Prison : pas de favoritisme pour Pierre Palmade 

Condamné à cinq ans de prison dont trois avec sursis pour blessures involontaires, l’humoriste Pierre Palmade a été incarcéré lundi à la prison de Bordeaux-Gradignan, en Nouvelle Aquitaine. Son avocate dénonce des conditions de détention indignes, avec des lieux sales et surpeuplés.

Pierre Palmade a été incarcéré lundi matin à la prison de Bordeaux-Gradignan, en Nouvelle Aquitaine, à la suite de sa condamnation en novembre à cinq ans d’emprisonnement dont deux fermes pour un grave accident de la route sous drogues en 2023. Lors de son procès en novembre dernier, l’humoriste n’a pas fait appel du jugement, le rendant définitif. Mais en prison, il pourra formuler une demande d’aménagement de peine, à soumettre à un juge d’application des peines.

Un bébé mort in utero à cause de l’accident

Le 10 février 2023, alors fortement sous drogue, Pierre Palmade avait percuté une voiture roulant sur la voie opposée sur la D372, entre Perthes et Villiers-en-Bière. A l’intérieur du véhicule se trouvait une femme qui transportait son fils de 6 ans et sa belle-sœur enceinte de six mois et demi. Face à la violence du choc celle-ci avait perdu son bébé, mort in utero. Longtemps hospitalisés, tous les occupants du véhicule devraient garder des séquelles à vie. Ce drame avait déclenché une tempête médiatique, en raison de la notoriété de l’artiste.

Pierre Palmade placé à l’isolement en raison de son statut

Pierre Palmade a été placé à l’isolement. Ce qui signifie qu’il est seul dans sa cellule, la même que pour les autres détenus. Cette mise à l’écart est réservée aux prisonniers dangereux ou à ceux exerçant des métiers à risques tels que les juges ou les agents des forces de l’ordre. Dans le cas de l’humoriste, c’est la célébrité et la médiatisation de l’affaire qui rendent nécessaire le fait de l’isoler des autres.

Des lieux sales, gangrenés par le trafic de drogues

La défense de Pierre Palmade dénonce des conditions indignes de détention dans l’une des pires prisons de France. Elle pointe notamment la surpopulation carcérale avec 1 000 détenus sur tout le centre pour 600 places, et l’insalubrité des lieux, gangrenés par le trafic de drogues. Le quartier d’isolement, en particulier, est l’un des plus vétustes de la prison. Il n’est pas aux normes, avec sa salle de promenade qui ne permet pas de voir le ciel et de réellement respirer l’air libre.

Pierre Palmade a demandé « pardon du plus profond » de son « être »

La défense de Pierre Palmade craint qu’une telle dureté ne provoque un choc carcéral chez son client. L’artiste ne pourra plus pratiquer ses activités habituelles, même s’il bénéficie de quelques faveurs (passe-plats, passe-menottes). D’ici un éventuel aménagement de peine, il pourra recevoir des proches et poursuivre le parcours de soins qu’il avait entamé. Le comédien s’est sûrement préparé à cette vie difficile, lui qui a refusé de faire appel de sa condamnation pour payer son acte de manière exemplaire. Il dit être accablé du traumatisme causé et a demandé « pardon du plus profond » de son « être » aux victimes.

Tickets-restaurant : bientôt plus valables pour certains produits ?

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L’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires non directement consommables pourrait prendre fin à partir du 1er janvier 2025. La faute à la censure du gouvernement Barnier, qui a provoqué un gel du processus législatif. Il faudra composer une nouvelle équipe ministérielle d’ici le 31 décembre pour pouvoir prolonger le dispositif.

La secrétaire d’Etat à la Consommation, Laurence Garnier, a déclaré lundi que l’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires non directement consommables pourrait prendre fin à partir du 1er janvier 2025. En cause, la censure du gouvernement Barnier, qui a provoqué une suspension du processus législatif devant conduire à sa prolongation.

