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Cette crise du café à l’horizon

La fameuse boisson stimulante obtenue à partir du caféier vit des moments critiques marqués par la baisse de la production. Mais la demande elle, ne cesse de s’envoler.

Peu de gens s’imaginent certainement de nos jours sans leur dose de café au petit matin. C’est pourtant ce qui risque d’arriver, et plus rapidement qu’on le croit. Cette célèbre boisson – la troisième plus consommée au monde – pourrait bien disparaître. Du moins telle que nous en apprécions aujourd’hui la saveur.

C’est la conséquence redoutée et presque inévitable de la crise qui affecte le marché du café depuis quelques années. Une situation accentuée par au moins deux facteurs récents, dont un paraît inexorable. Il s’agit notamment de la crise du Covid-19 et du changement climatique.

Baisse de la production

Le premier dont le secteur économique ressent encore les effets a touché la filière de plein fouet en raison de ses implications diverses : restrictions sanitaires, défauts d’approvisionnement, etc. Il en est de même du conflit russo-ukrainien en cours depuis bientôt un an, avec son corollaire : impact négatif sur le trafic mondial, crise énergétique.

Le deuxième facteur menaçant pour la survie du café tient à la fois du caractère du caféier, arbuste qui prospère sous climat tropical. Or le réchauffement climatique a tendance a de plus en plus tendance, soit à faire monter le thermomètre, soit à la faire baisser drastiquement. Un jeu des extrêmes défavorable pour les plantations de café.

Des données estiment en l’occurrence que 50% des plantations auront disparu de la surface de la terre en 2050, selon Christophe Servell, fondateur de la marque française Terres de Café, cité par BFMTV. 167,2 millions de sacs seront produits cette année contre 170,8 millions l’année écoulée.

Les acteurs économiques à pied d’œuvre

Tout cela fait flamber les prix sur le marché. Les rares acteurs du secteur étant, à divers niveaux, contraints de répercuter le surcoût de la production sur les consommateurs. Eurostat indiquait ainsi en novembre, une hausse de 17% du prix sur les 12 derniers mois au sein de l’Union européenne.

Paradoxalement, le monde consomme toujours de plus en plus de café. L’année en cours devrait à cet effet marquer une hausse de 3,3% de la consommation mondiale. Une situation favorisée par un regain d’intérêt de certaines régions, dont l’Afrique et l’Asie, pour la boisson.

Il y a donc matière à pérenniser la filière avec l’option des hybrides entre autres. Après tout, il existe plus d’une centaine de variétés de caféiers identifiées à travers le monde. Cela y va de la survie de ce marché évalué à 500 milliards de dollars dès la fin de la décennie.

France : se procurer de l’amoxicilline devient un casse-tête

L’antibiotique parmi les plus consommées dans l’Hexagone fait l’objet d’une forte tension d’approvisionnement sur l’ensemble du territoire, forçant les pharmacies à un rationnement.

L’amoxicilline, un des médicaments les plus connus à travers le monde est de moins en moins accessible en France. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) se refuse pour l’instant de parler de pénurie. Mais elle évoque depuis le 18 novembre une forte « tension d’approvisionnement » remontant à l’en croire au 10 octobre. Autrement dit, une incapacité du stock disponible à satisfaire la demande.

La situation redoutée par les spécialistes est effective depuis quelques semaines et concerne un ensemble de médicaments. Mais le cas de l’amoxicilline se révèle être le plus préoccupant, notamment pour les parents. La molécule intervenant le plus souvent dans le traitement de l’angine, de l’otite et d’autres infections plutôt répandues chez les enfants.

Seuil critique

Et la situation d’indisponibilité actuelle concerne davantage sa forme liquide, comme en témoignent de nombreux avis dans la presse et sur les réseaux sociaux. Elle pourrait d’ailleurs s’intensifier puisque l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) projette un retour à la normale en mars 2023.

