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Location de logements : SOS Racisme dénonce la discrimination raciale, ERA et Laforêt se défendent

Des logements à Copacabana au Brésil

 

Dans sa dernière étude sur l’immobilier en France, SOS Racisme révèle et dénonce des discriminations dans la location de logements en Ile-de-France. Selon l’association, de nombreux propriétaires refusent de louer leur logement à des personnes en fonction de leur origine ethnique. Pointés du doigt, les réseaux d’agences immobilières ERA et Laforêt se défendent d’avoir cautionné de telles pratiques.

Une pratique inacceptable pour SOS Racisme

SOS Racisme a dévoilé sa dernière enquête sur l’état de l’immobilier en Ile-de-France. L’association y fustige la discrimination raciale dans la location de logements. L’étude menée sur des agences ERA Immobilier et Laforêt montre que de nombreux propriétaires refusent de louer leur logement à des personnes en fonction de leur origine ethnique. SOS Racisme juge cette pratique inacceptable et condamne en même temps la discrimination raciale. Clouées au pilori par l’enquête, les réseaux d’agences immobilières ERA et Laforêt se sont défendus d’avoir cautionné de tels comportements. Par ailleurs, elles condamnent et sanctionnent la discrimination raciale, sous toutes ses formes.

ERA invite à retirer l’ivraie du bon grain

ERA Immobilier en premier affirme que cette enquête ne doit pas salir l’image du réseau qui compte presque 400 agences en France, en faisant de ces pratiques une généralité. Les brebis galeuses existent toujours au sein d’un groupe, mais ce n’est pas pour cela qu’on jettera l’opprobre sur l’ensemble, dit en substance ERA Immobilier.

L’agence ERA Immobilier rappelle d’ailleurs qu’elle impose, tout au long de l’année, des formations sur la déontologie et l’éthique professionnelle auprès de ses franchisés et qu’elle prévient sur toute forme d’exclusion raciale. Selon elle, chaque candidat de la franchise reçoit le DIP (Document d’Information Précontractuel) qui inscrit noir sur blanc ses fondamentaux.

Enfin, ERA Immobilier fait savoir qu’elle prendra des sanctions, après avoir clairement identifié les agences fautives.

Même son de cloche du côté de Laforêt

Du côté de la Laforêt on adopte la même réaction que l’agence ERA Immobilier. Le réseau souligne que chaque année il accompagne et sensibilise l’ensemble de ses membres à travers diverses actions, notamment la formation des nouveaux franchisés sur les valeurs chers au groupe. Aussi annonce-t-il un module e-learning prochainement disponible 24h/24h, 7j/7 sur les préconisations du Défenseur des Droits. Laforêt indique également qu’il a signé la Charte pour la prévention des discriminations dans l’accès au logement privé à Paris.

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Alimentation : Le commerce équitable enregistre une hausse des ventes de 22% en 2018

Des barres de chocolat brisées

 

En 2018, En France, le commerce équitable a enregistré un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros, soit une progression de 22 % par rapport à 2017. Cette croissance est d’autant plus exceptionnelle que la consommation globale en France a baissé de près de 1 % l’année dernière.

Le commerce équitable, qui a débuté sa quinzaine le samedi dernier, a connu une croissance exceptionnelle en 2018, d’après des données de Max Havelaar, le principal organisme de certification de commerce équitable en France. Blaise Desbordes, son directeur-général, a révélé à l’AFP que le commerce équitable a atteint au total 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018, soit un bond de 22% par rapport à 2017. Cette croissance est d’autant plus exceptionnelle que la consommation globale en France a baissé de près de 1 % sur un an.

« Les gens achètent plus responsables »

La remarquable progression du commerce équitable montre à quel point les Français sont de plus en plus portés vers une consommation responsable. C’est ce qu’a constaté Blaise Desbordes, le directeur-général de Max Havelaar, qui affirme que : «les gens n’achètent pas plus, mais achètent plus responsables». Cette croissance dynamique du commerce équitable est indubitablement impulsée par un regain de la prise de conscience mondiale sur l’environnement et l’écologie en général.