L’utilisation des tickets-restaurant élargie en 2022

« La prolongation de l’utilisation des titres-restaurant ne pourra pas être votée au Sénat en l’absence de gouvernement et de ministre au banc », a déclaré Laurence Garnier au quotidien Ouest France. Comme leur nom l’indique, les tickets-restaurant permettaient initialement aux salariés de régler leur repas au restaurant. Mais en 2022, à cause de l’inflation et de la fermeture forcée des établissements, le gouvernement avait validé un élargissement de leur usage en supermarché, pour payer des produits alimentaires non directement consommables (farine, œufs, pâtes, riz, etc.).

Après l’Assemblée nationale, le Sénat doit se prononcer en séance publique

Prolongée plusieurs fois, cette dérogation devait prendre fin au 31 décembre 2024. Mais en novembre, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi LR visant à prolonger le dispositif jusqu’au 31 décembre 2025. Le Sénat devait se prononcer à son tour en séance publique ce jeudi 12 décembre. Cependant l’adoption de la motion de censure contre le gouvernement Barnier a mis en pause tous les travaux législatifs en séance publique.

5,4 millions de Français utilisent les tickets-restaurant

Le Sénat attend désormais la nomination d’un nouveau gouvernement pour tenir ses travaux en séance car il faut un Premier ministre pour le faire. Mais le temps est compté car il ne reste plus que deux semaines pour trouver un nouveau locataire à Matignon et composer un gouvernement. Au-delà du 31 décembre, l’utilisation des tickets-restaurant en supermarchés ne sera plus valable. Ce qui constituera une mauvaise nouvelle pour les 5,4 millions de Français qui en bénéficient, mais également pour les commerces.

14 milliards d’euros engrangés par les commerces en 2023

En 2023, les titres-restaurant ont rapporté 14 milliards d’euros aux restaurateurs, aux commerces de bouche et aux acteurs de l’alimentation. La restauration traditionnelle, principale bénéficiaire du dispositif, a empoché à elle seule 8,6 milliards d’euros. Selon la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR), l’organisme qui supervise l’utilisation de ces pass alimentaires, près de 100 000 emplois directs dépendent du dispositif.

Une réforme des tickets- restaurant prévue en 2025

Certains parlementaires souhaitent réexaminer la transformation des tickets- restaurant, créés initialement comme une aide à la restauration, en complément de salaire. Une réforme du dispositif est donc prévue en 2025. Dans le cadre de ce projet, la CNTR propose la mise en place de différents plafonds, pour l’achat des produits alimentaires immédiatement consommables et des aliments nécessitant une préparation. Elle recommande cependant de maintenir le plafond journalier maximal à 25 € pour ne pas faire du titre-restaurant un salaire déguisé.

Censure du gouvernement : l’immobilier face à une nouvelle tempête

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La chute du gouvernement Barnier, actée par l’adoption d’une motion de censure ce 4 décembre, plonge le secteur immobilier dans l’incertitude. Ce retournement de situation suspend l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2025, emportant avec lui des mesures cruciales pour relancer un marché encore fragile. 

Parmi les propositions phares désormais en suspens figure l’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ). Ce dispositif devait être accessible à tous types de biens immobiliers et sur l’ensemble du territoire à partir de février 2025. Une bouffée d’air pour les primo-accédants. 

De plus, une niche fiscale inédite prévoyait d’exonérer jusqu’à 100 000 euros de dons affectés à l’acquisition ou à la rénovation de logements. Enfin, la prolongation du dispositif Pinel, offrant des réductions fiscales pour l’investissement locatif, devait s’étendre jusqu’au 31 mars 2025. Une mesure jugée essentielle dans un contexte de crise du logement. 

L’impact ne s’arrête pas là, dès le 1er janvier 2025, les logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) seront interdits à la location. Une proposition de loi visant à assouplir ce calendrier en tenant compte des blocages de copropriétés ou des travaux en cours, est également remise en question. 

