mardi, octobre 28, 2025
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Négociations commerciales : les prix pratiquement stables

Comme prévu par le calendrier, les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs agro-industriels ont pris fin le samedi 1er mars. Ce dimanche, les supermarchés ont annoncé avoir obtenu en moyenne une « quasi-stabilité » des prix auxquels ils achèteront une grande partie des produits à placer en rayons en 2025.

Comme attendu, les négociations commerciales entre la grande distribution et les fournisseurs agro-industriels ont pris fin ce samedi 1er mars après plusieurs semaines de discussions. Dans un communiqué transmis à l’AFP ce dimanche, les supermarchés annoncent avoir arraché une « quasi-stabilité » des prix auxquels ils achèteront une grande partie des produits qui garniront leurs rayons en 2025.

Tous les contrats signés « à quelques rares exceptions près »

« L’atterrissage montre une quasi-stabilité qui sera bénéfique aux consommateurs après les années d’inflation que nous avons connues », a commente la déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés (FCD) Layla Rahhou, dans le communiqué transmis à l’AFP. Selon la responsable, tous les contrats sont signés « à quelques rares exceptions près », même si « les grandes multinationales ont joué la montre ». Effectivement, de très nombreux contrats n’étaient pas encore bouclés au dernier jour des négociations. Une situation presque inédite.

Des deréférencements en l’absence d’accord lors des négociations commerciales

Comme toujours, les industriels font tout pour faire passer des hausses de prix, tandis que les enseignes essaient de les modérer. Ces différents objectifs provoquent très souvent des tensions entre les parties au cours des négociations. Pour faire plier les agro-industriels, les distributeurs menacent généralement de retirer (deréférencer) leurs produits des rayons. On voit rarement l’inverse, c’est-à-dire que les industriels menacent de ne plus approvisionner les supermarchés. Mais le groupe Mars l’a fait récemment. Il a suspendu ses livraisons de barres chocolatées à Intermarché.

Des négociations commerciales plus calmes cette année

Heureusement, à l’issue des négociations pour 2025, distributeurs et industriels se sont majoritairement attendus sur le tarif d’achat, qui reste quasi stable. Ce tarif a un impact sur le prix de vente final au consommateur. Les supermarchés peuvent librement fixer le prix de vente, en fonction de la marge plus ou moins élevée qu’ils souhaitent obtenir sur chaque produit. Cependant, il y a quelques règles à respecter pour ne pas fausser la concurrence et nuire aux agriculteurs.

Une marge minimale de 10% à respecter

En effet, sauf pour certains produits d’appel, les magasins n’ont pas le droit de vendre à perte. Dans le cas de l’alimentaire, ils doivent même prendre une marge minimale de 10% conformément aux prescriptions de la loi Egalim de 2018. Ce texte vise à protéger le revenu des agriculteurs dans les négociations entre distribution et industriels. Pour cela, il encadre notamment le seuil de revente à perte » (dit SRP+10).

Vers une nouvelle révision des lois Egalim

Pourtant, regrette l’association UFC-Que Choisir, cette loi a coûté « plusieurs milliards d’euros » aux consommateurs, « sans impact sur le revenu agricole ». Malgré cela, il existe un consensus entre syndicats agricoles, industriels et grande distribution sur son maintien. Le gouvernement prévoit même de prolonger ce dispositif pour trois ou quatre ans supplémentaires, dès le mois d’avril. Par ailleurs, il envisage une nouvelle révision des lois Egalim dans leur ensemble à l’été prochain.

Hôtellerie : le bien-être, une priorité pour la clientèle

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Selon un livre blanc publié par le groupe hôtelier Accor, les clients font aujourd’hui du bien-être un critère déterminant dans le choix de leur établissement de séjour, et non plus seulement les équipements haut de gamme. Près de 80% placent le wellness au cœur de leurs priorités. Les professionnels du secteur gagneraient donc désormais à axer leur offre sur ce bien-être holistique, via notamment les thérapies naturelles.

Le groupe Accor a récemment publié un livre blanc intitulé « Making Waves : Réinventer le spa et le bien-être pour répondre aux attentes d’aujourd’hui ». Ce document stratégique propose une refonte complète des centres de bien-être et spas hôteliers. Il est le fruit d’une enquête conduite par Accor auprès de 7 500 clients de six pays différents. Le rapport compile des analyses et des prévisions d’experts internationaux ainsi que de spécialistes du groupe. Il offre une perspective nouvelle et approfondie sur l’avenir du bien-être dans le secteur hôtelier.

