Magasins de vêtements cherchent clients

Les restrictions sanitaires successives face au coronavirus contribuent à la rareté de la clientèle. Conséquence : les boutiques et autres magasins se retrouvent avec des invendus records, alors que de nouvelles collections pointent déjà à l’horizon.

La période noire se poursuit chez les vendeurs de vêtements en France en cette période de pandémie. Après avoir traversé non sans difficulté deux confinements, ils doivent à présent, faire avec le couvre-feu à partir de 18 h sur toute l’étendue du territoire. Une mesure qui a inévitablement des incidences négatives sur leurs revenus. Les clients se comptent sur le bout des doigts, laissant les vêtements sans preneurs. Une situation d’autant plus pénalisante pour les commerçants qu’elle intervient en pleine période des soldes d’hiver. Les prix ont beau avoir été cassés, la situation ne change pas. La clientèle refuse de se pointer au grand désarroi des vendeurs.

Double casse-tête

A une semaine de la fin des soldes d’hiver, les craintes pour les magasins de se retrouver avec de grands stocks d’invendus sont grandes. Elle est même inéluctable selon beaucoup qui ne se font plus d’illusions sur le sujet. Mais l’accumulation de marchandises non-vendues n’est pas le seul ennui des commerçants. Ils doivent aussi compter avec l’arrivée très prochaine de la collection de printemps. Comment financer de telles acquisitions dans ce contexte de faillite presque généralisée ? Et une fois les nouveaux vêtements acquis, où trouver suffisamment de places pour les exposer avec des stocks d’invendus sous les bras ? C’est le double casse-tête auquel est confrontée la quasi-totalité du secteur de la vente de vêtements qui crie à la catastrophe. Certains revendiquent jusqu’à un vêtement sur deux non vendu.

Le déstockage, grand gagnant de la situation

Si la situation frappe l’ensemble de la filière, tous les commerçants ne sont cependant pas logés à la même enseigne. Les indépendants dont l’acquisition de vêtements se fait en général sur fonds propre, peuvent toujours espérer écouler les invendus plus tard dans l’année. Les grandes marques elles, disposent de plus d’options, étant habitués à gérer ce genre de cas. Leur stock est dans un premier temps envoyé aux entreprises de déstockage qui se frottent les mains en ce moment. Les produits non écoulés qui leur parviennent ont fait considérablement monter leurs revenus. Le secteur de la vente en ligne a le vent en poupe en cette période de promotion des gestes barrières.

Les pays pauvres sont également sollicités par les grandes enseignes pour gérer les invendus. Des ventes qui se font à moindres frais afin de limiter les pertes.

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