Fort de cet élan collectif, les ventes de produits équitables ont progressé de 34% en 2018 en France. Les produits les plus prisés sont les gammes «Agri Ethique» pour le blé, la farine et les boulangeries, «Ensemble solidarité avec les producteurs» de la chaîne bio Biocoop, «Bio-partenaires» dans le commerce spécialisé bio, et la gamme «Paysans d’ici» de la marque Ethiquable. Dans les filières internationales, les ventes de chocolat, de café et de bananes labellisés «commerce équitable» ont agréablement progressé de 17% l’année dernière.

Les enseignes et industries suivent la cadence…à pas forcés

La grande distribution et les grands groupes agro-alimentaires se sont également mis à l’heure du commerce équitable. C’est l’exemple de Monoprix qui a «basculé toutes ses bananes en commerce équitable» et annoncé que «tout son chocolat va bientôt être labellisé Max Havelaar». Même Carrefour s’est aligné à son tour sur la mode avec une banane sur trois vendues en commerce équitable, soit près de 20.000 tonnes par an.

 

Park and view réunit agriculteurs et camping-caristes

La jeune start-up Park and view propose un service inédit. Grace à cette plateforme collaborative, il est désormais possible de louer ou réserver un emplacement de camping-car avec l’assurance d’être seul et au calme. Un service de mise en relation qui permet aux camping-caristes de profiter d’une belle vue, et aux agriculteurs de dégager des revenus supplémentaires.

Un service qui répond à des besoins complémentaires

Park and view est un service de mise en relation entre agriculteurs et propriétaires de camping-car. Ces derniers ont des besoins différents, mais complémentaires. Dans la mesure où les camping-caristes recherchent continuellement des emplacements pour se garer en dehors des parkings et campings surchargés, et où les agriculteurs disposent d’endroits bucoliques sur le bord de leurs chemins.

D’où le concept de Park and view. À l’aide de quelques clics, il est possible, pour l’un, comme pour l’autre, de louer, ou de réserver un emplacement unique et exceptionnel sans prise de tête. L’aspect communautaire est ici mis en valeur, étant donné que le modèle économique de la jeune start-up repose sur un système collaboratif. Les utilisateurs sont donc eux-mêmes garants du bon fonctionnement du service. Pour se protéger d’imprévus, Park and view proposera tout de même une assurance.

Exploiter des terres inoccupées

À l’origine de cette plateforme collaborative : Grégoire Popineau. Lui-même issu du monde agricole, et passionné de voyage, il explique, sur le site internet de son entreprise, avoir recueilli les avis de centaines de propriétaires de camping-car. Ces derniers passent en moyenne 1h30 par jour à rechercher un emplacement, et 83% d’entre eux ne souhaitent pas se garer dans les parkings ou campings.

L’étude de marché a également révélé qu’en Europe, 30% des agriculteurs gagnent moins de 350 euros par mois. Une situation précaire, qui, malgré le fort potentiel de leur patrimoine agricole, continue de se dégrader. L’économie collaborative, que promeut Park and view, leur permet de dégager des revenus complémentaires, sans même avoir besoin de rencontrer les clients. C’est également un moyen de mettre en avant leur activité agricole et de promouvoir les paysages qu’ils façonnent au quotidien.

Citadine : La Honda électrique simplement baptisée Honda e

Présentation d'un modèle de la Honda e en février 2019

 

Le constructeur japonais Honda a révélé ce jeudi le nom officiel de sa future citadine électrique, dévoilée au dernier salon de Genève 2019. Baptisé tout simplement Honda e, ce modèle devrait pouvoir parcourir au moins 200 km et atteindre une recharge rapide de l’ordre de 80 % de 30 à 40 min.

