Accueil Blog Page 12

La consommation des ménages en biens continue de faiblir en mars

La consommation des ménages français en biens a chuté ces derniers mois, d’après les données de l’Insee. Dans une période d’inflation, les produits alimentaires sont ceux qui connaissent la plus forte baisse.

C’est un fait : les foyers français dépensent moins. Selon les données de l’Insee, relayées vendredi 28 avril dernier, on observe un recul d’1,3% des achats de biens en mars, après -0,8% en février. Une seconde baisse consécutive de la consommation, en particulier concernant les produits alimentaires, qui intervient alors que leurs prix ont augmenté de 16% sur un an en mars.

« Cette baisse s’explique tant par la diminution de la consommation de produits agro-alimentaire que par le recul des achats de produits agricoles », indique l’institut national de la statistique. De leur côté, les achats de biens fabriqués ont également reculé de 1,2% en volume en février et mars, après avoir baissé de 0,7% entre janvier et février. Les dépenses énergétiques ont pour leur part faiblement progressé de +0,3% en mars.

S’agissant des bien fabriqués, ce sont les dépenses en biens durables qui ont connu la plus nette chute (-2,2%). D’après l’Insee, les Français sont par exemple moins intéressés par l’achat de voitures neuves d’occasion ou de camping-cars. Sur le premier trimestre 2023, la consommation de biens a globalement reculé de 0,2% comparé au quatrième trimestre 2022.

Ce sont les achats de produits alimentaires qui connaissent la plus forte baisse au premier trimestre (-2,3%). A l’inverse, la consommation d’énergie progresse d’environ 4% (+3,7%) d’un trimestre à l’autre. L’Insee souligne que la consommation des ménages français, en tenant compte des achats de services, a été stable entre le dernier trimestre 2022 et le premier trimestre de cette année.

Inflation : les Français réduisent leur consommation de viande

D’après une étude de Réseau action climat et d’Harris Interactive, les Français consomment de moins en moins de viande. La principale raison : l’inflation, plutôt que l’environnement.

Réduire la viande pour protéger la planète ? Oui, mais surtout son portefeuille. Selon le dernier baromètre de la consommation de viande réalisé par Harris Interactive et Réseau action climat, les Français assurent consommer de moins en moins de viande principalement à cause de l’inflation. Les considérations environnementales ne figurent pas dans les premières raisons.

D’après les données de l’étude, 81% des Français pensent que limiter la consommation de viande est bénéfique pour l’environnement. De plus, 86% des sondés estiment consommer de façon responsable, et 82% assurent que la planète se porterait mieux si tout le monde mangeait comme eux.

Réseau action Climat et Harris Interactive précisent également que 57% des Français affirment consommer moins de viande qu’en 2021. Un quart des personnes interrogées (27%) mangent de la viande au moins une fois par jour (-6 points par rapport à il y a trois ans), et 62% en mangent au moins une fois par semaine, mais pas quotidiennement (+6 points). Seuls 2% des Français n’en consomment jamais.

Mais un argument principal ressort quand on demande aux Français ce qui les motivent à diminuer leur consommation de viande : celui des finances. 58% des sondés évitent la viande, produit aujourd’hui coûteux, pour faire des économies. Un chiffre en hausse de 25 points comparé à 2021.

L’inflation est passée par là et change inévitablement l’ordre des priorités. Les considérations autour de la protection de l’environnement (35%), du bien-être animal (35%) ou de la santé (37%) arrivent loin derrière les questions économiques.

Le baromètre a aussi questionné les Français pour l’avenir. Si plus de la moitié d’entre eux (53%) confirment qu’ils ne mangeront ni plus ni moins de viande dans les prochaines années, 39% veulent toutefois réduire leur consommation.

Un choix qui s’explique une nouvelle fois par l’inflation, puisque l’argument financier est le premier cité (53%, +27 points vis-à-vis de 2021). Il devance l’environnement (45%, +6 points), la cause animale (42%, équivalent) et la santé (38%, -9 points).

L’ARS d’Île-de-France conseille de ne pas consommer les œufs des poulaillers domestiques

Mercredi 19 avril 2023, l’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a recommandé de ne pas consommer les œufs et « les produits animaux de production domestique non contrôlée » dans la région. La raison ? Une contamination aux polluants organiques persistants relevée par l’agence.

