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Mercedes : le GLC Coupé restylé arrive sur le marché à partir de 61.500€

Mercedes GLC restylé lors de sa présentation officielle en mars 2019


Après le Mercedes GLC restylé, le constructeur allemand propose son nouveau GLC Coupé. Lui aussi est désormais disponible à la commande à partir de 61.500€. Cette variante coupé est équipée de quatre blocs (en diesel et en essence) et une seule finition, le haut de gamme « AMG Line ».

Mercédès enchaine les présentations à la presse de ses nouveaux SUV. Après le lancement du Mercedes GLC restylé, voici le nouveau GLC Coupé lui aussi disponible à la commande sur le marché français à partir de 61.500€. Lui aussi bénéficie des mêmes évolutions de mi-carrière que le modèle standard, c’est-à-dire des légères retouches stylistiques et des motorisations essence électrifiées, entre autres. Mais contrairement au GLC, qui dispose de cinq blocs et deux finitions (plus la série spéciale de lancement « Launch Edition »), Mercedes GLC restylé intègre quatre motorisations (GLC Coupé 220 d 194 ch et 300 d 245 ch en diesel, GLC 300 de 258 ch et GLC 63 S de 510 ch en essence) et une seule finition, le haut de gamme « AMG Line ».

Ce qu’offre le nouvel SUV de Mercedes

La finition « AMG Line » propose des jantes alliage 19 pouces, un kit carrosserie AMG (jupe avant AMG avec prises d’air élargies et insert décoratif chromé, jupe arrière AMG, diffuseur avec insert noir), une climatisation automatique bizone, un régulateur/limiteur de vitesse, une caméra de recul, un système de détection de somnolence (« Attention Assist »), du nouveau système multimédia MBUX avec commande vocale et gestuelle, écran de 10,25 pouces et navigation GPS, un hayon électrique ainsi que des sièges et un pédalier Sport. Notons par ailleurs qu’elle a gagné une nouvelle calandre, des boucliers redessinés, des feux à LED de série, mais aussi et surtout de nouvelles motorisations électrifiées, en l’occurrence les versions essence GLC 200 et GLC 300 de respectivement 197 ch et 258 ch avec fonction EQ Boost temporaire de 14 ch supplémentaires).

Ci-dessous les prix du Mercedes GLC Coupé restylé

Diesel:

220 d 194 ch 9G-Tronic 4Matic Launch Edition AMG Line: 61.500€
220 d 194 ch 9G-Tronic 4Matic AMG Line: 62.600€

300 d 245 ch 9G-Tronic 4Matic AMG Line: 65.100€

Essence:

300 258 ch (+14 ch EQ Boost) 9G-Tronic 4Matic AMG Line: 66.300€

AMG 63 S 510 ch 9G-MCT Speedshift 4Matic+: 114.600€

 

Lidl : «Monsieur Cuisine Connect» contient-il un micro espion ?

Le cuiseur Monsieur Cuisine de Lidl sorti en 2015

 

Deux passionnés d’informatique ont découvert un micro dans le « Monsieur Cuisine Connect », le robot cuiseur de Lidl. Bien qu’inactif, ce système est fonctionnel et pourrait donc être piraté. Mais le distributeur assure qu’il n’y a pas de raison de paniquer.

Un micro en parfait état

Le nouveau « Monsieur Cuisine Connect » de Lidl a été mis en vente début juin, provoquant une véritable émeute devant les magasins du distributeur. Cet appareil, connecté à Internet par wi-fi, est équipé d’un écran tactile qui sert principalement à consulter des recettes et gérer les cuissons. Son système d’exploitation est une version d’Android, le logiciel développé par Google et utilisé dans la plupart des smartphones, tablettes et objets connectés.

Si ce Thermonix low-cost est passionnant, de prime abord, les personnes qui l’ont acheté pourraient bientôt le regretter. En effet, deux geeks, qui adorent bien fouiner un peu partout, ont découvert un micro « espion » en parfait état dans ce robot cuiseur. Ce système, bien que désactivé par défaut, est fonctionnel et potentiellement sujet au piratage. Les deux informaticiens ont réussi à regarder des vidéos ou à jouer à des jeux sur le robot cuiseur. Ils ont même pu passer des appels via l’application de conversation privée Discord.

