Le Raspberry Pi dispose désormais d’une caméra IA

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Sony et Raspberry Pi ont développé un module de caméra IA pour tous les ordinateurs Pi. Proposé au prix de 70 dollars, ce module intègre un capteur capable d’exécuter des applications IA sans surcharger le processeur. En matière d’usages, il peut être utilisé pour la surveillance et le pilotage autonome de petits véhicules.

Raspberry Pi s’est associé à Sony pour développer un nouveau module de caméra pour tous les ordinateurs Pi. Ce module est doté de capacités de traitement embarquées qui permettent d’exécuter des applications d’intelligence artificielle sans surcharger le processeur.

Une caméra avec des fonctionnalités IA

Les Raspberry Pi sont de petits ordinateurs monocartes et bon marché développés par la fondateur Raspberry Pi au Royaume-Uni. Bien connus de la communauté des makers, ils disposent d’un CPU (intégré à son SoC) qui n’offre pas de très bonnes performances dans les usages IA. Le nouveau module étendra leurs capacités, avec une caméra IA se passant de GPU supplémentaire pour traiter les données visuelles. Il débarque quatre mois après que Raspberry Pi a lancé un kit IA maison permettant à tout un chacun de créer ou de tester des applications d’intelligence artificielle.

Le Raspberry Pi AI Camera enregistre 60 images par seconde

Appelé IMX500, le nouveau module fait une taille de 2.5 cm sur 2.4 pour 1.2 cm d’épaisseur. Ces proportions sont identiques à celles du module de caméra 3 que Raspberry Pi a lancé l’année dernière. L’intégration dans les projets de la société devrait donc être facile. Avec une résolution de 12.3 mégapixels (4 056 x 3 040 px), le nouveau capteur peut enregistrer 60 images par seconde et jusqu’en 240 dans une résolution en 1080p.

Un champ de vision sur 76°

IMX500 propose aussi une focale manuelle et un champ de vision sur 76°. Compatible avec l’ensemble des cartes Raspberry Pi, le module bénéficie d’un RP2040 qui permet de gérer le chargement/changement du firmware du capteur. Par ailleurs, la fonction de gestion de l’IA se fait au travers de la nappe CSI et non pas via le port PCIe. Ce qui permet de libérer de la bande passante pour d’autres usages.

Raspberry Pi AI Camera consomme beaucoup moins d’énergie

Aussi, avec ce module, pas besoin de sortir les images bitmap du capteur pour les analyser. Des données déjà traitées en sortent, mais en faible volume. En outre, les utilisateurs pourront apprécier le potentiel avantage de latence et celui en termes de confidentialité. Enfin, il faut noter que le système Sony embarqué sur la Raspberry Pi AI Camera est moins énergivore que le SoC d’une Pi, pour un même calcul.

La caméra déjà disponible au prix de 70 dollars

En termes d’utilisation, le module de caméra IA peut servir à la détection d’objet dans le cadre de la vidéo surveillance, à la classification d’image sans partage de clichés compromettants ou choquants, ou encore à la transmission d’alerte. Il peut aussi être utile dans le domaine de la robotique ou pour le pilotage autonome de petits véhicules. La Raspberry Pi AI Camera est proposé au prix de 70 dollars. Un peu cher quand même…

Le luxe à l’ère de la durabilité : un défi d’ampleur mondiale

Dans un monde en pleine mutation, le secteur du luxe s’engage vers une consommation plus responsable, alliant prestige et respect de l’environnement.

Une évolution nécessaire vers la durabilité

L’industrie du luxe est souvent pointée du doigt pour son empreinte écologique. Selon la fondation Ellen MacArthur, les émissions de gaz à effet de serre générées par l’industrie de la mode devraient augmenter de plus de 50 % d’ici 2030. Une étude de McKinsey a révélé ,quant à elle, que le secteur de la mode et du luxe générait environ 2,1 milliards de tonnes de CO₂ par an, soit près de 4 % des émissions mondiales.

Les clients d’aujourd’hui sont de plus en plus exigeants en matière de responsabilité sociale et environnementale. Une autre enquête d’Accenture, 83 % des consommateurs estiment qu’il est important que les marques s’engagent pour la durabilité. Ce changement dans la mentalité pousse les marques de luxe à adopter des pratiques plus vertueuses.

