France : en voulant les éviter, Waze créé plus de bouchons

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Ces dernières semaines, plusieurs communes de France ont pris des mesures pour faire face aux désagréments causés par Waze. L’application de reroutage cause des embouteillages avec ses recommandations aux automobilistes. Elle nuit en particulier aux petits villages et petites villes.

Waze est une application GPS qui propose à ses utilisateurs l’itinéraire le plus rapide afin d’éviter des bouchons. A la différence de concurrents comme Plans, TomTom et Sygic, elle repose sur un système participatif de mise à jour des cartes. Autrement dit, elle combine toutes les informations envoyées par les automobilistes (accident, travaux, trafic, présence de radar, etc.) pour faire évoluer la carte en temps réel.

Waze source de pollution sonore et visuelle

Mais voilà, depuis plusieurs semaines, Waze fait face à de nombreuses critiques en France, où elle est utilisée par 17 millions de personnes. On lui reproche principalement de créer plus d’embouteillages, de générer des nuisances sonores, d’augmenter la pollution et de poser des problèmes de sécurité. En particulier dans les petits villages et les petites villes.

L’effet Waze frappe les petites communes

À Yvrac (Gironde), par exemple, les habitants constatent un afflux massif d’automobilistes sur la voie principale. Celle-ci n’est pas assez large pour accueillir les gros camions ou permettre une circulation dans les deux sens. Waze redirige les voitures vers cette route pour leur faire gagner du temps. Pour les riverains, c’est un véritable cauchemar avec tous ces véhicules tamponnant.

Certaines villes installent des feux de signalisation 

Les habitants de Camphin-en-Carembault (Nord) n’apprécient pas, non plus, de voir leur route départementale transformée en itinéraire alternatif. La mairie a dû installer des panneaux stop pour résoudre le problème. Ces dispositifs sont indispensables pour garantir au moins la sécurité des piétons, notamment des enfants, dont trois ont déjà été percutés par des véhicules. Certaines municipalités ont choisi de placer des feux de signalisation au centre-ville pour transformer des voies en sens uniques. D’autres mairies préfèrent, elles, imposer une limitation de la vitesse pour diminuer considérablement le trafic.

Valence ferme ses routes les week-ends

Avec ces mesures, les routes ne sont plus attrayantes pour Waze, qui place alors un marqueur orange et rouge sur sa carte. Cela signifie que les automobilistes doivent éviter la zone. La ville de Valence adopte une solution encore plus radicale pour lutter contre les effets néfastes de l’application GPS. Elle a simplement fermé un itinéraire proposé sur la carte de Waze et d’autres plateformes de reroutage. Mais la mesure vaut uniquement les week-ends, et ce jusqu’à septembre prochain.

Waze promeut une vision égoïste de la route

Les initiatives des communes de France ne devraient pas pousser Waze à changer son fonctionnement. Cette application, comme toutes les autres de ce type, est optimisée pour réduire au maximum le temps de trajet d’un conducteur individuel. Elle ne se soucie donc pas de savoir si les rues résidentielles peuvent absorber le trafic. Elle promeut d’ailleurs une vision égoïste de la conduite en laissant les voitures se battre pour trouver l’itinéraire le plus rapide vers leur destination.

Jus de fruits : actualisation des règles européennes de production

Jus de fruits
Jus de fruits : actualisation des règles européennes de production

Le Conseil européen a actualisé, fin avril dernier, ses règles relatives à la composition, à l’étiquetage et à la dénomination des jus de fruits. Cette réforme vise à aider les consommateurs à faire des choix plus éclairés. Elle s’applique aussi au miel, aux confitures et au lait déshydraté.

Le Conseil européen a approuvé, fin avril, la révision des directives « petit-déjeuner » pour les jus de fruits. Cette actualisation des règles concerne la composition, l’étiquetage et la dénomination de ces boissons.

La dernière révision des règles européennes remonte à 2012

Adoptée en 2001, la directive européenne sur la présence de sucres dans les produits du petit-déjeuner n’avait pas changé depuis 2012. La dernière révision avait interdit l’ajout ou la diminution de sucres apportés par les fruits dans les jus. Désormais, il sera possible d’ réduire la quantité tout en restant dans la catégorie « jus de fruit ».