Le bien-être, une priorité pour près de 80% des sondés

Selon le livre blanc « Making Waves », 79% des clients placent aujourd’hui le bien-être au cœur de leurs priorités. Une précédente étude de Skift, parue en 2023, montrait déjà que 80% des voyageurs de luxe sont influencés par cette exigence lors de la sélection de leurs destinations. Les nouvelles données d’Accor confirment que les clients ne recherchent plus uniquement des établissements proposant des équipements de pointe et haut de gamme. Ils désirent aussi et davantage des hôtels qui se soucient de leur wellness.

Balnéothérapie, services d’hydrothérapie, sauna….

Les consommateurs préfèrent en particulier le bien-être holistique avec les thérapies naturelles, que l’on retrouve dans certains concepts Accor, notamment The Purist. Ils réclament aussi des expériences apaisantes et conviviales comme les bains entre amis, le sauna, la balnéothérapie et les services d’hydrothérapie. Ces activités leur paraissent plus saines que la fréquentation des bars ou des boîtes de nuit, qui ne conviennent d’ailleurs pas aux familles.

Réduire certains services au profit des offres de bien-être

Les clients souhaitent d’ailleurs que l’espace occupé par ces boîtes de nuit, bars ou encore salles de yoga soit réduit au profit des offres de bien-être. Pour eux, les hôtels n’ont pas besoin de centaines de mètres carrés et d’une multitude d’installations pour améliorer l’expérience client. Par ailleurs, certains experts jugent non-nécessaires et parfois pesants sur la rentabilité ces espaces, en particulier les salons de coiffure, les immenses salles de yoga et les bars à jus.

De la nécessité de confier certaines prestations à des professionnels réputés localement

C’est le cas d’Ingo Schweder, fondateur et directeur général du cabinet de conseil et gestion GOCO Hospitality, qui estime qu’« il n’est pas nécessaire de tout proposer au sein d’un établissement hôtelier. Il pense qu’il vaut mieux se focaliser sur une clientèle spécifique, exceller et développer sa notoriété sur ce segment. Par ailleurs, les spécialistes recommandent aux groupes hôteliers de repenser leur spa (salon de coiffure et institut de beauté), en confiant notamment certaines prestations à des professionnels réputés localement. Cela permettra d’attirer également la clientèle locale, et non plus seulement étrangère.

Les hôteliers gagneraient à mettre en place des espaces bien-être répondant parfaitement aux attentes de leurs clients

Le livre blanc d’Accor propose en outre de créer des expériences spa exclusives pour adultes, tout en intégrant des services adaptés pour les enfants. Plus encore, il conseille une approche globale et un design unique, immersif et distinctif sur tout le parcours. Grâce à son enquête, Accor espère offrir des pistes de réflexion aux hôteliers et leur permettre de mettre en place des espaces bien-être répondant parfaitement aux attentes de leurs clients. Les préconisations du rapport valent également pour le groupe hôtelier français, qui est présent dans plus de 110 pays à travers un réseau de plus de 5 600 hôtels et 10 000 établissements de restauration et bars.

France : vaste rappel d’airbags défectueux

En France, plusieurs constructeurs automobiles, dont Citroën et Volkswagen, ont lancé des campagnes de rappel d’airbags défectueux. Les immatriculations de véhicules concernés, plus de 2 millions, ont été publiés en début de semaine. Les propriétaires pourront se faire changer leurs airbags gratuitement.

Plusieurs groupes automobiles ont lancé des rappels d’airbags défectueux en France. Plus de 2,3 millions de véhicules sont concernés. La liste des modèles a été publiée cette semaine. On y retrouve des voitures Citroën, DS, Volkswagen et Audi.

Takata au cœur de cette affaire

Les airbags défectueux sont ceux du japonais Takata, tombé en faillite en 2017. Censés protéger le conducteur lors d’accidents en amortissants les chocs, ces dispositifs de sécurité ont tendance à éjecter le gaz pour gonfler les coussins. Ils peuvent ainsi éclater et projeter des bouts de métal susceptibles de transpercer un œil par exemple. La capsule contient précisément des cristaux de nitrate d’ammonium qui se transforment en gaz très instable. De plus, elle n’est pas étanche. Ce qui représente un danger supplémentaire.

Une dizaine de décès en Outre-mer dus aux airbags défectueux

Les airbags Takata ont déjà fait des centaines de victimes aux États-Unis et dans plusieurs autres pays depuis le début des années 2000. En France, il y a eu 14 victimes, essentiellement en Outre-mer (13 personnes tués). La Réunion compte deux décès, la Guyane quatre et la Guadeloupe sept. Confrontés à ces chiffres, les constructeurs automobiles ont dû lancer des rappels d’airbags dès 2018. En métropole, il a fallu attendre la mort d’un automobiliste dans les Hautes-Pyrénées en 2024 pour que Stellantis annonce le 17 mai un « stop drive » (« cessez de rouler » le véhicule).