Les acteurs de l’immobilier déplorent ces retards. Guillaume Martinaud, le président d’Orpi, évoque un secteur pris en otage par les blocages politiques. Même son de cloche chez Brice Cardi, président de l’Adresse qui dénonce une situation favorisant l’attentisme des acheteurs. Les constructeurs, représentés par Damien Hereng, regrettent que l’élargissement du PTZ, pourtant vital, soit mis en péril. 

La Fédération française du Bâtiment, de son côté, alerte sur une crise imminente pour les artisans et entrepreneurs. Olivier Salleron, son président, demande un retour rapide des mesures discutées au Parlement pour éviter un effondrement de la filière. 

Malgré ces revers, les experts restent prudents quant aux conséquences sur les taux de crédit. Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer, souligne que les récentes baisses des taux directeurs de la BCE pourraient limiter l’impact sur les crédits immobiliers. Laure Martino, de Cafpi, partage cet optimisme modéré, anticipant une certaine résilience des marchés. 

Certains experts appellent à la reprise des textes par le prochain gouvernement. Henry Buzy-Cazaux, président de l’IMSI évoque la possibilité de maintenir la ministre du Logement à son poste pour assurer une continuité dans le dialogue avec les professionnels. L’immobilier, pilier de l’économie française, ne peut attendre indéfiniment des décisions politiques pour redresser la barre.

Notre-Dame de Paris : quel sentiment inspire-t-elle aux Français ?

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Cinq ans et demi après l’incendie qui l’a ravagée, la cathédrale Notre-Dame de Paris va rouvrir ses portes au public le 8 décembre prochain. La moitié des Français prévoit de la visiter après cette inauguration, d’après une étude du groupe Verian pour La Croix. Mais près d’un tiers d’entre eux disent s’en désintéresser royalement.

Le 15 avril 2019, un violent incendie a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, obligeant les autorités françaises à fermer le site pour une rénovation complète. Cinq ans et demi plus tard, le célèbre édifice religieux va enfin rouvrir ses portes au public. Cet évènement très attendu aura le dimanche 8 décembre 2024. Si le Pape François a décliné l’invitation officielle à y assister, les Français sont très impatients de visiter le monument, et si possible le plus rapidement possible.

Près d’un Français sur cinq certains de visiter Notre-Dame de Paris

Selon une étude du groupe Verian pour La Croix, en partenariat avec Franceinfo, 47% des Français prévoient de visiter la cathédrale après sa réouverture. Parmi eux, 18% sont certains d’y aller, et 6% comptent le faire très rapidement. Publiée dimanche 24 novembre 2024, cette enquête a été réalisée en ligne du 29 septembre au 1er octobre 2024, auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Un tiers des Français curieux de voir à quoi ressemble Notre-Dame de Paris

D’après ce sondage, la réouverture de Notre-Dame suscite « de la fierté » pour 43 % des personnes interrogées (65% chez les catholiques pratiquants). Mais 29% des sondés ressentent un sentiment d’indifférence à l’égard de ce chantier. Aussi, un tiers se dit curieux du résultat, et un autre tiers indique ressentir de la joie rien qu’à l’idée de la voir rouvrir. A l’inverse, 9% se disent agacés, voire sceptiques (8%) de cet événement.

La réouverture de la cathédrale, une démonstration du savoir-faire de l’artisanat français 

Pour ce qui concerne les attentes liées à la réouverture de la cathédrale, 51% des Français espèrent une préservation rigoureuse du patrimoine historique en dépit des travaux, et 42% souhaitent retrouver une cathédrale plus belle qu’auparavant. Interrogés sur la réalisation des travaux de restauration en « seulement » cinq ans, 65 % des sondés y voient une « démonstration du savoir-faire de l’artisanat français ». La moitié (52 %) estime que cela démontre une prouesse architecturale.

