’à septembre chez Air France.
Si la voie aérienne reste le moyen de transport le plus sûr au monde, celle ferroviaire l’est en France pour les vacanciers en quête de solution face aux mesures restrictives. Le client peut en effet se faire rembourser en intégralité la SNCF s’il le souhaite, à condition de s’y prendre au maximum trois jours avant la date du départ. Les conditions sont plus favorables dans le secteur de la location de véhicule, avec des billets annulables 48h avant le départ chez Europcar, Hertz et Sixt.
C’est moins le cas dans le secteur du logement où les remboursements ne sont pas garantis. Nombre d’hôtels conseillent d’ailleurs à la clientèle d’inclure l’option annulation dans leur réservation, au risque de s’engager dans l’incertitude totale quant au remboursement de leurs frais en cas d’annulation. À cet effet, les usagers de la plateforme de location Airbnb sont priés de contacter leur hôte pour s’enquérir des conditions de remboursement s’il y en a.