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Etats-Unis : le premier médicament à base de cannabis autorisé

Grande première dans le domaine de la santé, très complexe aux Etats-Unis. Hier, les autorités sanitaires américaines ont autorisé l’Epidiolex, un médicament à base de cannabis, afin de traiter les cas d’épilepsie sur des patients à partir de deux ans.  

Une avancée médicale importante

« Cette avancée médicale est importante », explique Scott Gottlieb, responsable de l’agence fédérale des médicaments, la FDA. « Mais il faut également souligner qu’il ne s’agit pas d’une autorisation du cannabis ou de l’ensemble de ses composants. L’autorisation concerne un médicament particulier au CBD (ndlr : un des 80 composants du cannabis) pour une utilisation particulière. L’autorisation s’est fondée sur des essais cliniques », a-t-il ajouté.

Une interdiction qui persiste

Les autorités sanitaires attirent l’attention sur le fait que ce médicament n’autorise en rien le cannabis et sa consommation. Il pourra [l’Epidiolex] être prescrit à partir de deux ans, et ce pour les syndromes de Lennox-Gastaut et de Dravet. Ils provoquent tous deux de sévères crises d’épilepsie. Même si elles ne sont pas mortelles, le corps humain s’en trouve très affecté.

Le CBD, principal composant de l’Epidiolex, n’a aucun effet euphorisant, à la différence du THC, qui provoque un état second après la consommation de cannabis. « Le cannabis reste interdit aux Etats-Unis au niveau fédéral, bien qu’il ait été autorisé localement par plus de la moitié des Etats fédérés pour une utilisation thérapeutique, et par neuf Etats dont la Californie et le Colorado pour un usage récréatif », précisent plusieurs médias.

Et ailleurs ?

Avant-gardiste, l’Uruguay a été le premier pays a totalement légaliser le cannabis. Depuis 2013, chacun est libre de s’en procurer et ainsi de le cultiver chez lui. En Europe, plusieurs pays tolèrent le cannabis, allant à une possession de 5 à 25 grammes selon l’endroit. C’est notamment le cas pour l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne ou encore l’Italie. Aux Pays-Bas, consommateurs réguliers et occasionnels peuvent se retrouver dans des coffee shops : fumer du cannabis n’est pas un délit.

 

 

Jeux vidéo : l’OMS déclare l’addiction comme maladie mentale

Une heure, deux heures, trois heures… A partir de combien de temps passé devant les jeux vidéo peut-il être considéré comme une addiction ? L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a franchi un cap important. Passer des heures devant les écrans jusqu’à en oublier de manger : l’addiction aux jeux vidéo a été reconnue comme une maladie mentale. 

Une maladie à part entière

« Après avoir consulté des experts dans le monde entier, et avoir examiné la littérature de manière exhaustive, nous avons décidé que ce trouble [jeux vidéos] devait être ajouté », a déclaré Shekhar Saxena, directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l’OMS. Depuis janvier, l’organisation travaillait sur l’intégration de ce trouble dans la 11e version de la Classification internationale des maladies.

« Un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ». Voilà comment l’OMS définit ce trouble.

Mais comment faire pour le diagnostiquer ? Un enfant (ou adulte) est-il vraiment dépendant des jeux vidéo ou est-ce simplement une passion (très) envahissante ? Pour établir correctement le diagnostique, il faut que le comportement de la personne impactée ait des conséquences sur les « activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles et en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois ».

Les jeux vidéo, à l’origine de terribles drames

C’est principalement aux Etats-Unis que la question pose problème. En effet, le pays dénombre le plus de fusillades au monde, notamment en milieu scolaire. Depuis le début de l’année, 29 personnes ont été tuées dans 16 attaques survenues dans des écoles. Face à ce fléau, l’industrie du jeu vidéo est au cœur du débat. Comment convaincre la population mais surtout les politiques que les jeux violents entraînent des comportements similaires dans le monde réel ?

A la suite des dernières fusillades, le président Donald Trump avait déclaré : « nous devons regarder du côté d’internet parce qu’il arrive beaucoup de mauvaises choses aux jeunes enfants et aux jeunes cerveaux ».

 

 

 

Laurence Netter : « la crème solaire et vous »

D’ici quelques semaines, l’heure des courses d’été va sonner. Serviettes de plage, jeux et crèmes solaires seront indispensables. Laurence Netter, dermatologue, vous explique comment choisir vos produits : indice de protection, bronzage, quantité à utiliser n’auront plus de secrets pour vous. 