Ce jeudi, Honda a révélé le nom de son premier modèle 100% électrique de série qui a été dévoilé lors du dernier salon automobile de Genève (7 au 19 mars 2019). Baptisé e Prototype lorsqu’il a été présenté sous la forme d’un concept-car, le véhicule recevra finalement le nom de Honda e…plus simplement comme feue l’Opel Ampera-e. En tout cas le constructeur japonais ne s’est pas embarrassé d’un nom kilométrique et très savant comme l’Audi e-tron 55 Quattro…

Ce que l’on sait pour l’heure sur la citadine électrique

Selon les rumeurs cet Honda e sera probablement dans un coloris distinctif comme le vert ou le bleu. Le peu que l’on sache sur cette citadine électrique, c’est qu’elle est équipée d’un triple écran numérique en guise de tableau de bord et d’un volant traditionnel truffé de commandes. Au niveau de l’autonomie, la Honda e devrait être très proche du e Prototype, une citadine de 3,90 m de long au look néo-rétro qui était équipée d’un moteur de plus de 100 ch et disposait d’une autonome de plus de 200 km. En outre, elle disposerait d’une prise de charge située sur le capot moteur qui devrait lui assurer une recharge rapide de 80% en 30 ou 40 minutes. Mais l’objectif de Honda est d’arriver à recharger une capacité de 240 km en 15 min.

Déjà plus de 20.000 personnes intéressées

Visiblement fier de sa citadine 100% électrique, le constructeur nippon a déclaré que « La Honda e (…) est le premier modèle Honda à bénéficier d’une plateforme électrique dédiée. Par sa conception audacieuse et sa technologie de pointe, il marque une grande avancée ». Quoiqu’il en soit, la Honda e sera bientôt obligée de faire ses preuves sur le marché très concurrentiel de l’électrique.

À partir de l’été prochain, les personnes désireuses d’en acheter un modèle pourront réserver leur Honda e, dont le prix final n’a pas encore été révélé. Selon la marque, plus de 20.000 clients auraient déjà manifesté, en Europe, leur intérêt pour sa voiture 100% électrique. Toutefois, l’arrivée de la Honda e sur le marché européen interviendra en début 2020.

 

 

 

 

 

Sysdream : expert en formation et en audit de cybersécurité

La transformation digitale est aujourd’hui un facteur important dans l’amélioration de la productivité des entreprises. Face à cette digitalisation croissante, les besoins en cybersécurité eux-aussi grandissent. Pour répondre à cette demande, Sysdream, la division cybersécurité du groupe Hub One, propose aux entreprises des formations et des audits de cybersécurité.

Des formations en cybersécurité

Les entreprises, en se digitalisant, utilisent à grande échelle les nouvelles technologies. Par ce processus de transformation, elles numérisent de plus en plus leurs données. Ainsi, grâce à un remaniement de leur système d’information, elles gagnent en productivité. Cependant, cela participe également à exposer l’organisation à de nombreuses cyber-attaques.

Pour aider les entreprises à répondre à ces problématiques de sécurité informatique, la division spécialisée en cybersécurité du groupe Hub One, Sysdream, a mis en place différentes formations en cybersécurité. Le groupe précise d’ailleurs sur son site internet, qu’il existe plus de 40 formations et programmes de sensibilisations proposés par Sysdream.

Cette large gamme a pour but de sensibiliser tous les collaborateurs de l’entreprise, de l’expert au profane. De ce fait, les différentes équipes seront formées, par exemple, au hacking, au management de la sécurité, ou encore à la sécurité défensive, à l’aide d’approches innovantes et ludiques.

L’audit pour optimiser ses défenses informatiques

Sysdream propose aussi d’intervenir au sein même de l’entreprise pour en mesurer son niveau de sécurité. À travers une série de tests réalisés par des consultants experts du domaine, l’entreprise permet de garantir la bonne conformité des systèmes informatiques.

