mardi, novembre 4, 2025
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Les arrêts maladie changent de payeurs ?

Lorsqu’un employé d’une entreprise est malade, il est coutume que la caisse primaire de maladie et d’assurance (CPAM) prenne en charge certains coûts. Mais aujourd’hui, le gouvernement réfléchit fortement à faire payer les employeurs pour les courts arrêts maladie de moins de huit jours. Une idée qui les insurge. 

Afin de réaliser des économies et surtout de réduire le nombre d’arrêts maladie, le gouvernement est entrain de réfléchir à une nouvelle piste de financement de ces arrêts, suite à un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales. Il semblerait que les entreprises devront mettre la main à la poche pour payer eux-mêmes les arrêts maladie.

Aujourd’hui, lors d’un arrêt de travail,les trois premiers jours d’arrêt ne sont pas indemnisés. Après cette période appelée carence, suivent les versements des indemnités journalières par la sécurité sociale. Avec cette mesure portant sur les arrêts maladie de moins de huit jours, ce sont les employeurs qui paieraient les indemnités des jours restants. Cet étonnant projet pourrait coûter la modique somme de 900 millions d’euros aux entreprises.

« On n’est pas sur des sommes futiles, on parle de charges massives. Une telle décision aurait forcément des conséquences en terme d’économie et d’emplois », dénonce sur France 2 Jean-Michel Pottier, vice-président de la CPME. »Le principe n’est pas acceptable. On ne peut pas dire qu’on baisse les charges pour les entreprises et, à côté, nous taper dessus à la première occasion« , s’insurge Alain Griset, le président de l’U2P, dans les colonnes du Figaro.

Les salariés pourraient également pâtir de cette éventuelle réforme selon ses détracteurs. “Je ne doute pas que certains employeurs décideront de rogner les augmentations des salariés pour faire face à ces nouvelles dépenses”, expose Jean-François Foucard, secrétaire national à la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres).

Tesla se lance à l’eau et propose des planches de surf

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Le constructeur automobile Tesla, réputé pour ses voitures exceptionnelles mais aussi très coûteuses, se lance dans le secteur du sport de glisse, en lançant sa propre planche de surf, pour la modique somme de 1500 dollars.

Tesla : un géant dans le monde de la construction automobile

Le constructeur Tesla a une patte unique et ses voitures sont reconnaissables entre mille. Elon Musk, le fondateur du groupe, a su se créer un nom et une image de marque remarquable. La mission de Tesla est d’accélérer la transition mondiale vers un schéma énergétique durable. Le groupe fait appel aux experts les plus brillants pour permettre de réaliser cette vision et respecter ses valeurs. Même d’occasion, le prix des véhicules Tesla mis en circulation n’est pas inférieur à 60 000 euros. Une voiture soucieuse de l’environnement, certes, mais à quel prix.

Une image de marque bien construite

Au-delà de ses véhicules, Tesla s’est créée toute une communauté autour de nombreux produits : sur son site, la firme propose de nombreux accessoires comme des batteries pour smartphone, des vêtements, ou encore des voitures électriques destinées aux enfants. Hier, pendant que les problèmes de la SNCF battaient le plein, les inconditionnels de la marque Tesla ont pu découvrir que cet été, ils allaient pouvoir surfer… sur des planches Tesla ! Mais encore fallait-il être réactif. Comme toujours, les prix sont élevés et les quantités limitées. Les 200 exemplaires produits se sont écoulés en quelques minutes, en dépit de leur tarif de 1500 dollars, soit l’équivalent de 1300 euros.

Réalisé en partenariat avec le fabricant de planches de surf Lost Surfboards, le produit dessiné par Tesla reprend les codes de ses voitures électriques. Selon la firme, la planche est renforcée avec de la fibre de carbone “inspirée” de l’intérieur des voitures Tesla. Le logo est quant à lui placé aux extrémités de la planche. L’entreprise précise « qu’elle peut être transportée dans une Model S, une Model X et dans une Model 3, concernée par des difficultés de production ».

