samedi, décembre 13, 2025
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La Philharmonie de Paris et Yuja Wang en immersion totale cet automne 

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À partir de la mi-novembre, la Philharmonie de Paris proposera un concert immersif avec la pianiste Yuja Wang, en présence virtuelle. Cette odyssée sonore et visuelle, intitulée « Playing with Fire », promet aux visiteurs une performance musicale augmentée, où le réel et le numérique dialoguent.

La Philharmonie de Paris, en collaboration avec Vive Arts, Atlas V et le Musée de la Musique, proposera, du 14 novembre 2025 au 4 mai 2026, un concert immersif total dans l’espace d’exposition de la Cité de la musique à Paris. Intitulée « Playing with Fire : An Immersive Odyssey with Yuja Wang » (Jouer avec le feu : une odyssée immersive avec Yuja Wang), cette prestation musicale inédite se fera en présence virtuelle de la célèbre pianiste chinoise. Elle invite les spectateurs à une odyssée sonore et visuelle, faisant dialoguer le réel et le numérique pour créer une performance musicale augmentée.

La Philharmonie de Paris fait appelle à la réalité mixte 

L’installation de réalité mixte dans laquelle se jouera « Playing with Fire » comprend une capture vidéo volumétrique à 360 degrés et des enregistrements d’un piano Steinway (Spirio). Elle se compose aussi d’images animées surréalistes et d’une technologie d’immersion en réalité mixte. L’ensemble s’enrichit de la voix de Yuja Wang, combinée à un son spatialisé. Le public pourra assister à ce récital grâce à un casque VR, qui amplifie le son et intensifie l’interprétation musicale, renforçant la virtuosité de l’artiste.

Les gestes de Yuja Wang traduits visuellement pour donner à voir la musique

Au cœur de la scène se trouve, comme relevé plus haut, un piano Steinway Spirio qui créé un pont entre deux mondes,  la salle de concert et les visions intérieures de Yuja Wang. Les spectateurs pourront observer les gestes de la pianiste, traduits visuellement pour donner à voir la musique. Sous ses doigts enflammés, la musique prendra vie dans chaque note et jaillira comme une étincelle pour embraser l’imaginaire. Selon la Philharmonie de Paris, les œuvres interprétées par Yuja Wang se présentent comme des tableaux où la poésie, la peinture et la musique s’entremêlent délicieusement avec son histoire personnelle.

La Philharmonie de Paris a confié la mise en image à Pierre-Alain Giraud

Pour cette série de concerts, Yuja Wang a choisi un répertoire basé sur la thématique du feu (les différentes incandescences), de Bach à Prokofiev, en passant par Bachelard, Stravinski, Liszt et Debussy. Le spectacle « Playing with Fire » a été mis en image par Pierre-Alain Giraud (Prix de la Meilleure Œuvre Immersive, Cannes 2024), en collaboration avec l’artiste plasticienne islandaise Gabríela Friðriksdóttir. L’identité acoustique de l’expérience est composée par l’artiste sonore Nicolas Becker. Ensemble, ces créateurs offriront un art total, où les frontières entre son et vision se dissolvent dans une expérience sensorielle unique.

La YangWang U9, désormais la voiture la plus rapide au monde

La Bugatti Chiron Super Sport 300+ prise de vitesse ! Désormais, la voiture la plus rapide au monde est une berline chinoise : la YangWang U9. L’hypercar électrique de BYD a atteint la vitesse vertigineuse de 496,22 km/h lors d’un test en droits ligne en Allemagne. Cette performance repositionne l’industrie automobile chinoise sur l’échiquier mondial.

Depuis le début de l’automobile, les constructeurs rivalisent d’ingéniosité pour que leurs voitures atteignent des pics de vitesse. En 2005, Bugatti a établi un record mondial avec la Veyron, puis un autre en 2016 avec la Chiron, deux engins qui ont franchi la barre des 400 km/h. En 2019, le constructeur de bolide français pousse encore le curseur plus loin avec la Chiron Super Sport 300+. Cette voiture est devenue la plus rapide au monde en franchissant le cap symbolique des 300 mph (490,48 km/h) sur la piste d’Ehra-Lessien, en Allemagne.

La YangWang U9 a atteint la vitesse vertigineuse de 496,22 km/h lors d’un test en Allemagne

Mais une voiture chinoise vient de détrôner la Bugatti Chiron Super Sport 300+. Il s’agit de la YangWang U9, l’hypercar électrique de BYD, qui a atteint la vitesse vertigineuse de 496,22 km/h lors d’un test en Allemagne. L’exploit a eu lieu le 14 septembre 2025, sur la piste d’essais de Papenburg, avec au volant le pilote allemand Marc Basseng, spécialiste de l’endurance. Cette prouesse technique marque un tournant symbolique : jamais auparavant une voiture électrique n’avait franchi cette barrière mythique. Aussi, pour la première fois, la voiture de série la plus rapide au monde est une électrique.

« Un moment de grande fierté » pour la direction de BYD

Après le test, Marc Basseng a vanté les qualités du tout électrique. Selon lui, la YangWang U9 offre une accélération linéaire et silencieuse, sans rupture de charge, permettant de se concentrer uniquement sur la trajectoire. Pour sa part, la direction de BYD parle d’un « moment de grande fierté » et d’une preuve que l’avenir de l’hypercar sera électrique.