Plusieurs tests permettent de repérer les failles de sécurité d’une entreprise. Le test DDoS notamment, évalue la résistance du réseau (4G, Wifi d’entreprise…) face aux attaques ayant pour but de le rendre indisponible. Autre test, l’Audit d’Architecture. Ce dernier évalue la cohérence du système d’information au regard de menaces de sécurité.

Des cyber-attaques qui touchent presque tous les secteurs d’activité

Services financiers, transports, agences gouvernementales, santé, télécommunication… Presque tous les secteurs d’activité subissent régulièrement des cyber-attaques. Elles sont de plus en plus répandues et demandent aux entreprises des différents secteurs de s’adapter continuellement.

La fiabilité du système d’information est primordiale. Néanmoins, lorsqu’une crise survient, c’est à l’ensemble des collaborateurs de savoir comment réagir. D’où l’importance de sensibiliser toutes les parties prenantes de l’entreprise.

Lunettes de soleil : Fendi et Gentle Monster collaborent cet été

Une publicité des lunettes Fendi Gentle N°1 et Fendi Gentle N°2

 

Cet été, la maison romaine Fendi et la marque sud-coréenne Gentle Monster collaborent sur deux modèles géométriques unisexes qui unissent à la perfection l’ADN des deux griffes. Il s’agit d’une part de la Gentle Fendi N°1, qui assume volontairement un look dans l’air du temps, et d’autre part, de la Fendi N°2 qui donne dans l’excentrisme très accrocheur.

A vos lunettes, prêts ? Partez !

C’est bientôt l’été et avec lui le retour du soleil. Les vacanciers profiteront de quelques séances de bronzage sur la plage avec les rayons du soleil plein les yeux. Alors forcément il faut des lunettes pour se protéger, mais également pour faire tendance et glamour. La marque sud-coréenne Gentle Monster et la maison romaine Fendi y ont réfléchi et proposent deux modèles géométriques unisexes qui reflètent et unissent à la perfection l’ADN des deux griffes. Il s’agit de Gentle Fendi N°1 et de Gentle Fendi N°2, qui se composent du meilleur de l’avant-gardisme coréen et de l’excellence du savoir-faire Made in Italy.

Les consommateurs plus avides d’un look dans l’air du temps trouveront assurément satisfaction dans le Gentle Fendi N°1, quand les autres plus flashies se régaleront de l’excentrisme de la Gentle N°2. Celle-ci a une forme plus easy to wear mais qui n’en demeure pas moins pointue Les deux modèles unisexe de lunettes seront commercialisés dès le 14 mai en ligne ainsi que dans une sélection de 36 boutiques Fendi et Gentle Monster à l’international. Cet été, les vacanciers inonderont indubitablement les plages de ces lunettes vraiment tendances et captivantes.

Les activités connexes à cette collaboration

Gentle Monster présentera également une série d’installations dédiées à cette collaboration dans les boutiques Fendi de Pékin, Hong Kong, Singapour, Tokyo, New York et Rome ainsi que dans ses propres flagships. À Séoul, la capitale sud-coréenne, un pop-up Gentle Monster Café ouvrira jusqu’au 29 juillet.

Du côté de la marque romaine, la sortie de cette nouvelle collection de lunettes Gentle Fendi se fera concomitamment avec le lancement de la campagne Fendi Roma Amor. Fendi Roma Amor est décrit comme une ligne d’inspiration streetwear avec son design coloré ponctué de touches fluorescentes marié à un nouveau lettrage façon 3D, conçu par l’artiste-graffeur britannique Pref.

 

Paris : Les prix médians des loyers publiés par l’Olap

Des logements

 

L’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Opap) vient de publier les prix médians des loyers à Paris en 2018. Le document de l’organe indique que les arrondissements centraux (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8e arrondissements) sont les plus chers de la capitale française.

Les arrondissements les plus chers et les moins chers

L’observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Opap) a publié son rapport annuel sur les prix médians des loyers à Paris. Selon ce document, les loyers dans les arrondissements centraux (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8arrondissements) sont les plus chers de la capitale française en 2018.