En cause, une forte demande corrélée à un contexte post-Covid marqué par une hausse de la consommation. L’industriel Sanofi fait ainsi état auprès du site d’information Checknews, d’une flambée de 47% des demandes de livraison de la part des pharmacies depuis le début de l’année. Un chiffre en comparaison de celui enregistré douze mois plus tôt.

À cela s’ajoute la crise de l’énergie dont pâtit la production, notamment dans des pays comme la Chine ou l’Inde, responsables d’environ 80% de la fourniture mondiale. C’est l’une des raisons du manque de l’amoxicilline à l’échelle internationale.

Limiter la casse

En attendant des jours meilleurs pour l’approvisionnement, le peu de stock disponible en France est sujet à un rationnement. L’ASM recommande par ailleurs d’en limiter la prescription dans les cas de nécessité avérée. Exit notamment les cas d’infection virale pour lesquels l’amoxicilline est de toute façon inopérante. Des appels au prolongement de la fréquence de traitement se multiplient également.

Autant de mesures destinées pour les autorités à limiter la casse, au risque de tomber très prochainement dans une situation de pénurie. Plusieurs patients se désolent de cette nouvelle donne. Les détracteurs du gouvernement mettent en avant une souveraineté sanitaire toujours à l’épreuve de la conjoncture internationale.

Antifa le jeu de retour en rayons

Le jeu de société promouvant l’antifascisme est à nouveau disponible à la vente auprès du distributeur Fnac Darty après son bref retrait dû à ses détracteurs. Ces derniers y voient tout simplement une certaine apologie de la violence.

Contre 25 euros, procurez-vous Antifa. Le jeu de cartes créé par le mouvement antifasciste la Horde et les éditions Libertalia est de nouveau vendu par la Fnac Darty depuis le 29 novembre. Un retour sur le marché express, quelques jours seulement après son retrait par l’entreprise distributrice. En cause, une levée de boucliers d’une certaine partie de l’opinion. En l’occurrence le courant d’extrême droite et un syndicat de police.

Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) avait notamment interpellé Fnac, en l’accusant via un tweet, de « mettre ainsi en avant » à travers la vente de ce jeu, « les antifas qui cassent, incendient et agressent dans les manifestations », le 26 novembre.

« Nous comprenons que la commercialisation de ce jeu ait pu heurter certains de nos publics. Nous faisons le nécessaire pour qu’il ne soit plus disponible dans les prochaines heures », avait réagi le distributeur.

« Rien de nature à justifier un refus de le commercialiser »

Il a depuis choisi de remettre à nouveau le jeu en rayons, alléguant que « rien après examen, ne justifie le refus de le commercialiser ». « La Fnac a donc décidé de lever la suspension et de reprendre la vente du jeu, conformément à sa mission de diffuseur culturel qui commercialise tout ce qui est autorisé par la loi, dans l’esprit qui a toujours été le sien de liberté et de diversité », a fait savoir la société dans un communiqué cité par Le Figaro.

Au grand dam du SCPN qui précise qu’il n’avait guère demandé de retirer le jeu de la vente, mais seulement dénoncé ce que sont et font les antifas. Des propos symptomatiques du rapport historiquement conflictuel entre les mouvements antifascistes et les forces de l’ordre.

« Contre l’extrême droite, à vous de jouer »

Ces derniers voient en effet d’un mauvais œil les méthodes d’action – incluant la violence – des antifascistes dont la principale cible reste l’extrême droite, exécutrice du fascisme. C’est précisément l’initiation à la lutte contre cette doctrine que promet le jeu.

L’idée selon le site internet de Libertalia, est de faire « vivre un groupe antifasciste local, dans lequel chaque joueur ou joueuse interprète un·e militant·e, avec des compétences particulières ».

Les stations de ski en quête de saisonniers

Une station de ski.
Photo by Yann Allegre on Unsplash

 

Les stations de ski sont encore à la recherche de saisonniers, alors qu’elles ouvrent ce week-end. En particulier dans les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie. Face à la pénurie de salariés, les professionnelles multiplient les opérations séduction.