Pourtant, nulle part sur le site de Lidl il est fait mention de ce « micro espion ». Le distributeur l’aurait-il tenu au secret à d’autres fins qu’une conversation amusée entre potes ?

Lidl assure ne pas être au courant de la présence du micro

Contacté par BFMTV, Lidl a d’abord juré ne pas être au courant de la présence du micro dans son nouveau« Monsieur Cuisine Connect ». Le réseau de magasins explique qu’il ne fabrique pas lui-même le robot. Celui-ci est produit en pièces en Chine par la marque SilverCrest, puis monté en Allemagne. Par conséquent, c’est lors de ces étapes qu’aurait été décidée l’implantation d’un micro. Mais après, Lidl fait un aveu : « Lorsque les développeurs ont lancé le Monsieur Cuisine, il était prévu que l’appareil soit pilotable par la voix […]. Nous avons laissé le micro mais il est totalement inactif et il n’est pas possible pour nous de l’activer à distance. ».

« Lidl ne veut et ne peut accéder au micro à distance »

Reste que ce dispositif de captation pourrait faire de l’appareil un potentiel espion à domicile, surtout que le robot exploite une version d’Android (6.0), qui n’a pas reçu de correctifs depuis 2017. Malgré cette faille, Lidl relativise : « Les risques de piratage existent mais comme sur n’importe quel appareil tablette ou téléphone ». L’enseigne précise par ailleurs que « Cette option de microphone est installée dans la machine pour permettre des évolutions futures comme par exemple la commande vocale. L’activation de cette dernière fera l’objet d’une mise à jour et le client pourra opter ou non pour cette fonctionnalité. ». « Lidl ne veut et ne peut accéder au micro à distance », a insisté le distributeur dans son communiqué.

Benimar : Le constructeur espagnol retravaille sa gamme de camping-cars

Un modèle du catalogue de Benimar

 

Dans la perspective du millésime 2020, Benimar a entièrement retravaillé sa gamme de campings car. Ceux-ci arborent une nouvelle face avant et un intérieur agréablement réaménagé. Les quatre types de fourgon de la marque espagnole ont tous profité ce coup de neuf : Intégral, Profilés, Capucines et Vans. Les prix se situent entre 50 000 et 64 500 euros selon le modèle.

Benimar veut surprendre pour le prochain millésime, à la fois par la quantité que par la qualité. Le constructeur espagnol annonce une avalanche de camping-cars retravaillés pour l’occasion. Ce relooking touche aux quatre types de fourgons de la marque  qui se déclinent en six gammes et trente-et-un modèles. Aussi bien les aspects intérieur qu’extérieur ont été complètement repensés, avec des innovations importantes au niveau de l’habitacle pour plus d’espace. Le plafond voit ainsi les rangements au-dessus de la cabine supprimer pour augmenter la hauteur et intégrer sur le haut de gamme, un sky-roof ouvrant.

La nouvelle ligne se compose de quatre de types de véhicules d’environ 7 m de longueur avec des prix compris entre 50 000 € et 64 500 €. Ces sont : Intégral, Profilés, Capucines et Vans. Benimar les décline en plusieurs séries dont Tessoro (sur Ford) ainsi qu’en Mileo (sur Fiat), un véhicule de moins de 7 m sans lit au sol. Baptisé Tessoro 487 et Mileo 287, ces deux modèles de camping-cars affichent un tarif respectif de 50 000 € et 54 000 €.

Integral

L’Intégral représente le nec plus ultra des camping-cars de Benimar. La vision périphérique dans la cabine, l’espace de conduite, et les aménagements dont dispose ce type de carrosserie font de l’ARISTEO le fleuron de la collection Benimar.