Sur la plage de Pampelonne, le tout Palace comme perspective

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Coup de balai sur la plage de Pampelonne. Un gros tiers des établissements installés sur ce banc de sable de 4,5 kilomètres, bien connu de la jet-set internationale et des habitués de Saint-Tropez, n’ont pas vu leurs baux reconduits. En lieu et place de certains, Roland Bruno, Maire de Ramatuelle et son Conseil Municipal ont accordé des concessions aux principaux palaces tropéziens. Une affaire de gros sous, qui pose de sérieuses questions sur l’avenir de la plage.

L’Esquinade, le Club 55 (pour la partie sise sur le domaine public),La Plage des Jumeaux, Bagatelle. Autant d’établissements mythiques de l’histoire de Saint-Tropez qui vont être rasés à la fin de l’été. Certains pour mieux reconstruire, les autres pour laisser place à de nouveaux restaurants de plage, pour beaucoup affiliés aux grands palaces tropéziens, ou à des groupes de professionnels de la restauration de luxe de la capitale.

Un big-bang périlleux pour la mairie de Ramatuelle, et même pour l’attractivité de Saint-Tropez : ces restaurants les pieds dans l’eau, lieux festifs privilégiés des peoples, constituent le produit d’appel et une valeur ajoutée majeure de la destination presqu’île de Saint-Tropez… et la seule chance pour Ramatuelle d’exister un jour sur la carte au même titre que sa voisine et rivale ! C’est raté, aujourd’hui son plus bel atout va servir de page de publicité géante aux hôtels de Saint-Tropez.

C’est le long de la plage de Pampelonne, à quelques encablures du lieu d’amarrage de leurs yachts, que les people et les jet-setteurs du monde entier viennent profiter du soleil provençal dans une atmosphère festive, fruit d’une tradition qui remonte aux années 1960, et au contact d’un public aussi divers qu’initié. Une mixité des publics, savamment entretenue et dosée, qui fait le charme et la spécificité de Ramatuelle et de la prequ’île de Saint-Tropez.

Les experts de cette science, voire de cet art, ce sont les exploitants eux-mêmes ! Tous ont apporté leur génie et leur culture propres. La diversité de style, de génération, de clientèle… Pampelonne est, pour quelques jours encore, un exemple que le monde entier envie à la France et à la Commune de Ramatuelle, et que la France et Ramatuelle viennent de décider de sacrifier.

Pourquoi alors changer une recette qui marche ? Pourquoi prendre le risque d’altérer l’image de marque de la presqu’île de Saint-Tropez  et de Ramatuelle?  Parce que le mal français frappe encore sous l’ère d’un Président qui avait pourtant promis de nous en débarrasser… il faut toujours détruire ce qui marche, il faut encore confondre abolir certains privilèges et anéantir le moindre succès.

Un second élément de réponse tient également dans la rude concurrence que se livrent les divers palaces tropéziens pour attirer la clientèle fortunée du monde entier. Fin juillet en semaine, il est encore possible de trouver des chambres dans la plupart d’entre eux. Dans ce combat à mort pour accroître les taux de remplissage, un accès à la plage de Pampelonne est un atout de poids. Et les concessions sur la plage de formidables vitrines.

Une logique qui se tient, mais qui est à double-tranchant. Qui pourrait même à termes remettre en cause l’attractivité de Pampelonne. D’abord parce que les clients les plus attractifs (et donc les plus dépensiers) pour les hôteliers ne sauraient se contenter d’un simple accès à la plage. Ils veulent faire la fête et être vus dans les établissements les plus populaires de la plage ou au contraire dans ceux les plus discrets et authentiques. Une attractivité qui ne se décrète pas et qui requiert un savoir-faire, de la personnalité, du caractère,… et du temps.