L’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a conseillé mercredi aux Franciliens de ne pas consommer les œufs et les « produits animaux de production domestique non contrôlée », a cause d’une « contamination » aux « polluants organiques persistants ».

Dans un communiqué, l’ARS précise que « la consommation régulière d’aliments contaminés par des dioxines et des PBC entraîne une imprégnation progressive de l’organisme qui peut avoir des effets sur la santé à long terme ».

Après avoir reçu il y a quelques semaines une « alerte sur la concentration de dioxines dans des œufs non-commercialisés » de poulaillers situés proximité de l’incinérateur de déchets d’Ivry-sur-Seine, l’agence a décidé de réaliser une étude régionale des « teneurs en polluants organiques persistants » sur les œufs de 25 poulaillers domestiques d’Île-de-France. L’ARS précise que 14 poulaillers étudiés sont localisés près de trois principaux incinérateurs de la région parisienne (Saint-Ouen, Issy-Les-Moulineaux, Ivry-sur-Seine).

Les données de l’étude « mettent en évidence une contamination de l’ensemble des prélèvements par les trois familles de polluants organiques persistants analysées (dioxines, furanes et PCB […]. Cela prouve que ces polluants sont présents dans tout l’environnement urbain, et non pas spécifiquement aux abords des incinérateurs », signale l’agence régionale de santé.

Sur les 25 poulaillers étudiés, deux affichent des teneurs particulièrement hautes en PCB dans les œufs. Les teneurs sont 40 à 50 fois supérieures aux « seuils réglementaires européens pour les œufs commercialisés ». Les deux poulaillers sont situés à 3km d’un incinérateur.

L’ARS liste divers risques pour la santé liés à la consommation de ces produits contaminés. On peut notamment citer une augmentation des risques de cancer, des troubles de la fertilité et de la grossesse, du diabète et des effets perturbateurs endocriniens. « Il n’existe aucun traitement pour éliminer ces substances de l’organisme », conclut l’agence. La meilleure prévention est d’éviter de consommer les produits alimentaires les plus contaminés.

 

 

 

Fnac Darty devrait préserver sa rentabilité en 2023

Logo Fnac Darty.

S&P a abaissé jeudi la perspective associée à la note de crédit long terme de Fnac Darty de « stable » à « négative » en raison du contexte inflationniste dans lequel le distributeur évolue. Mais l’agence estime que son positionnement haut de gamme et ses mesures proactives de gestion des coûts lui permettront de préserver la rentabilité et les indicateurs de crédit.

Standard & Poor’s a abaissé jeudi dernier la perspective de la note de crédit de long terme « BB+ » attribuée à Fnac Darty. L’agence de notation l’a fait passer de « stable » à « négative ». En cause, le contexte inflationniste, qui continuera de peser sur le comportement de consommation des Français, et les conditions commerciales difficiles. Sans oublier l’amende infligée par la Haute Cour du Royaume-Uni dans le cadre du litige lié à la liquidation de Comet UK.

Une amende de 132 millions d’euros au Royaume Uni

L’enseigne spécialisée dans la distribution de produits électroniques, d’électroménagers et de biens culturels avait été condamnée en 2022 à payer 132 millions d’euros dans le cadre de cette affaire. Cette sanction devrait réduire la capacité d’absorption des contre-performances de Fnac Darty.

Malgré la perspective négative associée à la note de crédit long terme du retailer, S&P reste confiant pour ses finances. En effet, l’agence d’évaluation estime que son positionnement haut de gamme et ses mesures proactives de gestion des coûts devraient l’aider à préserver la rentabilité et les indicateurs de crédit conformément à ses attentes.

Un léger repli des ventes au premier semestre

S&P rappelle dans son avis que ce positionnement premium, ainsi que l’expansion des services et les mesures d’économies mises en œuvre ont permis à Fnac Darty de préserver sa rentabilité et d’afficher un excédent brut d’exploitation de 7% en 2022. Ce qui correspond à ses précédentes attentes. S&P note toutefois que l’inflation va encore bousculer le distributeur en 2023.

Cette année, Fnac Darty s’attend à ce que ses ventes connaissent un léger repli au premier semestre, en raison des tensions sur le pouvoir d’achat. La flambée des prix poussera les consommateurs à reporter leurs achats en produits électroménagers. Ces articles souffriront d’un arbitrage pendant encore plusieurs mois. A moins que les renégociations commerciales permettent de baisser les tarifs.