Profilés

Le profilé bénéficie des avancées techniques de l’intégral et en particulier du lit pavillon et du toit ouvrant panoramique. PERSEO, TESSORO et MILEO entrent dans cette catégorie.

Capucines

La Capucine est le véhicule familial par excellence. Prévue pour héberger plus de 5 personnes, la gamme SPORT hérite, chez Benimar, du même soin et des mêmes matériaux que les autres véhicules de la collection.

Vans

Le Van est un fourgon aménagé de manière industrielle. Par sa simplicité de dimensions, sa fonctionnalité, la qualité de ses finitions et sa discrétion, le BENIVAN est le partenaire privilégié des amateurs de petits véhicules.

Fête des pères : Quelles montres offrir à papa cette année ?

Un père jouant avec ses enfants à la plage

 

Après avoir chéri les mamans le 26 mai 2019, c’est au tour des papas d’être gâtés. Alors pas question de les oublier. Mais savez-vous ce qu’ils aiment le plus, ces papounets ? Eh bien les montres, l’accessoire incontournable chez les hommes. Nous vous proposons ici cinq montres parmi les plus tendances. Et il y en a pour tous les budgets.

Dimanche 16 juin, si vous voulez vraiment épater papa, offrez-lui une très belle montre. C’est un classique et un élément incontournable du vestiaire masculin. Qu’elle soit mécanique ou électronique, elle figure aujourd’hui parmi les indispensables du quotidien chez les hommes.

Classique 7787 en or blanc, Breguet

Une montre Classique 7787 en or blanc, Breguet

Le Classique 7787 en or blanc Breguet est une véritable montre de luxe, tant au niveau du prix (29 500 £) que de sa matière. Elle est munie d’un cadran en émail d’une grande sobriété tel un tableau période classique. Le cadran est en émail grand feu et individuellement numéroté et signé, avec les fins chiffres arabes emblématiques et les aiguilles en acier bleui Breguet. L’échelle de réserve de marche est décorée de petites flèches, tandis que la boîte de 39mm de diamètre de la Classique 7787 Or blanc intègre le calibre Breguet 591 DRL.

Premier British Racing en acier inoxydable Breitling

Une montre Premier British Racing Breitling

Premier British Racing Breitling se compose d’un boîtier de 42 mm en acier inoxydable et présente un cadran couleur British racing green, avec des compteurs de chronographe noirs contrastants pour la petite seconde et les 30 minutes. Le fond est transparent et en verre saphir. Ce modèle est disponible avec un bracelet en cuir de nubuck vert ou un bracelet à sept rangs en acier inoxydable. Il coûte 7 800 €.

Iconic acétate Briston

Une montre Iconic acétate Briston

Le magnifique cadran de ce garde-temps est de forme ronde et de couleur noire. Il se compose de trois aiguilles de couleur argentée et s’accompagne d’un bracelet associé à un boîtier en acétate. Iconic acétate Briston se prévaut d’une étanchéité de 50 mètres, soit 5 ATM en langue horlogère commune. Comme elle ne craint pas l’eau, vous pouvez vous permettre de prendre votre douche avec cette montre. Vous devez débourser 400 euros pour l’offrir à votre papa.

Chronopost en acier Festina

Une montre Chronopost en acier Festina

Cette montre est équipée d’un bracelet Doré et Acier, sur un fond bleu. De forme ronde, le boîtier Métal Blanc et Acier s’étend sur un diamètre de 44mm, recouvert de Lunette strass et Lunette argent. Ainsi, ce Festina rehaussera n’importe lequel de vos looks. Vous pourrez la porter aussi bien avec un style décontracté qu’avec un style plus chic. Elle coûte 169 £.

Exploriste HR en acier inoxydable Fossil

Une montre Exploriste HR en acier inoxydable Fossil

Vous avez ici un garde-temps connecte qui allie design classique et technologie moderne. Il dispose d’un écran tactile Fossil Q Explorist HR de 45 mm et s’accompagne d’un bracelet en acier inoxydable anthracite qui permet à l’utilisateur de suivre son rythme cardiaque ou de recevoir des notifications, entre autres possibilités. Exploriste HR en acier inoxydable Fossil est compatible Bluetooth et système d’exploitation Android OS 4.4 ou versions ultérieures (à l’exception de Go Edition), iOS 9.3 ou versions ultérieures. Prix : 299 £.

