mardi, septembre 9, 2025
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Orient Express fera son retour sur les rails en 2026

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Grâce au partenariat entre Accor et LVMH, le mythique Orient Express reviendra sur les rails à partir de 2026. Cette institution fait actuellement l’objet d’un relooking pour ce grand retour. Les derniers rendus montrent un véhicule complètement transformé avec des couloirs épurés, des espaces intimes, une voiture-restaurant glamour et un train-couchettes de luxe.

Depuis son voyage inaugural en 1883, Orient Express incarne l’art du voyage et même un certain art de vivre. Ce mythique train a réinventé la découverte des grandes espaces de l’Europe à l’Orient. Au fil des années, il est devenu presqu’une légende. Des auteurs de romans policiers comme Agatha Christie l’ont même immortalisé dans leurs livres comme un symbole du glamour, du mystère et de l’aventure.

L’Orient Express reliait principalement Paris à Istanbul

Si au départ il s’agissait d’un service régulier qui a emprunté plusieurs itinéraires, principalement de Paris à Istanbul, il est apparu plus tard sous de nombreuses formes, avec un certain nombre d’opérateurs utilisant son nom. Ce qui témoignait de sa popularité. Malheureusement, l’Orient Express n’a pas su résister au temps, ainsi qu’à l’émergence de l’avion et du train à grande vitesse.

Accor a racheté l’Orient Express à la SNCF

Après plusieurs années de léthargie, Orient Express a été définitivement racheté par Accor en 2022 aux mains de la compagnie SNCF qui l’exploitait. Le groupe hôtelier s’est donné pour objectif de relancer le train en misant sur la durabilité et surtout le luxe. Et qui de mieux pour l’accompagner sur ce projet ? LVMH bien sûr. L’empire de Bernard Arnault veut faire revivre le légendaire train et en faire un engin de luxe.

Accor et LVMH collaborent pour faire renaître l’Orient Express

Dans cet objectif, Accor et LVMH ont conclu un investissement stratégique dans la marque Orient Express, qui fait partie du groupe Accor Hospitality. Cet accord vise à transformer complètement l’engin en un produit de haut standing. Pour cela, un travail de relooking a été confié au célèbre architecte français Maxime d’Angeac. Ce dernier a entièrement redessiné les 17 wagons datant des années 1920 et 1930.

Un relooking avec des espaces intimes pour discuter ou siroter des cocktails

Maxime d’Angeac a disposé avec art, des fauteuils et banquets verts à coquille Saint-Jacques. Ces meubles offrent des espaces intimes pour discuter ou siroter des cocktails avec style. Ils sont installés près de grandes fenêtres permettant de voir défiler les paysages européens. L’architecte a également mis une touche glamour à la voiture-restaurant. Il a misé sur un style art déco classique inspiré des trains eux-mêmes.

Une section couchette de luxe, des salles de bains, un espace de lecture

Ce bar-restaurant offre à voir un plafond en miroir, traversé par une série d’arcs, ainsi qu’un mur de verre derrière s’activeront les cuisiniers. On trouve aussi dans le train, une section couchette de luxe, cloisonnée de bois précieux et de murs en cuir. Accor a opté pour des têtes de lit recouvertes de broderies en bois avec des perles de nacre et de bronze. On trouve en outre des espaces de lecture et des salles de bains privées derrière des portes coulissantes.

L’Orient Express sera mis en service fin 2026

Pour ceux qui ont plus de moyens, il y a une suite présidentielle. Celle-ci comprend une entrée privée et un espace de 55 mètres carrés. Initialement prévu pour 2025, la mise en service de l’Orient Express new-look a été repoussée à fin 2026, le temps d’apporter les dernières retouches. En attendant 2026, Accor va lancer en avril prochain l’Orient Express La Dolce Vita, qui reliera les plus grandes destinations d’Italie.

WeRide prend le virage de la cotation américaine

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La start-up chinoise a annoncé sa prochaine entrée en bourse aux États-Unis. L’opération visant à lever jusqu’à 119,4 millions de dollars pourrait lui permettre d’approcher les 5,02 milliards de dollars de valorisation.

Une nouvelle étape à franchir pour WeRide. L’entreprise chinoise spécialiste dans la conduite autonome a communiqué, vendredi 9 août, son intention d’entrer en bourse aux États-Unis, avec l’objectif de lever jusqu’à 119,4 millions de dollars.

