Fintech : Revolut va ouvrir ses propres distributeurs de billets

Une première dans la fintech. La néobanque britannique Revolut a annoncé mercredi le déploiement cette année de 50 distributeurs automatiques de billets en Espagne. Ces DAB au design futuriste permettront aux clients de faire des retraits gratuits de billets et même de récupérer des cartes instantanément. Ils s’inscrivent dans la volonté de l’entreprise d’investir davantage le monde physique.

C’est une première pour une banque en ligne. La fintech britannique Revolut a annoncé mercredi le lancement de distributeurs automatiques de billets en Espagne. Ses clients, mais aussi ceux d’autres banques, pourront y retirer de l’argent liquide comme dans les distributeurs ou guichets de retrait traditionnels (DAB ou GAB ).

Les distributeurs de Revolut se veulent plus modernes

Revolut promet un design résolument élégant, loin de celui devenu vulgaire des banques classiques. On parle de ces gros blocs bourrés d’électronique qui n’ont pas changé depuis des années. D’ailleurs, en plus d’être anciens, ils tournent pour la plupart sous Windows XP, une vieille version du logiciel de Microsoft. Il est temps de dépoussiérer tout ça. Les distributeurs de Revolut se voudront plus modernes que la moyenne, avec un écran tactile de 32 pouces. Cette interface est présentée comme étant « intuitive et visuellement engageante ». De toute façon, il sera facile de faire mieux que les interfaces vieillottes des distributeurs actuels.

Pour la sécurité, un chiffrement de bout en bout

Les distributeurs de Revolut supporteraient 24 langues, dont le français, et intègreraient des fonctionnalités d’accessibilité avancées. La présentation serait ajustable en fonction des besoins de l’utilisateur. Celui-ci pourra agrandir les polices, par exemple. Pour l’heure, l’entreprise n’a fourni aucune capture d’écran, donc on ne sait pas à quoi cette interface ressemblera. Côte sécurité, Revolut aurait misé sur le chiffrement de bout en bout, avec bientôt l’authentification par reconnaissance faciale.

Possibilité de retrait dans une monnaie différente

Avec leur lecteur de carte, les machines de Revolut permettront aux clients de retirer des espèces sans frais supplémentaires, même à l’étranger (intra-UE ou internationaux). Une aubaine pour les globe-trotteurs. Mais il leur faudra s’acquitter de taux de change lors d’un retrait dans une monnaie différente, avec des valeurs identiques à celles proposées dans l’app. Les usagers d’autres établissements pourront également utiliser ces GAB, « moyennant des frais compétitifs », assure la startup. À terme, ils pourraient bénéficier des taux de change de Revolut, en général meilleurs que ceux des banques classiques.

Revolut ne proposera pas que des retraits d’argent

Si le client n’a pas sa carte bancaire, il pourra toujours recourir au sans contact, par exemple avec Apple Pay depuis son iPhone ou Apple Watch. Revolut ne proposera pas que des retraits d’argent avec ses distributeurs. Ces bornes serviront également à effectuer des dépôts d’espèces. Ce qui en fera de véritables agences bancaires miniaturisées. Les appareils permettront en outre aux clients de consulter leur compte et même de demander une nouvelle carte physique, en cas de perte notamment. Cette dernière opération sera gratuite, dans la limite d’une carte par client.

50 premiers distributeurs dans les prochaines semaines en Espagne

Plus besoin donc d’attendre un courrier pendant une éternité. Il suffit d’ouvrir un compte directement sur la machine, et de repartir avec sa carte Revolut. Aussi simple que ça. Cela vaut également pour les non-clients. La fintech britannique compte ouvrir 50 premiers distributeurs dans les prochaines semaines à Madrid et Barcelone. Elle prévoit ensuite installer 150 autres dans plusieurs villes, dont Valence et Malaga. Revolut a choisi l’Espagne comme marché pilote pour tester ses distributeurs automatiques parce que c’est l’un des pays les plus accros au liquide en Europe. En effet, plus de 60% des paiements en point de vente s’y font encore en espèces.

