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Coffee shop parisien : à peine ouverts et bientôt fermés ?

C’était l’événement la semaine dernière dans les rues de la capitale. En effet, un nouveau coffee shop a ouvert ses portes. Ces établissements, conçus initialement pour pouvoir fumer du cannabis en toute tranquillité, se multiplient. A Paris, le principe est quelque peu différent : on y vend un dérivé du cannabis, à des fins thérapeutiques. Mais la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et les enquêteurs ne voient pas ça d’un très bon oeil. 

Un coffee shop thérapeutique ?

Très populaires à Amsterdam d’où ils sont originaires, les coffee shop sont connus pour être de lieux où fumer du cannabis est tout à fait légal. Avec un taux de THC plus ou moins élevé (ndlr : principale substance responsable des effets du cannabis), les consommateurs réguliers ou occasionnels ont de quoi trouver leur bonheur. Très en vogue dans l’hexagone, les coffee shop débarquent maintenant sur la capitale française. A la différence de leurs voisins hollandais, ces coffee shop proposent des produits à base de cannabidol (CBD) – du cannabis « light » et toléré, dont le taux de THC ne dépasse pas le seuil légal de 0,2 %. On y trouve également du sirop, de l’infusion et des huiles de massage.

Légalité : des zones d’ombre

Bien que le cannabis distribué ne dépasse pas le seuil légal de 0,2 %, des questions se posent sur la véracité de ces affirmations. Le gérant de l’établissement « Cofy Shop », qui a ouvert ses portes dans le onzième arrondissement de Paris, admet la difficulté des contrôles. « Notre herbe a effectivement la même odeur et le même aspect que celle avec de la THC. Les policiers ne peuvent pas faire la différence », affirmait Joaquim Lousquy.

Des investigations ont été confiées à la Brigade des stupéfiants et du proxénétisme (BSP) qui est chargée de « vérifier si les conditions légales de vente de certaines formes de cannabis sont respectées par l’établissement concerné », explique une source judiciaire.

Quant à elle, la Ministre de la Santé semble être contre ces lieux. « Il va falloir qu’on revoie la législation et revoir comment on met de l’ordre dans tout cela, a-t-elle dit, évoquant un travail conjoint avec la répression des fraudes. C’est vrai que la législation sur les 0,2 % est peut-être un peu flou », a-t-elle expliqué lors de plusieurs interviews.

 

 

 

SNCF : les grévistes épargnent les futurs bacheliers

Aujourd’hui, des centaines de milliers d’étudiants se dirigent vers les lycées pour une raison bien particulière. En effet, le coup d’envoi du baccalauréat était ce matin, avec l’épreuve de philosophie. Afin que les candidats mettent toutes les chances de leur côté, les grévistes de la SNCF ont décidé de les épargner. 

Une grève mise en parenthèses ?

Passer le baccalauréat sans encombre ? Rien n’était moins certain. En effet, depuis que le gouvernement a décidé d’aller jusqu’au bout de sa réforme, les grévistes continuent le bras de fer entamé en avril dernier, à coup de grèves. Une fin initialement prévue le 28 juin prochain a été repoussée au mois de juillet.

Un vent de panique a soufflé chez les lycéens, tous ou presque futurs bacheliers. Ils sont des milliers à devoir emprunter les rails de la SNCF pour se rendre dans les maisons d’examens. Les grévistes, conscients que leur action perturbe le quotidien des Français, ont décidé de répondre présent pour les candidats.

Une organisation militaire

Afin d’éviter le fiasco, l’Education Nationale et le groupe ferroviaire ont travaillé main dans la main. La SNCF a identifié les trains susceptibles d’être empruntés par les candidats. En plus d’être garantis, ils seront très suivis dans leur préparation et leur circulation, assure la direction. « Parallèlement, nous affréterons des cars de substitution si nécessaire« , a expliqué à l’AFP Mathias Vicherat, directeur général adjoint de la SNCF.

« En Ile-de-France, le trafic sera normal sur le RER A et seulement un RER B Nord sur deux roulera et le trafic restera inchangé sur la portion sud aux heures creuses et 2 trains sur 3 en heures de pointe. Sur les lignes C et D, 50% des trains rouleront », indique le journal le Figaro.