Pour ce faire, elle propose d’émettre 6,45 millions d’American Depositary Shares (ADS) à un prix compris entre 15,5 dollars et 18,5 dollars. Il s’agit des titres négociés aux États-Unis représentant des actions étrangères, en l’occurrence ici les actions de WeRide.

À travers cette cotation américaine, l’entreprise fondée en 2017 seulement à Guangzhou envisage d’atteindre une valorisation de 5,02 milliards de dollars. Cela représenterait assurément une performance remarquable au vu du contexte.

Un environnement hostile ?

L’annonce de l’entrée en bourse de WeRide intervient à un moment plutôt hostile pour les firmes chinoises avec des visées aux États-Unis. Et pour cause, la Maison Blanche prévoit de serrer la vis en interdisant prochainement les technologies chinoises de conduite autonome dans les véhicules américains.

La représentation diplomatique chinoise aux États-Unis a d’ailleurs réagi à cette éventualité, insistant sur le fait que « seule une concurrence loyale peut apporter des progrès technologiques ». L’opération de WeRide prévue pour être supervisée par Morgan Stanley, J.P. Morgan et China International Capital Corp, apparaît par ailleurs pour le moins audacieuse.

Car très peu de sociétés chinoises se sont aventurées sur les places boursières américaines depuis 2022 lorsque le géant du covoiturage également appelé le « Uber chinois » a dû se retirer de Wall Street, contraint par le régulateur américain. Cela représente autant de défis pour les ambitions de WeRide sur le Nasdaq.

L’international comme eldorado

Mais cela ne devrait très certainement pas freiner une entreprise particulièrement active dans le secteur de la conduite autonome depuis ses débuts. Elle a notamment multiplié, aidée par une régulation moins contraignante à domicile, des projets pilotes à travers le monde avec des véhicules en cours d’évaluation dans une trentaine de villes.

Cela témoigne de la volonté de la startup chinoise de s’implanter rapidement à l’international. Cette stratégie commence justement par les États-Unis, où se concentrent les plus gros acteurs mondiaux de cette industrie naissante.

Même si les défis techniques et réglementaires sont autrement plus stricts au pays de l’Oncle Sam.

Crise du logement : les Français sont peu enclins à déménager pour un emploi

Selon un sondage réalisé par Opinionway pour le site d’offres d’emploi Indeed, 83% des Français sont prêts à renoncer à un emploi situé dans une région où le marché de l’immobilier est tendu. Ils redoutent les difficultés à trouver un nouveau logement, et craignent aussi de perdre en qualité de vie.

Avec la crise immobilière, peu de Français envisagent aujourd’hui de quitter leur logement, même pour une opportunité professionnelle intéressante. C’est surtout le cas pour les travailleurs de bureaux. Selon un sondage réalisé par Opinionway pour le site d’offres d’emploi Indeed, 83% des actifs français sont prêts à renoncer à un poste situé dans une région où le marché de l’immobilier est tendu. C’est 30 points de plus qu’une précédente étude du même institut daté de 2007.

8 Français sur 10 ne veulent pas déménager pour un emploi

Selon cette nouvelle enquête menée auprès de 1 165 personnes représentatives de la population active française âgée de 18 ans et plus, 8 Français sur 10 estiment qu’il est particulièrement difficile de changer de logement de nos jours et de retrouver une qualité de vie équivalente ou supérieure à la leur actuelle. Fort de cela, les deux tiers préfèrent même opter pour un emploi qui correspond moins à leurs attentes afin d’accéder à une situation immobilière plus intéressante.

La proximité géographique, un critère clé dans la recherche d’emploi

Toujours selon cette enquête, 59% des sondés estiment que leur lieu d’habitation est conditionné par leur emploi. Et 84% pensent qu’ils ne pourraient pas déménager pour raison professionnelle sans soutien financier de la part de leur (futur) employeur. De manière générale, les Français considèrent la proximité géographique comme un critère clé dans leur recherche d’emploi. Ce point arrive en quatrième position dans la liste des arguments, derrière un salaire conséquent (59% des répondants), des horaires de travail flexibles (37%) et des avantages intéressants (36%).