Une preuve d’une coopération réussie entre l’Église et l’État

Pour 35% des Français (51% des catholiques pratiquants), ce chantier de Notre-Dame est un symbole de la capacité de la France à s’unir, et pour 20% (42% des catholiques) une preuve d’une coopération réussie entre l’Église et l’État. Verian s’est en outre intéressé à ce que représente la cathédrale pour les Français. Pour certains compatriotes, cet édifice reste un symbole du patrimoine français (50%), pour d’autres un morceau d’histoire (49%) ou un patrimoine universel (44%).

Notre-Dame de Paris, l’un des plus beaux monuments de la Ville lumière

Enfin, 29% des Français (53% des catholiques pratiquants) conçoivent d’abord Notre-Dame comme un lieu de culte catholique, tandis que 16% (33% des catholiques pratiquants) y voient avant tout un espace de spiritualité ouvert à tous. Pour rappel, la cathédrale a été construite sur 300 ans, du XIIe au XIVe siècle. Rendue en partie célèbre par le roman éponyme de Victor Hugo, elle est aujourd’hui considérée  comme l’un des plus beaux joyaux de Paris, aux côtés de la Tour Eifel. La bâtisse accueille chaque année 15 millions de visiteurs.

Suède : la première route électrique mondiale pour bientôt

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La Suède s’apprête à bouleverser le monde des transports, avec le lancement de la toute première route électrique au monde. Attendu en 2025, ce tronçon de 21 km doit permettre aux véhicules électriques de se recharger directement en roulant, au lieu de garer dans une station de recharge pour le faire.

Se recharger en roulant ? C’est ce que veut proposer la Suède, qui s’apprête à ouvrir la première route électrifiée au monde. Prévu en 2025 ou en 2026, ce tronçon de 21 km permettra aux voitures électriques de se recharger sans s’arrêter à une station.

Quelle technologie pour la route électrique ?

Pour construire sa route électrique, la Suède a choisi l’autoroute E20 qui relie Göteborg à Stockholm. Cette e-road devrait utiliser l’une des trois technologies existantes à ce jour. A savoir la recharge par conducteur aérien, par conducteur au sol, ou par induction. La recharge par conducteur aérien s’inspire du système de caténaire des tramways. Elle comprend des câbles aériens alimentant les véhicules. Mais cette méthode sied davantage aux véhicules lourds, comme les camions.

Recharge par conducteur au sol ou par induction

La charge par conducteur au sol, elle, fonctionne comme un chargeur pour smartphones. Avec cette solution, la route dispose de pad ou de plaque pour que les véhicules électriques se rechargent en passant dessus. Quant au système de recharge par induction, il utilise des bobines de cuivre placées sous la chaussée. Invisibles pour les usagers de la route, ces bobines fournissent un flux électrique régulier.

Electreon Wireless chargée de mettre en place la technologie pour la route électrique

Le système de recharge par induction aurait les faveurs de Stockholm, car plus pratique pour des véhicules particuliers. Mais il nécessite des travaux de voirie importants. La société israélienne Electreon Wireless est chargée de mettre en place cette technologie de transfert de puissance dynamique sans fil (DWPT). La première portion de route électrique entre Göteborg et Stockholm servira de test, avant une extension sur les principales autoroutes du pays.

Commodité de la recharge en roulant et baisse des émissions de CO2

Dans un premier temps, la Suède souhaite construire 2 000 kilomètres de voies 100% électriques, pour un coût de 12,5 millions de dollars. Elle prévoit 3 000 kilomètres supplémentaires, un peu plus tard. Au total, le pays doit investir 3 milliards de dollars pour son plan national. Depuis 2016, plusieurs projets pilotes ont été menés avec succès sur des camions et bus. Ces essais ont prouvé que l’électrification des routes pouvait réduire de 1,2 million de tonnes les émissions de CO2 nationales d’ici 2030.

Vers une réduction de la taille des batteries et de la demande en matériaux bruts

Outre la baisse des émissions de CO2 et la commodité de la recharge en roulant, les routes électriques pourraient réduire considérablement la taille des batteries, jusqu’à 70 %. Elles permettraient ainsi de diminuer la demande en matériaux bruts (lithium) et de rendre les véhicules électriques plus abordables. Des chercheurs suédois affirment que toutes les routes de Suède n’ont pas besoin d’être électrifiées pour atteindre les objectifs de décarbonation. Seulement 25 % de la voirie suffiraient pour que le système fonctionne.