Tout aussi problématique d’un point de vue légal et réglementaire, les concessions de plage relèvent d’une délégation de service public. Les restaurateurs qui s’y installent doivent jouer le jeu de l’accueil au public le plus large possible, et ce sans discrimination. Dans cette optique, on imagine mal les palaces tropéziens faire des pieds et des mains pour accueillir un public familial qui se trouve aujourd’hui largement intégré au système de Pampelonne…

Résultats prévisibles : des plages à moitié-vide, des tarifs prohibitifs qui ferment de facto l’accès à Pampelonne au commun des mortels, et une attractivité déclinante de la plage. Pas les meilleurs atouts pour attirer les people face aux autres capitales mondiales de la fête estivale, qui ont au moins, si ce n’est le bon goût, du moins l’opportunisme de prétendre accueillir tout un chacun.

Quand le fisc s’en prend aux plateformes de services entre particuliers

Ils sont des milliers chaque jour à emprunter les autoroutes par le biais du covoiturage, ou encore à vendre toutes sortes de choses à d’autres particuliers. Les services comme Blablacar ou Leboncoin étaient jusqu’à maintenant épargnés par les taxes : le gouvernement a annoncé que la donne pourrait bientôt changer.

Enrichissement inaperçu : c’est terminé !

Dans un contexte économique déjà en équilibre, le gouvernement a examiné la semaine dernière, un projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale. Le texte prévoit de taxer les revenus perçus par les particuliers grâce aux plateformes d’économie collaboratives comme Blablacar et Leboncoin. Ces revenus n’étaient jusqu’à présent pas inclus dans les impôts.

Plus de la moitié des inscrits prêts à renoncer

« Bercy a identifié en France 276 plateformes de ce genre dont 70% ont leur siège social dans l’hexagone. Selon un sondage de Ifop-France Digitale, cette nouvelle règle dissuaderait 67% des utilisateurs de ces plateformes collaboratives. La majorité déclare ne plus vouloir les utiliser si leurs revenus se retrouvent imposés. Sur Leboncoin par exemple, le revenu moyen est évalué à 400 euros par an. Les détracteurs du texte y voient un moyen de pénaliser les petits revenus et la vente de bien d’occasion », précisent plusieurs médias.

Ce mardi, la commission des finances devrait se prononcer sur ce projet de loi, présenté en mars par Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics. Si le texte est adopté, les sites concernés devront désormais transmettre automatiquement au fisc les revenus encaissés par chaque particulier. Ils devront alors prendre exemple sur les grosses sociétés qui payent d’importants impôts (LVMH, BNP…).

Une équipe de France 2.0 avec ses supporters

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Depuis dimanche soir, l’ambiance est plus que festive en France. Après plus d’un mois de compétition, les joueurs de Didier Deschamps ont décroché une seconde étoile et le trophée tant attendu : la coupe du monde. Contrairement à 1998, les rapports entre joueurs et supporters ont grandement évolué, notamment grâce aux réseaux sociaux. 

De nouveaux hommages

Sur Twitter, les hashtag #ChampionsDuMonde ou encore #FietredetreBleus ont été cités des centaines de milliers de fois. Les comptes de l’équipe de France, de la FIFA ou encore de la Fédération Française de Football n’ont pas hésité à les relayer et partager avec des milliers d’internautes. Cette nouvelle génération de champions et ces nouveaux hommages sont bien différents de la victoire de 98, notamment depuis l’avénement des réseaux sociaux.

Une compétition au coeur des Bleus grâce aux réseaux sociaux

Alors que les émissions de télévision se sont multipliées pour suivre l’épopée russe de l’équipe de France, les journalistes ont parfois eu du mal à obtenir une information ou une photo exclusive… En effet, pour la majorité, les joueurs de Didier Deschamps sont très jeunes, à l’image de Kylian Mbappé qui va tout juste sur ses 20 ans. Et qui dit jeunesse dit réseaux sociaux ! Griezmann, Mbappé, Pogba et leurs comparses ont eu du mal à se détacher de leur smartphone ! Les coulisses, les réactions, les premières images du trophée du championnat… Rien n’a échappé aux réseaux sociaux. C’est une nouvelle façon de célébrer la victoire, qui était loin d’exister en 1998.