Les femmes plus liées aux contraintes familiales et financières

Mais, un quart des professionnels de l‘Hexagone sont prêts à déménager si un recruteur leur proposait un poste attrayant dans une autre région. Les jeunes et les Franciliens sont les plus concernés. Mais il s’agit d’un petit nombre d’actifs. Par ailleurs, d’autres facteurs expliquent le refus de déménager des actifs Français. Les 35 à 49 ans, les femmes en particulier, évoquent des contraintes familiales ou financières. Aussi, trouvent-ils trouvent compliqué de concilier le lieu de vie avec le lieu de travail.

Certains Français sont attachés à leur lieu de vie actuelle

En raison de ces contraintes susmentionnées, les actifs cherchent un travail à proximité de chez eux. De préférence, un job qui se trouve à une dizaine de minutes de leur domicile. Aujourd’hui, deux tiers des Français mettent moins de trente minutes à aller au travail, 28% plus d’une demi-heure et 6% plus d’une heure. Il faut également noter que certains Français sont plutôt attachés à leur lieu de vie actuelle. Ainsi, 56% seraient peu enthousiastes à l’idée de quitter leur région, et 58% auraient du mal à accepter un poste à l’étranger.

Résoudre la problématique de l’accès au logement pour résoudre celle de la crise de talents

Le refus des Français de déménager pour un nouveau travail constitue un mauvais signal pour les entreprises en quête de nouveaux talents. Il y a déjà une crise des cerveaux et de la main-d’œuvre. Il n’est donc pas bienvenu de perdre certains profils à cause de la crise immobilière. Les dirigeants pensent donc qu’il faudra s’intéresser d’abord à la problématique de l’accès au logement pour espérer résoudre la pénurie de talents. Cependant, la majorité d’entre eux (57%) jugent inadaptée la politique mise en place actuellement.

JO de Paris : l’alimentation au cœur de la compétition

Les JO de Paris ont officiellement débuté le vendredi 26 juillet avec la cérémonie d’ouverture sur la Seine. Si la sécurité et l’hébergement sont au cœur des préoccupations, l’alimentation l’est tout autant. Nourrir 15 000 athlètes représentent un défi colossal que producteurs et restaurateurs essaient relèvent, non sans quelques difficultés.

Les jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont officiellement démarré le vendredi 26 juillet avec une cérémonie d’ouverture grandiose sur la Seine. Parmi les principaux défis à relever figure l’alimentation des sportifs et de leurs délégations. La capitale française accueille au moins 15 000 athlètes, sans compter les dirigeants, bénévoles, spectateurs et journalistes. En tout, près de 13 millions de repas devront être concoctés pendant cet évènement.

Sodexo assure une alimentation variée, saine, gourmande et durable aux JO de Paris

Pour ne pas rater le coche, la France s’est préparée en amont. Les producteurs et les restaurateurs ont fait le choix de proposer une alimentation durable, 100% française et labellisée. Cet impératif vaut aussi bien pour la nourriture en elle-même que pour les boissons alcoolisées, les vins, bières et cidres.

Il est d’une importance capitale car, pour un sportif, l’alimentation est un facteur clé pour obtenir des résultats en compétition. Sodexo, la société en charge de la restauration a misé sur un menu varié, sain, gourmand et créatif, avec des sandwichs, petits déjeuners, goûters, repas gastronomiques ou encore buffets. Et le tout avec un crédo : plus durable, plus local et à des prix abordables.

Des Villages du Goût et des contrôles sanitaires rigoureux aux JO de Paris

Outre les restaurateurs, les producteurs sont au rendez-vous avec notamment l’Association Nationale pour l’Emploi et la Formation en Agriculture (ANEFA). Plusieurs Villages du Goût sont installés dans certains sites olympiques pour permettre au public de découvrir la diversité des produits agricoles français et de rencontrer les producteurs.

Il est également possible, pour les athlètes, d’avoir accès aux fruits et légumes frais au sein de jardins potagers. Tout ceci se fait sous la supervision du ministère de l’Agriculture, qui a déployé d’importants moyens pour réaliser des contrôles sanitaires rigoureux des aliments et des établissements du secteur alimentaire. Ces contrôles se font à la fois dans les différents zones de Jeux, mais aussi à proximité.

Les Anglais se la jouent mauvaise

En dépit de cette offre foisonnante, et alors que la France est la capitale mondiale de la gastronomie, certaines critiques s’élèvent contre l’alimentation proposée lors de ces Jeux de Paris. En tête des grognons, les Anglais. Les athlètes britanniques se sont plaints de la quantité et de la qualité de la nourriture.