Réduire les sucres naturellement présents dans les jus de fruits

Les fabricants devront utiliser certains traitements ou ingrédients supplémentaires permettant de réduire les sucres naturellement présents dans les fruits. Mais ils veilleront à préserver toutes les autres caractéristiques physiques, chimiques, organoleptiques et nutritionnelles essentielles des produits finaux. Notamment les nutriments, le goût et la sensation en bouche.

Trois catégories de jus de fruits mises en place

Le respect de cette directive est déterminant pour pouvoir utiliser les dénominations concernant les jus de fruits. A savoir « jus de fruits à teneur réduite en sucres », « jus de fruits à base de concentré à teneur réduite en sucres » et « jus de fruits concentrés à teneur réduite en sucres ». La création de ces catégories vise à répondre à la demande croissante de produits à teneur réduite en sucres.

 Les versions standard et allégée proposées

Aussi, l’étiquette « sans sucre ajouté » sera dorénavant remplacée par « contient uniquement les sucres naturellement présents ». Comme dans le cas de la confiture, les consommateurs pourront choisir entre la version standard et l’allégée (définie par au moins 30 % de sucre en moins). Cette dernière aura les mêmes propriétés nutritionnelles en vitamines et en minéraux.

Les confitures concernées également à l’instar des jus de fruits

Grâce à cette actualisation des règles, le Conseil européen souhaite renforcer l’information et la transparence dans la filière. Et pour cause, tous les consommateurs ne font la différence entre les produits. En particulier entre les jus de fruits, qui ne peuvent pas contenir de sucres ajoutés, et les nectars de fruits. Notons que les jus de fruits ne sont pas les seuls concernés par les changements. La teneur minimale en fruits des confitures va aussi augmenter, de 350 grammes de fruits par kilo à au moins 450 grammes.

Des règles applicables au miel et au lait déshydraté

Par ailleurs, le miel fera l’objet d’un système de traçabilité remontant jusqu’à l’apiculteur. En outre, les producteurs devront lister les pays d’origine, par ordre décroissant, ainsi que le pourcentage du produit dérivé. Enfin, le Parlement européen autorise désormais la production de lait déshydraté à teneur réduite en lactose.

Les pays de l’UE ont deux ans pour appliquer les nouvelles règles

La nouvelle législation est entrée en vigueur le mercredi 1er mai, 20 jours après son adoption formelle. Mais les pays de l’Union européenne ont deux ans pour l’appliquer. L’union interprofessionnelle des fabricants de jus de fruits en France (Unijus) se félicite de cette révision. Elle y voit un moyen d’innover pour répondre aux attentes des consommateurs.

Apple : le Vision Pro, déjà un flop aux Etats Unis ?

La Vision Pro d'Apple
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A son lancement aux Etats Unis, début février, le Vision Pro d’Apple a suscité beaucoup d’enthousiasme. On s’attendait alors à de grosses ventes. Mais il n’en serait rien, deux mois après l’annonce de la commercialisation de l’appareil. C’est ce qu’affirme Mark Gurman, un journaliste de Bloomberg toujours très au fait des nouvelles de la marque à la pomme.

Le lancement d’un nouveau produit chez Apple constitue toujours un évènement planétaire. Le Vision Pro n’a pas dérogé à la règle. Quand le groupe de Tim Cook a annoncé sa sortie aux Etats Unis début février dernier, il a suscité beaucoup d’enthousiasme auprès des clients. De nombreuses personnes se sont pressées dans les App Store pour essayer et acheter l’appareil.

Vision Pro était annoncé comme un casque VR révolutionnaire

Tout le monde voulait tester et acheter ce casque de réalité virtuelle (VR) qu’Apple qualifie de révolutionnaire. On parlait avec joie de ses huit caméras externes, de ses quatre caméras internes pour le suivi oculaire, de ses écrans micro-OLED ou encore de son processeur M2. Mais le résultat n’aurait pas été à la hauteur des attentes. Si l’on en croit Mark Gurman, un journaliste de Bloomberg toujours très au fait des nouvelles de la marque à la pomme.

Les ventes et les demandes de démonstrations en chute ?