Par ailleurs, plus de 3000 gilets rouges (ndlr : personnels SNCF qui aident les voyageurs en gare) seront déployés afin d’aiguiller les candidats. Afin d’être reconnaissables, ils portent un badge « SNCF Exam ». Les agents d’escale et les contrôleurs ont été sensibilisés. En cas de problèmes, des numéros d’appels spéciaux ont été mis en place en région.

Alors que la mobilisation pour le baccalauréat doit se poursuivre toute la semaine, qu’en sera-t-il quand l’heure des rattrapages aura sonné ?

Joyeuses colonies de vacances

Alors que les vacances d’été arrivent à grands pas, des milliers d’enfants préparent déjà méticuleusement leurs affaires. Ils sont nombreux à partir en colonies de vacances, pour une durée d’une, deux ou trois semaines. 

Une bouffé d’air et d’aventure

« Les jolies colonies de vacances, merci maman, merci papa !Tous les ans, je voudrais que ça r’commence », écrivait Pierre Perret dans sa chanson les jolies colonies de vacances. Chaque année, près de 1 500 000 enfants partent en vacances dans quelque 30 000 séjours de vacances déclarés auprès des services de la Jeunesse et des Sports. Pour les encadrer, plus de 175 000 adultes.

Même si en 10 ans le nombre d’enfants en « colo » a baissé de 200  000, à cause du coût pour les familles et les mairies accueillantes, beaucoup continuent d’en profiter. En effet, cela présente une occasion hors norme de se créer un nouveau cercle sociale au-delà du quotidien et des gens qui y sont fréquentés. Une colonie de vacances est un lieu qui favorise l’intégration sociale des jeunes. Alors que pendant le reste de l’année ce rôle est dévoué à l’école, les enfants se retrouvent en quelque sorte livrés à eux-mêmes pendant l’été.

Des activités physiques et sportives

S’amuser, rencontrer, découvrir… Tels sont les crédos d’une colonie de vacances. Mais au-delà de ça, les colonies permettant à l’enfant l’enfant (ou adolescent) d’évoluer dans un environnement sain : nourriture, pratique d’un sport ou de diverses activités sont des éléments essentiels.

« En leur faisant profiter d’un air pur, d’une bonne hygiène de vie et d’une alimentation saine, les colonies apportent une réponse adaptée aux enfants qui souffrent d’un manque d’activités sportives, de surpoids en raison d’une alimentation trop riche en sucre et en gras, et de manque de sommeil », explique le magazine en ligne Tendance Mag.

C’est le cas des colonies UCPA. L’Union nationale des Centres sportifs de Plein Air est une association française, créée en 1965 afin de promouvoir les activités sportives de plein air. De ce fait, l’UCPA propose toutes sortes de sports : équitation, surf, ski, snowboard… Grâce à de nombreuses offres, enfants comme adolescents peuvent profiter d’un cadre hors norme pour passer de belles vacances.

A quoi ressemblerait un monde 100 % vegan ? (Vidéo)

Pour beaucoup de végétariens, bannir le steak, la saucisse et autre fromage de son assiette ne suffit plus. Ils sont de plus en plus nombreux à opter pour le véganisme, un mode de vie qui proscrit tous les produits d’origine animale. L’idée qu’aucun animal ne doit mourir uniquement pour satisfaire les besoins humains motive les vegans. 

Une vidéo partagée par le journal le Monde dévoile ce à quoi ressemblerait un monde 100 % vegan.

 

Vivre sans produits d’origine animale

Merguez de tofu, oeufs à base d’algues, fromage de noix de cajou fermentées… Des supérettes proposent désormais les recettes phares pour séduire des clients un peu originaux dans leur manière de consommer : les vegans. Ils ne consomment rien qui soit issu des animaux ou de leur exploitation. Ils n’achètent donc pas de viande, pas de poisson, pas de produits laitiers ou encore de miel.

Il n’est pas non plus question d’acheter cuire, fourrure, laine, soie, cosmétiques ou médicaments testés sur les animaux. Pour l’instant, cette tendance concerne une petite minorité de la population. Mais qu’en serait-il si les 7 milliards d’habitants sur la planète étaient vegans ?

Un monde 100 % vegan

Premièrement, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient drastiquement. Dans le monde, près de 15 % de ces émissions sont dues à l’élevage. C’est plus que tous les avions, trains et bateaux de la terre. Selon un étude de l’Université d’Oxford, si tous les humains étaient vegans, les émissions de gaz à effet de serre liés à notre alimentation seraient réduites de 70 %.