Smartphone : AMD donne le droit à Samsung d’utiliser son architecture graphique RDNA

Smartphone Android

 

AMD a annoncé ce lundi avoir signé un accord avec Samsung pour l’exploitation de sa nouvelle architecture graphique RDNA. Les deux sociétés ont déclaré que le partenariat mettrait l’accent sur les appareils mobiles, principalement les smartphones. Ainsi, les prochains smartphones du constructeur coréen bénéficieront de la technologie AMD pour leurs performances graphiques.

Samsung et AMD main dans la main

Samsung vient de signer un partenariat avec AMD pour concevoir de puissants GPU pour mobile reposant sur sa nouvelle architecture Radeon RDNA. Ces puces promettent une basse consommation avec des performances exceptionnelles. Les deux sociétés ont déclaré que le partenariat mettrait l’accent sur les appareils mobiles, principalement les smartphones. Le PDG d’AMD, Lisa Su, a déclaré que « Ce partenariat stratégique permettra d’étendre la portée de nos solutions graphiques Radeon haute performance sur le marché mobile, élargissant considérablement la base d’utilisateurs et l’écosystème de développement de Radeon ». De son côté, Inyup Kang, le président de Samsung Electronics, a affirmé : « Alors que nous nous préparons à des changements technologiques majeurs et découvrons de nouvelles opportunités, notre partenariat avec AMD nous permettra de mettre sur le marché des produits et des solutions graphiques innovants pour les applications mobiles de demain ».

Samsung n’a pas encore décidé quelle gamme intégrerait RDNA

Le 27 mai dernier, le fabricant américain de puces et de cartes graphiques AMD a dévoilé au Computex 2019, qui se tenait à Taipei (Taïwan), ses nouvelles cartes graphiques, ainsi que sa nouvelle architecture RDNA. Celle-ci utilise pour l’instant une gravure en 7 nm, mais AMD promet d’augmenter de 50% ses performances.

Samsung bénéficiera de cette nouvelle carte graphique d’AMD dans le cadre de ses puces graphiques, y compris sur smartphone. Jusqu’à présent, le fabricant sud-coréen utilisait les chipsets Mali pour la partie graphique de ses SoCs Exynos. Désormais, il intégrera des puces Radeon dans ses smartphones.

Si Samsung n’a pas encore dit quelle gamme de mobiles il souhaite équiper de cette architecture Radeon, l’on supposer qu’il s’agit du haut de gamme et peut être de sa prochaine gamme de Galaxy S. Le fabricant sud-coréen pourrait aussi se lancer dans les smartphones dédiés aux gamers. Pour le savoir, il faudra patienter jusqu’à l’année prochaine.

 

Logements : Le plafonnement des loyers fait son grand retour dans la capitale

Des logements à Paris

 

Le plafonnement des loyers fait son grand retour à Paris à compter du 1er juillet de cette année. Un arrêté préfectoral a été signé dans ce sens ce mardi 28 mai par le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot. Ce nouveau plafonnement s’applique à tous les baux signés à partir du 1er juillet, qu’il soit loué vide ou en meublé.

Paris expérimentera l’encadrement des loyaux

Le plafonnement des loyers sera à nouveau appliqué dans la capitale à partir du 1er juillet 2019. Annulé par la justice en 2017, il avait été réintroduit via la loi Elan votée fin 2018 et ses décrets d’application avaient même été publiés. Il ne manquait plus que l’arrêté préfectoral pour le faire rentrer en vigueur. Depuis mardi 28 mai c’est fait, puisque le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a effectivement signé ce fameux arrêté. Il déclare dans un communiqué que « Ce nouveau dispositif permet à la ville de Paris, qui en a fait la demande, d’expérimenter l’encadrement des loyers dans la capitale ».