La YangWang U9 avait déjà battu le mois passé le record pour les véhicules à batterie, alors détenu par la Rimac Nevera, en atteignant 472 km/h sur ce même circuit allemand. L’équipe de développement de BYD a continué de travailler sur ce modèle pour gagner près de 25 km/h supplémentaires. Cette progression illustre parfaitement l’abnégation et la capacité d’innovation des ingénieurs chinois.

La YangWang U9 a établi un second record

Si le nouveau record a été réalisé en ligne droite, ce que souligne des détracteurs européens, BYD s’est permis de signer un autre, sur le redoutable circuit du Nürburgring, toujours en Allemagne. En effet, la YangWang U9 a établi un chrono sous les sept minutes, la plaçant au même niveau que certaines voitures de compétition.

Elle bat du même coup le record détenu par la Xiaomi SU7 Ultra pour les véhicules électriques de production. Cette performance sur un tracé aussi exigeant démontre que BYD peut concevoir une voiture complète, capable d’exceller dans tous les environnements. Désormais, les ingénieurs chinois pourraient viser la barre mythique des 500 km/h (exactement 310,6 mph).

Une puissance astronomique de 2 977 chevaux

La YangWang U9 doit ses capacités exceptionnelles à une architecture électrique de 1 200 volts (une première mondiale pour un modèle en série), alimentant quatre moteurs électriques. Cette configuration permet de délivrer une puissance astronomique de 2 977 chevaux, soit plus de 2 200 kW.

La voiture dispose d’une batterie lithium-fer-phosphate (LFP), plus stable et moins coûteuse que les batteries lithium-ion traditionnelles. Ce bloc peut décharger à un taux dix fois supérieur à celui d’une batterie de voiture électrique classique, et libérer instantanément toute sa puissance sans surchauffe ni dégradation, même avec seulement 20 % de batterie restante.

De superbes pneus développés en partenariat avec Giti Tire

La YangWang U9 bénéficie de la suspension intelligente DiSus-X. Cette technologie ajuste chaque roue en millisecondes, permettant d’annuler quasiment le roulis en virage. Quant aux pneus, développés en partenariat avec le groupe singapourien Giti Tire, ils reposent sur un traitement spécifique pour résister aux contraintes extrêmes et éviter tout glissement sur la jante, même en pleine accélération. Ils peuvent se déformer pour s’adapter aux circuits, tandis que l’aérodynamique maintient la voiture plaquée au sol malgré les énormes turbulences qu’elle subit. Ces caractéristiques font de BYD un sérieux concurrent à Bugatti, qui a pourtant de longues années de R&D avec Michelin.

BYD prévoit seulement 30 exemplaires de sa YangWang U9

Comme Bugatti avec sa Chiron Super Sport 300+, BYD limitera la production de sa YangWang U9 à seulement 30 exemplaires. Ce choix confirme que le constructeur chinois maîtrise parfaitement les codes du segment des hypercars d’exception. Grâce à BYD et à sa nouvelle flèche électrique, la Chine se repositionne sur l’échiquier automobile mondial.

À l’instar du spatial, on sait désormais que le géant asiatique n’est plus un simple copieur ou suiveur dans l’automobile. Il peut également prendre l’initiative au niveau de l’innovation. Face à cette situation, les constructeurs européens feraient mieux de redescendre de leur piédestal et de repenser leur stratégie pour rester dans la course.

Riz : attention à la contamination à l’arsenic

Le riz, principal produit de consommation au monde, peut représenter un risque pour la santé humaine. C’est le constat fait par diverses études, dont celles de l’UFC-Que Choisir. Il y a quelques jours, l’association de consommateurs a appelé les Français à la vigilance et à des précautions dans la préparation.

Le riz est la denrée alimentaire la plus consommée au monde, principalement en Asie. En Chine, par exemple, chaque habitant mange 130 kg de ce grain par an. En France, la consommation par individu est moins importante, avec 6 kg de riz par an, mais le produit reste omniprésent dans les régimes alimentaires. Pourtant, il pourrait constituer un risque pour la santé humaine. C’est le constat fait par l’UFC-Que Choisir, après l’analyse de plusieurs variétés. L’association de consommateurs alerte en particulier sur une exposition à l’arsenic.

Qu’est-ce que l’arsenic ?

L’arsenic est un élément chimique naturellement présent dans la croûte terrestre et les roches. Il peut-être libéré lors d’une érosion ou à la faveur d’activités industrielles, en particulier l’extraction minière, la métallurgie et la verrerie. Le textile, la papeterie ou la cigarette peuvent également rejeter cette substance. Ainsi, celle-ci se retrouve dans les nappes phréatiques et les cours d’eau ‒ donc des rizières ‒ mais également dans l’air.

Le riz, principale source d’exposition alimentaire à l’arsenic après l’eau de boisson

Très toxique sous sa forme minérale, l’arsenic peut provoquer diverses maladies une fois ingéré, comme les cancers (peau, vessie, poumon, etc.), les lésions cutanées en cas d’exposition prolongée, les maladies cardiovasculaires et le diabète. On le soupçonne aussi d’être un perturbateur endocrinien, de nuire au développement du fœtus et du nourrisson et d’avoir des effets négatifs sur le développement cognitif.

Fort de ces risques, l’OMS le classe comme l’une des dix substances les plus graves pour la santé. Après l’eau minérale, le riz est la principale source d’exposition alimentaire à l’arsenic à cause de la contamination de l’eau d’irrigation et de sa tolérance à la présence de cet élément chimique par rapport à d’autres céréales.