Deuxièmement, il y aurait beaucoup plus de terre à cultiver pour l’Homme. Pour arriver à maturité, les bêtes d’éleveurs sont nourries avec beaucoup de végétaux. On estime que pour produire une calorie de viande, il faut dépenser 7 calories végétales.Un régime vegan généralisé permettrait de fortement réduire les maladies cardiovasculaires, ainsi que le diabète et certains cancers.

Etonnement, dans un monde 100 % vegan, beaucoup d’animaux…mourraient ! Par exemple, on ne consommerait plus de miel, donc il n’y aurait plus d’apiculteurs. Hors sans eux, les abeilles seraient directement exposées aux parasites. Les vaches, les poules et les cochons seraient livrés à eux-mêmes. Pour beaucoup, sans l’élevage de l’homme, ils ne survivraient pas. Quoiqu’il en soit, ces espèces ne disparaitraient pas pour autant, mais vivraient en bien plus petit nombre.

Quel serait donc le statut des animaux ?

Dans un monde où on ne consommerait plus d’animaux, quel statut pourrait-on leur donner ? Plusieurs philosophes proposent de leur donner un statut juridique, comparable à celui des enfants ou aux personnes en situation de handicap. « Tous les animaux sont capables d’avoir des relations sociales avec nous. Ils n’auraient pas pu être domestiqués s’ils n’avaient pas appris à nous faire confiance », explique Will Kymlicka, auteur du livre Zoopolis.

 

Quand Louboutin et télé-réalité ne font pas bon ménage

Grande polémique qu’est celle de la télé-réalité. Accusée de rendre les plus jeunes addict à des bêtises, voilà que les candidats des programmes de la chaîne W9 sont contraints de changer leur garde-robe. En effet, la Maison Christian Louboutin, qui propose de luxueux souliers, a expliqué que son image de marque était ternie par… les candidats ! Ces derniers n’ont pas manqué de réagir sur leurs réseaux. 

Une image de marque primordiale

Quelle que soit la marque, son image est vitale. En effet, cela lui permet non seulement de conquérir la cible souhaitée, mais aussi d’être reconnue de façon à part entière.

Jusqu’à cette semaine, les candidats de télé-réalité pouvaient porter baskets et autres talons aiguilles aux semelles rouges sans l’ombre d’un soucis. En effet, jamais aucune marque ne s’était plainte. Mais cela été sans compter sur les déclarations de la Maison Christian Louboutin. Selon elle, son image de marque serait dégradée par les candidats de télé-réalité. Sans plus de précisions, la maison de luxe explique simplement « avoir eu des échanges avec la société de production, rappelant les bonnes pratiques concernant l’utilisation de sa marque, en particulier lorsque celle-ci est utilisée sans son accord, dans le cadre de programmes télévisés, conformément aux usages de la profession. Dans ce cadre, la maison de production avait d’ailleurs accusé réception de ces demandes concernant les bonnes pratiques en matière d’usage des marques ».

Les candidats font bloc

 

https://www.youtube.com/watch?v=0AYVfnCqPkk

Jessica Thivenin, Milla Jasmine… et d’autres sont immédiatement montées au créneau pour dénoncer une situation grotesque. « Qu’on ait plus le droit de les porter, je trouve ça minable. Parce qu’il faut être quelqu’un pour porter ta paire de chaussures ? Si t’es pas un mannequin t’as pas le droit ? Si t’es pas quelqu’un de connu, qui n’a pas une bonne image t’as pas le droit ? Il faut pas être boulanger, il faut pas travailler à l’usine, il faut pas faire de téléréalité, il faut pas faire quoi en fait ? Il faut que tu nous dises parce qu’on sait pas », a déclaré Jessica, personnage emblématique de l’émission des Marseillais.

Quant à elle, la production a affirmé  que « la semelle rouge étant assimilée à un logo de la marque, sa présence dans les programmes pose un problème et doit donc être floutée ou camouflée, au même titre que les autres logos. En ne le faisant pas, on pourrait se rendre coupable d’associer Louboutin à notre programme ». A partir du prochain tournage, prévu cet été, les candidats n’orneront plus leurs pieds d’une semelle rouge.