Citroën va envoyer des courriers aux automobilistes concernés par le rappel d’airbags défectueux

Le groupe automobile français a envoyé un courrier à près de 300 000 automobilistes leur demandant de cesser immédiatement de conduire leur véhicule en raison d’un danger mortel. Cette campagne concernait uniquement les véhicules immatriculés au sud de la ligne Clermont-Ferrand – Lyon. Fin janvier 2025, la filiale Citroën a lancé un rappel d’airbags Takata pour les voitures immatriculés sau nord de la ligne Clermont-Ferrand – Lyon.

Près de 240 000 Citroën attendent le changement de leurs airbags défectueux

Près de 240 000 C3 et DS3 doivent être mises à l’arrêt en attendant le changement de leurs airbags défectueux, contre 247 000 Citroën C3 et DS3 en 2024. Les propriétaires devraient être avertis incessamment via un courrier. Citroën, qui assure privilégier la sécurité de ses clients, effectue également un certain nombre de prélèvements. « Nous en faisons exploser certains. Nous analysons la cartouche de gaz sur d’autres, pour mesurer son état de dégradation », confie Thierry Koskas, son directeur général.

Le rappel chez Citroën concerne l’ensemble des véhicules immatriculées entre 2008 et 2013

Thierry Koskas précise que son groupe dispose aujourd’hui d’un stock de 40 000 airbags et que les clients auront leur voiture pour les ponts du mois de mai pour les uns, et les vacances d’été pour les autres. Le dirigeant pense que la campagne « stop-drive » du nord de la France pourra être effectuée en deux mois. Pour cette opération, Stellantis, la maison-mère, a provisionné 940 millions d’euros. Le rappel concerne l’ensemble des véhicules immatriculées entre 2008 et 2013. Au-delà, Thierry Koskas assure qu’il n’y a pas de danger.

Vacances : les Canadiens boudent les États-Unis

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Depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les Canadiens boycottent la destination États-Unis, en guise de protestation contre la politique du président américain, en particulier ses tarifs douaniers, qui frappent Ottawa. Ils préfèrent désormais passer leurs vacances au Mexique, à Antigua et même au pays.

Donald Trump aura réussi à se mettre à dos tout le monde avec sa politique provocatrice. Dès son élection, en novembre dernier, il s’est mis à menacer la Chine et ses deux voisins immédiats : le Canada au nord et le Mexique au sud. Le président américain a annoncé et finalement appliqué, depuis le 4 février, une hausse des droits de douanes jusqu’à 25%.

Le Canada prévoit des contre-tarifs

Évidemment, ces tarifs douaniers nuisent à l’économie des pays visés, notamment le Canada qui a toujours eu de bonnes relations avec le grand frère américain. Dès l’application de la hausse des droits de douanes américains, le pays a riposté avec des contre-tarifs prévus à partir du 4 mars. Voilà donc Donald Trump qui ouvre un nouveau conflit commercial en plus de celui avec la Chine.

Les autorités canadiennes appellent à se détourner des États-Unis

Mais Ottawa compte aller plus loin. A la guerre comme à la guerre, dit-on.Ainsi, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, ont tous deux appelé leurs compatriotes à revoir leurs projets de voyage chez le voisin, qui veut d’ailleurs faire de leur nation, le 51e « État chéri » des États-Unis.

Pas question de se rendre aux États-Unis sous Trump

Mais les Canadiens n’ont pas attendu l’appel de leurs autorités pour se détourner de la destination États-Unis. Dès l’élection de Donald Trump le 5 novembre dernier, beaucoup d’entre eux ont annulé leur voyage. Pour eux, pas question d’aller dans un pays qui menace le leur. Certains avaient déjà pris cette résolution lors du premier mandat du dirigeant républicain (2016-2020).

Les Canadiens optent pour un tourisme local

Désormais, les Canadiens prévoient de visiter d’autres endroits que les États-Unis qu’ils adorent pourtant beaucoup. Certains choisissent d’aller en tourisme au Mexique, au Portugal ou encore à Antigua, jusqu’à ce que la situation évolue au pays de l’Oncle Sam. D’autres optent pour des séjours sur le territoire canadien même, notamment à Terre-Neuve, en Nouvelle-Écosse et en Ontario.

Une opportunité pour le tourisme national

C’est une occasion pour les Canadiens de découvrir ou de redécouvrir leur pays. Le gouvernement se félicite de la situation, ayant toujours appelé ses citoyens à privilégier les destinations intérieures pour passer leurs vacances. Le tourisme canadien ne pourra que se porter mieux. De l’autre côté, c’est une mauvaise nouvelle pour l’économie et les emplois.