Les références testées présentent de l’arsenic, dans la limite réglementaire

Dans son étude, l’UFC-Que Choisir a analysé les riz thaïs et les riz basmatis. L’association a constaté que toutes les références testées présentent de l’arsenic. Ce qui l’amène à conclure qu’aucun « des principaux pays producteurs n’est épargné par cette pollution ». Selon ses analyses, les teneurs mesurées varient du simple au triple, et sont globalement plus élevées dans les riz thaïs.

Pour autant, précise l’organisation, aucun test n’a révélé de taux supérieur à celui prescrit par la loi. Toutefois, l’UFC-Que Choisir se demande si la limite réglementaire est « réellement protectrice ». Quoique le risque sanitaire soit modéré chez les Français en raison de leur faible consommation de riz, l’association les appelle à prendre des précautions.

Rincer deux fois le riz et manger d’autres céréales de temps en temps

Pour réduire les risques, l’UFC-Que Choisir conseille de bien nettoyer le riz avant cuisson, puis de le rincer de nouveau après. Ce double rinçage permet d’éliminer près de la moitié de l’arsenic présent dans le grain, ainsi que les résidus de pesticides et de poussières. L’association de consommateurs recommande aussi de privilégier le riz blanc, qui contient moins d’arsenic, au riz complet car l’arsenic se concentre dans les enveloppes du grain.

Par ailleurs, elle invite à varier notre consommation de céréales en incluant d’autres options comme l’avoine, l’orge ou le millet. Cela vaut en particulier pour les bébés, les jeunes enfants et les femmes enceintes. Notons qu’une étude publiée en juin 2025 par 60 Millions de consommateurs avait déjà alerté sur la présence de l’arsenic dans le riz. « Ce sont surtout les riz de Camargue, et plus encore les riz long grain qui s’avèrent – relativement – chargés en arsenic », avait pointé l’association.

Marché locatif : la rentrée sous tension

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Comme dans la plupart des secteurs d’activité, la rentrée du marché locatif n’échappe pas à la crise. Dans la droite ligne du deuxième trimestre 2025, l’automne fait face à une offre réduite, une demande croissante et des loyers en hausses. Selon les données de la plateforme Bien’ici, la tendance est plus forte dans les métropoles étudiantes.

Au deuxième trimestre 2025, la tension locative a atteint un pic. Selon une étude trimestrielle publiée par le portail Bien’ici, le marché locatif français fait face à une forte demande, une offre en berne et des loyers en hausse. Entre avril et juin 2025, la demande de logements à louer a progressé de 9,5 % en un an, après qu’elle a doublé au cours des cinq dernières années. Dans le même temps, l’offre de logements a chuté de 6,3 % en un an, son plus bas niveau depuis 2021, et de 14 % en deux ans. Ce déficit structurel alimente une tension locative généralisée, dans les grandes métropoles comme dans les villes de taille moyenne.

Une offre réduite et une demande à la hausse

En cette rentrée 2025, le marché locatif français se trouve toujours sous tension. Selon les données du portail Bien’ici, l’offre de logements disponibles demeure extrêmement réduite car la demande poursuit sa progression et les loyers repartent à la hausse, en particulier dans les grandes villes étudiantes.

Dans le détail, le volume d’offres reste divisé par 2,5 par rapport à 2021, même si le nombre d’annonces a cessé de chuter cet été. Il ne permet pas de résorber la vague annuelle de demandes des étudiants et des jeunes actifs. Surtout dans certaines métropoles, où la situation reste critique. C’est le cas de Toulouse (-34 % de studios à la location sur un an), Grenoble (-33 %) et Lyon (-31 %).

Un marché locatif impitoyable pour les jeunes et les étudiants

En parallèle, la demande de logements progresse de +5 % sur un an. Elle se concentre sur les studios et les deux-pièces, avec une pression maximale dans les grandes villes universitaires. Selon David Benbassat, président de Bien’ici, plusieurs éléments rendent la recherche d’une location de plus en plus exigeante pour de nombreux Français, en particulier l’arrivée en nombre des étudiants sur le marché locatif chaque été.

« Ces jeunes, souvent contraints budgétairement, sont confrontés à une demande locative déjà très forte, exacerbant la rareté des biens disponibles, notamment dans les grandes villes universitaires. », note le responsable. À la vague des étudiants s’ajoutent l’allongement des études, la mobilité professionnelle et les difficultés d’accès au crédit immobilier.

Des loyers de plus en plus élevés dans les grandes métropoles

Dans la majorité des villes, les loyers ont augmenté. Il y a eu une progression médiane d’environ 10 € par mois pour les studios (+120 € par an). À Lyon, les moyens loyers atteignent en moyenne 660 € (+10 €), à Rennes 485 € (+30 €) et à Marseille 598 € (+30 €). À Paris, le loyer moyen franchit désormais les 1 027 € (+15 €),

Bien’ici relève que la raréfaction touche surtout les petites surfaces, segment le plus recherché. Cette situation s’explique par plusieurs facteurs. Parmi lesquels la fiscalité jugée peu incitative pour les particuliers, le détournement d’une partie du parc vers la location saisonnière et le poids de la réglementation avec notamment le DPE comme catalyseur de la crise.