Ce n’est pas la première pas qu’une marque considère que la télé-réalité nuit à son image. En effet, Abercrombie and Fitch, connue pour ses vêtements, avait eu un différend avec l’émission américaine Jersey Shore. Avec des séquences bien plus trash que dans la télé-réalité française, la marque avait déclaré : « nous comprenons que l’émission Jersey Shore est un divertissement, mais cette association est contraire à la nature de la marque et pourrait choquer et consterner nos nombreux fan ».

 

Le court-voiturage, la solution de demain ?

On connaissait le covoiturage. Une autre option, à échelle réduite, semble faire son apparition. Pour Bernard Gérard, Maire de la petite ville de Marcq-en-Baroeul, le court-voiturage est une alternative qui ne demande qu’à monter en puissance. 

Aller faire ses courses, se rendre au travail ou au sport : « la ville de Marcq-en-Baroeul lance un système pionner en France de « court-voiturage », avec stations d’auto-stop balisées dans toute la commune, pour inciter les habitants à partager leurs trajets », explique l’Agence France Presse (AFP).

Un système novateur

« Je souhaite aller à la mairie de Marcq-en-Baroeul. Je cherche la bonne indication… Voilà : direction mairie ! « , explique une habitante de la petite ville. Près de Lille, le court-voiturage tente de séduire de nouveaux adeptes. Le principe : des stations d’auto-stop balisées pour inciter les habitants à partager leurs trajets.

« Nous avons crée 25 stations dans la ville. Nous espérons que cela va monter progressivement en puissance », explique Bernard Gérard, Maire de Marcq-en-Baroeul. « Il y a peu près trois semaines que nous avons lancé cette opération de nouvelle mobilité », ajoute-t-il.

A en croire les propos de certains habitants, l’idée est plutôt bien reçue. « Je trouve ça sympa de se dire qu’on peut s’entraider. Pour nous-mêmes, se rencontrer et aussi pour la planète », témoigne Audrey Drubay, habitante de Marcq-en-Baroeul.

« Je ne vous cache pas qu’au bout d’un petit moment, vous vous demandez si quelqu’un va s’arrêter. J’ai finalement été prise par une dame d’un certain âge, on a parlé de l’Afrique, de la famille, c’est assez exceptionnel de parler de tant de choses avec une inconnue en cinq minutes », a-t-elle ajouté.

Une question d’environnement

Le covoiturage et autres systèmes de trajets à plusieurs permettent de penser autrement l’environnement. Pourquoi démultiplier le nombre de véhicules alors que certains usagers vont possiblement dans la même direction ?

« Ca fait 70 ans qu’on construit des routes et des parkings pour la voiture, on arrive à des volumes tellement forts que ça devient congestionné et pollué dans nos villes. Réduire la production carbone des voitures est un des axes majeurs de notre travail !« , explique Pierre Verley, adjoint au développement durable.

Vivatech et les nouvelles habitudes de consommation

Le salon Vivatech, qui se tenait à Paris les 24, 25 et 26 mai 2018 a été l’occasion de découvrir les dernières innovations à la pointe de la technologie. Ce troisième Viva Technology, rendez-vous international des professionnels de la high-tech, a surtout montré les efforts de la Science pour proposer des nouveaux moyens de consommer.

Cette année, les spécialistes de l’innovation technologique ont présenté des nouveautés, dont la ligne directrice aura été celle d’une consommation durable, responsable et respectueuse de l’environnement et des Hommes. Comme si, après avoir déshumanisé les citoyens/consommateurs, la technologie tendait désormais à leur rendre leur conscience.

Révolution numérique

Forcément, dans un contexte de révolution numérique, les nouvelles technologies se penchent tout particulièrement sur ce secteur prometteur, en mutation permanente. Une révolution dont les innovations technologiques constituent le moteur.

En dehors des traditionnels casques de réalité virtuelle, très prisés des visiteurs et aux performances impressionnantes, d’autre utilisations du numérique ont été remarquées.

C’est le cas de plusieurs logiciels d’impression 3D (Easy Build, pour scanner en trois dimensions, Volumics, pour imprimer des outillages sur mesure…), de la lumière connectée pour casque de vélo, le « Cosmo Bike », qui alerte automatiquement les autres véhicules quand l’utilisateur ralentit, ou encore de ce collier connecté pour chien, qui commande lui-même les repas des animaux.