Revolut compte 5 millions de clients en France

Revolut précise que les utilisateurs pourront localiser la machine la plus proche à l’aide d’une carte intégrée dans l’application, avec horaires d’ouverture, adresses et itinéraires pour s’y rendre. L’entreprise envisage d’étendre son réseau de DAB dès 2026 à d’autres pays européens. Notamment la France, où elle compte 5 millions de clients et souhaite atteindre les 10 millions d’ici un an. Dans l’hexagone, son principal marché après le Royaume-Uni, près d’un paiement physique sur deux est encore réglé avec des liquidités. Il s’agit donc d’un marché prometteur à conquérir, d’autant que la néobanque prévoit ouvrir à Paris son siège pour l’Europe de l’Ouest.

Hexane : du pétrole dans nos assiettes ?

La Cellule investigation de Radio France a récemment obtenu des analyses montrant la présence de résidus d’hexane dans plusieurs échantillons alimentaires. Sur 54 produits testés, par le centre commun de mesures de l’université de la Côte d’Opale à Dunkerque et un autre laboratoire privé, 25 contenaient des traces de ce produit dérivé des hydrocarbures. Pourtant, ce solvant chimique est indexé depuis plusieurs années pour ses effets potentiels sur la santé.

Alors que plusieurs études et rapports soupçonnaient déjà l’hexane d’être dangereux pour la santé humaine, la Cellule investigation de Radio France met une pierre sur le dossier. Elle a récemment obtenu des analyses montrant la présence de résidus de ce solvant chimique dans plusieurs échantillons alimentaires. Sur 54 portions testées, par le centre commun de mesures de l’université de la Côte d’Opale à Dunkerque et un autre laboratoire privé, 25 contenaient des traces de cette substance. On l’a retrouvée notamment dans des œufs, du beurre et de l’huile.

L’hexane, un dérivé du pétrole qui aspire le gras

Pour rappel, l’hexane est un mélange d’hydrocarbures dérivé du pétrole. Connu pour attirer le gras, ce produit est utilisé par l’industrie agroalimentaire pour extraire les huiles végétales de graines comme le soja, le colza ou le tournesol. Les triturateurs -ceux qui procèdent à l’extraction- obtiennent par la suite des tourteaux déshuilés, ces parties solides servant à l’alimentation du bétail. Cette pratique a été instaurée aux Etats-Unis dans les années 30.

Parmi une liste de potentiels perturbateurs endocriniens

Outre la production de tourteaux déshuilés pour les animaux, l’hexane entre dans la composition de produits de consommation courante tels que les margarines, les laits infantiles et le beurre de cacao. Pourtant, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), cette substance peut provoquer des irritations cutanées, des troubles neurologiques et des effets graves sur la fertilité. Par ailleurs, l’Anses avertit que sa principale molécule, le « n-hexane », fait partie d’une liste de potentiels perturbateurs endocriniens. En 2014, l’agence a publié un rapport sur le profil toxicologique de ce composé, rappelant son caractère neurotoxique et reprotoxique (agissant sur le système nerveux et la fertilité).

L’hexane reste autorisé à ce jour

Bien que plusieurs autres alertes aient été lancées, l’hexane reste autorisé à ce jour. Depuis 1996 et un avis de l’ancêtre de l’EFSA, le Comité scientifique sur l’alimentation, l’industrie peut atteindre la limite de 1mg/kg d’hexane dans l’huile. D’après les données recueillies par la Cellule investigation de Radio France, les laboratoires ont pu quantifier des traces allant de 0,01 à 0,4 mg/kg. Mais ces seuils sont trompeurs car les chercheurs ont mis au point des méthodes d’analyse permettant de descendre bien en dessous de la limite réglementaire fixée il y a trente ans.