Le marché locatif attend la composition du nouveau gouvernement

Bien’ici note en outre que l’interdiction à la location des logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) depuis janvier 2025 a joué un rôle déterminant. Les passoires thermiques, souvent des petites surfaces, ont ainsi diminué de 4 points dans l’offre locative en 2025 par rapport à 2024. Et la situation va se corser. Dès janvier 2028, les biens classés F sortiront à leur tour du parc locatif. Par conséquent, 6 % de l’offre locative actuelle risquent de disparaître, accentuant la pénurie.

David Benbassat, directeur général de Bien’ici pense que la situation va continuer de se détériorer dans les prochaines années. Il estime toutefois que « le projet de statut du bailleur privé aurait permis de remettre des biens sur le marché et d’accompagner la production de logements neufs ». David Benbassat invite « le futur Gouvernement à reprendre ce sujet à bras le corps et à le mettre en œuvre dès le prochain budget. ». Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu est toujours en consultation avec les partis politiques pour former la nouvelle équipe.

Mortalité routière : août 2025, le mois le plus meurtrier de France depuis 2011

La mortalité routière a fortement augmenté en août 2025 en France métropolitaine. Au total, 341 personnes ont été tuées, soit une hausse de 18% par rapport au même mois l’an dernier. C’est le mois le plus meurtrier sur les routes depuis 2011. Pierre Chasseray, de 40 millions d’automobilistes, plaide pour plus de gendarmes et de policiers sur les routes pour réduire cette mortalité.

Selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), publiées le lundi 15 septembre, 341 personnes sont décédées en août sur les routes de France, contre 290 en août 2024, soit une hausse de 18% sur un an. « C’est le mois d’août le plus meurtrier sur les routes depuis presque 15 ans », a souligné Michèle Lugrand, déléguée interministérielle à la Sécurité routière par intérim.

La mortalité routière avait déjà augmenté de 23% sur un an en juillet 2025

Dans le détail, 53 automobilistes, huit piétons et deux cyclistes de plus ont été tués sur les routes en août dernier par rapport au même mois en 2024. Le nombre de blessés graves, lui, est resté stable sur un an en métropole (1.601 personnes). En outre-mer, la mortalité routière recule. Le nombre de victimes a en revanche baissé de 24%, avec 303 blessés et 23 décès, soit deux de moins qu’à la même période l’an passé.

Au mois de juillet, la mortalité routière avait déjà augmenté de 23% sur un an, avec 338 personnes décédées en France métropolitaine. François-Noël Buffet avait jugé ce bilan «très préoccupant». Sur l’ensemble de l’année 2024, 3.193 décès avaient été enregistrés sur les routes de l’Hexagone, une mortalité quasi stable par rapport à 2023.

Excès de vitesse, usage du téléphone au volant et imprudences sur les routes

La Sécurité routière précise que « la dégradation concerne tous les réseaux routiers, tous les âges et tous les modes de déplacement, à l’exception des deux-roues motorisés». Elle a également rappelé les facteurs de risque : excès de vitesse, usage du téléphone au volant, imprudences, qui « augmente(nt) considérablement la survenue des drames ».

Face à ce bilan macabre en août, François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, a dénoncé « un relâchement inacceptable des comportements au volant » et appelé à « se ressaisir collectivement ». Après la publication des chiffres d’août, Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, a parlé de « catastrophe » sur ICI Hérault (ex-France Bleu). « Ça veut dire que la sécurité routière est incompétente », a-t-il estimé.

Plus de gendarmes et de policiers sur les routes pour réduire la mortalité routière

Selon Pierre Chasseray, l’État se trompe depuis trop longtemps de méthodes et de mesures pour faire infléchir le nombre de morts sur les routes. La centaine de mesures prises n’aurait eu aucun effet sur les routes. Comme le passage à 80 km/h ou la privatisation des radars.

Le délégué général de 40 millions d’automobilistes pense que « la seule solution est d’agir sur les comportements », de « traquer les comportements de ceux qui pourrissent la vie des automobilistes au quotidien » et de « taper sur les chauffards ». Aussi, il plaide pour plus de gendarmes et de policiers sur les routes « parce que ça fait peur, ça dissuade », contrairement aux radars embarqués qui n’ont pas le droit d’interpeller.

Le préfet des Landes s’attaque à la pratique du téléphone au volant

Dans les Landes, où 34 personnes ont trouvé la mort sur les routes en 2024, le préfet a décidé de hausser le ton. Gilles Clavreul menace les automobilistes utilisant leur téléphone au volant de suspendre leur permis, à partir du 1er novembre. En octobre, précise-t-il, il y aura d’abord une phase pédagogique. Elle consistera à délivrer un avertissement du préfet aux automobilistes surpris avec un téléphone portable au volant. Cette sorte de carton jaune s’ajoutera aux sanctions déjà en vigueur, à savoir une amende et un retrait de points. C’est seulement après la phase pédagogique que les autorités frapperont avec célérité.

Un problème de prise de conscience 

Pour rappel, la pratique du portable au volant est actuellement sanctionnée de 135 euros d’amende et d’un retrait de trois points sur le permis. Selon Gilles Clavreul, cette infraction est liée à un « problème d’état d’esprit, de prise de conscience de ce qu’implique le fait de prendre la route au volant d’un engin qui pèse 1,5 tonne et qui peut faire de gros dégâts si on ne conduit pas en respectant toutes les règles de prudence ».