Plusieurs dizaines de milliers de postes à pourvoir

Après deux années délicates -à cause de la crise sanitaire- les stations de ski retrouvent le sourire avec l’ouverture de la saison 2022. Mais ce sourire est contrarié. En effet, elles font face à des difficultés de recrutement de saisonniers. Sur les 120.000 emplois directs et 300.000 indirects générés chaque hiver par ce secteur, plusieurs dizaines de milliers de postes restent à pourvoir. Notamment dans la restauration, l’hôtellerie, les transports, les commerces, l’animation et la petite enfance.

Pour lutter contre cette pénurie d’employés, les stations de ski multiplient les initiatives. Elles s’allient en particulier à l’agence Pôle emploi, qui les accompagne avec des campagnes sur les réseaux sociaux. Objectif : attirer un maximum de profils cet hiver. L’établissement public les appuie également dans l’organisation de diverses actions dans les régions concernées. Il peut s’agir de forums, de job dating ou de salons virtuels.

Pôle Emploi à la rescousse des stations de ski

L’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne apporte aussi son aide à travers des campagnes de communication avec Pôle Emploi. Elle sollicite les antennes à proximité des stations de ski pour déployer de multiples opérations de recrutement. Dans les Hautes-Pyrénées, par exemple, l’agence locale fait découvrir les métiers de la montagne aux jeunes et aux personnes en quête d’emploi. Elle va même jusqu’à mettre en contact les demandeurs d’emploi avec les entreprises.

Les offices de tourisme et socio-professionnels s’impliquent également dans le recrutement des saisonniers. Ils consacrent une partie de leur budget à séduire les vacanciers pour les inciter à candidater. Ils vantent les avantages ainsi que les conditions de travail. Parfois, ces organismes proposent des formations aux futurs serveurs, vendeurs, cuisiniers, etc. Le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification Mer et Montagne (GEIQ), lui, va plus loin avec le recrutement en contrat de professionnalisation des jeunes de 18 à 25 ans.

La facture énergétique en plus

Si ces initiatives soulageront à n’en point douter les stations de ski, celles-ci devront également faire face à la crise énergétique. En effet, le tarif de l’énergie a excessivement augmenté ces derniers mois. Les entreprises paient désormais jusqu’à 50 voire 60 euros du kWh. Et ce tarif pourrait bientôt grimper. Ce qui n’augure rien de bon pour ces groupes.

Cela d’autant qu’ils sont très dépendants de l’électricité pour faire tourner leurs remontées mécaniques. La filière espère donc des mesures de soutien de la part du gouvernement. L’« amortisseur électricité », annoncé mardi en faveur des TPE et PME, pourrait grandement les aider. En attendant, les stations s’engagent dans une démarche d’économie d’énergie avec des objectifs de l’ordre de 10%.

France : le Mondial de foot, une aubaine pour la livraison rapide ?

Le cabinet américain d’étude de marché NPD Group anticipe une baisse des fréquentations dans les restaurants et autres bars durant la Coupe du monde de football en cours au Qatar de la part des Français.

Beaucoup de Français aiment l’idée de suivre un match de football attablé autour d’une bonne bière ou de la pizza ou des chips. Les bars, les pubs, les cafés et les restaurants d’une façon générale sont ainsi, des lieux traditionnellement réservés à cela. Mais cela pourrait être moins le cas durant les cinq prochaines semaines, selon NPD Group.

Le cabinet de recherche indique en effet que le Mondial 2022 ouvert au Qatar le 20 novembre dernier, ne devrait pas faire drainer du monde dans les bars et autres. NPD n’évoque pas de chiffres pour étayer ses prévisions, mais elle met en exergue un certain nombre de facteurs explicatifs.

Contexte et météo

Le premier concerne la conjoncture économique toujours difficile à travers le monde, marqué par l’inflation en raison de la crise du Covid et plus récemment de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. De quoi rendre même les plus grands férus du ballon rond réticents à la dépense.