L’Association olympique britannique a déclaré dans le Times que la nourriture servie au Village olympique est indigne des estomacs de ses sportifs. Elle dénonce particulièrement un manque cruel de protéines, notamment les œufs. La délégation anglaise a même fait appel à son propre chef. Mais on suppose que les voisins Outre-manche la jouent mauvaise…

Paiement sans contact : une nouvelle norme pourrait le rendre plus simple

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Le NFC Forum, l’organisme qui régule tout ce qui a trait au sans contact, annonce une nouvelle norme qui simplifiera le paiement sans contact. Grâce à cette extension, on pourrait accomplir plusieurs tâches à la fois sur un seul appareil, comme un smartphone et une montre connectée.

Le Forum NFC (Near Field Communication), principal organisme de normalisation pour les technologies sans contact, annonce le développement d’une solution permettant de prendre en charge plusieurs actions en un seul clic, via un appareil (montre connectée, smartphone, etc.). Ce système baptisé NFC Multi-Purpose Tap promet d’apporter plus de commodité à divers cas d’utilisation.

Cette extension du paiement sans contact évite de jongler avec les applications et les cartes

Avec cette nouvelle norme, il vous suffira désormais d’approcher votre téléphone ou votre montre connectée pour payer vos articles ou lire la carte de fidélité. Dans le dernier cas, le système vous appliquera automatiquement une remise (si vous y avez droit). Puis, il ajoutera de nouveaux points de fidélité et vous enverra le ticket de caisse si vous souhaitez le recevoir. Cette solution évite de jongler avec les applications et les cartes, et de faire des allers-retours avec le vendeur.

Simplification du contrôle d’identité

Le « Multi-purpose tap » vérifie votre âge au moment de passer à la caisse. Il empêche ainsi l’achat d’alcool et de tabac, ou la participation à des jeux d’argent pour les personnes mineures, sans que le caissier ou le buraliste ne soit obligé d’intervenir. Cette fonctionnalité du paiement sans contact peut également servir à l’achat de tickets dans les transports, dont le prix varie selon l’âge.

La nouvelle norme du paiement sans contact, un argument écologique

Par ailleurs, le « Multi-purpose tap » pourrait offrir plus de transparence, en affichant des informations sur un produit. Lors de l’achat, il indique si la marchandise a été recyclée et réutilisée, par exemple. C’est donc aussi un argument écologique. Le directeur exécutif du Forum NFC, Mike McCamon, assure que cette nouvelle norme du paiement sans contact apportera aux consommateurs et aux détaillants plus de sécurité et de fiabilité.

Apple, Google et Sony déjà membres du NFC Forum

La nouvelle technologie du paiement sans contact devrait être disponible à partir de 2025. Seuls les téléphones portables et montres connectées en seront équipés. Exit donc la carte bancaire car elle ne stocke pas assez d’informations. Apple, Google et Sony profiteront certainement de ce nouveau système lors de sa sortie, puisqu’ils sont déjà membres du NFC Forum. Mais ces géants de la tech devraient l’amender et ajouter quelques verrous pour protéger la vie privée des utilisateurs.

Cette fonctionnalité du paiement sans contact soulève certaines questions

Mais le « Multi-purpose tap » soulève quelques questions. Les consommateurs se demandent notamment qui a accès aux informations du téléphone et ce qu’on en fait, ou encore si les entreprises utiliseront cette solution pour déclencher des communications marketing spécifiques et ciblées. Ce serait très embêtant. On n’oublie pas, non plus, le problème du piratage.

L’effet Taylor Swift : un défi de taille pour la Banque d’Angleterre

Les retombées des récents concerts de la superstar américaine de la pop au Royaume-Uni représentent un casse-tête dans le cadre des efforts du pays pour la stabilisation des prix.

Alors que les gouvernants se grattent la tête un peu partout en Europe à la recherche de solutions contre l’inflation, les responsables britanniques – les décideurs monétaires en l’occurrence – pourraient voir leur réflexion troubler par une nouvelle donne.

Et celle-ci se nomme : Taylor Swift. Cela pourrait paraître improbable pour certains, mais la chanteuse américaine va très certainement influencer l’approche de la Banque centrale d’Angleterre (BOE) en lien avec l’ajustement de ses taux directeurs.