Produits cosmétiques : le TPO désormais interdit

L’oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine (TPO), une substance chimique utilisée pour favoriser le durcissement des systèmes d’ongles artificiels, est interdite en Europe depuis le 1er septembre 2025. Jusqu’alors autorisé uniquement pour un usage professionnel dans une proportion de concentration maximale de 5 %, ce produit est classé comme nocif pour la santé, en particulier pour la reproduction.

L’oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine (TPO), une substance utilisée dans les produits pour ongles artificiels, est interdite en Europe depuis le 1er septembre 2025, conformément à son statut toxicologue. Jusqu’à présent, ce produit était autorisé uniquement pour un usage professionnel et dans une proportion de concentration maximale de 5 %, en raison de son caractère nocif, notamment pour la reproduction.

Le TPO essentiel pour la tenue et la solidité des produits cosmétiques

Que sait-on concrètement du TPO ? Cette substance chimique est un photoinitiateur utilisé principalement dans les produits cosmétiques pour les ongles artificiels. Elle permet le durcissement ou la polymérisation rapide des gels sous lampe UV ou LED. Le TPO est donc essentiel pour la tenue et la solidité des produits cosmétiques tels que les gels de construction, les bases, les top coats et les vernis semi-permanents. Autorisé uniquement pour un usage professionnel dans les préparations pour ongles artificiels à une concentration maximale de 5 %, il est classé comme CMR de catégorie 1B (toxique pour la reproduction) depuis le 5 janvier 2024.

Pas de délai d’écoulement des stocks de produits déjà présents sur le marché

L’interdiction du TPO s’applique principalement aux professionnels du secteur des cosmétiques ongulaires, comme les marques de vernis et les prothésistes ongulaires. Elle ne prévoit pas de délai d’écoulement des stocks de produits déjà présents sur le marché, quel que soit leur stade de détention (fabricants, grossistes, détaillants et utilisateurs professionnels). Concrètement, il est interdit, depuis le 1er septembre de : mettre sur le marché des produits cosmétiques contenant du TPO ; de mettre à disposition ces produits, y compris à des professionnels ; et d’utiliser ces produits, même par les professionnels dans le cadre de leurs prestations (pose de vernis, manucure, etc.).

Cette interdiction s’inscrit dans le cadre du règlement européen dit Omnibus VII

L’interdiction du TPO depuis le 1er septembre entre dans le cadre du règlement européen dit Omnibus VII, en ce qui concerne l’utilisation, dans les produits cosmétiques, de certaines substances classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR). Ce texte a été publié en mai 2025, conformément aux nouvelles données scientifiques. Plusieurs produits chimiques font régulièrement l’objet d’interdictions ou de restrictions afin de prendre en compte de nouvelles conclusions médicales.

Pour sa part, la DGCCRF précise que toute interdiction d’une substance réglementée dans le cadre du règlement (CE) n°1223/2009 relatif aux produits cosmétiques s’applique sans distinction, y compris lorsque cette substance est utilisée dans des produits à destination exclusive des professionnels (instituts de beauté, coiffeurs, ongleries, etc.).

Il y a des alternatives au TPO

Outre les vernis cosmétiques et les ongles artificiels, le TPO est présent dans d’autres produits comme les encres d’impression (soie, lithographie, flexographie), les revêtements durcissant aux UV, les adhésifs de durcissement UV, la dentisterie (dans les couronnes et bridges par exemple), les matériaux composites et les plaques d’impression photopolymère pour lithographie tridimensionnelle.

On retrouve également ce produit dans les revêtements pour fibre optique et en industrie plastique, comme additif dans certains élastomères thermoplastiques polyoléfiniques. Il existe des alternatives au TPO connues et autorisées. Parmi lesquelles le TPO-L (Ethylphenyl(2,4,6-triméthylbenzoyl)phosphinate, CAS 84434-11-7), un photo-initiateur non classé CMR, et le BAPO (Bis(2,4,6-triméthylbenzoyl)phénylphosphine oxide, CAS 162881-26-7). Les fabricants devraient logiquement se tourner vers ces substances pour remplacer le TPO.

Chine : 100 Gb/s, toutes les fréquences… la première puce 6G déjà prête

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Alors que la 5G n’a pas encore atteint son plein potentiel, une équipe de chercheurs chinois et américains dévoile déjà une puce 6G capable de prendre en charge toutes les fréquences et de supporter des débits de données dépassant les 100 Gb/s. C’est dix fois plus rapide que la cinquième génération dans sa limite théorique. Cette innovation laisse entrevoir d’immenses possibilités dans de nombreux domaines.

La sixième génération de technologies de communication sans fil (5G) se déploie allègrement depuis quelques années. Si elle n’a pas encore atteint son plein potentiel, même dans les pays les plus avancés, de nombreux scientifiques travaillent déjà sur le prochain standard : la 6G. Grâce à un débit promis de plus de 100 gigabits par seconde (Gb/s) et une faible latence, cette technologie doit répondre aux besoins des systèmes gourmands en transport de grandes quantités de données. En particulier les véhicules autonomes, l’Internet des objets (IoT), la communication holographique et les jumeaux numériques.