La préfecture de Paris précise que « L’arrêté préfectoral fixe un loyer de référence, un loyer de référence majoré (supérieur de 20 %) et un loyer de référence minoré (diminué de 30 %). Ces loyers, exprimés par un prix au m2 de surface habitable, sont déterminés en fonction du marché locatif observé par l’OLAP (Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne, NDLR) et déclinés par secteurs géographiques (regroupant un ou plusieurs quartiers) et par catégories de logement (nombre de pièces, nu/meublé et époque de construction du bâtiment) ».

Les baux en cours et les reconductions tacites ne sont pas concernés

Ce nouveau plafonnement des loyers s’appliquera de façon expérimentale pour une durée de 5 ans au seul Paris. Aussi, les loyers de référence devraient être mis à jour une fois par an.

Il est possible, pour les locataires, d’avoir une idée des loyers applicables par quartier en consultant la carte interactive mise en ligne par la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (DRIHL).

L’encadrement des loyers s’applique à tous les baux signés à partir du 1er juillet, qu’il soit loué vide ou en meublé. Il prend également en compte les premières locations, les relocations et les renouvellements de baux. Sont exclus, les baux en cours et les reconductions tacites. Quant aux autres formes d’encadrement des loyers elles gardent leurs conditions actuelles.

Tout le monde n’est pas content de la signature de l’arrêté

Si pour Ian Brossat, l’adjoint communiste à la maire de Paris en charge du Logement, c’est « c’est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des habitants aujourd’hui plombé par le niveau des loyers », ce n’est pas le cas pour l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). Son président grogne sur Twitter : « aucune analyse fiable ne démontre que l’expérience de l’encadrement a eu un effet prix. Pour la raréfaction de l’offre c’est un autre sujet ».

 

Viande de porc : Vers une hausse continue du prix du kilo ?

Quatre porcs dans un enclos

 

Depuis quelques semaines, les prix du porc ont flambé en France, passant de 1,17 euro en novembre 2018 à 1,47 euro le kilo en ce moment, soit une hausse de 25%. Et les augmentations devraient continuer pour une plus forte répercussion sur les consommateurs, afin de soulager les industriels aux abois.

La peste porcine fait des dégâts en Chine

La viande de porc serait-elle en train de devenir un luxe en France ? Depuis quelques semaines, le prix du kilo a augmenté de 25% s’étant désormais établi à 1,47 euros contre 1,17 euros en novembre 2018. Sur certains morceaux de choix comme l’épaule, la hausse atteindrait même +30%. La faute à l’épidémie de peste porcine qui décime les troupeaux en Chine, premier producteur mondial de porc. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus d’un million de porcs, soit 10% du cheptel chinois, ont été abattus depuis le début de la crise. Une situation qui entraîne évidemment la hausse du coût du porc à l’exportation.

« Si les prix ne sont pas renégociés rapidement, cela aura des impacts économiques conséquents »

Cette hausse du tarif du porc préoccupe fortement les industriels de la charcuterie en France puisque « La matière première représente entre 50 et 60% des coûts de fabrication d’un produit », souligne Bernard Vallat, président de la Fédération française des industriels charcutiers et traiteurs (FICT).Conséquence, « Ces augmentations de prix pénalisent nos industries, car les accords commerciaux ont été signés sur la base de prix historiquement bas, et nous devons à présent convaincre nos clients d’accepter la hausse des prix », explique Bernard Vallat. « Si les prix ne sont pas renégociés rapidement, cela aura des impacts économiques conséquents » comme les pertes d’emplois et les faillites notamment, prévient-il.  Et d’ajouter : « On rêve que les enseignes acceptent des mécanismes pérennes dans lesquels on intégrerait les hausses à venir, mais là je suis moins optimiste ».