Et pour cause, ces récents concerts dans le pays ont sans doute impacté le secteur des services, indicateur important pour la mesure de l’inflation globale. De quoi faire notamment flamber les prix.

Frénésie des fans

L’artiste désignée « personnalité de l’année 2023 » par le magazine Time s’est en effet produit à dix reprises en Angleterre au cours du mois dernier, contribuant ainsi à la hausse du prix des transports, de l’hébergement, des télécommunications, etc.

« Elle a tendance à se produire dans d’immenses stades. Un artiste qui remplit un stade de 80 000 personnes remplira également des hôtels« , a déclaré Robert Wood, économiste en chef pour le Royaume-Uni chez Pantheon Macroeconomics, interrogé par Bloomberg.

C’est d’autant plus vrai que les « Swifties » – surnom donné aux fans de Taylor Swift – ont voyagé de tous les contrés afin de voir leur idole sur des scènes allant d’Édimbourg, à Liverpool, Cardiff, sans oublier Londres.

Un phénomène fréquent

La capitale britannique devrait d’ailleurs accueillir à nouveau l’auteur de la tournée « Eras Tour » dans le cadre d’un concert prévu dans le mythique stade de Wembley, le 16 août 2024. Ce que l’on désigne désormais à travers « l’effet Taylor Swift » est un phénomène déjà noté ailleurs.

De la Suède aux États-Unis, chaque destination accueillant l’artiste suscite un engouement sans précédent. Avec des impacts réels sur la conjoncture économique. Hélas pour le Royaume uni comme la plupart des pays en Europe, le contexte est inflationniste.

Cela rend les décisions de la BOE particulièrement délicates. À preuve, divers traders cités par Bloomberg se disent partagés entre la hausse ou la baisse des taux directeurs par la Banque centrale en août.

Quoi qu’il en soit, Taylor Swift révèle les défis majeurs auxquels font face les banquiers centraux dans leur mission délicate de maîtrise de l’inflation.

L’Oréal va généraliser le QR code sur tous ses produits

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L’Oréal, géant français de la cosmétique, a annoncé mercredi 26 juin vouloir généraliser les QR code sur l’ensemble de ses produits, en remplacement des code-barres. Grâce à cette initiative, il espère améliorer l’expérience du consommateur et lutter contre les fraudes.

L’Oréal, le géant français des produits de beauté, veut introduire une transition technologique dans ses activités. Le groupe souhaite précisément généraliser les QR code sur l’ensemble de ses produits, en remplacement des fameux code-barres. Il a fait une annonce en ce sens le mercredi 26 juin, date anniversaire du cinquantenaire du premier scan du code-barres.

L’Oréal veut intégrer le QR codes à l’ensemble de ses produits

L’Oréal a déjà équipé de QR codes 1,5 milliard de produits de 41 marques. D’ici la fin de 2025, le leader des cosmétiques ambitionne de doubler ce nombre pour atteindre 3 milliards de produits. Puis, un an plus tard, il prévoit d’intégrer la technologie à l’ensemble de ses articles, à l’exception de ceux de trop petite taille, comme les crayons de maquillage.

Pour lutter contre les contrefaçons

Chez L’Oréal, l’aventure du QR code a commencé en 2018, lorsque le groupe a lancé le programme de produit augmenté. A l’époque, le géant du luxe souhaitait renforcer les passerelles entre son catalogue et le digital, mais également enrichir l’expérience consommateur. Cette initiative permet de lutter contre les contrefaçons et les marchés parallèles grâce à des QR codes sérialisés renvoyant à un identifiant unique et traçable.

Le QR code de L’Oréal affiche plus de 4 000 caractères

En outre, le numéro un de la beauté entendait proposer plus d’informations sur l’impact environnemental des articles, une attente forte des clients. Le nouveau QR code contient plus de 4 000 caractères contre seulement 20 pour un code-barres traditionnel. Il offre ainsi des possibilités supplémentaires. Par exemple l’insertion de liste d’ingrédients et d’informations interactives sur l’usage des produits.

Le QR code cohabite avec un code-barres sur des produits

Par ailleurs, le QR code inclut des vidéos explicatives, des tutoriels et bien d’autres contenus. Avec ce système, L’Oréal espère répondre aux attentes croissantes des clients pour une consommation plus responsable. Pour simplifier la tâche aux clients, l’entreprise fait cohabiter le QR code avec un code-barres sur chaque certains produits comme le parfum. Cela permettra de faire une transition en douceur.