Une minuscule puce 6G aux capacités hors norme

Alors que cette évolution n’est pas attendue avant 2030, une équipe de chercheurs chinois et américains annoncent la conception d’une minuscule puce 6G aux capacités hors norme. Ce composé électronique serait capable de prendre en charge toutes les fréquences et de supporter des débits de données dépassant les 100 Gb/s. C’est dix fois la vitesse théorique de la cinquième génération et 500 fois le débit moyen réellement proposé par les opérateurs américains. Les résultats de ce travail de recherche ont été publiés fin août dans la revue scientifique Nature.

Un seul circuit pour contenir l’ensemble du spectre

Les chercheurs issus de l’Université de Pékin, de la City University of Hong Kong et de l’Université de Californie à Santa Barbara y décrivent une puce de taille minuscule, de 11 mm sur 1,7 mm seulement, mais capable de dépasser les 100 Gb/s. C’est énorme quand on sait que la 5G plafonne à 10 Gb/s, et que dans les faits les utilisateurs naviguent le plus souvent entre 150 et 300 M/s par seconde, comme en France. De plus, cette puce intègre l’ensemble du spectre, de 0,5 GHz à 115 GHz. Et cela dans un seul circuit, alors qu’une telle couverture nécessite traditionnellement neuf bandes radio distinctes.

La puce 6G s’appuie sur la fusion photonique-électronique

Pour prendre en charge cet immense spectre de fréquences radio, sans recourir aux neuf circuits distincts qu’imposent généralement de telles largeurs de bande, la puce 6G s’appuie sur la fusion photonique-électronique. Cette technique, également appelée intégration optique sur puce, permet d’exploiter la lumière pour traiter l’information. Concrètement, elle consiste à remplacer une partie des circuits électriques par des circuits optiques gravés directement dans le support.

La lumière permet de transporter beaucoup plus d’informations qu’un signal électrique

Ce procédé permet de franchir des fréquences que les circuits électroniques classiques ne peuvent pas exploiter efficacement. La puce peut ainsi transporter beaucoup plus d’informations qu’un signal électrique et maintenir la stabilité du signal sur des fréquences très élevées. Ce qui facilite la gestion d’un spectre immense sans multiplier les modules.

Cette avancée technologique pourrait améliorer considérablement l’accès à Internet dans les zones rurales et isolées, et ainsi réduire la fracture numérique. De plus, les hautes fréquences pourraient offrir une bande passante massive et une latence ultra-faible, utiles pour des applications telles que la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle, l’industrie 4.0 ou encore les interventions chirurgicales.

Création de petits modules de communication plug-and-play pour les intégrer dans les appareils connectés

La puce 6G promet également une consommation d’énergie et des performances optimales dans les espaces publics. Elle serait donc adaptée aux lieux très fréquentés tels que les salles de concerts ou les stades, où des milliers d’appareils se connectent simultanément. Les chercheurs planchent désormais sur la création de petits modules de communication plug-and-play pour pouvoir les intégrer dans les smartphones et les appareils connectés notamment. Ce qui facilitera nos communications ou usagés numériques au quotidien.

Les ondes électromagnétiques de la 6G suscitent des inquiétudes concernant la santé humaine

Bien sûr, on ne profitera pas d’une telle puce de si tôt. Il faudra d’abord prévoir les infrastructures dédiées, comme les antennes et les terminaux, et établir les normes internationales encadrant son utilisation. Par ailleurs, les scientifiques devront lever quelques inquiétudes sur la 6G. L’une des principales craintes soulevées par ce standard, comme par son prédécesseur, concerne les effets potentiels des ondes électromagnétiques sur la santé humaine. Les installations supportant une telle technologie émettraient des niveaux plus élevés de radiations électromagnétiques. Des scientifiques et des ONG préviennent notamment contre des risques de cancers et de troubles du sommeil.

Accord UE-Mercosur : faut-il craindre une nouvelle révolte des agriculteurs ?

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La Commission européenne a approuvé mercredi l’accord UE-Mercosur en tenant compte des inquiétudes de certains pays comme la France. Elle prévoit principalement une clause de sauvegarde en cas de déstabilisation des filières. Cette mesure satisfait le gouvernement français, mais pas forcément les syndicats agricoles.

Comme attendu, la Commission européenne a approuvé, le mercredi 3 septembre 2025, l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay et Uruguay). Pour rassurer les agriculteurs français, parmi les plus hostiles au texte, Bruxelles a quelque peu renforcé les mesures de contrôle sur les importations en provenance des pays latino-américains.

Des clauses de sauvegarde en cas de déstabilisation d’une filière européenne

En effet, la Commission européenne a introduit des clauses de sauvegarde, qui laissent la possibilité de suspendre temporairement des importations en cas de déstabilisation d’une filière européenne, comme celle du bœuf, de la volaille ou encore du sucre.

Selon une source à Bruxelles, l’exécutif européen pourrait intervenir, dans un délai de vingt jours, s’il s’aperçoit que la quantité des importations progresse de plus de 10 % ou que le prix baisse de plus de 10 % par rapport au marché européen. Un prochain acte juridique devrait renforcer les mesures de sauvegarde pour les produits européens sensibles.

L’accord UE-Mercosur attendu au Parlement européen

Si la Commission européenne a approuvé l’accord UE-Mercosur mercredi, le traité de libre-échange n’est pas encore définitivement adopté. En effet, il doit être soumis au vote du conseil des ministres européens du Commerce, puis des députés du Parlement européen.