Supporter – joueur : un nouveau rapport

Une nouvelle manière de célébrer la victoire est en somme une nouvelle manière d’établir un lien avec ses supporters. Les joueurs leur offre des images exclusives et inestimables : des archives personnelles, loin des codes journalistiques établis pour les photos officielles.

Un exercice de communication instantanée réussi !

 

 

Banque : une nouvelle réforme pour les découverts

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Le découvert autorisé par la banque est bien pratique, à condition de ne pas en user ni d’en abuser. C’est pourtant le cas de 60% de Français. Ils dépassent leur autorisation de découvert bancaire au moins une fois dans l’année. Une solution de facilité onéreuse… Pour changer la donne, le gouvernement va s’atteler à plafonner ces frais pour les clients les plus fragiles. 

Une mauvaise habitude dont il est difficile de se défaire

Pour beaucoup, le découvert est une solution de facilité. Service souvent gratuit proposé par les banques, il permet à tout le monde de bénéficier d’argent supplémentaire que celui habituellement attribué chaque mois. Les plafonds peuvent donc être dépassés. Mais pour beaucoup, cette solution s’est transformée en cercle vicieux.

En effet, se retrouver dans le rouge coûte pourtant vite une fortune. Les frais liés au dépassement du découvert s’élèvent en moyenne à 60,20 euros par an selon le comparateur. Un chiffre stable par rapport à 2016. « Ce sont surtout les commissions d’intervention, plafonnées depuis 2013 à 8 euros chacune et à 80 euros par mois, qui font grimper la facture », souligne Guillaume Clavel, le président de Panorabanques. La plupart des banques en ligne ne facturent pas de commissions d’intervention. Mais presque toutes les banques disposant d’un réseau les facturent au maximum applicable.

Découvert pour les plus modestes : comment ça marche ?

« L’empilement des intérêts, des commissions et des autres frais (de rejet, d’envoi de lettre d’avertissement…) coûte particulièrement cher aux clients les plus fragiles. Ils ont versé en moyenne 320 euros de frais en 2017, pointe la Banque de France dans un rapport récent. La facture peut même atteindre plusieurs milliers d’euros par an, a montré une enquête de 60 millions de consommateurs », explique le journal du Figaro.
Pour inverser la tendance et permettre aux plus modestes de ne pas s’enfoncer dans un fossé financier, le gouvernement évoque un plafonnement des frais bancaires pour à leur attention.
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a précisé dimanche que le futur plan pauvreté inclurait un plafonnement des frais bancaires. « L’objectif est que les banques tendent la main à ces clients, plutôt que d’accroître leurs difficultés », explique-t-on à Bercy. « Mais si leurs propositions sont insuffisantes, nous serons contraints de légiférer ».
Pour l’heure, le plan financier n’est pas encore entré en vigueur.

Stratégie de développement commercial : la solution CI services

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Toutes les entreprises et sociétés doivent faire face à un problème commun : développer un carnet d’adresses cohérent avec sa thématique pour gagner des parts de marché. Alors que les entreprises relativement anciennes n’ont plus trop de mal à développer une stratégie commerciale, ce n’est pas le cas des start-ups et autres jeunes entreprises innovantes. Ci services se décarcasse pour leur proposer une stratégie de développement commercial adaptée à leurs besoins.

Créée en 2010 par Pascal Courrier, CI services apporte depuis une large expérience en développement commercial en mode B-to-B dans le logiciel l’électronique digitale et les solutions de sécurité. Au service des TPE/PME, la société de développement commercial se fait fort de trouver les solutions adaptées aux besoins de ses clients.