De bons points en cas de discipline

Par conséquent, S&P se montera très vigilante sur l’évolution de plusieurs indicateurs. Parmi lesquels, la marge d’EBITDA ajustée qui ne doit pas repasser en dessous de 7%. L’agence portera aussi une attention particulière sur le ratio dette ajustée/EBITDA qui ne devra pas revenir en dessous de 2. Si ces indicateurs ne se redressent pas comme espéré, elle pourrait dégrader la note de Fnac Darty. En revanche, elle attribuera des bons points au groupe, s’il fait preuve de discipline.

Les villages français les plus recherchés sur Internet

Image par 🌼Christel🌼 de Pixabay

Recherchez-vous une destination pittoresque et tranquille pour vos prochaines vacances ? Si oui vous feriez peut-être bien de consulter le classement des villages français les plus recherchés sur Internet, dressé par le comparateur de vacances Likibu.

Dans le cadre des vacances de printemps, des ponts de mai (1er et 8 mai), de l’Ascension ou du lundi de Pentecôte, de nombreuses personnes recherchent des destinations aux décors de cartes postales pour passer de bons moments ou se ressourcer. En France, il existe un panel de lieux offrant ces possibilités. On pense d’abord aux plus de 30.000 villages (moins de 2.000 habitants) qu’abrite l’Hexagone. Mais comment s’y retrouver ?

Deux classements selon le type de recherches

Pour aider les touristes français et étrangers à faire leur choix, Likibu, un site spécialisé en réservation de voyage, a établi un classement des villages les plus recherchés sur Internet. Le comparateur s’est basé d’une part sur les noms des villages que les internautes tapent sur Google, et d’autre part sur certaines questions spécifiques (« Que voir », « Que faire » et « Que visiter »). Pour ce qui concerne les noms des villages rentrés dans la barre de recherche, Likibu relève que Rocamadour (Lot) est la destination la plus recherchée avec 110.000 requêtes au cours des douze derniers mois.

Giverny de Claude Monet sur le podium

Situé dans la vallée de la Dordogne, Rocamadour est célèbre pour ses ruelles pittoresques, ses châteaux et ses maisons fortifiées. On y trouve aussi la Grotte des Merveilles, la Forêt des Singes ou encore le Gouffre de Padirac. On comprend pourquoi ce village est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Rocamadour occupe le podium avec Gordes dans le Vaucluse et Giverny dans l’Eure qui ont atteint 60.500 requêtes.

Petit village de la région de Normandie, Gordes se caractérise par ses habitations en pierre calcaire et en pierres sèches. Giverny, lui, est célèbre pour avoir abrité la résidence du peintre impressionniste Claude Monet qui y a séjourné pendant plus de quarante ans. Dans ce coin de paradis, le visiteur peut admirer le jardin d’eau avec son pont japonais et ses nymphéas, les façades à colombages du quartier médiéval ainsi que la Fondation Monet.

Rocamadour encore en tête sur les requêtes spécifiques

A la quatrième place du classement, on retrouve Les Baux-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône (58.200 recherches). Construit en plein cœur du massif des Alpilles, ce village plait pour ses étroites ruelles, typiques de la région, et pour son château-forteresse ainsi que pour ses Carrières des Lumières à l’entrée. Moustiers-Sainte-Marie dans les Alpes-de-Haute-Provence occupe la cinquième place avec ses 40.600 requêtes.

Suivent Roussillon dans le Vaucluse et Riquewihr dans le Haut-Rhin (40.500). Puis Veules-les-Roses en Seine-Maritime (39.600), Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées-Atlantiques (39.180) et Saint-Guilhem-le-Désert dans l’Hérault (38.080). Pour ce qui concerne les questions précises (« Que voir », « Que faire » et « Que visiter »), Rocamadour arrive toujours en tête. Mais devance cette fois Giverny et Les Baux-de-Provence. D’autres villages intègrent ce Top 10 comme Saint-Florent (Haute-Corse), Yvoire (Haute-Savoie), Piana  (Corse-du-Sud) et Vézelay (Yonne).