Bruxelles plaide pour que les 27 États membres de l’UE donnent rapidement leur aval à cet accord, si possible avant la fin de l’année 2025. En cas d’approbation, le texte n’entrera en vigueur qu’à la fin de l’année prochaine. Si la majorité des pays européens y sont favorables (Allemagne, Espagne, Italie ou encore Portugal), quelques-uns s’y opposent ou se montrent réticents comme la France.

La France va « analyser » les clauses de sauvegarde de l’accord UE-Mercosur

Mais Paris a plutôt bien réagi à l’annonce de la validation de l’accord de libre-échange par Bruxelles. Pour la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, la Commission européenne a entendu les récriminations françaises, en acceptant d’imposer des clauses de sauvegarde pour mieux protéger l’agriculture européenne.

Désormais, a-t-elle précisé, la France va « analyser » ces clauses de sauvegarde et en vérifier la solidité pour le monde agricole. Il faudra notamment qu’une clause de sauvegarde « puisse être actionnée par un seul pays et non pas plusieurs » et « s’appliquer de façon temporaire avant décision définitive ».

L’accord UE-Mercosur reste une menace pour de nombreuses filières agricoles 

Les agriculteurs français ne partagent pas la réaction du gouvernement. Pour eux, les clauses annoncées sont juste de l’enfumage, au profit de la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et du président de la République Emmanuel Macron. L’accord UE-Mercosur reste une menace pour de nombreuses filières agricoles, comme celle du bœuf, en raison d’une concurrence déloyale liée aux prix (plus bas des produits sud-américains) et aux réglementations (moins nombreuses et moins strictes en Amérique du Sud).

Ce n’est pas fini pour la FNSEA

La FNSEA, le principal syndicat agricole, prévient que la lutte n’est pas terminée. Son président Arnaud Rousseau a expliqué que son équipe examine les voies juridiques possibles pour contester le texte, et qu’elle travaille avec des eurodéputés pour remporter la victoire au Parlement européen. Si la FNSEA n’obtient pas gain de cause, elle pourrait appeler à une nouvelle révolte des agriculteurs, comme on en a vu ces deux dernières années.

Essayage AR : Zugara accuse Chanel de violation de brevet

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Aux États-Unis, l’entreprise technologique Zugara accuse Chanel de violation de brevet. La Maison de luxe française aurait utilisé une technologie de réalité augmentée trop similaire à la sienne pour ne pas être du plagiat.

Avec l’essor du commerce en ligne, les marques de mode misent de plus en plus sur des outils digitaux pour faciliter et éclairer l’acte d’achat. Elles proposent notamment des filtres, des tutoriels et des essayages virtuels. Chanel Beauté n’échappe pas à la tendance. Sur son site e-commerce américain, la Maison de luxe française a ouvert un studio de maquillage numérique permettant aux internautes de tester des rouges à lèvres, des fards et des vernis en quelques clics.

L’outil d’essayage AR de Chanel remis en question aux États-Unis

Cette expérience immersive utilise la caméra frontale pour détecter le visage et ajuster dynamiquement les cosmétiques virtuels selon les mouvements de l’utilisatrice. Mais l’outil d’essayage AR a été récemment remis en question aux États-Unis. La société technologique américaine Zugara argue que cette technologie de réalité augmentée ressemble trop à la sienne pour ne pas être une copie. Elle a donc porté plainte pour violation de brevet.

Zugara a porté plainte le 22 juillet auprès d’un tribunal du Texas

D’après les informations de The Fashion Law, Zugara a porté plainte le 22 juillet auprès d’un tribunal du Texas. Dans son dépôt, la société affirme que l’outil d’essai de maquillage virtuel de Chanel reproduisait illégalement son système breveté développé pour la simulation cosmétique en temps réel. La marque de luxe tricolore exécuterait même l’intégralité des étapes de sa méthode appréciée par les grandes entreprises et organisations. Zugara compte parmi ses clients Nestlé, Pepsi, PayPal, Toyota, AT&T et l’US Air Force.

Une légère différence entre les outils de Zugara et Chanel

La méthode brevetée de Zugara suit le regard et les lèvres des utilisateurs pour appliquer numériquement le maquillage en temps réel. Elle s’applique par une superposition de cosmétiques virtuels qui s’ajustent dynamiquement aux mouvements de l’utilisatrice. L’outil d’essai virtuel de Chanel, lui, permet de tester des looks maquillage. Il propose une sélection de palettes, des produits en édition limitée et des options de personnalisation.

Zugara a déjà accusé Estée Lauder pour des raisons similaires

Bien qu’il existe plusieurs façons d’obtenir cet effet, Zugara allègue que le maquillage AR de Chanel reproduit la séquence spécifique décrite dans son brevet. L’entreprise technologique n’est pas à sa première accusation. Elle avait déjà porté plainte contre la marque de beauté Estée Lauder pour des raisons similaires. L’affaire s’était finalement soldée en juillet par un règlement à l’amiable. Elle a toutefois appris aux grands groupes que les risques juridiques liés à l’utilisation de technologies AR et VR sont bien réels.

L’AR superpose des éléments numériques aux images du monde réel

Contrairement à la réalité virtuelle (VR), qui plonge les utilisateurs dans un environnement entièrement numérique, la réalité augmentée (AR) améliore les images du monde réel en y superposant des éléments numériques. Dans le secteur de la beauté, les outils d’essai en AR sont devenus populaires depuis quelques années. Ils offrent des expériences d’achat personnalisées, plus vrais et sans contact. Depuis chez soi, une cliente peut tester des rouges à lèvres, des fards ou encore des vernis par l’intermédiaire d’un écran. Malheureusement, le recours à ces technologies suscitent souvent des inquiétudes au niveau de la collecte et de la protection des données biométriques.