Selon Mark Gurman, la demande de démonstrations est en chute libre depuis plusieurs semaines. Les personnes qui prennent rendez-vous ne se présenteraient plus souvent. Pis, les ventes auraient baissé drastiquement. Ainsi, la plupart des boutiques ne vendraient plus qu’une poignée de Vision Pro par semaine, alors qu’elles en écoulaient des dizaines par jour au début de la commercialisation aux Etats Unis.

L’Apple Vision Pro se vend un peu trop cher

Face à cette déconvenue, Apple aurait choisi d’être plus agressif sur le produit, ce qu’il aurait dû faire dès le départ. Le groupe effectue des rabais sur l’appareil, et il affiche largement cette remise sur son site officiel pour attirer l’attention des clients. Pour rappel, l’Apple Vision Pro se vend jusqu’à 3 499 dollars l’unité aux États-Unis. Ce prix est très élevé comparé aux tarifs des casques de réalité virtuelle concurrents comme le Meta Quest 3 (549 dollars).

Tout le monde n’a pas les moyens de l’avoir

D’ailleurs, le prix de la Vision Pro n’est qu’une base. Il faut également acheter des accessoires pour une expérience optimale. Notamment un étui et des batteries supplémentaires. Tous les fans de produits Apple ne peuvent pas se permettre de telles dépenses. On pense donc que c’est le prix qui a rebuté les clients. Mais pas que. En effet, le casque VR aurait également déçu par ses performances.

Le casque provoquerait des douleurs à la nuque et des maux de tête

Certains utilisateurs pointent un problème d’ergonomie, d’autres un manque d’applications et de fonctionnalités utiles. Aussi, l’utilisation du Vision Pro serait moins instantanée que l’ouverture d’un ordinateur ou d’un smartphone. En outre, plusieurs personnes font cas de douleurs à la nuque et de maux de tête, après l’utilisation l’équipement d’Apple. Une étude de l’université de Stanford avait déjà constaté que son usage dans les activités entraînait des migraines, des nausées, de l’inconfort et de la fatigue oculaire.

Une nouvelle version de Vision Pro annoncée en 2025

Tous ces signes ont visiblement réduit l’attrait des lunettes. Apple devrait visiblement améliorer son produit pour ne pas en faire un flop. On annonce heureusement que l’entreprise de Cupertino prévoit de lancer une nouvelle version en 2025. Entre-temps, la première version arrivera dans les autres pays cette année. Mais toutes les critiques sur la Vision Pro Outre-atlantique pourraient refroidir certains clients ailleurs dans le monde.

France : la consommation des livres plombée par les frais de port

Une étude réalisée par l’IFOP à la demande du géant américain du commerce en ligne Amazon, indique que 40% des acheteurs ont revu à la baisse leur appétence pour les livres, dissuadés par les trois euros de frais d’expédition facturés sur chaque commande inférieure à 35 euros en France depuis octobre 2023.

C’est un constat alarmant que dresse l’IFOP ce jeudi 25 avril 2024 à propos de la tendance de consommation de livres sur le territoire français. Il indique en effet, à travers un sondage commandité par Amazon, une baisse significative des achats en ligne au cours des derniers mois.

Cela concerne notamment 41% des personnes aisées. Les chiffres se révèlent plus inquiétants lorsque l’on tient compte des revenus les plus modestes et des pauvres. Entre 74 % et 76 % des personnes de cette catégorie disent avoir réduit sa dépense.

En cause, les 3 euros supplémentaires facturés au titre des frais de port depuis le 7 octobre 2023 sur toute commande en ligne inférieure à 35 euros.

Mesure contre-productive

Cette mesure initiée par le gouvernement français vise à favoriser les achats en librairie physique en rendant les achats en ligne, comme sur Amazon dont les abonnés Prime ne payaient qu’un centime d’euro, relativement plus onéreux avec des frais de port plancher.

Force est donc de constater qu’elle se révèle manifestement contre-productive six mois plus tard. Pire, elle semble désormais limiter l’accès des personnes les plus précaires aux livres et donc à la culture. Car 70% des ruraux éloignés des librairies disent désormais se rabattre sur l’achat dans les grandes distributions.

Au final, seulement 26% des acheteurs déclarent reporter leurs achats vers les commerces de proximité auxquelles la mesure d’augmentation des frais d’expédition était censée bénéficier.