En effet, les prix des loyers dans les arrondissements 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8e arrondissements sont compris entre 30 et 35,5 euros du mètre carré. Dans certains quartiers, le loyer médian pour un espace de 50 mètres carrés se situe entre 1 500 et 1 775 euros par mois. Les loyers les plus abordables se trouvent dans les quartiers des 19e et 20e arrondissements. Les prix des loyers d’un deux pièces partent de 19 à 22 euros du mètre carré. Par conséquent un 50 mètres carrés coûte entre 950 et 1 100 euros.

Un arrêté préfectoral attendu d’ici l’été

Les chiffres fournis par l’Olap permettent d’avoir des fourchettes, hautes et basses, qui pourront inspirer le Préfet pour déterminer les loyers. L’encadrement des loyers devrait donc faire son grand retour à Paris d’ici l’été prochain après un arrêté préfectoral qui fixera les valeurs de référence, à partir des loyers médians observés sur le terrain.

Selon Geneviève Prandi, la directrice de l’Olap, les données de l’Olap permettent d’avoir une première photographie de l’état du marché. « Ces données servent de base, mais il ne faut pas les confondre avec les loyers de référence déterminés par arrêté », prévient-elle toutefois. Les loyers de référence sont calculés en prenant en compte plusieurs années de données, en plus de l’année de construction et l’état du logement (s’il est meublé ou pas).

Un rapport qui compte, mais qui impact l’attitude des bailleurs

Le rapport 2017 de l’Opap a contribué à faire baisser la part des baux conclus au-dessus des plafonds et à réduire les dépassements des plafonds. En revanche, il a provoqué une érosion du parc locatif comme le souligne Geneviève Prandi : « les bailleurs impactés par l’encadrement ont eu tendance à vendre ou à convertir leur logement en location saisonnière, de plus en plus en vogue avec Airbnb, et les bailleurs entreprennent moins de travaux entre deux locataires ».

 

Enedis, Suez, SFAM : les grands groupes misent sur l’Alternance

Le succès du dispositif ne se dément pas. Rien qu’au mois d’avril, Enedis, Suez, SFAM et Orange proposeront des centaines de contrats.

Près de 74 % des Français ont une image positive des formations en apprentissage, selon le sondage Elabe réalisé pour l’institut Montaigne. Pas moins de 84 % d’entre eux plébiscitent l’apprentissage comme une « mesure efficace » pour lutter contre le chômage, et 81 % estiment que les formations en apprentissage permettent de trouver un premier emploi facilement.

Et ils ont raison, en témoigne l’actualité : entre 300 et 350 offres d’emploi devraient être présentées jeudi 2 mai à Nantes dans le cadre du cinquième salon Alternance manufacturing, dont l’objectif est de « mettre en relation jeunes et entreprises industrielles ». Organisé en partenariat avec l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), l’événement a par ailleurs permis à la jeunesse d’Angers d’accéder, mercredi 24 avril, à 200 offres d’emplois en alternance.

Toujours le 24 avril, le septième Forum de l’alternance de La Madeleine a permis aux jeunes de cette commune du Nord de rencontrer plus de 70 exposants (notamment des centres de formations et des entreprises) et de découvrir leurs nombreuses offres à pourvoir.

SFAM : un CDI à la clé

La veille, c’est la société Orange qui organisait « Les Rencontres numériques pour elles », un événement qui devait permettre de réfléchir (et d’agir !) sur la question du recrutement des femmes dans les métiers du numérique à Rennes. Dans le Tarn, ce sont 30 personnes qui seront sélectionnées par Enedis, tandis que 24 alternants seront recrutés par Suez Eau/Assainissement à Castelnaudary (Aude).

Mais des opérations ambitieuses ont également lieu à l’échelle nationale, voire européenne. La société de courtage en assurances pour la téléphonie mobile, le multimédia et les objets connectés SFAM vient en effet d’annoncer le recrutement de 1 000 nouveaux collaborateurs sur ses trois sites hexagonaux (Romans-sur-Isère, Roanne et Paris) ainsi que 400 en Espagne.