Thaïlande : le Blue Jasmine, un hôtel de luxe sur rails

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En Thaïlande, un nouveau train s’élancera en novembre pour sillonner le pays. Appelé Blue Jasmine, cette locomotive se présente comme un véritable hôtel de luxe sur rails. Elle offrira aux passagers des cabines haut de gamme, un service soigné et des vues magnifiques entre deux escales.

La Thaïlande fait partie des pays les plus visitées au monde. Cette destination fascine depuis longtemps les voyageurs par son riche patrimoine, sa culture dynamique et ses paysages grandioses. Pour le parcourir, les touristes peuvent emprunter l’emblématique train-couchettes Bangkok-Chiang Mai. Mais un nouveau train de luxe vient lui faire la concurrence à partir du mois de novembre. Il s’agit du Blue Jasmine, un train-couchettes des années 1960 soigneusement restauré par son exploitant DTH Travel, en collaboration avec les Chemins de fer thaïlandais et l’Autorité du Tourisme de Thaïlande.

Le Blue Jasmine sillonnera certains des plus beaux paysages de la Thaïlande

À l’origine utilisé comme train-couchettes sur de longues distances au Japon, le Blue Jasmine ne circulera plus qu’en Thaïlande dans sa version rénovée lorsqu’il reprendra ses activités. Pendant neuf jours en novembre (du 16 au 24), il sillonnera certains des plus beaux paysages du pays.

Ce voyage en immersion passera par des étapes incontournables comme Bangkok, où l’énergie urbaine rencontre la tradition. C’est dans la capitale que démarre d’ailleurs cette odyssée a travers la Thaïlande. Avant de monter à bord, les voyageurs pourront explorer des temples célèbres comme Wat Arun, savourer une cuisine raffinée ou s’imprégner de l’énergie vibrante de la ville.

Un détour par Uthai Thani, un joyau caché caractérisé par le rythme paisible de sa campagne

Après Bangkok, le Blue Jasmine partira pour Ayutthaya, l’ancienne capitale de la Thaïlande. Cette ville éblouit par ses ruines majestueuses et ses complexes de temples. Le voyage se poursuivra par Uthai Thani, un joyau caché caractérisé par le rythme paisible de sa campagne offrant un contraste avec la vie urbaine mouvementée.

Sur l’itinéraire, il y a ensuite Sukhothai, le berceau de la culture thaïlandaise avec ses temples et ses statues restaurés, puis Chiang Mai. Dans cette dernière ligne droite, les invités profiteront d’un pique-nique au sommet d’une montagne avec une vue panoramique sur le Myanmar, un moment inoubliable pour conclure un voyage extraordinaire.

Le Blue Jasmine compte 10 wagons

Lors des escales, diverses activités seront proposées aux voyageurs. Notamment des aumônes au bord de la rivière, des pique-niques au sommet des montagnes, des séances de poterie et de tissage de la soie. À chaque descente, les passagers seront logés dans de luxueux hôtels partenaires.

Sur les neuf jours de voyage, ils passeront seulement deux nuits à bord du train et les autres dans des hôtels. Avec ses 10 wagons et 37 place à bord, le Blue Jasmine assure l’intimité et un service personnalisé. Ses cabines sont dotées d’équipements haut de gamme et servies par des majordomes dédiés qui anticipent tous les besoins des occupants.

Trois catégories de cabines proposées aux voyageurs

Le Blue Jasmine offre une expérience culinaire haut de gamme, avec des plats préparés par de grands chefs. Les voyageurs ont droit à un festin à la table avec des ingrédients thaïlandais d’origine locale. Dans le salon Panorama, ils peuvent en plus se détendre en dégustant des cocktails maison, tout en profitant de la vue spectaculaire sur la campagne thaïlandaise luxuriante.

Pour leur confort, ils ont le choix entre trois catégories de cabines : classique, premium et suite premium. En fonction de ces formules, le Blue Jasmine offre plusieurs options, comme des salles de bains communes ou attenantes, l’accès à un salon avec vue d’ensemble, des repas privés dans une voiture séparée, des balcons en plein air, ou encore le Wi-Fi. Tout est inclus : repas, hébergement, services à bord et excursions.

« Le Blue Jasmine incarnera le voyage lent dans toute sa splendeur »

Le premier voyage du Blue Jasmine aura lieu du 16 au 24 novembre. D’autres suivront en janvier, février, mars, juillet, novembre et décembre 2026. Cette expérience unique s’adresse autant aux personnes qui visitent la Thaïlande pour la première fois qu’aux voyageurs expérimentés recherchant quelque chose de nouveau.

« Le Blue Jasmine incarnera le voyage lent dans toute sa splendeur, offrant aux passagers le luxe d’une découverte sans hâte, de paysages changeants et de liens culturels plus profonds », a déclaré Stefan Bruns, directeur général de DTH Travel pour la Thaïlande. Selon le responsable touristique, ce voyage révolutionnera la façon de découvrir la Thaïlande, en proposant une façon de la ressentir en immersion sensorielle et visuelle totale.