Pourquoi ne pas avertir les consommateurs ?

Dorothée Dewaele, ingénieur de mesures au laboratoire de l’université de la Côte d’Opale, précise d’ailleurs que « la valeur limite légale n’est pas la valeur limite analytique ». Si c’était le cas, ajoute t-elle, on n’aurait jamais trouvé les molécules à la mode comme les polluants éternels. En effet, certains polluants comme les PFAS ou les résidus de pesticides sont détectés dans l’eau ou les aliments à des niveaux 1000 fois plus faibles que l’hexane. En attendant que les autorités décident d’interdire ce solvant ou d’abaisser davantage les taux, certains appellent les industriels à avertir les consommateurs de sa présence dans leurs produits.

Les agroindustriels n’ont pas à signaler la présence de l’hexane sur les emballages

Malheureusement, l’hexane, comme d’autres produits chimiques utilisés dans l’alimentation, bénéficie d’une législation particulière. Il appartient à la classe des auxiliaires technologiques, qui n’ont pas besoin d’être déclarés, à l’inverse des additifs. Ainsi, les industriels n’ont pas à préciser sur l’étiquette sa présence dans un produit fini, comme il ne s’agit pas d’un ingrédient. Ils assurent également être toujours en dessous de la limite règlementaire dans tous les tests effectués par des laboratoires indépendants.

Il existe des alternatives à l’hexane

En dépit de ces justifications, la présence de l’hexane dans les produits alimentaires à l’insu des consommateurs préoccupent beaucoup. Certains élus s’activent pour faire évoluer la réglementation. Comme le député MoDem du Loiret Richard Ramos, qui a déposé une proposition de loi en mars 2025 en vue d’interdire la commercialisation de produits alimentaires contenant cette substance. D’autres voix appellent les industriels à privilégier des alternatives saines comme le solvant biosourcé.

PSG : le maillot étoilé, une nouvelle pièce de collection

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Au lendemain de sa victoire historique en Ligue des champions face à l’Inter Milan (5-0), samedi soir, le PSG a dévoilé un nouveau maillot étoilé « Champions d’Europe ». Floquée d’une étoile de couleur dorée, reprenant la forme de la tour Eiffel, cette tunique s’arrache dans les boutiques officielles du club depuis dimanche. Elle est même déjà en rupture de stock.

Sans manquer de respect aux Italiens, il n’y a pas eu match le samedi soir lors de la finale de Ligue des Champions. Le Paris Saint-Germain (PSG) a corrigé l’Inter Milan pat 5 buts à 0 quasiment sans le moindre effort. On aurait dit une rencontre de poule. Les Parisiens imaginaient certainement une soirée plus difficile pour l’obtention de leur premier titre européen. Mais ils l’ont eu assez facilement et c’est le deuxième pour la France , après l’Olympique de Marseille en 1993, déjà face à un club milanais (l’AC Milan) et déjà à Munich. Décidément l’histoire aime se répéter !

Le maillot étoilé du PSG en édition limitée à 109,99 euros

Au lendemain de cette soirée historique, alors que les joueurs paradaient sur les Champs-Elysées, avant une réception à l’Élysée et la présentation du trophée au Parc des Princes dans la soirée, le nouveau maillot du PSG s’arrachait déjà dans les boutiques officielles. Il faut dire que les services commerciaux du club n’ont pas traîné les pieds pour le mettre en vente. Dimanche 1er juin, il était disponible dans les deux boutiques du club de la capitale, sur les Champs-Élysées et aux abords du Parc des Princes, au prix de 109,99 euros. À 15h, le maillot collector était déjà en rupture de stock pour ses tailles XS, S et M, malgré les longues files d’attente.