La deuxième raison pourrait être, selon NPD Group, le moment du roulement des rencontres. Contrairement aux précédentes éditions jouées en juin, cette Coupe du monde de football se déroule pour la toute première fois de l’histoire en novembre afin d’éviter aux acteurs d’être confrontés aux fortes températures observées au Qatar en été.

La livraison à domicile plébiscitée

Or, la période hivernale en cours correspond au retour de la fraîcheur en France et dans la plupart des pays occidentaux. Autant dire un moment très peu favorable aux attablements dans les restaurants, même à l’intérieur. D’autant que la température est de plus en plus basse au fil des années durant l’hiver, notamment à cause de la crise climatique.

Le boycott du Mondial décrété par des villes comme Paris, Marseille, Nancy, Reims, Rennes, Lille, etc., incite par ailleurs très peu à sortir voir les matchs. Le public devrait donc plutôt privilégier les petits plats faits maison ou encore recourir aux services de livraison à domicile dont la tendance est en hausse sur le territoire depuis la dernière Coupe du monde, à en croire NPD.

Surtout le soir où se joue la majorité des 64 rencontres de la compétition.

Hausse du prix du paquet de cigarettes : une mesure « démagogique » selon les fumeurs

C’est un coup dur pour le pouvoir d’achat des fumeurs. Le prix du paquet de cigarettes va encore augmenter, pour atteindre les 11 euros en 2024. Si le gouvernement estime que cette hausse permet de lutter contre le tabagisme, les fumeurs la jugent tout simplement « démagogique ».

L’inflation est là. Et elle n’épargne pas les fumeurs. Lundi 26 septembre, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé que le prix du paquet de cigarettes allait augmenter pour suivre l’inflation. Cette mesure s’inscrit dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui prévoit en effet que le prix moyen du paquet, fixé aujourd’hui à 10,15 euros, allait augmenter de « 50 centimes en 2033 et de 35 centimes en 2024 ». Résultat des courses : il faudra débourser 11 euros chez le buraliste d’ici deux ans. Le gouvernement indique agir dans le cadre de la lutte contre le tabagisme.

Une nouvelle qui n’est évidemment pas du goût des fumeurs, dont le pouvoir d’achat est déjà fragilisé dans un contexte de crise économique mondiale. Selon Laurine, qui fume un paquet par jour, l’idée de dépenser 11 euros tous les matins est difficilement acceptable. « Ça fait quand même cher. Je vais peut-être penser à fumer quelques paquets par mois plutôt qu’un par jour », estime-t-elle.

Si cette hausse du prix peut inciter à diminuer la consommation, beaucoup de fumeurs, qui ne peuvent pas arrêter pour autant, critiquent fermement cette annonce. « C’est démagogique. C’est juste aller chercher de l’argent chez des gens qui vont consommer », dénonce Catherine, une fumeuse régulière.

Même son de cloche pour Benjamin, couvreur dans le bâtiment, qui a déjà fait son propre arbitrage en temps de crise : « Je veux bien faire des efforts sur le gaz, l’électricité, sur la nourriture, mais pas sur la clope, c’est abusé ».

Le hausse des prix est une stratégie de lutte anti-tabac assumée de longue date par les pouvoirs publics français. L’objectif étant de baisser la prévalence du tabagisme sur le territoire, en dissuadant les fumeurs de continuer.

Pourtant, de nombreux spécialistes réfutent ce lien de causalité. D’après l’addictologue Pierre Rouzaud, la hausse du prix des cigarettes n’a jamais poussé les consommateurs à cesser de fumer. « Augmenter le prix ne sert à rien ou uniquement à augmenter les revenus liés au tabac. C’est-à-dire les cigarettiers qui vont faire du profit et surtout l’Etat qui gagne 80% sur le prix du paquet, 15 milliards dans l’année, c’est énorme », affirme ce docteur.