L’Oréal pense au développement durable

Depuis quelques années, L’Oréal utilise les technologies pour renforcer la confiance avec ses clients. Le géant du luxe et de la mode s’en sert aussi pour mettre en avant l’éco-responsabilité qui se cache derrière chaque produit. Au-delà du besoin de transparence et de durabilité, il recherche aussi des bénéfices financiers plus conséquents avec une hausse des ventes. Notons que la société pense aussi à la santé des consommations à travers la mise en place de nouveaux filtres UV.

Œufs : hausse record de la consommation en France en 2023

En 2023, la consommation d’œufs en France a atteint un nouveau record. Elle a augmenté de +4% sur un an à 15 milliards de coquilles. La tendance haussière devrait se poursuivre en 2024 puisqu’elle a déjà progressé de 5,2 % pendant le premier trimestre de l’année. Pour répondre à la demande croissante, la filière a pensé un plan ambitieux.

Les Français mangent de plus en plus d’œufs. D’après le CNPO (Comité national pour la promotion de l’œuf), chaque Français a mangé 224 œufs en moyenne en 2023. Un niveau historique. La consommation globale s’est élevée à 15 milliards d’œufs (+4% sur un an).

Les œufs de poules élevées au sol ou en plein air très vendus

Les œufs de poules élevées au sol et en plein air représentent 78,6 % des ventes, contre 74,3 % en 2022. Actuellement, près de trois quart des poules vivent en dehors des cages, contre un peu plus du tiers en 2017. Les œufs de poules élevées au sol ou en plein air garantiraient une meilleure qualité et seraient de plus en plus abordables. Leur prix aurait diminué de 1,5 % l’an dernier. Ce coût constitue d’ailleurs le premier critère de choix pour 13% des Français, face au contexte inflationniste.

Recul des ventes d’œufs produits en cage

Les ventes d’œufs de poules élevées en cage, en revanche, ont chuté de 15% en 2023. Cette baisse s’expliquerait davantage par le déférencement progressif de la part des enseignes. Les distributeurs souhaitent, en effet, améliorer leur image face aux critiques des militants et  associations de défense des animaux. D’ici 2025 d’ailleurs, la loi veut qu’aucun œuf issu d’élevages en cage ne soit vendu dans les rayons français. De leur côté, les éleveurs visent 90% d’élevages alternatifs (au sol et en plein air) avant la fin de la décennie.

La France veut préserver son autosuffisance en œufs

L’an dernier, plus de 99 % de la consommation d’œufs provenait des éleveurs français. Actuellement, l’Hexagone est considéré comme autosuffisant. Son taux d’auto-approvisionnement a atteint 99,1% en 2023, alors qu’il avait reculé à 97% l’année précédente. Malgré cela, les producteurs craignent de ne pas pouvoir répondre à la demande. En cause la grippe aviaire, qui a créé un déficit d’un million de poules pondeuses en deux ans. Si rien n’est fait, les éleveurs redoutent une augmentation des importations.

Un plan à 300 millions d’euros pour créer de nouveaux poulaillers

La France, redevenue le 1er producteur d’œufs en Europe, s’inquiète en particulier de la concurrence de la Pologne et de l’Ukraine. Les œufs venus de ces pays, moins chers et de moindre qualité, pourraient bouleverser les prix en Hexagone et ainsi remettre en cause son autosuffisance. Pour garantir l’autonomie de la production nationale, le CNPO a lancé lundi un plan ambitieux : construire 300 nouveaux poulaillers d’ici à 2030, à raison d’un nouveau bâtiment chaque semaine. Ce programme nécessitera un investissement de 300 millions d’euros.

Produits laitiers : les défis d’un lancement à l’international

Avec des normes strictes et évolutives selon les pays, le lancement et la commercialisation de nouveaux produits laitiers sur plusieurs marchés représente de nombreux défis pour les industriels qui doivent s’assurer de leur conformité. Pour éviter des pertes de temps, des surcoûts, voire des rappels de produits, les industriels doivent s’appuyer sur des logiciels de conformité règlementaire, à l’image de Trace One Regulatory Compliance.