« Ici c’est Paris » inscrit au bas du maillot étoilé

Cet engouement se justifie pleinement car cette nouvelle tunique porte une étoile dorée, reprenant la forme de la tour Eiffel avec en plus deux petites ailes. Au dos, on trouve le numéro 25 (comme l’année) apposé avec la mention « Champions of Europe » à la place du nom des joueurs et la devise « Ici c’est Paris » visible au bas. À noter, l’UEFA n’impose aucune règle concernant l’étoile sur le maillot d’un champion. Chaque club titré est libre de l’apposer ou non. L’Olympique de Marseille, seul club français à avoir remporté la C1 jusqu’à ce weekend, a fait le choix de la placer au-dessus de son logo.

Pas de maillot étoilé pour les joueurs du PSG la saison prochaine ?

La seule obligation fixée par l’UEFA est le port d’un badge sur la manche pour les équipes sacrées cinq fois ou plus en Ligue des champions, ou l’ayant remportée trois fois de suite. Ce badge reprend le logo de la compétition, accompagné du nombre de victoires. On peut remarquer l’écusson sur les maillots de clubs comme le Real Madrid, Milan AC, Liverpool et le Bayern de Munich. En attendant la saison prochaine, les joueurs parisiens auront déjà l’occasion de porter cette nouvelle tunique étoilée pour la première fois le dimanche 15 juin pour leur premier match de la Coupe du monde des clubs contre l’Atletico Madrid. Mais une source affirme que ce ne sera pas pour la saison prochaine. Peu importe pour les supporters qui quêtent la nouvelle pièce de musée.

D’autres articles disponibles pour célébrer la première Champions League

Si le maillot collector en édition limitée se raréfie en boutiques officielles, physiques ou en ligne, on peut trouver sur le site du sponsor Nike les tuniques non étoilées de la saison 2024-2025, disponibles en version Stadium et Match, avec des tailles adultes et junior. Des enseignes certifiées comme Intersport et JD Sports proposent également une variété d’articles, dont des maillots personnalisables, des t-shirts, des vestes, écharpes, bobs, goodies et même une réplique du trophée de la LDC. Tout est bon à prendre en attendant de mettre la main sur le fameux maillot collector.

Le PSG, cinquième vendeur européen de maillots sponsor

Nul doute que cette nouvelle tunique étoilée fera grimper Paris dans le classement européen des maillots sponsor les plus achetés. Actuellement, le tableau est dominé par le Real Madrid, qui a franchi la barre symbolique d’un milliard d’euros de chiffres d’affaires au terme de la saison 2023-2024. Selon Marca, le club madrilène génère 260 millions d’euros par an grâce à ses partenariats, dont 120 millions avec son équipementier Adidas et 70 millions avec son sponsor officiel Fly Emirates notamment. Suivent Manchester United (200 millions), Barcelone (183 millions), Manchester City (171 millions) et le PSG (170 millions).

Dieselgate : après le scandale industriel, un scandale sanitaire ?

Dix ans après le Dieselgate, une étude chiffre, pour la première fois, le coût humain du scandale des moteurs diesel truqués. Près de 16 000 personnes seraient mortes en France entre 2009 et 2024 à cause de ces émissions occultes. L’enquête ajoute qu’on pourrait éviter 8 000 décès supplémentaires d’ici 2040 si les derniers moteurs frauduleux étaient retirés rapidement.

Dix ans après le scandale du « Dieselgate », une étude inédite, publiée le mardi 27 mai, établit le coût humain des moteurs diesel truqués. Cette enquête est celle du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un institut de recherche finlandais. Elle affirme qu’en France, les moteurs frauduleux ont provoqué 16 000 décès entre 2009 et 2024.

Le Dieselgate n’a pas fini de faire des malheurs

Le CREA note également que 8 000 morts supplémentaires pourraient être évités d’ici 2040, si les derniers moteurs frauduleux étaient retirés rapidement. On estime aujourd’hui que trois milliards de voitures aux moteurs truqués sont toujours en circulation. A l’échelle européenne (y compris avec le Royaume-Uni), il pourrait y avoir plus de 205 000 décès prématurés supplémentaires entre d’ici 2040, prévient l’étude finlandaise. Dans cette fourchette temporelle, les surémissions pourraient engendrer 2,4 millions de jours d’arrêt maladie, avec un impact direct sur les finances publiques.