Vers une baisse de 10% des voyages de Canadiens aux États-Unis

D’après la U.S. Travel Association, qui défend les intérêts de l’industrie américaine du voyage, le Canada est la première source de visiteurs étrangers aux États-Unis, avec 20,4 millions de touristes en 2024 et 20,5 milliards de dollars de dépenses. Cette manne financière permet de soutenir 140 000 emplois américains. Avec le boycott, U.S. Travel Association prévoit une baisse de 10 % des voyages en provenance du Canada. Ce qui pourrait se traduire par une perte de 2,1 milliards de dollars américains en dépenses et la suppression de 14 000 emplois.

Un boycott des États-Unis qui n’a pas beaucoup de sens

Les Canadiens savent que ce boycott ne va pas changer la décision de Trump, mais qu’il peut avoir un impact quand même, économique, moral ou culturel. Ils rappellent que le tourisme est une forme de diplomatie douce, qui favorise la compréhension culturelle et renforce les relations entre les pays. Il faut cependant souligner que ce boycott n’a pas beaucoup de sens. On aime un pays pour ce qu’il est ou on ne l’aime. Un président ne peut pas nous le faire détester. D’ailleurs, si on devait choisir sa destination touristique selon ses convictions politiques, plus personne ne traverserait le pas de sa porte.

Frigos : bientôt plus verts et silencieux ?

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Aujourd’hui alimentés par des gaz à effet de serre, les frigos pourraient bientôt devenir plus propres. Des chercheurs de l’université Deakin, en Australie, ont réussi à faire fonctionner un appareil à température ambiante avec des cristaux plastiques. Ces matériaux spéciaux ont une capacité à absorber de la chaleur et à rafraîchir un espace donné. En plus d’être facilement utilisables, ils sont aussi écologiques et économiques.

Inventés dans les années 1930, les réfrigérateurs sont aujourd’hui parmi les appareils électroménagers les plus répandus. On les trouve dans presque tous les foyers. Ils servent essentiellement à la conservation de nos aliments, évitant ainsi des pertes. Mais ces équipements ont deux gros défauts : ils font du bruit et émettent des gaz à effet de serre.

Les gaz réfrigérants des frigos provoquent un effet de serre

En effet, les frigos utilisent des gaz réfrigérants pour la conservation des aliments. Le plus connu de ces gaz est le R-134a, un hydrofluorocarbure qui a remplacé le fréon. Même s’il ne nuit pas à la couche d’ozone, ce composé provoque un effet de serre des centaines de fois supérieur à celui du CO2, quand il s’échappe des appareils électroménagers. On estime que les gaz réfrigérants contribuent autant au réchauffement climatique qu’un pays comme le Canada.

Des cristaux plastiques à la place des gaz réfrigérants

Pour rendre les réfrigérateurs plus respectueux de la planète, les scientifiques travaillent depuis quelques années sur des appareils non polluants, mais également silencieux. Des chercheurs de l’université Deakin, en Australie, ont récemment proposé une solution : les cristaux plastiques. Ils ont pu faire fonctionner un frigo en utilisant ces produits à la place des gaz réfrigérants. Ces matériaux sont capables d’absorber la chaleur et de refroidir un espace donné, une fois compressés.

Des propriétés uniques pouvant refroidir l’intérieur des frigos

Les cristaux plastiques doivent leur nom à leur structure unique. En effet, sous certaines conditions, notamment sous compression, leurs molécules peuvent se déformer puis revenir à leur état initial. Cette propriété a l’avantage de créer une baisse de la température des cristaux. Ceux-ci peuvent alors absorber la chaleur et refroidir l’intérieur d’un frigo.

Plusieurs variétés de cristaux plastiques testé pour n’en choisir qu’une

Dans le cadre de leurs travaux, les scientifiques australiens ont testé plusieurs variétés de cristaux plastiques pour identifier ceux capables de rafraîchir efficacement l’air à température ambiante. Ils ont découvert que certains cristaux pouvaient évacuer la chaleur de l’air à des températures comprises entre -37°C et 10°C.

Une chambre de compression et un ventilateur utilisés pour l’expérimentation

Les chercheurs de l’université de Deakin ont conçu ensuite une chambre de compression pour éprouver les molécules des cristaux plastiques choisis. Ils ont également utilisé un ventilateur afin de diffuser l’air frais dans l’environnement. En procédant à des cycles répétés de compression et de décompression, les chercheurs ont constaté que les cristaux de plastique pouvaient effectivement servir de réfrigérants, sans polluer.