Pour s’attirer les meilleurs talents, la société a lancé en 2017 SFAM Académie, un programme d’intégration et de formation en alternance destiné à recruter ses futurs collaborateurs. En partenariat avec la CCI de la Drôme, le centre Maestris à Valence ou encore le centre Arago Saint-Anne à Roanne, SFAM propose des formations de niveau BAC+2 et BAC+3 avec des contrats CDI à la clé. Certes, « cela représente un investissement important pour l’entreprise », comme l’explique Christine Lemaire, DRH de SFAM, mais cela permet également à la société de préserver ses méthodes de recrutement. « Le choix des candidats est bien entendu aiguillé par la formation et l’expérience, mais nous sommes également très attentifs aux “soft skills” et à la motivation », explique-t-elle.

70 % des apprentis trouvent un emploi

La question de l’adaptation des jeunes à la culture et aux besoins des entreprises est en effet centrale en matière d’alternance. Pour Sophie Crespy, directrice de CESI École Supérieure de l’Alternance, « les entreprises ont actuellement de réels besoins en recrutement et l’alternance constitue une réponse efficace pour former rapidement à leurs métiers ». Directeur de PPA, une école de commerce et de management en alternance, Erwan Poiraud abonde en ce sens. Pour le spécialiste, l’alternance est un plus pour l’entreprise, qui « pendant longtemps ne jurait que par les diplômés de grandes écoles ». Or, il fallait toujours « un ou deux ans » à ces derniers pour être « vraiment opérationnels ».

D’après les chiffres du ministère du Travail, le nombre total d’apprentis sur le territoire national a atteint un record en 2018, à 437 000 contre 419 000 fin 2017. Dans le détail, 302 380 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés dans le privé (+ 7,8 %) et 15 176 dans le public (+ 5 %).

Le Conseil national de l’industrie estime quant à lui que 70 % des apprentis trouvent un emploi dans les sept mois suivant leur formation.

Santé : Une intelligence artificielle (IA) identifie un lien entre obésité et bisphénol S

Une femme sur une balance

 

Des chercheurs de l’Inserm ont développé un outil à partir de l’intelligence artificielle (IA) dans le but d’évaluer les effets toxiques des produits en se référant à la littérature scientifique. L’outil est appelé AOP-helpFinder et permet d’identifier un lien entre obésité et bisphénol S, une substance utilisée comme substitut du bisphénol A, un perturbateur endocrinien interdit dans les contenants alimentaires.

Une équipe de chercheurs de l’Inserm a mis au point une intelligence artificielle (IA) permettant d’établir la toxicité d’un produit en partant de la littérature scientifique. Parmi ces produits, le bisphénol S, une substance utilisée comme substitut au bisphénol A, un perturbateur endocrinien interdit dans les contenants alimentaires. Selon Karine Audouze, informaticienne et chercheuse à l’Inserm, le rôle du bisphénol S est évidence dans l’apparition de l’obésité chez le consommateur.

Comment fonctionne AOP-helpFinder

L’équipe de l’Inserm a monté un programme AOP-helpFinder permettant d’évaluer la toxicité des produits en parcourant des données de la littérature scientifique. L’outil repose sur deux méthodes ; d(une part « une méthode d’exploitation texte, c’est-à-dire une recherche basée sur des mots d’intérêt », en l’occurrence des termes désignant les substances chimiques, à l’image du bisphénol S ou pesticide, et d’autre part, les termes décrivant des processus biologiques pathologiques.

Par la suite, le programme étudie la relation entre ces mots et fixe la force de ce lien en lui affectant « un poids ». Ce dernier est calculé en fonction de « la position » des termes dans la publication scientifique, et la « distance » qui les sépare. Les mots correspondant à une conclusion ou à un résultat ont des notes plus élevées.  En revanche, les termes placés au début forment des hypothèses de recherche. Enfin, les mots situés à proximité les uns des autres sont donnés comme liés.