Une réglementation mondiale stricte et de grandes différences entre les marchés

La réglementation mondiale sur les produits laitiers est dominée par deux grands types de normes qui s’imposent dans la majorité des pays : le Codex Alimentarius, préparé par les Nations Unies, et les normes de l’Union européenne, dont l’influence dépasse le cadre européen. Deux types de normes qui dessinent la vaste majorité des standards mondiaux sur les produits laitiers.

Ces normes sont « strictes pour garantir la sécurité, la qualité et la cohérence afin de protéger la santé publique et garantir que les produits laitiers sont sûrs, nutritifs et de qualité constante », explique Hamidreza Sohrabi, spécialiste des affaires scientifiques et réglementaires chez Trace One, le leader mondial des solutions logicielles PLM et de compliance réglementaires dédiées aux distributeurs et industriels des Produits de Grande Consommation (PGC).

Qu’il s’agisse du Codex Alimentarius ou des normes de l’Union européenne, la réglementation des produits laitiers inclut des éléments récurrents comme les réglementations autour des normes de qualité et de sécurité, des pratiques d’hygiène, les additifs et contaminants, les exigences en matière d’étiquetage, ainsi que les tests de conformité microbiologiques et chimiques.

Ces standards communs masquent néanmoins des disparités importantes qui compliquent la tâche des industriels pour le lancement de nouveaux produits laitiers. Et Hamidreza Sohrabi de prendre l’exemple des additifs et des conservateurs, qui ne sont pas régulés de la même façon selon les marchés.

Aux Etats-Unis, « la FDA (Food and Drug Administration) dispose d’une liste d’additifs alimentaires approuvés et de limites spécifiques pour leur utilisation », alors qu’en Europe il y a une « liste positive d’additifs alimentaires, ainsi que de réglementations strictes sur leur utilisation et les niveaux maximum autorisés ». En Chine, « la norme nationale de sécurité alimentaire spécifie les additifs autorisés et leurs niveaux d’utilisation maximum ».

La difficulté de lancement simultané sur plusieurs marchés

Le lancement simultané de produits laitiers sur plusieurs marchés est donc particulièrement complexe en raison d’une part des deux grandes normes internationales qui ne sont pas toujours alignées, mais également en raison de normes nationales et régionales qui peuvent entrainer une grande fragmentation du marché.

Les différences d’un pays à l’autre peuvent être significatives car tous les pays ne suivent pas à la lettre le Codex Alimentarius ou les normes de l’UE, et ajoutent des niveaux de réglementation, en particulier en ce qui concerne les normes de sécurité microbiologique et chimique, les exigences en matière d’étiquetage, les additifs et conservateurs, voire les normes de qualité.

Les principaux défis des industriels souhaitant commercialiser leurs produits sur plusieurs marchés ont trait aux « ajustements d’étiquetage, à la conformité réglementaire, à la documentation et la certification, ainsi qu’aux problèmes liés au commerce et aux tarifs douaniers », précise le spécialiste de Trace One.

Selon lui, les industriels doivent naviguer entre des exigences réglementaires multiples, des demandes variées en matière d’étiquetage, des ajustements potentiels de la formulation des produits, ainsi que des problèmes de contrôle de la qualité et de la sécurité, des barrières commerciales et des problématiques d’importation logistique et de gestion de la chaîne d’approvisionnement.

Comment préparer un lancement international

Ces difficultés et cette complexité ne signifient néanmoins pas que ce type de lancement soit impossible, à condition de mettre en œuvre « une planification minutieuse et des stratégies de conformité réglementaire robustes, une préparation approfondie et l’utilisation de solutions technologiques pour la conformité réglementaire afin de suivre les changements de réglementation et de gérer la documentation ».

Pour réussir leur lancement international, les industriels doivent avoir une connaissance précise et actualisée des cadres réglementaires des divers pays où ils souhaitent opérer. Ils doivent également garantir une qualité continue à leurs produits et répondre aux exigences liées à l’étiquetage. Le tout en gardant sous contrôle leurs coûts opérationnels.

« L’utilisation d’experts en réglementation, de formulations flexibles, d’optimisation de la chaîne d’approvisionnement et d’une stratégie d’entrée progressive peut aider les industriels à lancer avec succès leurs produits à l’échelle internationale », souligne Hamidreza Sohrabi avant de préciser la feuille de route pour un lancement réussi de produits laitiers.