Consommation responsable

Le salon Vivatech a donc décidé se pencher sur le consommateur de demain et ses acteurs ont bien compris que ce dernier ne voulait plus consommer passivement. De nombreuses innovations solidaires, sociales et écologiques ses sont ainsi distinguées.

Dans ce domaine, les énergies renouvelables, et plus généralement la consommation énergétique, ont figuré parmi les thématiques récurrentes du salon, où des inventions comme le Smart Impulse qui permet de réaliser des économies d’énergie à hauteur de 15%, le panneau solaire qui s’installe en 5 minutes, ou bien la gazinière qui fonctionne avec les déchets ménagers (Homebiogas), ont fait parler d’elles.

L’autre secteur autour duquel l’aspect responsable et social a été mis en avant est la santé pour laquelle plusieurs innovations ont été présentées : du fauteuil roulant à haute mobilité, le Gyrolift, au stand de PMI Science avec ses modèles disruptifs de consommation du tabac via les nouvelles alternatives à la cigarette, en passant par le robot Joe, conçu pour aider les enfants malades.

L’événement, organisé conjointement par Publicis et Les Echos a ouvert ses portes jeudi 24 mai au parc des expositions de la Porte de Versailles. Il s’agissait de sa troisième édition qui a connu un succès retentissant, avec pour climax l’intervention surprise de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook.

Pour sa troisième Vivatech a confirmé que ce salon est en passe de devenir le rendez-vous high-tech le plus important au monde après le CES de Vegas. Un événement tourné cette année vers les questions d’éthique sur lesquelles plusieurs débats et tables rondes ont d’ailleurs été organisés.

30 millions d’amis : un comportement altruiste envers les animaux

Chaque année, la période estivale est un véritable calvaire pour les refuges et associations qui militent pour les droits des animaux. En effet, à l’arrivée des congés, de nombreuses familles ne savent plus quoi faire de leurs animaux, et décident cruellement de les abandonner. Pour tenter d’endiguer le phénomène, la fondation « 30 millions d’amis » n’hésite pas jouer sur la corde sensible. 

Période estivale : chat noir des associations et refuges en tous genres

L’été est véritablement LA période redoutée par tous les organismes. En effet, près de 100 000 chiens et chats sont abandonnés chaque année dont 80 % à l’approche des vacances. Livrés à eux-mêmes, leur espérance de vie est fortement réduite : incapacité de se nourrir seul, proximité de routes…

« La lutte contre les abandons d’animaux de compagnie figure parmi les grands enjeux de la protection animale aujourd’hui en France et l’une des meilleures façons de réduire les abandons revient à mieux informer et responsabiliser les propriétaires à l’égard de l’animal », rappelle le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche.

Une campagne de prévention émouvante

Cette année encore, la fondation « 30 millions d’amis » a joué sur la corde sensible. Dans son dernier film publicitaire réalisé par Xavier Giannoli, elle met en scène l’histoire de la relation exceptionnelle qui s’établit entre maître et chien. Intitulé « Quand un chien abandonne son maître, ce n’est pas pour partir en vacances », un y voit une fillette choisir un chiot. Elle joue avec lui dans sa chambre, à la campagne, souffle ses 7, puis 15 bougies.. le chien est à ses côtés. Il abandonnera sa maîtresse à sa mort, une quinzaine d’années plus tard.

« Nos deux dernières campagnes contre l’abandon visaient à montrer l’horrible cruauté de l’abandon. Cette fois, on a voulu montrer qu’un chien fait partie intégrante de la famille. Il partage nos joies et nos peines », a confié à l’AFP Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d’amis.

Alors que la campagne est en ligne depuis à peine 24 heures, elle a déjà suscité beaucoup de réactions, notamment sur les réseaux sociaux.

 

 

Retraite : êtes-vous concernés ?

Ce lundi, le Haut Commissaire à la réforme des retraites a annoncé, appuyé par le gouvernement, son souhait de vouloir supprimer la pension de réversion, versée à une personne lors du décès de son conjoint. Aujourd’hui, près de 89 % de femmes en bénéficient. Quel est donc son avenir ? 

La pension de réversion : à qui s’applique t-elle ?

Au-delà de l’aspect émotionnel, le décès d’un conjoint peut malheureusement porter préjudice aux finances. De ce fait, une personne ayant bénéficié de son vivant d’une pension, permet ainsi de mettre les siens à l’abri. En effet, la pension sera reversée à la famille proche dont le conjoint sera presque totalement bénéficiaire, le reste étant répartie entre les enfants. Cependant, il est nécessaire de respecter certains critères pour en bénéficier.