Ce travail a été rendu possible grâce à la constitution de « dictionnaires » contenant toutes les désignations connues de la substance à étudier, ici le bisphénol S. Ce dernier a été répertorié dans la base de données PubChem, tout comme des milliers de relatifs à des maladies et à ce qu’on appelle des Adverse Outcome Pathways (AOP), des processus biologiques (pathways), conduisant à des effets indésirables (adverse outcome) sur l’organisme. C’est le cas de l’obésité et du cancer.

Donner plus d’hypothèses et aller plus vite dans le travail

Le programme a découvert une potentielle toxicité du bisphénol S par association de mots. Toutefois, les résultats ne constituent pas une preuve formelle de la toxicité du bisphénol S. Pour Karine Audouze « L’idée, c’est de donner de plus en plus d’hypothèses de travail et d’aller de plus en plus vite sur les recherches ». Des hypothèses qu’il faudra ensuite valider par des expérimentations et qui pourraient permettre de « réduire les tests sur les animaux en dirigeant vers des tests plus ciblés ».

 

Paléopolis : Le parc d’attraction se met sur les traces des géants disparus, du 30 mars au 3 novembre 2019

L'affiche de Paléopolis sur l'exposition

 

Depuis le 30 mars, et ce jusqu’au 3 novembre 2019, le parc d’attraction Paléopolis accueille une magnifique exposition dont le thème est « Le mystère des Géants Disparus ». Au programme : des ateliers ludiques et pédagogiques, le film le Monde de Teino en 4D, l’exposition permanente, l’époustouflant panorama, la réalité virtuelle, la réalité augmentée…

Paléopolis s’ouvre au public du 30 mars au 3 novembre 2019 pour lui faire vivre une expérience paléontologique unique. En effet, le parc d’attraction se met sur les traces des illustres animaux des temps primordiaux à travers le thème « Le mystère des Géants Disparus ».

Suivez les aventures de la petite musaraigne Teino

Le programme très alléchant vous fera passer facilement 4 heures dans ce lieu sans que vous ne vous en rendiez compte. Il y aura au menu des activités ludo-pédagogiques, des animations, l’exposition permanente, la réalité virtuelle et augmentée, la galerie des découvertes, la vallée des dinosaures et surtout le film le Monde de Teino en 4D. Ce film d’animation est projeté en relief sur un écran géant de 20 m² dans la salle « La Cie des Images », équipée de nouveaux sièges. Il raconte l’histoire d’une petite et courageuse musaraigne du nom de Teino, qui fait face à tous les dangers pour survivre aux lois impitoyables de la jungle préhistorique, peuplée de dinosaures.

Les géants sont au rendez-vous

Le parc invite également à une rencontre virtuelle avec 4 de ces géants disparus il y a des milliers d’années. Ce sont le Titanoboa, un serpent de plus de douze mètres de long originaire de Colombie, le Balouchitère, un rhinocéros qui peut facilement atteindre huit mètres de haut, le requin Mégalodon et le Mégatherium, un paresseux géant aussi grand qu’un éléphant. La plus part de ces colosses sont 8 à 200 plus gros que leurs descendants actuels.

Les tout-petits invités à découvrir la paléontologie

Comme lors des saisons précédentes, le Paléopolis propose en outre l’exposition permanente dénommée « La fascinante histoire de la vie » constituée de plus de 300 fossiles d’espèces. Enfin, le parc réserve aux enfants, à partir de 5 ans, les animations de la « Galerie des Découvertes » qui comprend « le Paléo Nautilus », le « Pont des Ptérosaures », des Animatronics, l’espace Jurassic Park, les dinosaures Playmobil et l’espace Diplo. Les plus petits s’initieront ainsi à la paléontologie sous l’œil vigilant des parents qui pourront profiter du restaurant et du Bivouac du parc.

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