Des aimants pour réfrigérer les frigos

Leurs résultats permettent d’envisager une large gamme d’applications domestiques, comprenant les climatiseurs. Ils pourraient introduire une révolution majeure dans le domaine de la réfrigération. Mais ce n’est pas le seul procédé proposé pour remplacer les gaz réfrigérants. Une autre solution est de s’appuyer sur des aimants. Ces matériaux ont également des propriétés d’absorption de la chaleur. En plus, ils réduiraient la facture d’au moins 30% ! Un test est en cours dans un supermarché en Allemagne.

Porsche : une marche-arrière sur l’électrique à 800 millions

Les constructeurs automobiles reculent les uns après les autres sur l’électrique. Porsche vient à son tour de faire marche-arrière sur cette motorisation, alors que le groupe allemand s’était engagé dans l’électrification de ses véhicules. Ce retour sur sa politique de transition énergétique pourrait cependant lui coûter cher.

Les constructeurs automobiles se sont ils fourvoyés dans leur stratégie du « tout électrique « ? Après avoir annoncé à grande pompe l’électrification de leur gamme de véhicules, les voici qui font demi tour les uns après les autres. Le dernier en date, Porsche. L’entreprise allemande a annoncé la semaine dernière qu’elle faisait marche-arrière sur sa stratégie électrique.

Porsche voit une baisse de ses bénéfices en 2025

Cette annonce est intervenue après que Porsche a dévoilé ses perspectives financières. Déjà en difficulté avec des ventes en baisse, la firme de Stuttgart a déclaré que ses bénéfices risquaient d’être plus faibles que prévu en 2025. Ses marges bénéficiaires devraient se situer entre 10 et 12 %. Ce qui est bien inférieur à l’objectif initial de 20 %.

Les ventes du Taycan ont plongé en 2024

Cette révision des objectifs s’explique notamment par les mauvaises ventes de ses modèles électriques. En particulier la Taycan, qui a connu une année 2024 médiocre. En effet, la grande berline électrique a vu ses ventes plonger de 49 %, à seulement 20 836 exemplaires écoulés. Toutes motorisations confondues, les livraisons de Porsche ont baissé de 3 % l’année dernière.

Porsche ralentit fortement sur l’électrique en Chine

Le constructeur allemand a vu rouge en Chine, où ses ventes totales ont chuté de 28 %. Ce chiffre témoigne du désamour pour la Taycan dans un pays où la transition vers l’électrique s’accélère pourtant. Face à ces signaux négatifs, Porsche décide de reculer sur l’électrique pour foncer résolument sur le thermique et l’hybride.

800 millions d’euros pour virer complètement au thermique et à l’hybride

Jusqu’à récemment, le fabricant prévoyait d’électrifier tous ses modèles thermiques phares. Mais ces derniers devraient garder leur motorisation plus longtemps ou s’ouvrir à l’hybride. Pour soutenir ce virage à 180°, Porsche annonce un investissement de 800 millions d’euros . C’est cher payé. Mais les analystes de la Deutsche Bank pensent que c’est la bonne décision. Ils saluent donc la hausse annoncée des investissements dans les moteurs thermiques, même si cela « coûte plus cher que prévu ».

Porsche prévoit une restructuration de son conseil d’administration

Les experts de la Deutsche Bank disent apprécier grandement « la volonté de l’entreprise de s’adapter aux attentes des consommateurs », en conservant ses « modèles à essence qui jouent encore un rôle important ». Mais Porsche va terminer les projets commencés dans l’électrique. Ainsi, malgré la débâcle sur ce segment, le groupe allemand maintient la sortie du 718 Boxster en 2025 et du 718 Cayman en 2026. Côté organisation, il prévoit une restructuration de son conseil d’administration, cinq mois après la nomination de Lutz Meschke au poste de directeur financier.

DPE : une annonce immobilière sur cinq pas en règle

En France, une annonce immobilière sur cinq ne respecte pas la Loi Climat et résilience, qui impose la publication du DPE (diagnostic de performance énergétique) des logements. Au 1er janvier 2025, 18% des annonces de location ne respectaient toujours pas l’obligation de publication du DPE, avec 35% pour Paris.

SeLoger, groupe spécialisé dans la diffusion d’annonces immobilières sur internet, vient de publier une étude sur le respect des obligations concernant les diagnostics de performances énergétiques (DPE). Au 1er janvier 2025, près d’une annonce de location sur dix ne respectait toujours pas l’obligation de publication du DPE.

DPE et logements classés G issus de la Loi Climat et résilience

Les DPE sont une obligation de la Loi Climat et résilience. Ils doivent être publiés par les propriétaires de logement au moment de l’annonce immobilière. L’objectif est d’éviter la location des logements classés G, interdits depuis le 1er janvier 2025 car énergivores.