Pour 83% des Français, le prix du tabac encourage le marché noir (étude)

Le cabinet d’étude Povaddo Global Research a présenté mardi 4 avril dernier les résultats de son enquête européenne dédiée à la lutte contre le tabagisme. Parmi les résultats marquants des sondés de l’Hexagone, on apprend que 83% des Français estiment que la taxation excessive du tabac encourage son commerce illicite.

Le 4 avril 2023, le cabinet américain d’études Povaddo Global Research a organisé à l’Hub Institute de Paris un séminaire sur le thème « L’approche politique française de la lutte contre le tabagisme est-elle efficace ? ». A cette occasion, les dirigeants de Povaddo ont présenté leur enquête sur la lutte contre le tabagisme réalisée en novembre dernier.

Le cabinet a interrogé 13 000 adultes vivant dans 13 pays de l’Union européenne (Bulgarie, Croatie, Belgique, France, Lituanie, Italie, Grèce, Pologne, Slovaquie, Espagne, Roumanie, Portugal, République tchèque), dont 1 000 Français. Les résultats ont été publiés fin novembre.

Côté Hexagonal, 74% des Français estiment que leur pays subit de plein fouet le commerce illicite du tabac. A titre de comparaison, 65% des 13 000 adultes interrogés dans le cadre de cette étude déclarent que leur pays est aux prises avec ce marché parallèle.

De plus, 78% des Français pensent que le commerce illicite de tabac et de produits contenant de la nicotine nuit à la sûreté, la sécurité et la santé publique de la nation. 80% d’entre eux globalisent cet impact négatif à l’ensemble de l’Union européenne.

Selon les données de Povaddo 72% des Français sont persuadés que le marché noir de la cigarette affaiblit les efforts visant à réduire le nombre de fumeurs. En outre, 69% des Français pensent que les politiques d’arrêt du tabac ne peuvent opérer avec des cigarettes illicites en circulation.

On apprend également que trois quarts (74%) des Français considèrent le trafic illicite comme une porte d’entrée dans laquelle les mineurs peuvent facilement s’engouffrer. Ces derniers sont en effet plus facilement exposés aux cigarettes et aux produits contenant de la nicotine.

Aussi, 67% de la population française estime que le commerce illégal du tabac dissuade les fumeurs adultes de passer à des alternatives prétendument moins nocives pour leur santé

Le chiffre le plus élevé de l’étude concerne le rapport des Français avec la politique antitabac du gouvernement, axée sur la hausse du prix du paquet de cigarettes. 83% d’entre eux estiment que la taxation excessive du tabac augmente et encourage le marché noir du tabac. Dans la mesure où ce commerce propose des cigarettes moins chères, il semble logique que les fumeurs en achètent, estiment les interrogés.

Enfin, 56% de la population française a peu ou pas de connaissances sur les alternatives sans fumée, comme les cigarettes électroniques. Seuls 14% des sondés disent connaître les produits de tabac chauffé.

« Les résultats de cette enquête montrent que le public français est ouvert à une nouvelle stratégie politique face au tabac. L’approche « arrêter ou mourir » envers les fumeurs adultes qui repose fortement sur la taxe sur le tabac et les augmentations ne fonctionnent pas et créent en fait d’autres conséquences négatives », indique le président de Povaddo William Stewart.

Présent au séminaire, Giorgio Rutelli, rédacteur en chef du magazine de santé publique Italien Formiche, pense que les mesures de lutte antitabac appliquées dans le monde ne permettent pas de réduire le nombre de fumeurs. C’est pourquoi il estime nécessaire de trouver une nouvelle approche plus efficace envers les fumeurs qui ne veulent pas arrêter.

« Les pays doivent évaluer le rôle des technologies et produits alternatifs moins nocifs dans la lutte contre le tabagisme et les fumeurs adultes qui autrement n’arrêteraient pas de fumer devraient être informés des alternatives sans fumée disponibles. Les décideurs politiques, la communauté scientifique et la société civile devraient s’engager dans un débat continu sur un des problèmes de santé publique les plus importants de notre époque. Cela devrait faire partie de n’importe quelle plateforme médiatique », précise-t-il.