Des marques comme Gucci et Stella McCartney montrent la voie en intégrant des matériaux recyclés et en utilisant des processus de production écoresponsables. Gucci a, par exemple, annoncé qu’elle viserait à réduire son empreinte carbone de 50 % d’ici 2025. Comme l’a déclaré Marco Bizzarri, PDG de Gucci : « La durabilité est une nécessité et non un choix. »

La réévaluation des valeurs du Luxe

Le luxe ne se résume plus à l’ostentation. Les consommateurs recherchent désormais des expériences authentiques et des produits de qualité, souvent en opposition à la consommation de masse. Une étude du cabinet de conseil Kepler révèle que 70 % des consommateurs de luxe privilégient des marques qui investissent dans des pratiques durables.

La valorisation des savoir-faire artisanaux est au cœur de cette réévaluation. Les marques de luxe mettent en avant leurs artisans et leurs techniques traditionnelles, créant ainsi un lien émotionnel avec leurs clients. Par exemple, en 2022, le marché des produits de luxe artisanaux a crû de 15 %.

Les « milléniaux » et la génération Z représentent un pourcentage croissant du marché du luxe. Ces jeunes consommateurs privilégient les marques qui reflètent leurs valeurs. « Le luxe doit être en phase avec notre époque », a déclaré Christiane Eko, directrice d’une agence de mode à Paris. 

Quels défis à relever pour une mode durable? 

Adopter des pratiques durables implique souvent des coûts supplémentaires. Une étude de Fashion for Good indique que les marques doivent investir jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires dans des initiatives durables pour être réellement efficaces.

Assurer la transparence dans la chaîne d’approvisionnement est essentiel. Environ 30 % des consommateurs affirment ne pas faire confiance aux allégations de durabilité des marques. Les marques doivent donc investir dans des systèmes de traçabilité.

En somme, le luxe, face aux enjeux environnementaux et sociétaux, doit évoluer. En alliant prestige, qualité et responsabilité, il peut non seulement survivre, mais aussi prospérer dans cette nouvelle ère.



Les montres signées Trump : tic-tac politique à prix d’or

Le candidat républicain à la présidentielle américaine vend des montres dont le rapport qualité/prix est sujet à débats, à en croire une évaluation de Bloomberg.

Donald Trump ne rate aucune occasion pour rappeler au monde son sens des affaires. Le candidat à l’élection présidentielle de novembre qui a fait fortune dans l’immobilier s’est lancé depuis jeudi 26 septembre, dans le domaine de l’horlogerie avec le lancement de sa propre collection de montres.

Baptisée « Official Trump Watch Collection », elle comprend des modèles aux prix variés, allant de 499 à 799 dollars pour des montres automatiques plaquées argent ou or. Mais c’est le modèle phare qui attire davantage l’attention, comme le devrait en principe, une montre.

Il s’agit d’un modèle en or massif avec complication tourbillon nommé « Victory » et exposé sur le site internet dédié au prix astronomique de 100 000 dollars. « Ces montres sont vraiment spéciales. Vous allez les adorer. Ce serait un super cadeau de Noël. Ne tardez pas, elles partiront vite« , écrit l’ancien président sur son réseau social Truth Social.

Une manœuvre de séduction

Comme on pouvait s’y attendre, toutes ces montres se veulent exclusives avec 1000 unités seulement disponibles pour les modèles de base. Quant à Victory, elle est limitée à 147 exemplaires. Afin de bien appâter la clientèle, Trump s’est assuré de laisser sa signature sur chacun de ces garde-temps.

Un bling-bling savamment orchestré qui devrait sans doute séduire les nombreux partisans de l’ancien président, manifestement prêts à tout pour lui témoigner de leur soutien dans la course à la Maison Blanche.

Il s’agit en l’occurrence d’une cible de choix, car difficile de voir des consommateurs lambda s’intéresser à ces montres. Une analyse de Bloomberg révèle l’ampleur de leur surestimation par Trump au regard des modèles similaires disponibles sur le marché.

Un objet de merchandising avant tout

Bien que présentées comme des produits de luxe, les montres semblent être basées sur des mouvements et des boîtiers suisses achetés sur étagère.

C’est une pratique bien courante dans l’industrie horlogère, mais qui ne justifie toutefois pas des prix aussi exorbitants, selon Bloomberg. En passant chaque montre au crible, le média américain a pu noter d’une surestimation de 40 à plus de 70 000 dollars selon les modèles.