Des pertes économiques s’ajoutent au coût humain

Déjà, le CREA estime que 26 000 cas d’asthme en plus auraient été provoqués par les moteurs truqués en trente ans. L’institut évoque également la pollution liée aux NOx qui contribue à des maladies respiratoires, cardiovasculaires et à des cancers. Il chiffre à 146 milliards d’euros le coût économique total du Dieselgate pour la France. Cette somme inclut les soins médicaux, les pertes de productivité et les décès prématurés. Au niveau européen, les pertes économiques s’élèveraient à 1 200 milliards d’euros.

Le Dieselgate a éclaté en 2015

Pour parvenir à ces estimations inédites, les chercheurs finlandais ont calculé l’impact sur la qualité de l’air des émissions excédentaires de gaz toxiques et d’oxydes d’azote (NOx) produits par les voitures suspectées d’utiliser des dispositifs interdits. Dix ans après le scandale industriel du Dieselgate, cette enquête dévoile l’ampleur sanitaire de cette affaire. Celle-ci a éclaté en septembre 2015, quand l’Agence américaine pour l’Environnement a accusé Volkswagen de fausser les contrôles sur les émissions d’oxyde d’azote.

Les véhicules équipés de dispositifs de manipulation des tests en laboratoire

Plus de 200 modèles de voitures seraient concernés par ce truquage. Ces véhicules sont équipés de dispositifs d’invalidation qui manipulent les résultats des tests d’émissions en laboratoire. Une fois en conditions réelles (sur route), ces émissions peuvent atteindre des niveaux jusqu’à 20 fois supérieurs aux normes légales. Vendus entre septembre 2009 et août 2019, les modèles concernés relevaient des normes Euro 5 et Euro 6. Aujourd’hui, il existe le test RDE (Real Driving Emissions), censé évaluer les émissions en situation de conduite réelle.

Le Dieselgate a fait tomber des têtes en Allemagne, pas en France

En France, une information judiciaire a été ouverte en janvier 2017 contre PSA, Renault et Fiat Chrysler, qui ont tous été mis en examen. Mais aucune sanction n’a été prononcée à ce jour à leur encontre. En Allemagne, en revanche, où le patron de Volkswagen a démissionné en 2015, l’ancien PDG d’Audi a été condamné en 2023 après avoir reconnu la fraude. Deux autres haut responsables ont été condamnés cette semaine. Pour les ONG environnementales, l’État français se rend complice du crime en protégeant les constructeurs automobiles. « L’État a des morts sur les mains […} Il faut qu’il impose la remise aux normes des véhicules », affirme Anne Lassman-Trappier de France Nature Environnement.

Aix-en-Provence : ils font appel à la mémoire de Paul Cézanne pour sauver des paysages

À Aix-en-Provence, des associations font appel à la mémoire de Paul Cézanne pour protéger des paysages d’un projet urbain. Parmi les sites menacés se trouve une zone autour de la montagne Sainte-Victoire, où le peintre a réalisé ses plus beaux chefs d’œuvre. La municipalité assure que les perspectives représentées dans ces tableaux seront préservées et même mises en valeur. Mais les opposants n’y croient pas et continuent leur combat, qui pourrait se terminer devant les tribunaux.

À Aix-en-Provence, un nouveau quartier devrait voir le jour d’ici 2040. Coincé entre les autoroutes A51 et A8, à la l’ouest de la commune, il accueillera à terme 12.000 habitants dans 3.600 logements, 6.000 mètres carrés de commerces et services, ainsi que 70.000 mètres carrés de bureaux. Les travaux d’aménagement débuteront très bientôt. Des petits tas de gravats ont déjà été déposés à plusieurs endroits.