Près de 20% des propriétaires ne respectaient toujours pas l’obligation de publication du DPE en France

D’après l’étude de SeLoger dévoilée mercredi 5 février, 18% des propriétaires ne respectaient toujours pas l’obligation de publication du DPE, contre 37% en juillet 2021, date de l’interdiction. Aussi, 2,3% des annonces concernaient toujours des biens classés G, contre 3,2% ces dernières années. SeLoger a réalisé son étude en s’appuyant sur les annonces immobilières publiées sur son site entre 2018 et mi-janvier 2025.

35% des annonces n’affichaient pas de DPE à Paris

À Paris, une annonce sur trois (35%) n’affichait pas de DPE, et 4,7% des annonces appartenaient encore à la catégorie G. Ainsi, souligne SeLoger, c’est dans la capitale « que la loi Climat et résilience peine le plus à être respectée ». Il y a plusieurs raisons à cette situation. D’abord la structure de la ville. Paris a un parc constitué à 35% de passoires thermiques (contre 17% en France) car la construction de 60% de ses biens en copropriété date de la Première guerre mondiale et un quart entre les deux guerres.

La rénovation énergétique coûte cher

Il y a ensuite l’offre de locations à Paris, qui demeure très insuffisante par rapport à la demande. SeLoger explique que cela peut pousser certains propriétaires à faire fi de la loi, par opportunisme, et des locataires à s’en contenter, faute de choix. Il faut noter en outre que les propriétaires peuvent avoir des difficultés à financer la rénovation énergétique de leur logement noté G. Les travaux coûtent en moyenne 40 000 euros, selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim).

Une proposition de loi pour revenir sur l’interdiction des logements classés G

Si les contrevenants s’exposent à des sanctions pécuniaires en cas d’annonce sans DPE, cela ne semble pas les effrayer. Ils ont leur raison. On n’oublie pas, par exemple, le flou politique en France avec le gouvernement Bayrou toujours en sursis. D’ailleurs, il existe actuellement une proposition de loi soutenue par l’exécutif pour revenir sur l’interdiction des logements classés G, au nom d’une pénurie de logements. Mais certains professionnels ne voient pas de réelle pénurie. Ils parlent plutôt de conditions du marché et d’augmentation forte des taux.

Nestlé Waters : le scandale des eaux en bouteille éclabousse jusqu’au sommet de l’Etat

De nouvelles révélations du journal Le Monde et de la cellule investigation de Radio France, l’Etat français a aidé Nestlé à utiliser des filtres illégaux pour ses eaux minérales en bouteille. Se faisant, l’exécutif a privilégié les intérêts du géant agroalimentaire au détriment des consommateurs.

Emmanuel Macron trempé jusqu’à cou. De nouvelles révélations publiées le 4 février par Le Monde et la cellule investigation de Radio France mettent au grand jour le copinage cynique entre l’entourage du président et Nestlé Waters. En effet, pendant plusieurs années, le cabinet du chef de l’État a aidé, en toute connaissance de cause, le géant agroalimentaire à utiliser des filtres illégaux pour ses eaux minérales en bouteille.

Nestlé a eu recours à des systèmes interdits de microfiltration

Le groupe suisse, propriétaire des marques Vittel, Contrex, Hépar et Perrier puise son eau minérale dans les Vosges et le Gard. A partir de 2021, au moins, il a eu recours à des systèmes interdits de microfiltration pour garantir la sécurité alimentaire de ses eaux minérales, face notamment à des problèmes de contaminations bactériologiques. Bien que les agences sanitaires ont à plusieurs reprises, et avec insistance, alerté l’exécutif du caractère illégal de ces pratiques et des risques sanitaires encourus, Matignon et l’Elysée n’ont rien fait.

La DGS avait recommandé de suspendre les autorisations du groupe

Dans une note du 20 janvier 2023, le directeur général de la santé (DGS) d’alors, Jérôme Salomon, recommandait de suspendre immédiatement l’autorisation d’exploitation, de conditionnement et d’embouteillage de l’eau pour les sites Nestlé des Vosges et du Gard. Il fondait sa demande sur un rapport de l’Anses qui concluait que l’eau en sortie de puits n’était pas microbiologiquement saine avec l’utilisation de microfiltres inférieurs à 0,8 micromètre.

Une précédente enquête avait déjà épinglé la multinationale suisse

Cette demande n’a pas empêché l’Elysée d’accorder des dérogations sur l’usage de microfiltres à Nestlé, coutumier des pratiques illégales. En janvier 2024 déjà, des enquêtes journalistiques publiées par Le Monde et Radio France puis par Mediapart indiquaient que la multinationale avait fraudé pendant quinze ans, vendant de l’eau en bouteille non conforme à la réglementation. La nouvelle enquête ne fait donc que confirmer ces premières révélations.