La crème solaire : indispensable pour des vacances réussies

Tous les dermatologues s’accordent à le dire : l’été, on protège sa peau ! « La crème, on l’applique vingt minutes avant de s’exposer et en couches épaisses, car il en faut beaucoup. Par ailleurs, il ne faut pas oublier d’en remettre toutes les deux heures, car même l’indice le plus élevé perd de son pouvoir de filtration », explique Laurence Netter.

« Votre phototype, c’est-à-dire la couleur de votre peau et sa capacité à fabriquer de la mélanine (pigment qui protège la peau des radiations ultra-violettes) ainsi que la destination de vos vacances sont deux facteurs primordiaux. On ne se protège pas de la même façon si on part à la campagne ou si on part faire du bateau », détaille-t-elle.

Quel indice de protection ?

Aujourd’hui, l’échelle des indices s’est simplifiée. Il ne faut retenir que deux types d’indices : le 30 et le 50. Le mieux est tout de même de s’appliquer un indice 50 sur la totalité du corps. Il faut garder à l’esprit que cet indice ne concerne que l’infiltration d’UVB (ndlr : responsables des coups de soleil) et que la majorité du bronzage vient des UVA. On bronze très bien avec une crème sans pour autant brûler sa peau ! Tout en gardant ça à l’esprit, on peut passer de très bonnes vacances et revenir halé(e) sans être brûlé(e). Plus vous êtes protégé(e)s, plus le bronzage va durer longtemps car la peau pèlera moins.

Pour Jihane Benzina, journaliste de France 2, « il faut d’abord regarder l’indice de protection. Il indique en combien de temps vous allez prendre un coup de soleil. Avec un indice de 30, il faudra 300 minutes (cinq heures), contre 10 minutes sans crème. Plus cet indice est élevé, plus il vous protège longtemps ». 

Attention tout de même, car aucune crème ne protège à 100 % du soleil. Adoptez les bons gestes et les précieux conseils des dermatologues.

Santé : surveillez de près votre hygiène de vie

Chaque année, plus de 100 000 cancers surviennent chez les adultes de plus de trente ans. Alors que les campagnes de prévention, notamment pour l’alcool et le tabac ne cessent de se multiplier, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a publié une étude expliquant que quatre cancers sur dix pourraient être évités. 

Des cancers dits « évitables »

Malgré les immenses progrès de la médecine, certaines maladies et autres cancers ne sont pas toujours prévisibles dans une vie. Pour se préserver, il est important de prendre conscience des risques encourus en consommant sciemment des substances toxiques telles que le tabac ou encore l’alcool. Ce lundi, le CIRC a publié une étude montrant qu’en 2015, 142 000 cas étaient attribuables à des facteurs de risque liés au mode de vie ou à l’environnement.

Cette étude, qui revoie à la hausse la part des cancers « évitables » (41 % des tumeurs survenus chez l’adulte en 2015), inclut une consommation excessive de viande rouge (plus de 300 grammes par semaine) mais aussi une consommation insuffisante de fruits et légumes (moins de 300 grammes par jour).

Sans surprise, le tabac et l’alcool restent les deux principaux « fauteurs évitables » de cancers, représentant 20 % et 8 % des cas, les deux sexes confondus. Chez les hommes, c’est ensuite l’alimentation qui prédomine (5,7 % des cas), tandis que chez les femmes, c’est le surpoids et l’obésité (6,8 %). « Je ne m’attendais pas à ce que ces facteurs de risque soient si élevés. Il semble que la France suive dans ce domaine la trajectoire de pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni », explique Isabelle Soerjomataram, qui a participé à l’élaboration de l’étude.

« C’est une bonne nouvelle de savoir que l’on peut agir sur 40 % des cancers, en se concentrant sur treize facteurs de risque seulement », ajoute-t-elle cependant.

La prévention au cœur de la vie

Chaque année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne manque pas d’alerter les consommateurs sur les potentiels dangers de différents produits. Pour la cigarette, l’Etat a notamment décidé de mettre en place le paquet neutre. Depuis janvier 2017, ces paquets de cigarettes ont fait leur apparition dans les bureaux de tabac. Ils présentent des photos et des messages choc afin de sensibiliser les fumeurs.

Domotique : du nouveau dans vos maisons

Depuis quelques années, les consommateurs découvrent une nouvelle façon de faire les choses à domicile. La domotique fait désormais partie du quotidien de millions de personnes. Mais qu’est-ce ? 

L’innovation permanente

La domotique, c’est l’ensemble des technologies de l’électronique de l’information et des télécommunications utilisées dans les domiciles. Elles visent à assurer des fonctions de sécurité, de confort, de gestion d’énergie et de communication qu’on peut retrouver dans un logement, quelqu’il soit. Les géants tels que Google ou encore Amazon se sont lancés depuis près de deux ans. Il est désormais possible d’allumer ou d’éteindre ses lumières, de faire couler son bain même en n’étant pas chez soi. Comment-est ce possible ?