Au lendemain de l’annonce d’Elisabeth Borne, la présidente de Philip Morris France Jeanne Pollès était l’invitée d’RMC pour débattre de cette mesure. Elle a notamment précisé que ce sont bien les taxes qui vont être rehaussées, et non les prix des paquets.

« Le gouvernement a utilisé l’inflation pour augmenter les taxes. On ne parle donc pas de hausse des prix. C’est l’Etat qui augmente les taxes selon l’inflation en cours. Ce ne sont pas les prix qui vont augmenter de 50 centimes, mais les taxes qui vont augmenter de 50-70 centimes », précise-t-elle.

Cette dissuasion par l’argent a aussi comme conséquence de pousser les fumeurs à acheter leurs cigarettes en dehors des frontières, où elles sont 50% moins chères. Cette politique contraint également les consommateurs à se tourner vers les cigarettes contrefaites. Preuve en est, le marché noir du tabac ne cesse de progresser en France.

Carburant : la grève se poursuit en France

Des pompes dans une station-service.
Image par IADE-Michoko de Pixabay

 

Débutée fin septembre, la grève dans les raffineries françaises se poursuit ce weekend et pourrait s’étendre sur plusieurs semaines. Elle devrait aussi concerner d’autres secteurs d’activité. Les syndicats ont d’ailleurs appelé à une journée de grève interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Depuis le 27 septembre, une grève de grande ampleur frappe les raffineries françaises, essentiellement celles de TotalEnergies. Malgré les tentatives du gouvernement pour rouvrir les vannes, le mouvement social se poursuit cette semaine. Il tend même à s’amplifier. Vendredi à 13H, le nombre de stations-service rencontrant des difficultés d’approvisionnement avait atteint près de 30%, selon le ministère de la transition énergétique. Parmi les régions les plus touchées par la pénurie figurent les Hauts-de-France, l’Ile-de-France et le Centre-Val de Loire.

Une hausse des salaires de 10% réclamée par la CGT

Si la grève a été levée du côté du dépôt Esso de Port-Jérôme, la situation ne semble pas s’être considérablement améliorée sur le front de l’approvisionnement des stations-service les samedi 15 et dimanche 16 octobre. En effet, la grogne n’a pas faiblit dans les raffineries de TotalÉnergies. Bien au contraire. En cause, les exigences de la CGT, qui souhaite continuer la mobilisation au moins jusqu’à mercredi prochain. Pourtant, les syndicats CFE et CFDT ont accepté l’augmentation des salaires de 7% et une prime allant de 3.000 à 6.000 €. La CGT, elle, réclame une hausse de 10% à la direction de TotalÉnergies.

La protestation a d’ores et déjà été prolongée jusqu’à mardi et mercredi dans les raffineries françaises, alors que le gouvernement procède à des réquisitions en s’appuyant sur la justice. Aussi, la CGT, FO, Solidaires et la FSU ont appelé à une manifestation interprofessionnelle le mardi 18 octobre. Plusieurs organisations de jeunesse ont également exprimé leur volonté de rejoindre la mobilisation. Face à ces intentions, les syndicats espèrent un élargissement de leur grève à tout le secteur de l’énergie, voire au-delà. En ce sens, ils invitent les agents de SNCF, de la RATP et de la fonction publique à adhérer au mouvement.

La France à l’aube d’un mouvement social d’ampleur ?

Avant mardi, une marche contre la vie chère a lieu ce dimanche à l’initiative de la gauche pour donner le tempo. Cette intrusion des politiques rend la situation explosive, au point que l’exécutif craint la naissance d’une contestation semble à celle des Gilets jaunes en 2019. Pour le député LFI Manuel Bompard, la France est bel et bien « à l’aube d’un mouvement social d’ampleur » en raison « des revendications légitimes qui s’expriment de manière sourde dans le pays depuis plusieurs semaines».

De son côté, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat accuse le gouvernement d’avoir laissé « s’enkyster dans le pays un mouvement qui désormais lui échappe ». Contre tout bon sens, l’exécutif se veut pourtant optimiste. Le président de la République, Emmanuel Macron a promis mercredi que la situation allait « revenir à la normale » la semaine prochaine. Sa Première ministre Elisabeth Borne, elle, a évoqué vendredi des « signes d’amélioration » dans la distribution de carburants.