L’exécutif a privilégié les intérêts de Nestlé au détriment des consommateurs

Pour mener leurs nouvelles investigations, Le Monde et Radio France ont eu accès à plusieurs notes ministérielles, à des échanges de courriels, compte-rendus d’inspection des usines Nestlé et à des résultats de prélèvements sanitaires. Tous ces documents posaient clairement le problème. Fort de cela, les deux médias accusent l’exécutif d’avoir « privilégié les intérêts de Nestlé au détriment des consommateurs, en laissant le groupe suisse continuer à commercialiser une eau qu’il savait non seulement non conforme à la réglementation mais aussi à risque pour la santé ».

Des rencontres entre les représentants du groupe agroalimentaire et de l’Elysée

Le Monde et Radio France pensent que l’Elysée et Matignon ont cédé au lobbying intense mené depuis 2021 par Nestlé. Ils notent que des représentants du groupe agroalimentaire ont eu des rencontres avec l’entourage de Macron, notamment avec Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée. Les deux parties n’ont pas démenti ces réunions, mais ont assuré qu’elles étaient formelles.

Emmanuel Macron a des liens anciens avec Nestlé

Pointé directement du doigt, Emmanuel Macron a affirmé mardi qu’il n’y a eu ni « entente » ni « connivence avec qui que ce soit ». Mais on ne peut pas oublier qu’il y a un lien ancien entre le chef de l’État et la multinationale suisse. En effet, lorsqu’il était banquier d’affaires chez Rothschild & Cie, l’actuel président de la République a empoché un million d’euros dans le cadre d’une négociation pour Nestlé. La direction française du groupe lui avait même proposé un poste.

Nestlé a payé pour s’éviter un procès

Si son prédécesseur parlait de risques pour la santé, l’actuel patron de la DGS, Grégory Emery, a indiqué en janvier devant le Sénat que ce dossier n’était pas un sujet de sécurité sanitaire mais de fraude. Ce que contestent des ONG comme Foodwatch, qui a déposé une plainte contre Nestlé l’année dernière. L’entreprise a accepté en septembre de payer une amende de 2 millions d’euros pour s’éviter tout procès…Un aveu de sa part ?

Alternatives végétales : les fabricants peuvent désormais utiliser la terminologie de la boucherie

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Le Conseil d’État a annulé un décret interdisant aux industriels d’utiliser le vocabulaire de la boucherie pour nommer les alternatives végétales. Ils peuvent donc désormais employer des appellations telles que « steak » et « saucisse » comme bon leur semble . Cette décision ne convient pas à tout le monde.

Une victoire pour la filière des substituts végétaux ! Dans une décision rendue le mardi 28 janvier, le Conseil d’État annule l’interdiction de nommer les produits alimentaires végétaux par des termes de boucherie, charcuterie ou poissonnerie . En d’autres termes, il autorise les marques à utiliser désormais des appellations telles que « steak », « jambon » et « lardon » sur leurs emballages. C’est la fin d’une bataille juridique qui aura duré près de cinq ans.

Le gouvernement a pris deux décrets interdisant l’usage du vocabulaire de la boucherie pour les alternatives végétales

Tout à commencé en 2020, quand le Parlement a interdit l’utilisation des termes de boucherie, charcuterie et poissonnerie pour désigner des produits contenant des protéines végétales. En juin 2022, le gouvernement a confirmé cette interdiction par un premier décret, puis en février 2024 par un second. Les deux textes de loi laissaient une durée d’un an aux entreprises pour écouler les stocks existants de leurs substituts végétaux portant déjà les noms contestés.

Des décrets pris pour satisfaire les éleveurs et bouchers

Le gouvernement avait publié ces décrets pendant le dernier Salon de l’agriculture. Il s’agissait pour lui de contenter les éleveurs et les agriculteurs, alors en grève pour diverses revendications. Les acteurs de la filière animale estiment que des dénominations comme « jambon végétal », « saucisse vegan » ou « bacon végétarien » peuvent créer la confusion chez les consommateurs.

Le Conseil d’État interroge la CJUE sur l’interdiction de la terminologie de la boucherie pour les alternatives végétales

Saisi une première fois par des entreprises et associations professionnelles, le Conseil d’État avait suspendu en référé le premier décret du gouvernement. A l’occasion de cette première saisine, il avait interrogé la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur la légalité d’une telle mesure de la part d’un membre de l’UE. Mais la CJUE n’avait pas répondu.

La CJUE rappelle que la question se traite au niveau européen

Estimant qu’il existe un doute sérieux sur la légalité de cette interdiction, la plus haute juridiction administrative à également suspendu le second décret, dans l’attente de la réponse de la CJUE. L’institution européenne va finalement répondre en octobre 2024. Elle a indiqué que la réglementation de l’UE traitait cette question au niveau européen. Ce qui implique que les États membres n’ont pas le droit d’édicter individuellement des mesures nationales qui réglementent ou interdisent l’usage de ces noms.