Le projet immobilier fait planer des risques sanitaires

Mais ce projet urbain sur une parcelle longtemps oubliée suscite l’inquiétude des associations locales de défense du patrimoine et de l’environnement. Celles-ci pointent la pollution de l’air induite par les autoroutes, déjà identifiée par une étude de l’Agence régionale de santé en 2021. Cette étude indiquait que les niveaux relevés de dioxyde d’azote et de particules fines sur le site dépassaient les seuils limites de l’OMS.

Paul Cézanne a peint au pied d’une montagne située dans les paysages concernés

Les ONG notent également que le projet s’étalera sur 40 hectares de terres agricoles, qui seront artificialisées, et qu’il fait courir des risques de ruissellement et d’inondations. En outre, elles alertent sur la protection des espèces vivant dans la zone, comme les chouettes hulottes et les chouettes chevêches. Enfin, les opposants alertent sur une atteinte au panorama, visible depuis le plateau de Valcros. « C’est un immense gâchis, ce projet va faire disparaître les perspectives les plus célèbres encore préservées de la montagne Sainte-Victoire », dénonce Didier Bonfort, vice-président de l’association Sauvegarde des paysages de Cézanne.

Les œuvres de Paul Cézanne exposées dans le monde entier

C’est au pied de cette montagne d’une hauteur de 1011m que Paul Cézanne (1839-1906), né à Aix-en-Provence, a posé son chevalet pour réaliser 52 toiles et dessins parmi ses plus célèbres. En effet, entre 1878 et 1906, l’illustre peintre impressionniste français a immortalisé son thème d’inspiration favori sur plusieurs tableaux à l’huile ou à l’aquarelle. Ses représentations de Sainte-Victoire sont aujourd’hui admirées dans les plus grands musées du monde, du MET de New York (États-Unis) au musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg (Russie). Fort de cela, les associations ont décidé de faire appel à la mémoire de l’artiste pour sauver les paysages menacés par le projet immobilier à Aix-en-Provence.

Les ONG tentent plusieurs approches autour de la mémoire de Paul Cézanne pour protéger les sites menacés

Pour défendre ces zones magnifiées par le pinceau de Paul Cézanne, les ONG environnementales tentent différentes actions. Elles font d’abord de la sensibilisation auprès du public. Ensuite, elles écrivent à plusieurs musées dans le monde qui exposent des tableaux de la Sainte-Victoire pour qu’ils alertent et expriment leurs craintes. En outre, les associations vont demander le classement du site au patrimoine mondial de l’Unesco. Une dernière option serait d’attaquer le projet devant le tribunal administratif en vertu de la jurisprudence Proust.

La mairie se défend de respecter les exigences patrimoniales et environnementales

De son côté, la mairie d’Aix-en-Provence assure que « les perspectives représentées dans l’œuvre de Cézanne seront préservées » et même « mises en valeur » grâce à l’expertise de Denis Coutagne, ancien directeur du musée Granet d’Aix-en-Provence et spécialiste de l’artiste. Elle assure également se conformer aux exigences réglementaires, patrimoniales, environnementales et sanitaires, en éloignant notamment les écoles de l’autoroute. Mais pour les organisations rien n’a été respecté et ne le sera. Un coup de force à l’horizon ?

Novasol confirme sa dynamique de croissance sur le marché de la location de vacances

Avec plus de 50 ans d’expérience et une offre toujours plus étendue, Novasol s’impose comme un leader incontournable de la location de maisons de vacances en Europe. Forte d’un positionnement fondé sur la confiance, l’innovation et la proximité, la marque danoise ne cesse de croître, et compte désormais s’étendre en France.

L’incroyable success story de Novasol

Tout commence en 1968 à Copenhague. Frederik Heegaard, entrepreneur danois et futur vice-président de l’office de tourisme national, lance Nordisk Ferie, une petite entreprise qui propose à ses clients des vacances « comme à la maison ». Le concept, novateur pour l’époque, répond à une envie croissante de séjours plus personnalisés, loin des standards hôteliers impersonnels.