France : une hausse inévitable du prix du pain ?

Déjà en hausse ces derniers mois, le coût du pain devrait à nouveau grimper prochainement sur le territoire français. La cause de cette situation reste la guerre russo-ukrainienne et ses corollaires aux proportions décidément encore incommensurables.

Est-ce la fin de la particularité française quant du prix du pain ? Le pays de Marianne compte, selon Eurostat, parmi ceux dans lesquels le coût du pain a le plus moins flambé ces derniers mois. Mais cela pourrait très vite changer. À vrai dire, ce n’est plus qu’une question de temps.

Et pour cause, le coût du blé devenu un enjeu géopolitique à l’aune de la guerre entre la Russie et l’Ukraine continue d’augmenter. Le même constat est noté au niveau de l’approvisionnement de certains produits connexes à la production du pain toujours de plus en plus difficile. Cela concerne notamment l’énergie, la levure et autres emballages.

Au-delà d’un euro

La situation est si préoccupante dans les boulangeries que ces dernières sont contraintes de faire monter les prix afin de sauvegarder un tant soit peu leur marge bénéficiaire. Et ceci malgré les nombreux filets de secours mis en place à leur bénéfice par l’État français.

Par conséquent, seuls les consommateurs chanceux pourront prochainement s’acheter la baguette classique – le seul type de pain encore vendu à moins d’un euro 94,5 centimes – en France. La baguette tradition étant à 1,30 euro.

La Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF) prévoit à cet effet une flambée de 10 à 30% du prix du pain selon les variations de celui de l’énergie décrite en l’occurrence comme le principal élément déclencheur.

Quid des consommateurs ?

Signe de l’état préoccupant de la situation, le pain ne devrait pas être le seul produit de la boulangerie impacté par cette hausse annoncée des prix. Nombre d’éléments dérivés du blé tels que les viennoiseries et la pâtisserie seront affectés en guise d’effet domino, à en croire un article de BFMTV sur le sujet.

Il reste à voir comment les Français vont réagir à la situation. Car le pouvoir d’achat des ménages est, parallèlement, de plus en plus bas sur place comme dans le reste de l’Union européenne (UE) en général. Et les populations ne savent plus où donner de la tête. À quelque chose malheur est bon, les consommateurs tricolores se sont beaucoup détournés du pain ces dernières années, comparé à certains de leurs homologues de l’UE.

5 conseils pour réussir un investissement locatif

Vous avez de l’argent de côté et vous souhaitez le faire fructifier sur le long terme avec un minimum de risque ? L’investissement locatif est l’un des meilleurs moyens pour cela. Mais encore faut-il bien s’y prendre ! Voici donc 5 astuces pour réussir votre investissement locatif.

Une étude Poll&Roll pour Masteos en 2021 rappelait que l’investissement locatif demeure le placement préféré des Français. La crise sanitaire ne semble pas avoir diminué la confiance dans la pierre, au contraire. C’est pourquoi de nombreux groupes immobiliers, comme celui de Patrice Pichet, proposent de nombreux biens à travers l’Hexagone. Toutefois, la réussite d’un investissement locatif n’est pas automatique. Le secteur est régi par des codes qu’il faut connaître et maîtriser. Découvrez ici 5 astuces pour bien investir dans l’immobilier locatif.

1 – Un projet bien défini

Aux vues des sommes engagées, l’immobilier locatif est un investissement important et sérieux. Sa réalisation ne peut se faire sans la mise en place d’un projet complet. Ainsi, vous devez clairement identifier les raisons qui vous motivent à investir dans l’immobilier locatif. Vous souhaitez avoir un revenu complémentaire ? Vous avez envie de constituer un patrimoine sur le long terme ? Vous voulez vous engager dans plusieurs achats locatifs ? Vous souhaitez préparer votre retraite ? Il est primordial de connaître votre motif d’investissement afin de définir des objectifs pour l’atteindre tout en ayant une longueur de vue sur les différentes étapes du projet.