Intermarché s’engage, Carrefour se montre réticent

En effet, les industriels de la charcuterie ont tout tenté pour convaincre la grande distribution, qui commerce plus de 80 % de la production française, de répercuter le coût sur les distributeurs, mais elle ne serait pas disposée à le faire. « Aujourd’hui, malgré un communiqué de presse explicite de la FCD (Fédération du commerce et de la distribution, NDLR), seul Intermarché, non membre de la FCD, a répondu favorablement à cette demande de prise en compte de la hausse des cours dans les contrats signés avec les entreprises de charcuterie », a révélé Bernard Vallat. Et tandis qu’Intermarché a décidé d’« accepter sans délai les hausses justifiées pour les matières premières issues de porc français », Carrefour se monterait toujours réticent à appliquer une hausse des prix.

Malgré tout, Bernard Vallat nourri un petit espoir quant à l’issue des négociations car de cette hausse dépendrait la survie des industriels de la charcuterie.

 

 

Démarchage à domicile : un fléau qui n’en finit plus

Pas un jour ne passe sans qu’un article d’un quotidien régional n’alerte sur des campagnes de démarchages abusifs. Les entreprises qui profitent des largesses de la législation sur cette pratique sont nombreuses et parfois bien connues. En témoigne la condamnation d’Engie il y a quelques semaines. Face à ce constat, Christophe Naegalen, député Les constructifs, semble être prêt à prendre les choses en main.

Dans la presse quotidienne régionale (PQR), c’est devenu une litanie : pas un jour ne passe ou presque sans que les journalistes locaux ne se fassent le relais des dérives liées aux pratiques abusives de démarchage commercial, que celles-ci aient lieu par téléphone ou, pire, directement au domicile des consommateurs. Rénovation énergétique, contrats d’électricité, pompes à chaleur : tout y passe, et les démarcheurs ne reculent devant rien pour arracher une signature à leurs victimes. Tour — non exhaustif — de France de ces pratiques qui flirtent avec l’illégalité.

Dans le Sud-Aveyron, c’est le Journal de Millau qui met ainsi en garde, dans son édition du 3 mai, contre la « recrudescence de démarchage abusif au nom de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat » (ANAH), rappelant qu’il s’agit d’un service public et que « ces démarchages téléphoniques et à domicile sont de nature frauduleuse ». Idem dans le Maine-et-Loire, où la préfecture tire elle aussi la sonnette d’alarme contre des « pratiques commerciales trompeuses, voire agressives dans le but d’amener les consommateurs à signer des contrats», appelant à « la vigilance des consommateurs démarchés, soit par une plate-forme téléphonique, soit par réception dans leur boîte aux lettres d’un prospectus concernant la réalisation de travaux de bâtiment, et notamment le programme disolation à 1 euro».

Même son de cloche en Bretagne où, selon le Télégramme du 26 avril, «des campagnes de démarchage abusif, prétextant l’urgence de travaux de rénovation énergétique, seraient en cours sur le secteur de Lamballe et de sa région». «On est à la limite de l’éco-délinquance», sinquiète auprès du quotidien Maxime Sampeur, conseiller info énergie auprès de l’Agence locale pour l’énergie et le climat (Alec) du Pays de Saint-Brieuc, selon qui les consommateurs sont «parfois totalement paniqués». «On tombe sur des pratiques carrément abusives», poursuit le spécialiste. D’après lui «certains (démarcheurs) se présenteraient [même] comme des représentants de la commune ou de l’État».

LYonne nest pas épargnée par le phénomène, comme le rappelle le site de FranceInfo, selon lequel «neuf personnes ont été interpellées (dans le département) pour démarchage abusif»Leur butin : 300000 euros! Enfin, la préfecture de lAube alerte quant à elle les établissements recevant du public (ERP) contre le phénomène, des ERP démarchés par des sociétés ayant recours «à des pratiques commerciales agressives ou frauduleuses»nhésitant pas à se faire passer pour des organismes mandatés par l’État. Les consommateurs français sont-ils donc condamnés à subir le démarchage sans que les autorités ne les défendent?