C’est dire que le prix exorbitant de ces montres repose davantage sur la valeur « mémorielle » liée à Donald Trump que sur leur valeur horlogère induite. Un potentiel objet de fascination pour ses partisans en somme.

Trafic aérien : Réseau Action Climat propose de taxer les grands voyageurs

Photo de Lukas Souza sur Unsplash

A l’occasion de la reprise des grèves pour le climat, le vendredi 20 septembre, Réseau Action Climat (RAC) a proposé de taxer les grands voyageurs pour réduire le trafic aérien, responsable de 5% du réchauffement climatique. Les recettes engendrées permettraient de développer le transport ferroviaire ainsi que d’améliorer l’équité fiscale entre les Français.

Selon plusieurs études, l’avion est aujourd’hui le mode de transport le plus nocif pour la planète. Il représente 2,5% des émissions mondiales de CO2 (7% en France) et est responsable de 5% du réchauffement climatique. Ces chiffres sont d’autant aberrants qu’il reste un moyen de transport minoritaire. En effet, seulement 20% de la population mondiale prennent l’avion. Ce qui implique qu’il y a des personnes qui voyagent beaucoup dans l’année.

Réseau Action Climat appelle à taxer les grands voyageurs pour réduire le trafic aérien

Face à cette situation, les ONG environnementales souhaitent descendre l’avion de son nuage. Elles exigent la fin de l’exonération des taxes sur le kérosène et l’application de la TVA sur les vols internationaux. Les organisations appellent aussi à taxer les grands voyageurs pour réduire le trafic aérien. Réseau Action Climat (RAC) a porté ce message lors de la reprise des grèves pour le climat, le vendredi 20 septembre.

La taxe va générer 2,5 milliards d’euros de recettes

La fédération de groupes environnementaux précise que cette taxe fonctionnerait à l’inverse du système de fidélités des « miles ». Ainsi, plus une personne prend l’avion, plus elle paiera cher son billet. Selon les estimations de RAC, cette mesure permettrait de baisser les émissions du secteur aérien de 13,1%, tout en décourageant les passagers les plus réguliers. Elle générerait surtout 2,5 milliards d’euros de recettes.

Réseau Action Climat propose de financer le transport ferroviaire avec les recettes de la taxe

Réseau Action Climat estime que ces recettes pourraient contribuer à « améliorer l’équité fiscale entre les Français » et financer le transport ferroviaire, plus en phase avec les objectifs de la transition écologique. Les ONG environnementales rappellent à juste titre que l’avion pollue 20 à 50 fois plus que le train, malgré l’utilisation des carburants de synthèse ou de biocarburants.

Les émissions du secteur aérien pourraient tripler d’ici à 2050 

Pour RAC, la taxation des grands voyageurs s’impose d’autant que le trafic international continue de croître de 2 % par an. Une dynamique qui n’est pas compatible avec l’accord de Paris, qui vise à limiter le changement climatique à + 1,5°C. « Les émissions pourraient tripler d’ici à 2050 », avertit Alexis Chailloux, responsable aérien et ferroviaire du groupement. Reprenant une recommandation de l’Ademe, le militant affirme que le seul levier efficace à court terme pour baisser ces émissions reste la maîtrise et la réduction du trafic.

Faible mobilisation pour la relance de la grève pour le climat

Réseau Action Climat et Rester sur Terre ont soutenu la grève pour le climat du vendredi 20 septembre. Ces manifestations organisées par Fridays For Future ont eu lieu dans plusieurs villes de France (dont Strasbourg et Orléans) et du monde (New York, Berlin, Bruxelles, Rio de Janeiro ou encore New Delhi). Mais la mobilisation était faible, témoignant d’un essoufflement du mouvement lancé par Greta Thunberg en août 2018.

La saga d’El Mordjene, la pâte à tartiner algérienne que l’Europe ne veut pas voir

La pâte à tartiner au succès phénoménal n’est plus le bienvenu sur le Vieux continent. Bruxelles brandit un défaut de réglementation, mais les consommateurs se montrent sceptiques.

Ceux qui n’ont pas encore pu goûter El Mordjene en Europe ne pourront certainement plus le faire désormais. Car l’Union européenne (UE) vient d’émettre un avis d’interdiction d’importation de cette pâte à tartiner originaire d’Alger sur son territoire, comme le confirme le ministère français de l’Agriculture.