  • Ne pas bénéficier, en 2018, 20 550 euros de revenus annuels bruts, soit 2080 fois le SMIC horaire.
  • En couple, cette somme ne doit pas s’élever au-delà de 32 880 euros.

En 2017, ces montants étaient de 20 300 euros pour une personne seule et de 32 481 euros pour un couple. Aujourd’hui, 3,8 millions de personnes en bénéficient. Ce sont des femmes à 89%. Cette pension représente 33 milliards d’euros.

La décision du gouvernement

Depuis toujours, l’égalité homme/femme, surtout en matière de salaire, est une question de société. En effet, les hommes gagnent en moyenne 16 % de plus que les femmes qui effectueraient les mêmes tâches. Alors que les inégalités persistent, le gouvernement souhaite supprimer la pension de réversion.

L’explication semble plutôt claire. En effet, le salaire des femmes augmentant, les différences de retraite avec les hommes diminuent. De ce fait, le gouvernement a expliqué que la pension touchée par les femmes serait égale à la somme des rémunérations perçues tout au long de leur vie professionnelle.

A peine déclarée, cette réforme fait déjà monter au créneau. En effet, de nombreux syndicats considèrent qu’il est « hors de question de supprimer la pension de réversion », alors que 89 % des femmes en bénéficient.

Cette perspective indigne Philippe Pihet, négociateur de Force Ouvrière (FO) sur les retraites. « Au rythme actuel, on parviendra à l’égalité salariale en 2132, autrement dit les pensions ne seront égalitaires qu’à partir de 2175 ! », a-t-il déclaré lors d’un interview.
Le Haut Commissaire devrait présenter les premiers plans de la réforme d’ici à décembre prochain.

Tabac : une (légère) hausse annoncée en juillet

Mauvaise nouvelle pour les fumeurs. Afin de lutter contre la consommation de tabac, certains paquets de cigarettes vont voir augmenter leur prix de 10 à 30 centimes. A partir du 2 juillet, les paquets les moins chers seront principalement visés par cette augmentation. 

Une hausse en continue depuis le début de l’année

Depuis que les 12 coups de minuit ont sonné pour nous faire basculer en 2018, le budget destiné aux cigarettes s’est envolé. En effet en novembre, mars et mai derniers, les prix avaient déjà augmenté. Ces hausses significatives tendent à s’inscrire dans la volonté de passer au paquet de cigarettes à 10 euros d’ici à 2020.

L’Etat français, pour qui le tabac est un réel enjeu de santé publique, l’augmentation du prix d’un paquet de cigarettes n’est pas une idée nouvelle. Cette augmentation devrait continuer jusqu’en 2020, comme l’a confirmé cette hiver Agnès Buzyn, ministre de la Santé. « La lutte contre le tabagisme, qui constitue la première cause évitable de mortalité, sera intensifiée à la fois au augmentant rapidement et fortement, dès 2018, le prix du tabac et en finançant des actions de prévention, de sevrage, et de recherche appliquée », avait-elle déclaré à l’époque.

Pour cette nouvelle augmentation de quelques centimes, les marques concernées seront Benson and Hedges Original Red avec un paquet à 7,80€ prochainement et les Winston Connect Blue avec un paquet à 7,70€. En revanche, pas de changement pour le paquet de Camel Filters qui reste à 7,90€ oui celui de Marlboro Red qui stagne à 8€.

Les chiffres pour la santé publique

  • En France, on compte environ 13 millions de fumeurs, soit un tiers des personnes de 15 à 75 ans (34,5 %) qui fume ne serait-ce qu’occasionnellement.
  • 38,1 % des hommes et 31,2 % des femmes fument quotidiennement.
  • Chaque année, le tabagisme actif est considéré comme responsable de plus de 78 000 décès prématurés en France.
  • La moitié des victimes du tabac meurent jeunes, entre 35 et 69 ans, et 90 % des cancers du poumon sont attribuables au tabagisme.

En 2017, un million de Français ont arrêté de fumer. Un chiffre encourageant, qui s’explique probablement par la hausse des prix, mais aussi par celle des remboursements des substituts nicotiniques.

 

 

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