Selon la marque et le produit de l’entreprise dont s’occupe Ci services, la méthodologie reste cependant la même. En effet, il faut tout d’abord identifier la cible type à qui s’adresse le produit. Par ailleurs, il faut également mettre en place toute une veille sur la concurrence mais également sur des prospects et de futurs leads.

Grâce à ses huit ans d’expertise, CI services est apte à travailler sur différents domaines tels que :

  • l’électronique digitale
  • les logiciels embarqués
  • la communication IP, RF
  • les solutions de sécurité
  • la technologie Web

Le marketing est alors un outil primordial pour mener à bien une stratégie de développement commercial, soit par le biais de l’Inbound ou Outbound marketing. Respectivement attirer le client et aller le chercher.

Quelle que soit l’entreprise, société ou start-up, une stratégie de développement commercial réussie est cruciale pour gagner des parts de marché.

 

La testostérone, les hommes et le luxe

Et si notre goût pour les produits de luxe était influencé par nos hormones ? C’est ce que suggère une étude internationale. La testostérone influencerait l’attirance pour les signes extérieurs de richesse. 

Une expérience inédite

Des chercheurs américains, dont on ignore le nom, ont décidé de mettre en avant le fait que la testostérone pourrait être liée à notre relations vis à vis du luxe, notamment chez les hommes. La testostérone est la principale hormone sexuelle mâle et le stéroïde anabolisant « originel ». Chez l’humain, la testostérone joue un rôle clé dans la santé et le bien-être.

243 hommes ont été invités à une expérience en laboratoire. Ils ont, dans un premier temps, passé un gel sur leur peau. Pour la moitié d’entre eux, il contenait une hormone masculine, la testostérone. Le reste du temps, il s’agissait d’un placebo. L’expérience a été menée au moment où la circulation de l’hormone dans l’organisme atteignait son pic. Placés devant plusieurs objets, ils devaient choisir leur préféré.

L’homme est un loup pour l’homme

Résultats ? Les chercheurs ont constaté que « les hommes qui avaient reçu les doses de testostérone montraient une plus grande préférence pour les produits associés à un rang social plus élevé (comme une marque de luxe) », selon un communiqué de l’Institut européen d’administration des affaires (Insead).

Pour Gideon Nave, chercheur, « posséder des produits prestigieux est une stratégie pour signaler son rang au sein de la société humaine« . Le chercheur fait le parallèle avec la queue du paon ou les bois du cerf. « Cet effet (ndlr, de la testostérone) est apparenté au comportement des animaux, chez qui la testostérone augmente généralement pendant la saison de reproduction et favorise l’envoie de signaux aux partenaires ou concurrents potentiels », note alors Gideon Nave.

« Dans le règne animal, la testostérone favorise l’agressivité. Ici, l’agressivité physique est remplacée par un équivalent consumériste », explique Colin Camerer, professeur d’économie comportementale.

Les nouvelles réglementation de la sécurité routière

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Depuis hier, la vitesse maximale autorisée a été revue à la baisse sur certains axes routiers. En effet, les 90 km/h jusqu’à maintenant autorisés, ne seront plus tolérés sur toutes les routes départementales. Désormais, les départementales et autres voies secondaires seront limitées à 80 km/h. Pourquoi la sécurité routière a-t-elle imposé cette diminution aux automobilistes ?

Tous les véhicules et conducteurs sont visés par la nouvelle limitation. Il n’y a donc aucun changement pour les poids lourds et les conducteurs en permis probatoire, déjà limités à 80 km/h. Les détracteurs des 80 km/h considèrent que cette uniformisation de la vitesse maximale autorisée est dangereuse. Pour justifier cette opposition, ils dénoncent le différentiel de 10 km/h avec les poids lourds. Il permettait de les dépasser plus facilement et dans de meilleures conditions de sécurité.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, 11 000 panneaux de signalisation seront modifiés sur tout le territoire.
Un coût tout de même estimé entre 6 et 12 millions d’euros. « Comme annoncé, l’État remboursera aux collectivités les travaux entrepris », ajoute le ministère. « Le prix moyen pour changer un panneau est de 200 euros : 80 euros pour le panneau sorti d’usine, auxquels s’ajoutent 120 euros pour la pose », détaille Julien Vick, délégué général du Syndicat des équipements de la route (SER).

