Le moral des jeunes travailleurs français au plus bas (étude Malakoff Humanis)

Malakoff Humanis propose une protection sociale aux salariés.
De jeunes salariés sur leur ordinateur.

 

Selon une étude du groupe de protection sociale Malakoff Humanis, publiée début juillet, une bonne partie des travailleurs français de moins de 30 ans ont une santé psychique déclinante. Conséquence : 36% d’entre eux ont dû poser un arrêt maladie en mars 2022, contre 21% un an plus tôt.

Le groupe de protection sociale paritaire et mutualiste Malakoff Humanis a publié, le mercredi 6 juillet 2022, une étude sur la santé mentale des salariés depuis le début de la crise sanitaire due au Covid-19. Cette pandémie a particulièrement fait des ravages parmi les jeunes travailleurs. En effet, 23 % des salariés de moins de 30 ans jugent négativement leur santé mentale, contre 16 % pour l’ensemble des employés. Aussi, 48 % déclarent mal dormir (contre 32 %), 42 % se disent stressés (contre 28 %) et 34 % émotionnellement épuisés (contre 22 %), voire à bout de force (29 % contre 19 % de l’ensemble). Pour supporter le coup, 22 % confient avoir consommé des somnifères, des anxiolytiques ou des antidépresseurs (11 % en 2019).

Le contexte professionnel pointé du doigt

Cette situation crispante a poussé un tiers (36%) des jeunes salariés à arrêter le travail au moins une fois en mars 2022. Ce qui représente le double de l’ensemble des salariés (18%) et une hausse de 15% par rapport à mars 2021 (21%). Les troubles psychosociaux (dépression, anxiété, stress, épuisement professionnel…) constituent 16% des arrêts maladie chez les moins de 30 ans (14% pour l’ensemble des salariés). Mais le Covid-19 reste le principal responsable de leur état avec 56%. Près de la moitié des sondés (44%) accusent le contexte professionnel d’être à l’origine de leur mal-être. Ils pointent en particulier l’intensité et le temps de travail (67%), ainsi que les remarques blessantes ou agressives (27%).

La santé physique également au plus bas

En dehors du bureau, les travailleurs de moins de 30 ans relèvent une dégradation des rapports sociaux (47%) depuis le début de la pandémie. Mais il y a également des raisons personnelles (28%), notamment la situation financière. Quelle que soit la raison, 44 % des jeunes reconnaissent eux-mêmes avoir une mauvaise santé mentale. Sur le plan de la santé physique aussi, il y a un problème. En effet, 18 % d’entre eux la jugent mauvaise contre 14 % pour l’ensemble des salariés. L’inactivité en est la principale cause. Les jeunes actifs évoquent un manque de temps (35 %) et le télétravail, qui semble avoir fait disparaître le « droit à la déconnexion ». Selon le sondage de Malakoff Humanis, 51 % d’entre eux n’arrivent pas à se débrancher.

Malakoff Humanis, la mutuelle santé sur-mesure

Malgré l’état de leur santé mentale et physique, les salariés de moins de 30 ans ne se bousculent pas aux portes des cabinets médicaux. Comme explication, certains disent avoir des difficultés à obtenir un rendez-vous (29 %) avec le médecin à cause notamment de délais d’attente trop longs. Quand d’autres invoquent des raisons financières (23 %), qui les poussent à renoncer à leurs soins. Ceux-là pointent en particulier un portefeuille à sec et un reste à charge trop important.

Cette étude permettra à Malakoff Humanis de renforcer ses offres de mutuelle santé (économique, tonique et énergique), ainsi que ses garanties optionnelles pour couvrir des frais de santé plus spécifiques. En plus de la complémentaire santé, le groupe facilite l’accès aux soins des personnes en activité et limite leurs restes à payer. Aujourd’hui, il assure la santé et la prévoyance de 426 000 entreprises et plus de 10 millions de personnes et leurs familles.

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