ChatGPT : gare à la qualité rédactionnelle

Elle est régulièrement au centre des débats ces derniers mois. Surtout chez les professionnels de la communication. ChatGPT, l’intelligence artificielle produisant du contenu à la demande a débarqué avec fracas fin 2022, et agite le secteur. Si ce logiciel permet d’écrire des articles en quelques secondes, il présente toutefois des failles concernant la qualité de ses productions, comme l’indique l’agence de stratégie de contenus Nativiz.

Lancée en novembre 2022 par la société américaine Open AI, ChatGPT (Chat Generative Pretrained Transformer) est une plateforme de langage en ligne sur laquelle les utilisateurs communiquent en direct avec un chatbot. Il suffit de lui poser une question pour obtenir une réponse instantanée. Cette intelligence artificielle ultra performante est par exemple capable d’écrire un texte sur n’importe quel sujet en quelques secondes.

De quoi intéresser les entreprises voulant produire gratuitement et en quelques clics des contenus éditoriaux valorisant leur image en ligne. Elles pourraient ainsi se passer des agences de communication qui mettent plus de temps à rédiger des articles, et qui ont des tarifs pour cela. C’est pourtant une erreur dans la mesure où ChatGPT comporte de réelles failles en communication, comme l’indique dans une tribune l’agence de stratégie de contenus Nativiz.

Après avoir pris en compte la demande de l’utilisateur, ChatGPT construit un contenu éditorial généraliste via une base de données comptant des milliards de documents. Cette intelligence artificielle n’est donc pas en mesure de s’adapter à un contexte environnemental ou temporel.

« Si le robot utilise un réseau de neurones artificiels afin de reproduire le style et la structure de l’écriture humaine, il n’effectue pour autant pas de recherches sur internet pour répondre aux requêtes. En effet, ChatGPT se réfère seulement aux textes sur lesquels il a été entraîné, qui datent de 2021 au plus tard. Il n’est donc pas en mesure de rédiger un article traitant d’une actualité récente. Cet outil condense de l’information, mais ne l’invente pas », précise Nativiz.

ChatGPT n’apporte donc rien de nouveau dans ses articles, ce qui est problématique quand on sait que l’essence même des agences de communication est de produire des informations exclusives, authentiques et empathiques qui valorisent en profondeur l’image en ligne des entreprises.

De plus, cette technologie ne rédige pas des contenus uniques. En effet, un article similaire peut se retrouver sur plusieurs supports si des utilisateurs communiquent au chatbot une requête identique.

ChatGPT a aussi tendance à reprendre tel quel des paragraphes provenant de sa base de données pour les insérer dans les productions. Il ne prend pas le temps de reformuler, ce qui l’aide par ailleurs à travailler très rapidement. Les entreprises risquent donc de publier des contenus plagiés qui nuisent grandement à son référencement naturel (SEO), donc à sa visibilité en ligne.

Pour être efficace, la stratégie de communication d’une entreprise doit identifier une cible spécifique et comprendre ses besoins. Les agences le savent, et travaillent à créer un contenu éditorial répondant aux attentes de la cible, tout en lui offrant une expérience nouvelle. ChatGPT n’a pas les clés pour le faire.

« En outre, l’uniformisation de contenu proposée par le logiciel n’aide pas l’entreprise à se démarquer de la concurrence, ce qui est pourtant l’un des enjeux phares de la communication médiatique. Chaque entreprise se doit aujourd’hui de trouver un angle et un ton qui permettent à son écosystème de l’identifier immédiatement », précise Nativiz.

ChatGTP est incontestablement un outil formidable pour produire en masse des contenus. Il est donc normal que les entreprises y trouvent leur intérêt. « Mais il ne semble pour l’instant pas pertinent de l’utiliser dans la production de contenus éditoriaux bruts. L’humain reste indispensable pour rédiger des articles apportant du sens, de l’émotion et une plus-value par rapport aux attentes et besoins de l’audience visée », conclut l’agence bordelaise.

États-Unis : Dollar Tree abandonne la vente des œufs jusqu’à nouvel ordre

Le magasin américain de grande distribution a décidé de mettre un terme à la vente d’œufs pour un délai indéfini, à cause de la flambée des prix dont fait l’objet cet aliment apprécié de beaucoup de consommateurs.

Les œufs sont désormais introuvables chez Dollar Tree depuis mardi 14 mars. La chaîne de grande distribution réputée pour ses produits low-cost a tout simplement décidé de ne plus proposer cet aliment à la vente dans ses magasins aux États-Unis et au Canada.