« Comme l’a établi le comité des experts du Conseil national de la sécurité routière dans son rapport du 29 novembre 2013, une réduction de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central – limitée à 90 km/h – permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an. Cette portion du réseau routier est celle sur laquelle les accidents mortels sont les plus fréquents : en 2016, plus de la moitié de la mortalité routière (55 %), soit 1 911 personnes tuées, est survenue sur les routes bidirectionnelles hors agglomération, majoritairement limitées à 90 km/h« , explique la Sécurité Routière.

Cette estimation de vies épargnées par la mesure est d’ailleurs soutenue par Rune Elvik, chercheur et doctorant en sécurité routière qui a dédié 20 années de recherches sur le thème de la vitesse. En recueillant plus de 500 études venant du monde entier, son travail a permis de mettre en lumière une corrélation entre l’abaissement de la vitesse et le nombre d’accidents. C’est mathématique : agir sur la vitesse permet de diminuer le nombre des accidents de la route et leur gravité.

Des nouvelles technologies insolites

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VIDEO – Le secteur de la technologie a explosé ces dix dernières années. La créativité et l’innovation repoussent sans cesse les limites physiques et chaque jour, de nouvelles inventions ou idées voient le jour. En voici quelques exemples. 

Le monde de la 3D

L’arrivée de l’impression 3D a révolutionné le secteur de l’industrie. Jusqu’à aujourd’hui, la fabrication en 3D à partir d’une imprimante se limitait aux petits objets. Aujourd’hui, elle permet de créer des pièces de voiture, des organes ou encore des maisons. En Russie, l’entreprise Apis Cor 3D a réalisé un projet qui était en cours depuis un an : une maison de 38 mètres carré a été construite en moins de 24 heures, grâce à une imprimante. La demeure est faite de béton et a une durée de vie de 175 ans. Pour arriver à ce résultat, l’imprimante a utilisé la technologie « Contour crafting » : il s’agit d’une technologie émergente qui permet de produire par fabrication additive une architecture imprimée. Si tout se déroule bien, ces maisons pourront être commercialisées pour un prix de 10 000 dollars. Le projet connaît aussi un franc succès au près de la Naza : les ingénieurs pensent que cela pourrait être utile pour une construction dans l’espace.

Révolution des transports ?

Plusieurs projets sur des trains à grande vitesse sont en cours de développement. En Chine, une équipe de chercheurs travaille sur un nouveau modèle, appelé le « Super Maglev ». D’après le chef de projet, ce train pourrait atteindre les 2900 km/h. Pour pouvoir rouler à une telle vitesse, les scientifiques comptent utiliser un tunnel à vide, afin de réduire la résistance de l’air qui réduit fortement la vitesse des trains. Un des autres projets en cours de développement est un train qui pourrait rouler à 1200 km/h. Ce projet devrait couter 700 millions d’euros. L’HyperLoop devrait transporter ses premiers passagers en 2021.

Des robots proches de l’homme

Il y a quelques mois, l’entreprise américaine Realbotix a annoncé vouloir mettre sur le marché des robots sexuels. D’après les chercheurs et à partir de 2050, les humains pourraient même se marier avec ces robots. Les robots pourraient créer une expérience sexuelle fantastique, selon plusieurs chercheurs. Ils auront une apparence très proche de celle des être humains. Ils seront également dotés d’une intelligence artificielle leur permettant de reproduire des émotions humaines. Même si cela va créer de nombreuses polémiques, les chercheurs ne sont pas prêts d’abandonner leur projet.

Nul doute que la technologie a un bel avenir devant elle !