Moderne, confortable et économique, la domotique ne présente que des avantages. Son but principal est d’augmenter le confort et le luxe. Il suffit par exemple d’appuyer sur un seul bouton pour déclencher toutes les actions souhaitées dans une maison. Avec certains systèmes, il ne faut même plus presser de touche, il suffit de programmer l’évènement. Ces systèmes comportent des capteurs intelligents qui effectueront les tâches demandées.

Modernité et économie

La domotique est un grand économiseur d’énergie. Quand les occupants d’une maison sont absents, le système éteindra le chauffage ainsi que toutes les lumières oubliées. Les économies sur la consommation d’énergie sont radicales !

En matière de sécurité, la domotique ouvre des perspectives intéressantes. Elle signalera les incidents dangereux comme les fuites, le début d’un incendie ou encore un cambriolage. Elle peut même lancer des actions ciblées : couper les arrivées d’eau ou de gaz, appeler les pompiers…

Par ailleurs, lorsque les occupants de la maison ne sont pas là pour des raisons de vacances, le système de domotique se chargera d’ouvrir et fermer les volets afin de donner l’impression d’une présence humaine, ce qui maintient les cambrioleurs à distance.

Enfin, la domotique favorise la communication. Un ordinateur central suffit à réaliser toutes les commandes. Pour demander quelque chose, il suffit de joindre cet ordinateur via un SMS, et l’action demandée sera alors effectuée.

 

Delphine Derache : « quelques astuces pour voyager pas cher » (Vidéo)

L’été, nous avons souvent envie d’être dépaysés et de partir en vacances. Seulement, la question de l’argent fait vite surface et peut être problématique. Delphine Derache, experte dans le domaine de la consommation, vous donne quelques conseils pour voyager à moindres frais. 

Voyager sans se ruiner ?

« Première étape, le choix des destinations. Pour voyager pas cher aujourd’hui, il faut privilégier les destinations qui ont besoin de refaire leur image et besoin de notoriété. Prenons l’exemple de la Tunisie ou d’autres pays, dont l’économie est principalement basée sur le tourisme. Ils ont besoin de vous, donc ils bradent leurs voyages », décrypte Delphine Derache.

« Pour voyager pas cher, la bonne astuce est de prévoir à l’avance, ou à la dernière minute ! Mais prévoir en avance permet de rêver un peu et de s’éloigner plus tôt. Il faut réserver longtemps à l’avance votre moyen de locomotion, quel qu’il soit. Sur cela vous pouvez également faire des économies. Le train de nuit par exemple. C’est un bon plan auquel on ne pense pas souvent mais qui est tout de même très économe. Au-delà de l’aspect financier, il offre également la possibilité de profiter d’une journée complète sur votre lieu de vacances », ajoute-t-elle.

Charme et porte-monnaie

« Après le transport, vient l’hébergement. De ma manière classique, vous pouvez passer par une réception et réserver ainsi. Mais de nos jours, il existe d’autres alternatives via internet. Généralement, ces astuces permettent d’économiser, tout en profitant d’un lieu charmant pour vos vacances. Il est également possible d’annuler, même à la dernière minute », détaille l’experte.

« Pour profiter des vacances à prix réduit, il existe différents bons plans. Plusieurs applications, disponibles sur les téléphones, permettent de trouver les meilleurs plans autour de vous, sans avoir nécessairement besoin de passer par un guide touristique. Restaurants, expositions, ou encore séance de massage… Tout est possible ! Par ailleurs, les ventes-privées, plus utilisées pour les vêtements, se déclinent également en voyage. Généralement, les voyages proposés permettent une réelle économie », termine Delphine Derache.

 

 

 

 

Eté et canicule : comment les supporter ?

L’été est enfin là, pour le plaisir des petits et des grands. Alors que nous l’attendons depuis des mois, il est difficile de résister aux sorties en tous genres, plage ou centre-ville. Mais parfois les températures sont telles, que cela en devient handicapant. Voici quelques conseils pour faire face aux grosses chaleurs estivales. 

Le piège de l’été

La canicule est un épisode de fortes chaleurs. Pour être qualifié ainsi, cet épisode de chaleur doit durer plus de trois jours, pendant lesquels la température ne baisse pas la nuit en dessous de 18 degrés. Face a ce phénomène, les personnes les plus vulnérables sont les enfants en bas âges, les personnes âgées et les femmes enceintes, qui doivent elles, démultiplier leurs efforts.