Les fabricants d’alternatives végétales saluent la décision du Conseil d’État

C’est sur cette base que le Conseil d’État a jugé de l’illégalité des deux décrets pris par le gouvernement pour satisfaire les éleveurs et bouchers. Sa décision contente évidemment les marques et entreprises commercialisant les substituts végétaux. « C’est une victoire pour la filière du végétal », a commenté Happyvore, qui avait contesté les décrets avec d’autres sociétés spécialisées comme La Vie et Umiami.

Cette terminologie trompe les consommateurs

De l’autre coté, c’est la déception. Le patron du syndicat majoritaire FNSEA, Arnaud Rousseau, déplore que le monde du végétal ne soit pas assez « inventif pour trouver une terminologie qui ne trompe pas les consommateurs ». Ces derniers sont toutefois partagés sur la question. Si certains ne voient pas d’inconvénients dans l’utilisation du vocabulaire de la boucherie pour qualifier les alternatives végétales, d’autres dénoncent une tromperie sur la marchandise.

 

Balenciaga lance un jeu Snake pour le Nouvel An Chinois

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Pour célébrer le Nouvel An Chinois, qui débute ce mercredi 29 janvier, Balenciaga lance un concours autour du jeu « Snake », emblématique des années 90. Les gagnants, issus de tous les continents, pourront recevoir des récompenses comme une console de jeu aux couleurs de la marque et un porte-clés Serpent en édition limitée.

Le Nouvel An Chinois, ou Nouvel An Lunaire, débute ce mercredi 29 janvier. Il est placé sous le signe du serpent de bois, l’un des douze animaux-symboles de l’astrologie chinoise. Outre les collections capsules, de rigueur dans la mode à cette occasion, les Maisons luxe innovent avec diverses initiatives pour faire plaisir à leurs clients et en attirer de nouveaux.

Balenciaga mise sur le rétro gaming

C’est le cas pour Balenciaga. Pour célébrer l’année du serpent, la marque franco-espagnole de mode et de luxe lance une capsule de prêt-à-porter New Year Series 25. Elle propose aussi un concours autour du jeu « Snake » à l’attention de sa communauté de fans, en particulier des millenials qui connaissent bien ce jeu. En effet, ce classique du rétro gaming est apparu dans les années 70, mais avait connu un regain de notoriété à la fin des années 90 grâce à son pré-chargement sur les téléphones portables Nokia.

« Snake » accessible dans les canaux online et les boutiques de Balenciaga

Le jeu « Snake » de Balenciaga est conçu en pixel art de style Y2K (noir et blanc), qui rappelle aux joueurs les anciens téléphones portables. Il pourrait ainsi séduire les Millennials les plus nostalgiques mais aussi les membres de la GenZ adeptes de cette esthétique. « Snake » version Balenciaga est accessible aux joueurs via une campagne de communication online et des QR Codes présents dans certaines boutiques de la Maison.

Jouer le plus vite possible pour gagner 

Le jeu consiste à déplacer un serpent en évitant des obstacles et en cueillant des pommes. Il est construit sur huit niveaux de difficulté, qu’il faut terminer aussi vite que possible pour tenter de se positionner en haut du classement et avoir une chance de gagner des récompenses. Parmi celles-ci, des consoles de jeu aux couleurs de la marque et des porte-clés Serpent en édition limitée.

Un rétroéclairage bleu feutré et quatre boutons de navigation sur la console

La console portable arbore le logo Balenciaga sur sa partie avant et dispose d’un écran LCD avec un rétroéclairage bleu feutré ainsi que quatre boutons de navigation. Incroyablement minimaliste, elle pourrait plaire aux membres de la communauté des moddeurs, si ceux-ci parviennent à l’adapter. Ils pourraient alors y jouer à des jeux point-and-click comme Monkey Island et aux premiers jeux Game Boy tels que Super Mario Land et Donkey Kong Land.

Balenciaga récompensera les joueurs de tous les continents

Même s’il s’agit d’un accessoire de mode, Balenciaga semble avoir conçu cette console pour capitaliser sur l’engouement pour la Nintendo Switch 2. Pour l’avoir, il faut être bien classé au tableau du concours Snake game contest, accessible à tous à travers le monde. Dans un objectif d’équité, la marque de prêt-à-porter sélectionnera les meilleurs compétiteurs des cinq grandes « régions » du globe pour les recomposer. Mais elle portera une attention particulière au combo France/Italie/Espagne/Royaume-Uni ainsi qu’à la Chine.