L’Algérie ne remplit pas « l’ensemble des conditions nécessaires pour permettre à un pays tiers d’exporter vers l’Union européenne des marchandises contenant des produits laitiers destinés à la consommation humaine dans le respect des exigences européennes en matière de santé animale et de sécurité sanitaire des aliments », indique l’autorité ministérielle auprès de l’AFP.

Conséquence :  des cargaisons d’El Mordjene ont été saisies dans le port de Marseille, comme le confirme Mustapha Zebdi, président de l’Association algérienne de protection des consommateurs (Apoce), cité par le site d’information TSA Algérie.

Une success-story inattendue

Ce dernier reste toutefois peu convaincu par cette justification, dénonçant auprès de l’AFP, une « décision abusive » prise dans le seul but de protéger les pâtes à tartiner produites en Europe.

« S’il y avait effectivement des mesures à prendre, ça aurait dû être fait bien avant, car le produit est sur le marché français depuis des années », appuie-t-il, alors que la France tente de déterminer comment ce produit a pu pénétrer son marché malgré le non-respect des règles communautaires.

Car oui, El Mordjene a beau avoir explosé récemment, son histoire ne date pas d’hier. Une success-story inattendue menée par la société Cebon située à une quarantaine de kilomètres d’Alger.

Un goût unique

Le groupe italien Ferrero, producteur du Nutella, le leader du marché des pâtes à tartiner en France dément toute implication dans l’interdiction du produit algérien. Mais les suspicions vont bon train. D’autant que Paris et Alger vivent de relations diplomatiques pour le moins tendues.

Les Algériens restent cependant très fiers de ce pot de tartine réputé pour son goût plus proche, selon les amateurs, du Kinder Bueno que du Nutella. Plus grasse, mais moins sucrée que son célèbre concurrent italien, cette pâte algérienne née en 2019, offre une onctuosité qui a séduit bien au-delà des frontières de son pays d’origine.

El Mordjene reste un symbole. Celui d’une Algérie entreprenante, capable de créer des produits attractifs à l’international.

Norvège : les véhicules électriques doublent les « essence »

Photo de Waldemar sur Unsplash

C’est historique ! En Norvège, les véhicules électriques ont dépassé pour la première fois en nombre les véhicules à essence. En août, le pays en a compté 754.303, contre 753.905 pour les moteurs à l’essence. Si le diesel reste en tête, il s’agit d’une évolution remarquable pour un gros producteur d’hydrocarbures.

La Norvège fait encore figure d’exemple. En août 2024, les véhicules électriques ont représenté 94% des nouvelles immatriculations, un niveau sans équivalent ailleurs dans le monde. Le pays compte donc désormais 754.303 VE, soit 26% du parc automobile norvégien estimé à 2,8 millions de véhicules individuels.

Une grande progression des véhicules électriques en Norvège en 20 ans

Les voitures électriques dépassent ainsi, pour la première fois, les modèles à l’essence (753.905 unités). Mais, elles restent encore loin des « diesel », qui sont près d’un million en circulation sur les routes du royaume scandinave. Malgré tout, l’électrique a parcouru beaucoup de chemin en l’espace de 20 ans. En septembre 2004, le parc automobile norvégien comprenait seulement un millier d’exemplaires de VE, contre 230.000 diesel et 1,6 million d’essence.

Grâce à une politique d’achat incitative

On doit cette remarquable poussée à la mise en place d’une bonne politique d’électrification du transport routier. Celle-ci comprend notamment une fiscalité ultra-favorable, qui rend les véhicules électriques très compétitifs par rapport aux thermiques et hybrides, lourdement taxés d’ailleurs. Les autorités norvégiennes ont pris d’autres mesures comme les primes à l’achat, la gratuité des péages urbains et du stationnement sur des parkings publics, ainsi que la possibilité d’emprunter les couloirs de circulation collectifs (comme ceux réservés aux bus et aux taxis).

Plus de 3000 stations de recharge publiques disponibles en Norvège

Outre ces incitations, les Norvégiens trouvent de nombreux avantages aux véhicules électriques. Ils relèvent qu’elles sont silencieuses, ne produisent pas de fumées nocives et ont une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres. Par ailleurs, il y a assez de recharge pour les automobilistes. En effet, le pays dispose de plus de 3000 stations de recharge publiques et de 7753 chargeurs rapides répartis sur tout le territoire. En bonus, l’intégralité de son électricité provient de barrages hydrauliques. On comprend donc pourquoi le royaume a le plus grand nombre de véhicules électriques par habitant au monde.