Quels sont les gestes à adopter et comment éviter la déshydratation ?

« ll est recommandé de porter des vêtements légers, amples, de couleur claire, et de préférence en coton. L’utilisation d’un brumisateur et d’un ventilateur est également conseillée : il faut d’abord mouiller les parties découvertes du corps, puis les ventiler. Plutôt que de rester chez soi, on peut essayer de passer quelques heures dans un lieu climatisé (centre commercial, cinéma) pour se protéger de la chaleur. Chez soi, il est conseillé, dans la journée, de laisser les volets et les fenêtres fermés, de les ouvrir une fois le soleil couché, et de les laisser ouverts autant que possible la nuit si la température a baissé. Laisser une serviette humide devant une fenêtre ouverte permet également de refroidir la pièce. Il est également primordial de boire de l’eau régulièrement sans attendre d’avoir soif », explique dans une vidéo la journaliste Fabienne Rigal.

L’hydratation, élément essentiel pour le corps

Avant toute chose, il est important de noter que le corps humain est composé à plus de 65 % d’eau, ce qui représente près de 45 litres.

« En ce qui concerne les personnes âgées, nous l’avons bien vu au moment des canicules, que nous avions beaucoup de problématiques dès qu’on avait une cessation de la consommation d’eau, puisque les personnes âgées y pense moins. Pour les enfants, c’est un autre problème : celui du renouvellement. Un enfant contient entre 75 et 77 % d’eau et c’est une proportion qui va décroitre : il est donc très important de maintenir ce mécanisme et qu’il faut être attentif à l’hydratation de ces deux types de personnes » , explique Jean-Michel Cohen, médecin et nutritionniste.

Jean-Michel Cohen : « retrouvons l’appétit de l’eau » (Vidéo)

En en étant composé de près de 45 litres, notre corps a besoin d’eau. S’hydrater est donc vital, notamment quand l’été arrive, accompagné de ses grosses chaleurs. Le médecin et nutritionniste Jean-Michel Cohen, interrogé par Yolaine de la Bigne, évoque le manque d’hydratation, notamment avec l’arrivée de l’été, car il peut être source de multiples problèmes.

« 60 % de la composition corporelle est faite d’eau et de liquide, donc il est extrêmement important de la maintenir en stabilité. Deuxième chose, l’eau évolue au cours des années. On contient plus d’eau quand on est plus jeune et moins quand on est plus âgé, d’où l’utilité pour les personnes âgées de boire. Troisièmement, une notion que nous avons : on doit boire 40 ml d’eau par kilo et par jour, soit pour une femme de 64 kilos, 2,4 litres. Comme on sait que les aliments que l’on absorbe contiennent environ un litre d’eau, il suffit de faire la soustraction et on sait qu’on doit boire un litre et demi d’eau par jour », explique le médecin.

L’eau, à quoi ça sert ?

« C’est un solvant chimique, il est capital dans toutes les réactions chimiques du corps. Par ailleurs, l’eau maintient la pression artérielle à un niveau normal. Boire suffisamment, c’est faire fonctionner la fonction rénale. On sait que c’est une fonction très fragile donc il est extrêmement important d’avoir un apport hydrique suffisant. Par ailleurs, il existe deux types d’eau. L’eau qui est à l’intérieur des cellules et qui permet donc aux cellules de fonctionner, et ensuite, l’eau extracellulaire. Elle se trouve dans le liquide entre les cellules et le liquide qui se trouve dans les réseaux lymphatiques, qui permet d’éliminer les déchets que nous produisons. Il est donc important de boire non pas trop mais suffisamment », précise-t-il.

« Il faut être attentif à l’hydratation des personnes âgées et des plus jeunes »

« En ce qui concerne les personnes âgées, nous l’avons bien vu au moment des canicules, que nous avions beaucoup de problématiques dès qu’on avait une cessation de la consommation d’eau, puisque les personnes âgées y pense moins. Pour les enfants, c’est un autre problème : celui du renouvellement. Un enfant contient entre 75 et 77 % d’eau et c’est une proportion qui va décroitre : il est donc très important de maintenir ce mécanisme et qu’il faut être attentif à l’hydratation de ces deux types de personnes« , développe Jean-Michel Cohen lorsque son interlocutrice lui demande quels sont les différents besoins.

« Lorsque les personnes ne boivent pas beaucoup d’eau, il faut donc trouver d’autres alternatives pour retrouver l’appétit de l’eau et permettre aux gens d’avoir une hydratation correcte sans tomber dans le piège des sodas », conclut-il.