Les choses, cependant, pourraient bien changer. En témoigne le récent jugement de la cour dappel de Versailles, condamnant lélectricien Engie à payer un million deuros de dommages et intérêts au fournisseur historique, EDF. Les magistrats ont ainsi estimé qu«Engie a engagé sa responsabilité du fait de négligences fautives en omettant de prendre les moyens d’un suivi et d’une surveillance efficace de sa campagne de démarchage»campagne confiée à des sous-traitants qui «font signer des papiers à des personnes âgées en leur expliquant qu’EDF n’existe plus ou qu’Engie est le nouveau nom d’EDF», selon un cadre de lentreprise.

Un jugement accueilli par le médiateur de lénergie, Jean Gaubert, comme «une bonne nouvelle (qui) va dans le bon sens». «Le client est au bord de loverdose», poursuit le médiateur, selon qui «les énergéticiens comme Engie doivent faire attention à ne pas se tirer une balle dans le pied. C’est leur image et leur réputation qui est en jeu. Engie doit prendre la mesure de la situationcar c’est un mauvais coup porté contre elle». «Quand on missionne quelqu’un, on en est responsable. C’est d’ailleurs ce qu’a dit la Cour d’appel de Versailles. C’est un peu trop facile de se cacher derrière la sous-traitance», conclut le médiateur, qui souhaite que les démarcheurs ne soient plus rémunérés à la seule commission  un système pousse-au-crime.

Face à la pression populaire, les choses bougent aussi au niveau du Parlement. Le député Les Constructifs Christophe Naegelen, qui a déjà fait adopter une proposition de loi sur le démarchage téléphonique, estime ainsi que «le dispositif actuel ne permet pas une bonne protection des consommateurs» et se dit ouvert à légiférer sur le démarchage à domicileEn attendant, les membres de notre propre gouvernement ont participé à une campagne massive de démarchage téléphonique pour inciter les Français à se déplacer aux urnes lors des élections européennes du 25 et 26 mai, et comble de l’ironie, même les personnes inscrites sur Bloctel ont pu recevoir l’appel d’un ministre…

Auto : Audi Q5 55 TFSI e quattro débarque en France à l’automne 2019

Présentation de l'Audi Q5 55 TFSI e quattro

 

Présenté lors du dernier salon de Genève, l’Audi Q5 55 TFSI e quattro débarquera en France à l’automne 2019, mais est déjà disponible à la commande au prix de base de 60 450 euros en Allemagne. Cette nouvelle version du SUV Q5 est dotée d’une motorisation hybride offrant une autonomie de 40 km en « full electric », en plus de bénéficier de l’association d’un bloc TFSI 2.0L de 252 ch et d’un moteur électrique de 143 ch, soit une puissance totale de 367 ch.

Le tout nouveau Q5 55 TFSI e Quattro sera sur le marché français au troisième trimestriel 2019, selon le constructeur allemand Audi. Ce modèle associe un bloc TFSI 2.0L de 252 ch à un bloc électrique de 143 ch, soit une puissance totale de 367 ch.

Un look résolument sportif

Remarquons d’abord que le nouveau le Q5 55 TFSI e Quattro présente un look sportif avec une généreuse série d’équipements à savoir des phares LED, des jantes 18″ forgées cinq bras, des pare-chocs avant et arrière S Line, des sièges arrière qui peuvent être ajustés sport, un DIS avec écran couleur, réglage de la température automatique quatre zones, une clé pratique, des affichages spécifiques électrique hybride rechargeable, un diffuseur double à l’arrière, le fameux calandre Singleframe d’Audi, avec plusieurs éléments en chrome foncé…

Voyons voir de plus près

Sous le capot, cet hybride est couplé à un moteur électrique pour une puissance et un couple cumulés de 367 ch et 500 Nm. Ce qui lui permet de passer aisément de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes, une performance qui le rapproche du SQ5. Niveau consommation de carburant on a entre 2,1 et 2,4 l/100 km, ce qui correspond à 46 – 53 grammes de CO2 par kilomètre. Le modèle est soutenu par le groupe électrique et sa batterie de 14,1 kWh qui lui permettent de rouler 40 km, à une vitesse maximale (toujours en mode tout électrique) de 135 km/h, sans brûler une goutte de carburant.