Le pays vendra uniquement des véhicules électriques à partir de 2025

A cette allure, la Norvège pourrait atteindre ses objectifs en matière de décarbonation du transport routier. Bien que plus gros producteur de pétrole et de gaz naturel d’Europe, elle a décidé de ne vendre que des voitures neuves zéro émission à partir de 2025. Soit dix ans avant l’Union européenne. Si cette promesse était tenue, le pays scandinave pourrait remplir ses engagements climatiques. À savoir une réduction d’au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 1990. Il servirait surtout d’exemple au reste du monde, encore en très en retard sur les VE.

En France, DAZN fâche ses premiers abonnés

La nouvelle offre promotionnelle du service de streaming sportif par abonnement britannique diffuseur du championnat du football d’élite française provoque des grincements de dents.

Alors que DAZN comptait sur la Ligue 1 – championnat de France de football de premier niveau – pour étoffer rapidement sa base d’abonnés en France, sa stratégie commerciale pourrait bien lui porter préjudice. Cela concerne notamment une offre promotionnelle annoncée, lundi 9 septembre 2024, par la plateforme britannique de streaming.

Elle indique en effet que l’abonnement à la nouvelle offre serait disponible à seulement 19,99€ par mois pour toute nouvelle souscription entre le 10 et le 22 septembre, contre 39,99€ à l’origine. Dans le même temps, l’offre annuelle passe à 19,99€/mois sur 12 mois au lieu de 29,99€.

De quoi séduire les fans de foot à moindres frais. D’autant que nombreux de ces derniers rechignent à s’abonner à DAZN, accusé depuis sa désignation en tant que principal diffuseur du football français, de pratiquer des tarifs au-delà de ceux d’Amazon, son prédécesseur.

Une annonce inattendue et…polémique

Sauf que cette aubaine plutôt soudaine concerne seulement les nouveaux abonnés. Une situation qui laisse les quelques consommateurs ayant fait confiance à DAZN dans ce contexte de défiance quasi générale à l’égard de l’entreprise britannique, sur le carreau.

Interrogé par BFMTV, David, un abonné frustré, résume le sentiment ambiant : « On a l’impression de se faire arnaquer. Le premier mois de l’abonnement n’est même pas encore consommé qu’on nous annonce déjà une réduction dont on ne pourra pas bénéficier. Dans l’esprit, on n’est pas loin de l’arnaque. »

Sur les réseaux également, les témoignages de colère se multiplient. Pire, la réponse standard du service client – « vous n’êtes pas éligible à cette offre » – tend à envenimer une situation déjà bien tendue, à la limite de la révolte.

DAZN sur une ligne de crête

La révolte, c’est justement ce qui menace désormais DAZN. Car en choisissant de ne pas étendre ses réductions à l’ensemble des clients, le groupe le risque de saper durablement la confiance de ceux qui ont parié sur lui dès le départ.

Cette situation apparaît d’autant plus comme une mauvaise publicité pour l’entreprise qu’il persiste au sein de l’opinion un sentiment de désaffection envers un diffuseur aux tarifs exorbitants. D’où la ruée vers les plateformes d’IPTV et autres alternatives illégales notées à l’ouverture de la Ligue 1.

Combien décideront de rejoindre la vague face au sentiment actuel de duperie ?

Golden Ticket Awards : Europa Park de nouveau « meilleur parc d’attractions du monde »

Europa Park

Europa Park, en Allemagne, a retrouvé son titre de « meilleur parc d’attractions du monde » en 2024. C’est la neuvième consécration en dix ans, après avoir été brièvement détrôné en 2023 par Dollywood (États-Unis). Le parc d’attraction badois a également reçu le prix du « meilleur grand-huit du monde » avec Voltron Nevera.

Les professionnels de l’industrie du divertissement se sont réunis le samedi à Kennywood, aux Etats Unis, pour la 26e édition annuelle des Golden Ticket Awards 2024. Cette année encore le grand gagnant est Europa Park, situé en Allemagne. Implanté à la frontière française, l’indétrônable parc badois a reçu le titre de « meilleur parc d’attractions du monde » 2024.

Les Golden Ticket Awards, le festival de Cannes de l’industrie des parcs d’attractions

C’est la neuvième consécration pour Europa Park en dix ans. Depuis 2014, le parc de loisirs allemand a seulement raté deux éditions, celle de 2020 non tenue à cause du Covid-19, et celle de 2023 remportée par Dollywood, dans le Tennessee (États-Unis). Lancés en 1998 par Amusement Today, les Golden Ticket Awards sont un peu le festival de Cannes de l’industrie des parcs d’attractions. Cette cérémonie récompense les meilleurs parcs à thème, parcs d’attractions, centres de divertissement familial et parcs aquatiques du monde.