Soit environ 8 000 centres et des millions de personnes affectées par cette décision. Tant la firme basée à Chesapeake dans l’État de la Virginie est appréciée des consommateurs. A cela s’ajoute le fait que les œufs sont un produit de grande consommation.

Une consommation d’autant plus importante qu’elle se substitue depuis quelque temps à de nombreux autres produits, dont la viande par exemple, frappée par la hausse des prix.

Prix vertigineux

Hélas, cette hausse des prix affecte n’épargne désormais plus les œufs. Avec une montée vertigineuse des coûts de 60% environ sur un an fin 2022. La douzaine avait ainsi été vendue jusqu’à cinq dollars en janvier dernier, selon des constatations de Reuters.

En cause, deux situations caractéristiques de la conjoncture. Cela concerne la hausse du coût de l’énergie et des matières premières qui affecte presque toutes les économies du monde. Mais surtout la grippe aviaire qui décime la volaille aux États-Unis depuis plus d’un an, soit en février 2022.

Conséquence, plus de 50 millions d’oiseaux parmi lesquels une majorité de poules pondeuses, ont péri, à ne croire le ministère américain de l’Agriculture cité par le site d’information Ouest-France, dans ce qui est d’ores et déjà décrit comme la plus grande épidémie de l’histoire du pays.

La concurrence en profite

C’est ce qui a motivé le renoncement par Dollar Tree de la vente d’œufs. Cette décision paraît d’autant plus judicieuse que plusieurs produits dérivés de l’œuf ont connu une hausse des prix à divers niveaux. C’est le cas du beurre dont le prix est désormais en augmentation de 20% depuis février.

L’entreprise n’a pas précisé jusqu’à quand elle envisageait de faire l’impasse sur la vente des œufs. Mais cette décision devrait faire de nombreux heureux parmi ses concurrents. C’est du moins le cas de Dollar General Corp également spécialisée dans la grande distribution à bas coût.

L’entreprise située à Goodlettsville dans le Tennessee annonce dans un communiqué repris par Reuters, disposer de « solides niveaux de stock ».

Notre relation si particulière à la voiture

Image par Mikes-Photography de Pixabay

Quelle relation entretenons-nous avec la voiture ? Une enquête réalisée au Royaume-Uni tente de comprendre ce lien sous toutes ses coutures. Elle suggère notamment qu’une voiture peut rendre une personne plus attirante. Sans pourtant en faire un critère déterminant dans une relation amoureuse.

Les véhicules personnels ont toujours eu une certaine attraction dans la société. En particulier les bolides, qui ne laissent personne indifférent. Ils passionnent certains individus au point de les pousser à remettre en question ou à adapter leur relation aux autres. Auto Trader Group plc, le plus grand marché automobile britannique, a mené une enquête auprès de 2000 personnes au Royaume Uni pour comprendre l’influence de la voiture dans nos vies et nos relations. Cette étude, réalisée en février 2023, concerne uniquement les millennials (nés entre 1980 et 1994).

Une séduction à relativiser

Il en ressort d’emblée qu’une personne sur cinq (20 %) admet que le véhicule de son partenaire, ou de son futur partenaire, peut l’impressionner. Mais, contrairement à la relation qui lie la génération Z à l’iPhone, seulement un jeune Britannique sur 10 (environ 12 %) pense qu’une voiture peut rendre une personne plus attirante et le faire tomber amoureux. Un chiffre qui semble bien en deçà de nos attentes compte tenu de l’effet de certaines quatre roues sur les gens, en particulier les voitures de luxe. Mais on pourrait comprendre cela comme une façon de relativiser la possession de ces mécaniques.

Certaines gens amoureuses de leurs voitures

Les avoir ne fait pas de vous un bon partenaire, dans tous les sens du terme. Surtout depuis qu’une étude britannique a montré la corrélation entre les hommes qui estiment avoir un pénis plus petit que la moyenne et le désir d’acquérir une voiture sportive et puissante. Qu’à cela ne tienne, 11 % des sondés disent qu’ils sont amoureux de leur voiture. Et c’est ce qui compte chez eux. En effet, 22% déclarent que la relation avec leur véhicule a été globalement plus satisfaisante que n’importe quelle relation qu’ils ont eue jusqu’à présent. C’est le même pourcentage qui aimerait que leur partenaire ait plusieurs traits de personnalité de leur voiture. Comme être fiable, retro et stable.