Qui dit achat, dit bien évidemment budget. Ce sont vos apports financiers qui modèleront à votre guise votre projet immobilier. Il convient donc de définir un budget, et ses limites, afin que votre investissement puisse être rentable. Dans la mesure où le financement de votre projet nécessite dans la majorité des cas un prêt immobilier, assurez-vous de connaître les taux pratiqués par le prêteur, les mensualités ou encore la durée du paiement.

2 – L’emplacement : critère stratégique d’un bien immobilier

L’emplacement géographique du bien immobilier que vous souhaitez acquérir est essentiel. Votre projet d’investissement locatif doit donc en tenir compte. Les objectifs et le budget définis lors de la première étape pourront vous aider à préciser votre choix. Il est logiquement conseillé de privilégier une région avec une forte demande locative pour garantir la location de votre logement. De plus, assurez-vous que la ville envisagée est attractive, dynamique et qu’elle affiche un accroissement démographique.

Pour taper dans l’œil des potentiels locataires, privilégiez un quartier bien desservi par les transports en commun et doté de commerces. Si vous envisagez d’acheter un logement de grande taille, donc familial, vérifiez sa proximité avec les écoles. Une autre stratégie consiste à investir dans les villes proches de la vôtre. Ainsi, vous pourrez suivre les tendances concernant la location. Un quartier avec de nombreux logements vacants est à éviter. S’il vous semble difficile de créer le projet ou de réaliser des enquêtes, faites appel à des professionnels de l’immobilier, comme le groupe Pichet dirigé par Patrice Pichet.

3 – Le marché de l’immobilier locatif : un secteur à connaître

Il est maintenant temps de vous renseigner sur le marché de l’immobilier locatif. Avant de vous lancer dans la mise en œuvre effective de votre projet, vous devez avoir toutes les cartes en main. C’est ainsi que vous éviterez de faire face à une mauvaise surprise. Il est pertinent de consulter les offres immobilières en ligne et de vérifier scrupuleusement les caractéristiques du logement. N’hésitez également pas à visiter autant de biens que possible pour dénicher la perle rare.

Ce travail de longue haleine vous permet de comparer les différentes offres pour repérer celle qui est la plus adaptée à votre projet. Il est par exemple possible d’acheter un bien à bas prix et le rénover ensuite. Mais attention, prenez le temps d’évaluer son état actuel, sa valeur sur le marché immobilier et les bénéfices que vous pourrez tirer de la location. Il faut également prendre en compte le coût des matériaux qui flambent ces derniers mois. L’expertise de promoteur comme le groupe immobilier de Patrice Pichet peut une nouvelle fois être utile grâce à un réseau de professionnels qui connaissent le marché local, que ce soit pour l’achat ou la location.

4 – Le logement neuf, une option à privilégier

Afin d’effectuer un investissement locatif pérenne, misez sur un logement neuf.  Ce dernier est souvent synonyme de qualité et de durabilité. Un bien neuf est moins contraignant et implique peu de frais dans les années suivant son acquisition. En effet, vous serez dispensé de travaux de rénovation pendant au moins 10 ans.

Si vous investissez dans le neuf, vous êtes également sûr d’avoir un bien qui remplit les critères des dernières normes en matière de construction et respecte les réglementations thermiques et environnementales en vigueur. Exit les travaux en la matière, et le locataire vivra dans un environnement déjà bien confortable.

5 – Choisir le régime fiscal le plus avantageux

Vous pouvez choisir entre trois solutions de location : la location nue, la location meublée ou celle saisonnière. Cela dépend de vos objectifs, de l’emplacement du logement et de son espace disponible. Chaque option entraîne l’application d’un taux spécifique sur l’impôt. L’investissement locatif peut aussi être utilisé pour réduire votre fiscalité.