Europa Park reçoit le « Turnstyle award » pour la reconstruction en moins d’un an de la zone autrichienne

Europa Park, deuxième parc d’attractions le plus fréquenté d’Europe, derrière le géant Disneyland Paris (avec 6 millions de visiteurs l’an dernier), a reçu deux autres prix pendant ces Golden Ticket Awards 2024. Il a également obtenu le prix du « meilleur nouveau coaster du monde » avec ses montagnes russes Voltron Nevera, inaugurées au printemps. Et il a raflé un « Turnstyle award » pour la reconstruction en moins d’un an du « quartier autrichien », détruit par un incendie en 2023.

Europa-Park salué pour la qualité de ses attractions

Le jury d’experts a félicité Europa Park pour les trophées gagnés face à une concurrence venant de parcs renommés comme Walt Disney World, Universal Studios et Disneyland Paris. Il a salué tout particulièrement le nombre d’attractions haut-de-gamme proposées, le savant mélange de manèges traditionnels et de contenus numériques, ainsi que la qualité de l’offre d’hôtellerie et de restauration gastronomique.

MACK Rides continuera de créer, à Europa-Park, des expériences inoubliables

La maison-mère MACK Rides, qui fête cette année son 50ème anniversaire, a exprimé sa grande fierté de recevoir le titre du « meilleur parc d’attractions du monde ». « Il montre que nos traditions familiales, notre passion pour la qualité et notre quête infatigable d’excellence trouvent encore une reconnaissance, même après presque cinq décennies », a déclaré Michael Mack, directeur associé d’Europa-Park et PDG de MACK Rides. Le dirigeant a promis d’investir toute la gratitude et toute la passion de son groupe « pour continuer de créer, à Europa-Park, des expériences inoubliables. ».

Dollywood a reçu deux titres

Phantasialand, également en Allemagne, a été récompensé encore une fois de la « meilleure attraction aquatique » pour son attraction Chiapas. Le parc de loisirs Alton Towers (Royaume-Uni), lui, a reçu un « prix de la renaissance » pour Nemesis Reborn, une reconstruction complète de ses montagnes russes suspendues inaugurées dans les années 1990. Quant à Dollywood, qui a détrôné Europa Park en 2023, il a gagné cette année le titre de « plus beau parc du monde ». Il a également obtenu le trophée du « meilleur espace pour enfants avec Wildwood Grove. Plusieurs autres titres honorifiques ont été attribués.

L’heure est grave pour l’horlogerie suisse

L’industrie horlogère suisse vit des moments compliqués marqués notamment par le ralentissement de la demande provoquant des licenciements, faute d’activité.

Rolex, Girard-Perregaux, Ulysse Nardin… les plus grandes marques de l’horlogerie suisse broient du noir. En effet, les ventes ont chuté de façon vertigineuse ces derniers mois, impactées par une demande au ralenti depuis la Chine notamment.

L’Empire du Milieu, l’un des principaux importateurs des montres de luxe en provenance de la Suisse, n’est plus autant actif sur ce marché. En témoigne le déclin estimé à 2,4% des exportations jusqu’en juillet. C’est une première consécutive à trois années records consécutives à partir de la période du Covid-19.

À cette situation s’ajoute la conjoncture économique mondiale plutôt morose, l’inflation et l’incertitude géopolitique pesant sur la confiance des consommateurs. De quoi les dissuader de dépenser des sommes astronomiques sur des accessoires, fut-ils des montres de collection.

Les pouvoirs publics à la rescousse

Les entreprises se retrouvent contraintes de procéder à des coupes dans les effectifs. Le Groupe Sowind, société mère de Girard-Perregaux et Ulysse Nardin a ainsi placé 50 de ses 320 salariés au chômage technique, selon le PDG Patrick Pruniaux, cité par Bloomberg.

Cette mesure décidée par la société de la ville de La Chaux-de-Fonds dans le massif du Jura, participe au dispositif mis en place par l’État suisse permettant notamment aux entreprises en difficulté de réduire temporairement le temps de travail de leurs salariés.

En contrepartie, le gouvernement s’engage à prendre en charge une part pouvant atteindre 80% de la rémunération des employés en situation de « chômage partiel ».