Plusieurs projets pilotes de route électrique dans le monde

L’électrification des routes suédoises donne une longueur d’avance à Stockholm, alors que l’Union Européenne a adopté une loi historique exigeant que toutes les voitures neuves vendues à partir de 2035 aient zéro émission de CO2. Le pays scandinave prépare donc l’infrastructure nécessaire à une mobilité sans carburant fossile. Mais il n’est pas le seul au monde. En effet, les Etats Unis, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni ou encore l’Inde disposent d’installations de démonstration. La France va également lancer un projet pilote. En Israël, Electreon a déjà testé avec succès à Tel Aviv des bus électriques sur une route électrifiée d’un kilomètre.

Prime de Noël : pas de surprime cette année

Le gouvernement a choisi de ne pas verser cette année la surprime de Noël de 35 % perçue en décembre 2023 par les familles monoparentales. Il explique qu’il s’agissait de quelque chose d’exceptionnel, qui n’existait pas avant. Evidemment, cette aide est suspendue dans le cadre de l’austérité budgétaire.

Le gouvernement a annoncé jeudi que la surprime de Noël de 35% accordée aux familles monoparentales en décembre 2023 ne sera pas renouvelée cette année. L’entourage du ministre des Solidarités, Paul Christophe, a expliqué au Parisien que « l’an dernier, il s’agissait de quelque chose d’exceptionnel », qui « n’existait pas avant ». C’était le fruit d’un accord avec le Parlement après proposition des députés socialistes, précise-t-on.

Le gouvernement Barnier veut faire des économies sur la surprime

Bien sûr, la principale raison reste le contexte budgétaire actuel. En effet, le gouvernement Barnier cherche à tout prix à réaliser 60 milliards d’économies pour juguler la dette et le déficit publics. Il n’hésite pas à raboter diverses aides, dans des domaines comme le logement, l’aide sociale et maintenant les soutiens financiers pour les fêtes de fin d’année. Et la surprime n’échappe pas à la scie du Premier ministre. L’année dernière, ce bonus de 35% avait bénéficié à plus de 744 000 foyers.

La prime de Noël versée cette année à partir du 13 décembre

Notons que les familles monoparentales continuent de toucher la prime de Noël. Celle-ci sera versée cette année à partir du 13 décembre. Son montant varie en fonction de la composition du foyer et des revenus. A titre d’exemple, un parent vivant seul avec un enfant à charge percevra 308,72 euros, tandis qu’un couple avec trois enfants touchera 381,13 euros. Ou encore une famille monoparentale de cinq enfants pourra recevoir 617,42 euros. Le principe de cette aide est que chaque enfant supplémentaire équivaut à 60,98 euros de plus.

La prime de Noël versée en une seule fois par la CAF

Ces montants sont les mêmes que ceux de l’année dernière. Pour rappel, cette prime de Noël est versée en une seule fois par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales). Et uniquement aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS ou de l’AER. Les deux dernières catégories de personnes doivent en faire la demande à France Travail, le nouveau nom de Pôle emploi. Par contre, l’aide est automatiquement versée aux personnes au RSA. Le gouvernement invite d’ores et déjà les particuliers à vérifier leurs informations personnelles pour s’assurer du versement de cette prime de Noël.

Sans la surprime, le ministère des Solidarités a prévu quelque chose pour les familles monoparentales

En dépit de la suspension de la surprime de Noël, le ministère des Solidarités assure qu’il maintient son intérêt pour les familles monoparentales. Pour elles, il a prévu une extension du complément de libre choix du mode de garde (CMG) jusqu’aux douze ans de l’enfant, contre six actuellement. Ce dispositif permet de financer une partie des dépenses liées à la garde de l’enfant, si les parents doivent faire appel à une garde à domicile ou une crèche.