Aussi bien dans le neuf ou l’ancien, le statut LMNP (Loueur en meublé non professionnel) confère par exemple des avantages fiscaux intéressants : déduction des charges locatives, récupération de la TVA, amortissement du bien sur le long terme… Concernant exclusivement le neuf, le dispositif Pinel permet d’obtenir des abattements fiscaux dont le montant dépend de l’engagement locatif (12, 18 et 21% pendant 6, 9 ou 12 ans) et de la situation géographique du bien.

Fnac Darty : les enseignements du 5ème baromètre du SAV

Des smartphones dans une vitrine.
Image de rawpixel.com sur Freepik

 

Le groupe Fnac Darty vient de publier la cinquième édition de son baromètre du service après-vente (SAV). On note cette année l’intégration d’un nouvel indicateur : le prix des pièces détachées. Un choix judicieux dans un contexte de forte préoccupation autour du pouvoir d’achat.

Fnac Darty, premier distributeur de l’électroménager et de l’électronique en France, a publié cette semaine la 5ème édition de son « Baromètre du SAV ». Outil d’information de référence pour le grand public, cet instrument statistique offre aux consommateurs la possibilité de s’informer de la réparabilité et de la fiabilité de centaines de produits grâce à leur score de durabilité. Cette année, le groupe s’est intéressé à plus de 80 familles de produits en collaboration avec l’institut Harris Interactive. L’enquête a été réalisée entre juillet 2021 et juin 2022 auprès de 10 000 clients Darty (France). Elle s’appuie également sur l’analyse de plus de 912 000 interventions du service après-vente Darty.

Le prix des pièces détachées, frein majeur à la réparation

La 5ème édition du « Baromètre du SAV » de Fnac Darty intègre un nouvel indicateur dans le score de durabilité : le prix des pièces détachées. Le distributeur a décidé d’y porter une attention particulière parce qu’il constitue un frein majeur à la réparation dans un contexte d’inflation marquée. Pour les produits gros électroménagers, par exemple, le prix d’une pièce détachée représente en moyenne entre 7% à 8% du tarif d’achat total du produit. Sans oublier qu’il peut varier du simple au double selon les marques et la catégorie.

En intégrant le prix des pièces détachées, Fnac Darty souhaite mettre en lumière l’enjeu qu’il représente pour l’accélération du recours à la réparation par des millions de consommateurs. Surtout au moment où les Français s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat. Outre le prix des pièces détachées, l’enseigne relève qu’un meilleur entretien permet d’allonger sensiblement la durée de vie des appareils. Il évite près d’une panne sur deux. Pour sensibiliser l’opinion publique à ce sujet, Fnac Darty propose de tester gratuitement son service exclusif de visio d’entretien intégré à Darty Max.

Inciter les fabricants à allonger la durée de vie de leurs produits

Par ailleurs, le « Baromètre du SAV » 2022 souligne la forte progression de la fiabilité d’une majorité de produits. Elle s’élève en moyenne à 7 mois supplémentaires, voire plus d’un an pour le gros électroménager. Les marques comme Apple ont fait des efforts pour rendre leurs appareils disponibles de 5 à 7 ans. Pour sa part, Krups rallonge la disponibilité de ses pièces détachées de 10 à 15 ans. En publiant ces chiffres, Fnac Darty veut inciter les fabricants à accélérer leur démarche visant à allonger la durée de vie des produits.

Vincent Gufflet, Directeur des Services et des Opérations, estime qu’avec ce nouvel indicateur, le distributeur français fait une fois de plus « bouger les lignes sur cet enjeu majeur de l’allongement de la durée de vie des produits ». Aussi, il pense que le groupe renforce « son rôle de leader de la réparation, avec 2,1 millions de produits réparés en 2021» par ses techniciens SAV à domicile. Pour compléter les enseignements de son « Baromètre du SAV », Fnac Darty donne rendez-vous aux Français à la Semaine du Développement Durable, du 18 septembre au 8 octobre.

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