D’après le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Jura rapporté par Bloomberg, environ 40 sociétés ont sollicité ce filet de sécurité gouvernemental destiné à soulager un secteur aussi vital que stratégique pour l’économie nationale.

Une année de défis

C’est une hausse très significative par rapport au début d’année, révélatrice de l’ampleur des difficultés actuelles de cette industrie. « Cette année représente un défi », a d’ailleurs commenté Patrick Pruniaux en marge de la récente édition des Geneva Watch Days (du 29 août au 2 septembre), toujours selon Bloomberg.

Le défi est d’autant plus immense que la reprise n’est attendue qu’à partir de 2025 à en croire les prévisions les plus optimistes. En attendant, le secteur rivalise de réorientations et de manœuvres destinées à amoindrir autant que possible les contrecoups.

Bulgari, détenue par LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton, annonce ainsi se positionner sur la montre féminine décrite comme « moins volatile », en plus de concevoir en interne ses boîtiers.

Joaillerie : Messika fait des Champs-Élysées un terrain de jeu

Photo de Rodrigo Kugnharski sur Unsplash

La marque de joaillerie Messika organise jusqu’à ce vendredi une chasse aux diamants autour des Champs-Élysées. Les participants doivent retrouver une reproduction du motif Move cachée dans le secteur et la rapporter à sa boutique sise à la célèbre avenue pour obtenir un des cinq bijoux en jeu. Ce défi vise à renforcer les liens avec la clientèle sur les réseaux sociaux.

On connaissait la traditionnelle chasse aux œufs de Pâques. Maintenant on a une chasse aux diamants. Messika organise depuis le lundi 26, et ce jusqu’à ce vendredi 30 août, un jeu de piste avec ses fidèles clients autour des Champs-Élysées, la plus emblématique avenue du monde. La marque de joaillerie a choisi cette adresse car c’est là qu’elle vient d’inaugurer son tout nouveau flagship au numéro 52.

Messika a dissimulé des indices autour des Champs-Élysées

Chaque jour, Messika cachera une reproduction d’un motif Move dans un recoin secret de l’artère et de ses rues adjacentes. Les participants devront la rapporter à la boutique pour obtenir un des cinq bijoux en jeu, dont quatre bracelets cordon Move Uno et un collier Baby Move. Ce dernier bijou, un joyau de la griffe, a été imaginé en 2007 par la fondatrice Valérie Messika, qui s’est inspirée de ce que faisait son père diamantaire. Cette success story se décline aujourd’hui sur des maillons XL, entourés d’un halo serti de diamant.

« Acquérir un diamant, c’est quelque chose de magique »

Cette chasse aux diamants inédite est l’occasion de se voir offrir ce bijou iconique. Pour cela, il faut décrypter les indices diffusés dans des vidéos publiées en simultané sur les réseaux sociaux de Messika. Une fois le motif Move trouvé, l’heureux participant devra se rendre à la toute nouvelle boutique pour recevoir son bijou exclusif. « Acquérir un diamant, c’est quelque chose de magique et cet événement inédit est l’occasion d’ouvrir ce plaisir à tous, tout en se laissant prendre au jeu », a commenté la créatrice Valérie Messika.

Messika veut fédérer davantage sa communauté sur les réseaux sociaux

Grâce à ce défi, les clients pourront vivre une quête exaltante au cœur de Paris, avec la possibilité de gagner un joli collier Baby Move ou l’un des quatre bracelets cordon Move Uno d’exception. Pour Messika, c’est un moyen d’encourager les joueurs à se rendre sur ses canaux online pour découvrir ou redécouvrir la marque. Aussi, la Maison pourra augmenter son taux d’engagement et fédérer davantage sa communauté à travers une aventure phygitale.

Messika a bousculé les codes de la joaillerie traditionnelle

Cette chasse aux diamants constitue aussi un moyen de bien préparer la grande rentrée de septembre, connue pour marquer la reprise de nombreux événements haut de gamme. Pour rappel, la marque Messika a été créée en 2005. Elle se donne pour crédo de faire rimer intemporalité du diamant et modernité. La griffe a réussi à bousculer les codes de la joaillerie traditionnelle, en faisant du diamant, jusqu’alors réservé aux grandes occasions, le compagnon de tous les instants. Messika est aujourd’hui un acteur incontournable du négoce international de cette pierre précieuse.

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