Des mises en garde

Dans un contexte inflationniste, cette situation risque d’influer sur le pouvoir d’achat des Français consacré à la culture. Une manne déjà réduite ou en passe de l’être pour 20 millions de personnes, selon les données de l’IFOP.

De quoi donner raison à Amazon, qui avait mis en garde l’État contre les effets néfastes de l’instauration de frais de port plancher il y a quelques mois. La plateforme de commerce électronique avait notamment prévu, avec des chiffres d’une étude prévisionniste de l’IFOP à l’appui, 51% de baisse des achats de livres dès l’entrée en vigueur de la mesure.

Il reste à voir si les autorités vont infléchir leur position. À moins que le Conseil d’État, saisi par Amazon d’un recours en juin 2023 pour excès de pouvoir, ne tranche en faveur de la firme américaine.

Construction illégale : plus d’indemnisation en cas d’expropriation

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Désormais, il n’y aura plus d’indemnisation pour l’expropriation d’une construction illégale. C’est ce qu’a décidé la Cour de cassation, qui se prononçait sur une affaire au titre d’un arrêt. L’institution casse une décision de la Cour d’appel qui fixait l’indemnité à la valeur d’un terrain nu ou à celle du bâtiment.

Dorénavant, il se sera plus possible d’obtenir une indemnisation pour l’expropriation d’une construction édifiée illégalement à l’origine, sans permis de construire. La Cour de cassation en a décidé ainsi, au titre d’un arrêt, après examen d’un litige entre fin 2023 et début 2024.

Le propriétaire de la construction illégale réclamait des indemnités

Un homme, dont le bâtiment avait été construit sans permis dans une zone inconstructible, réclamait des indemnités correspondant à la valeur de cette construction. Son terrain a été déclaré d’utilité publique pour un projet de zone d’aménagement concerté (ZAC). Le plaignant arguait que l’action en démolition était prescrite, compte tenu de l’ancienneté des faits.

La Cour de Cassation prend parti pour l’expropriant

Mais la Cour de Cassation, traditionnellement favorable aux autorités expropriantes, a répondu que la construction demeure illicite et que son existence ne crée pas un droit juridiquement protégé. La jurisprudence a d’ailleurs rappelé que seul le préjudice qui repose sur un droit juridiquement protégé peut être indemnisé. Aussi, elle a précisé que l’indemnisation doit être fixée par référence à la valeur du terrain nu.

La Cour d’appel de Paris plus conciliante

La Cour de Cassation n’a pas fait usage du mode de calcul appliqué parfois aux constructions de ce type, et qui consiste à retrancher de la valeur du sol les frais de dégagement du terrain. Dans cette affaire, la Cour d’appel de Paris avait rendu une décision moins tranchée. Elle avait constaté l’irrégularité de la construction et déclaré que le préjudice afférent ne donne pas droit à indemnisation, sauf si l’infraction est prescrite.

La Cour de Cassation avait décidé d’un abattement de 20 % de la valeur de la construction illégale

La juridiction a jugé qu’il existait une contestation sérieuse sur le fond du droit. Et que cela nécessitait de fixer le montant de l’indemnité alternativement. C’est-à-dire en prenant en compte la valeur d’un terrain nu ou la valeur du bâtiment. A la suite d’un pourvoi des autorités expropriantes, la Cour de cassation avait expliqué en novembre 2023 que la valeur d’un bien construit sans permis devait être diminuée d’un abattement de 20 % pour illicéité des constructions.

Finalement, l’exproprié n’aura plus droit à rien

Dans une nouvelle décision rendue le 15 février 2024, et passée pratiquement inaperçue, l’institution a jugé que le propriétaire exproprié n’aura finalement droit à rien. Et cela même si toute action en démolition est prescrite à la date de l’expropriation. L’instance casse ainsi l’arrêt de la Cour d’appel, estimant que celle-ci a violé certaines dispositions de loi et qu’elle n’a statué que sur la forme.

Fin d’une bizarrerie de la loi française…

Jusqu’à présent, la justice accordait une indemnité d’expropriation, même aux propriétaires de bâtiments clandestins. Certains juristes qualifiaient cette pratique de bizarrerie du droit français. Cette singularité du droit français a désormais pris fin. Et cela au grand bonheur de la personne publique (État, collectivités territoriales…), qui a l’autorité pour contraindre un particulier ou une entreprise à céder son terrain.