Rebaptisée Novasol, la marque ne tarde pas à se développer à l’international. En quelques décennies, elle devient l’un des piliers du marché européen de la location de vacances. Adossée aujourd’hui au groupe Awaze – leader européen du secteur avec plus de 8 millions de vacanciers accueillis chaque année – Novasol accueille à elle seule 2 millions de vacanciers par an, et propose 50 000 maisons à la location dans 28 pays.

Son modèle repose sur un équilibre bien rodé : une proximité constante avec les clients, une offre diversifiée, et une relation de confiance durable avec les propriétaires. À ce jour, 60 % d’entre eux continuent de collaborer avec la marque au-delà de quatre ans, preuve de la solidité des partenariats tissés au fil du temps.

Une performance bâtie sur l’expérience client

Novasol se démarque de la concurrence grâce à sa capacité à placer l’expérience utilisateur au cœur de toutes ses démarches. Le site Internet de la marque, à la fois fluide et complet, permet une réservation rapide et transparente, avec des prix mis à jour en temps réel et sans frais cachés. Des bureaux de réservation sont répartis dans toute l’Europe, assurant un service localisé et réactif.

Chaque logement proposé est vérifié, inspecté et catégorisé selon des standards exigeants. Le portefeuille comprend aussi bien des hébergements haut de gamme que des résidences plus accessibles, avec une attention particulière portée aux équipements, à l’environnement et au confort. L’annulation gratuite jusqu’à J-28, les promotions de dernière minute, ou encore l’assistance locale pendant toute la durée du séjour sont autant d’atouts qui fidélisent les clients année après année.

L’enseigne s’adresse autant aux familles qu’aux couples ou groupes d’amis, en quête d’authenticité, de liberté et de sérénité. Sans formules figées ni services superflus, elle mise sur la flexibilité et la qualité. Un choix qui s’avère gagnant dans un marché en pleine mutation.

La location de vacances : un marché en plein boom

À l’échelle mondiale, le marché de la location de vacances a franchi en 2024 la barre des 100 milliards de dollars, selon les données de Global Market Insights (GMI). Un engouement porté par de nouvelles attentes : séjours sur mesure, indépendance, immersion locale, ou encore respect de l’environnement. Des tendances parfaitement anticipées par Novasol, qui a su adapter son offre tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices.

C’est cette capacité d’adaptation qui explique en partie la forte reprise post-Covid enregistrée par l’entreprise. En 2022, plus de 1 500 nouveaux hébergements ont été ajoutés à sa plateforme, notamment dans des zones rurales françaises très demandées comme la Charente, la Dordogne, l’Ardèche ou encore le Vaucluse. Des régions prisées par les vacanciers européens, en particulier les Allemands, les Néerlandais, les Britanniques ou encore les Belges, fidèles au savoir-faire de Novasol pour leurs séjours hexagonaux.

Novasol part à la conquête de l’Hexagone

La France représente un axe stratégique majeur pour Novasol. Le pays concentre à la fois une offre touristique variée et une demande soutenue, tant du côté des résidents que des visiteurs étrangers. Pour répondre à cet enjeu, la société danoise affiche une ambition claire : atteindre une croissance annuelle de 15 % sur le territoire.

« Nos fondamentaux restent inchangés : offrir des logements de qualité où nos clients se sentent comme chez eux, et agir en véritable expert pour aider les propriétaires à optimiser les hébergements proposés », explique Sophie Laberthonnière, Vice-Présidente Supply France, Espagne & Benelux de Novasol France.

Avec une stratégie centrée sur la qualité de service, la transparence des prix, l’innovation technologique et un accompagnement personnalisé, Novasol entend bien renforcer sa position sur un marché français toujours plus concurrentiel. Et continuer, année après année, à faire rimer vacances avec confiance.