 

 

 

Apple à la rescousse de ses utilisateurs

Comme très souvent, la sortie d’un nouvel IPhone s’accompagne d’une refonte de l’IOS (ndlr : système d’exploitation d’Apple). En effet, grâce à de nombreuses mises à jour (MAJ), les appareils deviennent de plus en plus performants. Une petite révolution est attendue cet automne. 

Apple tient à ses utilisateurs ?

En matière de MAJ, rien de vraiment exceptionnel ces derniers mois. Une sensible amélioration de l’interface a été remarquée par les utilisateurs. L’écran tactile est plus intuitif et gagne en fluidité. Cependant, rien de révolutionnaire. Mais la donne risque de changer à partir de l’automne prochain. En effet, grâce à l’IOS 12, un utilisateur appelant n’importe quel numéro d’urgence, sera immédiatement localisé.

« Apple a (enfin) compris qu’il était temps de se mettre à la géolocalisation d’urgence. En effet, aux Etats-Unis, 80 % des appels vers le 911 sont faits avec un smartphone. La géolocalisation d’urgence permet de localiser automatiquement quelqu’un lorsqu’il passe un appel avec un smartphone. C’est le protocole Hybridized Emergency Location (HELO) qui permet de partager automatiquement la position », explique un blog spécialisé dans le numérique.

Lorsque l’on évoque la géolocalisation, la question des données personnelles fait immédiatement surface. « Apple entend replacer, comme souvent, la protection des données et de la vie privée au centre de son discours. Dans iOS 12, le dispositif décrit plus haut sera complété par la technologie de l’entreprise RapidSOS, spécialiste des solutions de contacts d’urgence. Cette entreprise a mis en place un procédé, baptisé NG911 Clearinghouse, qui permet aux personnels des centres d’appels d’accéder de manière sécurisée aux données de localisation de l’appelant« , appuie le site « Les Numériques ».

Un deuxième pas pour Apple

Alors que cette MAJ semble la première en son genre pour Apple, il ne faut pas oublier que les montres et bracelets connectés « Apple Watch » ont sauvé la vie de plusieurs personnes. En effet, les montres Apple disposent de capteurs cardiaques, directement reliés à un centre d’urgence.

Cependant, alors que la sortie de l’IOS 12 est prévu pour les Etats-Unis, rien n’a été spécifié sur une date internationale.

SNCF : les syndicats se déchirent sur la poursuite de la grève

Alors que tout semblait prédire l’unité pour poursuivre la grève des cheminots débutée en avril dernier, les violons semblent ne plus s’accorder entre les syndicats. Depuis que le gouvernement a annoncé qu’il irait au bout de sa réforme, les grévistes ont fait par de leur décision de continuer la mobilisation durant l’été. 

La grève dans les valises

La grève à la SNCF, entamée le 1er avril dernier, devrait se poursuivre « sur juillet et août, avec un calendrier qui n’aura pas la même forme, qui sera plus allégé que ces trois derniers mois, mais qui permettra de maintenir la mobilisation », a annoncé Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots.

Alors que les millions de voyageurs attendus dans les gares cet été s’en inquiètent, Laurent Brun se veut rassurant. « La question des jours de grève ne sera pas forcément ciblée sur des départs en vacances« , a-t-il poursuivi lors de son entretien avec la radio Europe 1.

Mais ne serait-ce qu’une illusion ? En effet, plusieurs syndicats ont appelé à deux jours de mobilisation, les 11 et 12 juillet prochains. Ces deux journées sembleraient correspondre avec le plus gros des départs en vacances. La CGT, elle, a proposé trois jours d’arrêt de travail les 2, 6 et 7 juillet prochains.

Des syndicats font machine arrière ?

La CGT, qui a dores et déjà proposé trois jours d’arrêts de travail en juillet, semble vouloir continuer la grève. Mais la CFDT et l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) ne semblent pas être du même avis.

« Comme nous avons réussi à le faire avec la convention collective et une négociation la semaine dernière, nous espérons bien conclure avec la SNCF cette semaine. Pour nous il est prématuré de tirer des plans sur la comète sur juillet », a expliqué Didier Aubert, patron de la CFDT cheminots. Continuer ou pas, la décision lui semble encore prématurée.

Les grévistes CFDT ont décidé de se laisser jusqu’au 28 juin pour décider. Mais, au sein du syndicat, personne n’a l’air très partant pour aller au-delà de cette date. « Faire grève contre quoi ? » demande un syndicaliste. « La loi est votée ! On a surtout du mal à reconnaître qu’on a perdu cette bataille !« .

Le doute plane donc encore sur de possibles perturbations cet été.

 

 

 

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