Paris 2024 : la capitale en mode cyclable pour les JO

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Pour faciliter la circulation pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, la capitale française prévoit de déployer 3000 places, principalement à Nanterre et à Colombes. Ces parkings géants situés près des sites olympiques accueilleront les vélos appartenant aux Franciliens ou loués par des touristes.

La circulation à Paris s’annonce complexe pendant les Jeux Olympiques 2024. Pour éviter la pagaille dans les transports en commun et sur les routes, la Mairie de la capitale française avait annoncé 3000 points de stationnement pour les vélos autour des sites olympiques, pour atteindre 10 000 places dans la capitale.

Installation d’une station de Vélib’ provisoire pour les JO de Paris 2024

Les services de Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, annoncent le déploiement de 1400 places dans le cadre des JO de Paris prévus du 26 juillet au 11 août. À Nanterre, les accès à vélo se situent aux abords de Paris La Défense Arena qui accueillera les épreuves de natation, para natation et water-polo. Ils s’accompagneront de l’installation d’une station de Vélib’ provisoire, dotée de 200 places.

Des parkings pour les Franciliens et les touristes

À Colombes, les 500 places se situent près du stade Yves-du-Manoir, qui abritera les épreuves de hockey sur gazon. Côté Vélib’, la municipalité a également prévu une station temporaire de 200 places. Outre les Vélib’, ces parkings éphémères vont accueillir les vélos appartenant aux Franciliens ou loués par des touristes. Ils font partie d’un projet de réseau cyclable de 60 kilomètres de long censé relier tous les sites.

Un service gratuit pour certains Français pendant les JO de Paris 2024

Lors des JO 2024, les Parisiens pourront facilement s’orienter grâce à une signalétique dédiée. En effet, il existe des pictogrammes et des couleurs des Jeux aux abords des sites olympiques. Selon la Mairie de Paris, le stationnement sera gratuit pour ceux qui disposent d’un abonnement Navigo annuel et imagine R. Les autres cyclistes devront choisir entre les différentes formules d’abonnement (jour, semaine, année) à partir de 2 euros.

Des bornes de recharge en accompagnement

Par ailleurs, les Franciliens et les touristes pourront connaître les places libres en jetant un rapide coup d’œil au système de comptage en temps réel. Aussi, ils auront droit à des allées numérotées, des bancs et des casiers pour faciliter l’utilisation des vélos. En outre, les autorités prévoient deux stations de gonflage et des bornes de recharge, en libre-service. Il y aura en bonus, des outils de réparation à leur disposition.

Des projets dans le cadre du plan 100 % cyclable de la Seine-Saint-Denis

La Mairie de Paris précise que ces nouveaux aménagements pour les Jeux Olympiques seront conservés en héritage et entreront dans le quotidien des habitants. Ils devraient faciliter les trajets quotidiens entre la capitale et la Seine-Saint-Denis. Ces infrastructures font partie du plan 100 % cyclable. Celui-ci vise à développer un réseau cyclable sur l’ensemble des routes du département de la Seine-Saint-Denis.

Saint-Étienne : une maison bulle, vue sur Netflix, en vente

La maison-bulle de Saint-Chamond

À Saint-Chamond, près de Saint-Étienne, une maison bulle est en vente depuis près d’un an. C’est un cocon niché sur la partie haute d’un jardin et présentant de nombreuses ouvertures pour laisser entrer la lumière. Il est estimé à 1 365 000 euros.

Depuis près d’un an, un bien immobilier à nul autre pareil est mis en vente à Saint-Chamond, près de Saint-Étienne (Loire). Il s’agit d’une « maison bulle » de 110 m², dessinée par l’architecte utopiste Pascal Haüsermann pour la famille Bérard dans les années 70.

Une maison bulle vue dans une émission de TMC

Jusqu’alors inconnue du grand public, la « maison bulle » de Saint-Chamond a été médiatisée en janvier 2023 grâce à l’émission « L’Agence : l’immobilier de luxe en famille » diffusée sur TMC puis sur Netflix. Baptiste Vavro, agent immobilier en charge de la vente, la décrit comme une véritable œuvre d’art habitable.