Un nom d’animal de compagnie

Par ailleurs, une personne sur dix considère la voiture non pas comme une extension de sa personnalité, mais plutôt comme un membre de sa famille. Ainsi, ils sont 18% à lui donner un nom d’animal de compagnie, juste derrière son autre significatif. Mais il peut arriver un jour que les propriétaires se séparent de leurs mécaniques pour diverses raisons. Selon l’enquête d’Auto Trader, 48% d’entre eux divorcent de leurs voitures à cause de la mauvaise odeur qui apparait avec le temps. Et 41 % à cause du désordre qui s’installe à l’intérieur. Mais 38% la changent par manque de place, 28% pour passer à une autre couleur, 27% pour avoir un équipement plus complet et 11% pour passer à une voiture électrique.

Troisième espace de vie après les maisons et les bureaux

En outre, 10 % des jeunes Britanniques achètent une nouvelle voiture en raison des références écologiques, 10 % pour des éléments pratiques comme le coffre ou l’espace passager. Et seulement 2 % le font au moment de déménager ou pour conduire plus vite. Erin Baker, directrice éditoriale d’Auto Trader et expert en automobile, pense qu’il n’est pas surprenant d’obtenir ces résultats. « Nos voitures sont nos troisièmes espaces de vie en dehors de nos maisons et de nos bureaux, nous les utilisons comme un moyen de vivre notre vie quotidienne et elles peuvent être un obstacle ou un avantage pour nos vies », analyse-t-il.

États-Unis : Eli Lilly plafonne le coût de son insuline

Le géant pharmaceutique limite à 35 dollars mensuels le niveau des dépenses à faire par les personnes désireuses d’accéder au précieux sésame antidiabétique. Ce qui équivaut à une réduction de 70%.

De l’insuline à bas prix chez Eli Lilly and Company. Le laboratoire américain a annoncé, mercredi 1er mars, une baisse de 70% du prix ce produit cher au traitement du diabète à compter du quatrième trimestre de l’année en cours.

Cette réduction permet de plafonner les dépenses consacrées à l’achat d’insuline à 35 dollars par mois pour les patients assurés, notamment pour Humalog et Humulin, deux des produits de Lilly les plus recherchés sur le marché.

L’insuline sans marque vendue par la firme d’Indianapolis devrait voir son prix passer à 25 dollars le flacon, contre 82 dollars jusqu’ici.

Coût prohibitif

De quoi soulager les dizaines de millions d’Américains obligés de se plier en quatre pour se procurer ce médicament primordial pour la lutte contre le diabète, devenu au fil des ans une des maladies les plus mortelles outre-Atlantique.

À preuve, il faut débourser environ 530 dollars pour le pack de cinq doses de la marque Humalog. Un coût prohibitif, même si la souscription au système d’assurance-santé du gouvernement fédéral Medicare fait baisser le niveau de la dépense à 95 dollars par mois.

La situation est d’autant plus préoccupante que le prix de l’insuline fait, depuis de nombreuses années, l’objet d’une certaine surenchère aux États-Unis. De quoi inciter les États à prendre des mesures pour son plafonnement. La Californie s’était d’ailleurs récemment juré de fabriquer sa propre insuline toujours dans le but de soulager les patients.

Incidence immédiate

C’est dans le même souci que la loi fédérale sur l’inflation avait plafonné le coût à 35 dollars mensuels pour les bénéficiaires de Medicare. Avec le vœu formulé par le président Joe Biden d’un élargissement de la mesure à tous les patients sans distinction. Sans grand succès jusqu’ici, au regard des implications politiques d’une telle action.

Il n’en reste pas moins vrai que la présente mesure du laboratoire Eli Lilly devrait contribuer à soulager de nombreuses personnes. Ainsi que l’a indiqué le directeur général du groupe David Ricks dans un communiqué.

« Énorme nouvelle ! », s’est enthousiasmé Joe Biden sur Twitter, tout en appelant les autres fabricants d’insuline à emboîter le pas à Lilly, dont la décision est également saluée par plusieurs associations défense des personnes souffrant de diabète.

Articles les + lus