Outre « le tout électrique », nous avons le mode «EV», le programme par défaut au démarrage du véhicule. Il y aussi le mode «Battery Hold» qui permet de maintenir la capacité de la batterie à son niveau actuel.

Le chargeur, qui autorise une puissance maximale de 7,4 kW, est capable de remplir les accumulateurs en 2H30 sur une borne de recharge. Mais sur une prise domestique il faudra atteindre environ six heures pour faire le plein.

 

 

Mode : Gucci critiqué par la communauté sikhe après avoir mis en vente un turban à 700 euros

L'Indy Full Turban de Gucci, présenté lors d'un défilé

 

Très abonné scandale ces derniers mois, Gucci est à nouveau sous le feu des critiques après avoir mis en vente un turban à 700 euros. Il se trouve que ce couvre-chef est un symbole religieux de la communauté sikhe (originaire de l’Inde) et qu’en réalité il ne coûte pas plus de 20 euros.

Après avoir été critiqué pour un pull noir imitant le blackface en novembre 2018, Gucci récidive avec les articles à controverse. La marque de vêtements italienne a mis en vente, jeudi dernier, via les boutiques Nordstorm, un turban baptisé « Indy Full Turban » au prix de 790 dollars, soit 700 euros. Or ce foulard est un symbole religieux très fort de la communauté sikhe, majoritairement établie en Inde. C’est donc logiquement que celle-ci a réagi sur les réseaux sociaux quand elle a repéré l’article.

Les adeptes du sikhisme interpellent Gucci

La communauté a pointé du doigt le « manque de respect » de cet accessoire qui a reçu le nom de « Indy Full Turban ». En réalité ce foulard est appelé « « dastar » par les adeptes du sikhisme et ne coûterait pas plus d’une vingtaine d’euros, alors que Gucci le commercialise à 700 euros. Une aberration totale pour les membres de la communauté sikhe. Le plus grave serait que ce couvre-chef est un symbole religieux très fort du sikhisme. Du coup il est malveillant d’en faire un objet commercial.

La réaction officielle de la communauté sikhe a été accompagnée de celles de ses membres, éparpillés à travers le monde. L’un d’entre eux souligne que ce turban, « Ce n’est pas un simple ‘accessoire de mode’. Ça ne va pas ». Un autre pense que « Gucci doit comprendre ce qu’un turban signifie pour nous… en quoi c’est important ». Enfin, un adepte indique que « L’une des raisons pour lesquelles les Sikhs portent des turbans est de promouvoir l’égalité ». Pour lui, « C’est insultant, premièrement de simplifier notre religion à un accessoire de mode, et deuxièmement, de le vendre plusieurs centaines de dollars. Ce n’est pas culturel, mais plutôt de l’appropriation religieuse. ».

Nordstorm présente ses excuses, pas Gucci

Si Gucci, le fabricant du foulard, n’a pas encore officiellement réagi, la boutique Nordstorm, elle, a présenté ses excuses et retiré immédiatement l’article de la vente. « Nous avons décidé de ne plus proposer ce produit et de le faire retirer du site. Nous n’avons jamais eu l’intention de manquer de respect à ce symbole religieux et culturel. Nous nous excusons sincèrement auprès de toutes les personnes qui ont été blessées par cette situation » a déclaré la chaîne de magasins dans un communiqué.

Un troisième scandale en moins d’un an

Gucci n’en est pas à son premier scandale. En février 2019 déjà, la marque italienne avait présenté un autre turban religieux indien lors de la Fashion Week de Milan. Malgré la polémique Gucci est resté silencieux et a continué de commercialiser son accessoire. En fin d’année 2018, Gucci avait été aussi accusé de racisme pour un pull noir, imitant le « blackface » avec une épaisse bouche rouge sur le col. La marque sait pertinemment que c’est un signe distinctif des caricatures racistes de l’époque coloniale.

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