La maison bulle a des allures de vaisseau spatial immaculé

La maison est nichée sur la partie haute d’un ravissant jardin de 5000 m² offrant une vue panoramique sur les montagnes des Monts du Lyonnais. Ronde, elle dispose de nombreuses ouvertures laissant constamment entrer la lumière. Avec son air de vaisseau spatial immaculé, cette résidence frappe surtout l’œil par ses jambages futuristes en béton armé qui supportent les bulles où se trouvent les chambres.

Il y a une salle à manger, une cuisine et un coin lecture

Selon Baptiste Vavro, ce type de maison se trouve généralement au sol. Mais celle-là semble flotter au-dessus du jardin. Ce qui la rend exceptionnelle. La « maison bulle » compte cinq pièces. Au rez-de-chaussée, il y a le séjour, une salle à manger avec une cheminée centrale, une cuisine ouverte « à l’américaine » et un coin lecture.

Un grand garage, une cave à vins et une piscine

A l’étage, on trouve deux chambres, une salle de bains indépendante et une suite parentale bulle avec salle de bains privative. En bonus, un bassin de rafraichissement situé sur le toit de la maison, un grand garage de 100 m², une cave pour les amateurs de vins ainsi qu’une piscine. Le gestionnaire du site prévoit plusieurs autres touches pour satisfaire totalement les clients intéressés.

Un résident de Dubaï interessé par la maison bulle

Un couple de collectionneurs d’art avec trois enfants avaient dans un premier temps manifesté son intérêt. Il était à la recherche d’une maison atypique. D’autres potentiels acquéreurs ont contacté Baptiste Vavro, sans conclure. La demeure est donc restée près d’un an sans passer à un autre propriétaire. Il y a quelques jours, l’agent immobilier a annoncé une piste sérieuse. Celle d’un acheteur de Dubaï.

Il veut en faire un Airbnb de luxe et un centre d’exposition d’art

Cet homme souhaiterait transformer la résidence en un logement Airbnb de luxe et un centre d’exposition d’art. Pour cela, il devrait débourser 1 200 000 euros. Le prix de vente initial s’élevait à 1 365 000 euros. « C’est un bien qui se négocie », précise Baptiste Vavro. Pour un habitant de Dubaï, le montant parait tout de même abordable. Mais rien ne serait encore fait.

LVMH, le géant du luxe

Depuis sa création en 1987, LVMH (Moët Hennessy Louis Vuitton) a gravi les échelons pour devenir le leader incontesté de l’industrie du luxe. Avec un portefeuille de marques prestigieuses couvrant une large gamme de secteurs, de la mode aux spiritueux en passant par les cosmétiques, le groupe incarne l’excellence et l’innovation à la française.

Une épopée de succès :

Fondé par Bernard Arnault, LVMH a rapidement gagné en renommée grâce à sa capacité à identifier et à acquérir des marques emblématiques. Au fil des ans, le groupe a élargi son emprise sur le marché mondial en intégrant des noms légendaires tels que Louis Vuitton, Christian Dior, Moët & Chandon, et Hennessy, entre autres.

Cette stratégie d’expansion a permis à LVMH de devenir un conglomérat puissant, offrant une diversité de produits de luxe qui attirent une clientèle mondiale toujours plus exigeante. De la haute couture aux parfums haut de gamme, LVMH incarne l’élégance et le raffinement à chaque étape de son parcours.

Innovation et durabilité :

Au-delà de son succès financier, LVMH s’engage également à promouvoir l’innovation et la durabilité au sein de l’industrie du luxe. En investissant dans la recherche et le développement de matériaux durables, ainsi que dans des pratiques de fabrication respectueuses de l’environnement, le groupe s’efforce de réduire son empreinte écologique tout en maintenant des normes de qualité exceptionnelles.

De plus, LVMH a lancé plusieurs initiatives visant à soutenir les jeunes talents et à encourager l’innovation dans les domaines de la mode, de l’art et du design. Ces efforts témoignent de l’engagement du groupe envers l’excellence créative et la préservation des métiers d’art traditionnels.

Défis et opportunités :

Malgré son succès indéniable, LVMH doit également relever plusieurs défis dans un environnement économique en constante évolution. La concurrence féroce, les fluctuations des taux de change et les changements de comportement des consommateurs sont autant de facteurs qui nécessitent une adaptation constante de la part du groupe.

Cependant, avec sa solide assise financière, son portefeuille de marques diversifié et son engagement envers l’innovation, LVMH est bien positionné pour surmonter ces défis et continuer à prospérer dans les années à venir.

 

LVMH reste un pilier de l’industrie du luxe, incarnant l’excellence et l’innovation à chaque niveau de son activité. Grâce à sa stratégie d’expansion intelligente, son engagement envers la durabilité et son aptitude à anticiper les tendances du marché, le groupe continue de dominer le secteur mondial du luxe, laissant une empreinte indélébile sur l’industrie et redéfinissant sans cesse les normes de l’excellence.

Infections nosocomiales : la bactérie E. coli frappe encore

Photo de CDC sur Unsplash

Mi-décembre, deux enfants ont été hospitalisés dans le Rhône à la suite d’une contamination à la bactérie E. coli. Cet agent pathogène, présent dans la litière des vaches, est très résistant aux antibiotiques. Elle peut causer des infections nosocomiales potentiellement mortelles.

Pendant les fêtes de fin d’année dernière, un bébé de 18 mois et une fillette de 7 ans ont été hospitalisées dans la région lyonnaise après avoir toutes deux mangé du morbier au lait cru. Dans un témoignage publié sur RTL, le samedi 10 février, le père de la petite fille a révélé qu’elle a passé 72h sous coma artificiel et que ses reins ne fonctionnaient plus. Heureusement, ses jours ne sont plus en danger.

Détection de la bactérie E. coli dans le fumier

Après avoir analysé un prélèvement sur le morceau de morbier en question, les services d’hygiène ont trouvé des traces d’Escherichia coli ou E. Coli. Cette bactérie est connue pour sa résistance aux antibiotiques, notamment à la pénicilline utilisée pour soigner des infections du pis de la vache. Elle est naturellement présente dans le tube digestif des ruminants.

Une infection peut survenir lors de la traite

A cause des déjections de vaches, on trouve E. Coli dans le fumier, qui provient de la litière (principalement de la paille). Les agriculteurs se servent de ce fumier comme d’un engrais pour amender leurs cultures. E. Coli se transmet ainsi aux êtres humains par le biais des produits récoltés, notamment les légumes verts comme les salades ou les épinards. La contamination peut aussi survenir via l’infection des mamelles ou un incident lors de la traite.

Eviter de faire manger des produits crus aux enfants de moins de 5 ans

Par conséquent, la consommation de fromage au lait cru devient dangereuse. Car, contrairement au lait pasteurisé, le lait cru n’a subi aucun traitement pour le débarrasser de bactéries indésirables. Les autorités de la santé conseillent donc d’éviter au maximum de donner les produits crus (lait cru, œufs crus, viande non cuite, etc.) aux enfants avant l’âge de 5 ans. Ils sont plus vulnérables face aux infections, en raison de l’immaturité de leur immunité.

E. coli responsable des infections nosocomiales

En 2014, une étude américaine avait déjà identifié dans le fumier 80 agents infectieux résistants aux antibiotiques. Ces gènes ont une évolution similaire à celle des bactéries multirésistantes trouvées en milieu hospitalier. A savoir les agents pathogènes à Gram, à l’origine des infections nosocomiales. Parmi ces menaces figurent en bonne place le Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae et Enterobacter spp.

Une startup française prépare un vaccin contre E.coli et la résistante des pathogènes à Gram

Il n’existe pas encore dans le monde un traitement contre ces bactéries multirésistantes. Mais une startup française pourrait bientôt en proposer. Il s’agit de Nosopharm, une entreprise de biotechnologie nîmoise. Elle prépare un antibiotique first-in-class baptisé Noso-502, qui lutte contre les maladies nosocomiales. Selon des résultats positifs de tests de laboratoire publiés en juin 2022, ce vaccin a montré une efficacité totale contre les agents pathogènes multirésistants.

L’antibiorésistance, un fléau mondial

L’année dernière, Nosopharm a annoncé des essais cliniques chez l’homme avant une potentielle commercialisation. Si la startup mettait sur le marché son antibiotique, elle résoudrait un problème majeur de santé publique. En effet, l’antibiorésistance cause chaque année plus d’un million de décès dans le monde.

Elle pourrait atteindre les 4 millions de victimes d’ici à 2030, comme le cancer de nos jours. L’OMS a appelé les scientifiques au développement rapide d’un remède contre ce fléau. En attendant, elle recommande de réduire l’usage des antibiotiques pour soigner les animaux de ferme.

Valence, Capitale verte de l’Europe en 2024

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Valence a été officiellement désignée, en janvier, Capitale verte de l’Europe en 2024. La ville espagnole doit ce titre à de nombreuses mesures prises en faveur de l’environnement. En particulier dans les domaines du tourisme, de la neutralité carbone et de la transition écologique.

Début janvier, Valence a reçu officiellement le titre de Capitale verte de l’Europe en 2024. La ville espagnole succède ainsi à Tallinn, en Estonie. Virginijus Sinkevičius, commissaire européen chargé de l’environnement, des océans et de la pêche, a déclaré que « Valence a mérité le titre pour sa stratégie ambitieuse en matière de durabilité et son mouvement civique audacieux qui soutient un véritable changement ».

Valence a de grands parcs et jardins

Le commissaire européen note en particulier ses réalisations en faveur de la neutralité climatique, du tourisme durable et de la transition écologique, équitable et inclusive. En matière de tourisme durable, la ville possède une grande superficie de jardins. Par exemple les jardins de Turia, qui s’étendent sur neuf kilomètres et constituent l’un des plus grands parcs urbains d’Espagne. On trouve également des parcs, dont celui de l’Albufera. Cette zone lagunaire protégée est décrite comme le « poumon vert » de la ville.

Et une « centrale solaire socialisée » financée par les citoyens

Concernant la neutralité carbone, Valence a notamment installé sur les toits du marché de Cabanyal une climatisation alimentée par des panneaux solaires. Il y a aussi la « centrale solaire socialisée » de Las Naves, financée à 80 % par les habitants. Cette infrastructure sert à produire de l’’énergie renouvelable pour les foyers de la ville. Parmi les autres initiatives écologiques, citons l’éclairage intelligent du front de mer qui permet d’économiser de l’énergie et de recharger les véhicules électriques.

Valence animera plus de 400 activités vertes en 2024

Valence a également déployé des actions pour améliorer la qualité de l’air, restaurer les écosystèmes naturels et produire des aliments sains de manière responsable. En tant que Capitale verte de l’Europe 2024, Valence organisera plus de 400 activités sur son territoire cette année afin de devenir une ville plus humaine, plus durable et mieux préparée à lutter contre le changement climatique. Elle proposera principalement un guide des Routes vertes, déclinées en 4 itinéraires. Objectif : faire découvrir son côté naturel et ses réalisations en matière de développement durable.

Des espaces verts à découvrir à pied ou à vélo

Tout au long de l’année, les visiteurs pourront découvrir le parc naturel de l’Albufera, qui abrite la plus grande lagune d’eau douce d’Espagne, ainsi que plusieurs espèces d’oiseaux. Ils pourront également voir les vergers et potagers qui entourent la ville (« la Huerta ») ; sans oublier le Jardin du Turia. Cet endroit magnifique reste trois degrés plus frais que les autres zones de Valence. Il sert aussi d’éponge naturelle qui retient et filtre l’eau jusqu’au sous-sol. Ce qui permet de prévenir les inondations et l’érosion.

Vilnius, Capitale verte de l’Europe en 2025

Pour soutenir les activités de la municipalité de Valence, l’Union européenne lui versera 350 000 €. Pour rappel, le prix de la Capitale verte de l’Europe a été instauré en 2010. Stockholm a remporté la première édition. Après il y a eu Hambourg (2011), Vitoria-Gasteiz (2012), Nantes (2013), Copenhague (2014), Bristol (2015), Ljubljana (2016), Essen (2017), Nimègue (2018), Oslo (2019), Lisbonne (2020), Lahti (2021), Grenoble (2022) et Tallinn (2023). En 2025, le titre reviendra à Vilnius (2025). Pour 2026, l’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 30 avril 2024.

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