« Les industriels doivent investir dans des systèmes puissants de conformité réglementaire qui permettent une coordination interfonctionnelle efficace et des solutions technologiques avancées pour gérer efficacement ces défis. En conséquence, ils peuvent réduire les risques et les coûts impliqués et garantir un lancement réussi du produit sur plusieurs marchés ».

Les logiciels de conformité réglementaire pour accompagner les industriels

Au-delà d’une conception intelligente et des produits de qualité, l’utilisation de logiciels de conformité réglementaire pour garantir que les produits soient mis sur le marché le plus vite possible en respectant les normes locales en matière de sécurité alimentaire et de qualité, tout en limitant les risques de rappel.

« En optimisant et en certifiant l’équipement de transport, les industriels peuvent maintenir ces normes et réduire au minimum le risque de rappels grâce à des étiquettes d’avertissement sur les produits pour informer les clients des allergènes potentiels et à l’établissement de protocoles d’inspection efficaces pour détecter les défauts d’emballage sont des étapes essentielles », ajoute Hamidreza Sohrabi.

Pour avoir accès facilement à l’ensemble des informations pertinentes sur les produits et disposer de mises à jour en temps réel sur toutes les évolutions réglementaires, Trace One propose aux industriels une base de données unique, Trace One Regulatory Compliance qui « facilite l’intégration des données, soutenant l’engagement des industriels envers une production sûre et de haute qualité et évitant les rappels coûteux ».

La solution Trace One Regulatory Compliance couvre plus de 170 pays et permet aux industriels de rechercher et de comparer facilement les différentes exigences pour chaque pays, ainsi que de suivre les évolutions réglementaires. Les utilisateurs peuvent générer des requêtes réglementaires personnalisées en recevant des alertes par e-mail sur les actualités, les rappels et toutes les autres mises à jour pertinentes pour garantir une conformité totale et soutenir l’amélioration continue de leurs processus de production.

En tirant parti de Trace One, les entreprises peuvent naviguer plus efficacement dans des paysages réglementaires complexes et se concentrer sur la fourniture de produits sûrs et de haute qualité aux consommateurs tout en relevant des défis tels que la durabilité du cycle de vie des produits ou les solutions de gestion de l’emballage.

Voitures électriques : l’UE déclare la guerre à la Chine

L’Union européenne a annoncé mercredi vouloir surtaxer les véhicules électriques venus de Chine à hauteur de 28%, contre 10% actuellement. Elle accuse le géant asiatique de subventionner illégalement ses constructeurs, faussant ainsi la concurrence. Pékin menace de riposter, ce qui n’arrange pas des pays comme l’Allemagne.

La Commission européenne a annoncé mercredi une hausse de jusqu’à 28% de droits de douane sur les importations de véhicules électriques (VE) chinois dans l’Union européenne (UE). A ce jour, cette taxe s’élève à seulement 10%. Provisoire, la mesure devrait entrer en vigueur à partir du 4 juillet 2024.

La Chine finance énormément ses entreprises VE

Bruxelles accuse Pékin de subventionner illégalement ses constructeurs, faussant ainsi la concurrence. Il dénonce l’existence d’aides d’État à plusieurs niveaux en Chine. Ces aides prennent la forme de subventions, de prêts bon marché, de crédits garantis par l’État, de remises fiscales, d’exonérations de TVA ou encore de prix réduits pour les biens et les services.

La France et l’Espagne soutiennent la surtaxe, pas l’Allemagne

En septembre dernier, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, avait lancé une enquête sur ces subventions du gouvernement chinois au secteur des voitures électriques. Cette enquête visait à déterminer si le soutien de Pékin pouvait causer à l’avenir un préjudice à l’industrie de l’UE. La France et l’Espagne ont soutenu la hausse des droits de douanes, tandis que l’Allemagne s’y était opposée, soutenue par la Suède et la Hongrie.

Les constructeurs allemands n’ont pas intérêt à suivre la Commission européenne

Cette nouvelle mesure de la Commission européenne pourrait faire très mal aux marques chinoises et occidentales, qui exploitent des usines dans le pays asiatique. Elles seront touchées par une augmentation substantielle des taxes. Pour les constructeurs allemands (Volkswagen, Audi, BMW, Mercedes), la Chine représente le principal marché national, avec 36 % des ventes en volume. Jusqu’à récemment, ils dominaient le marché chinois, avant l’essor d’entreprises comme BYD.

L’Association allemande de l’industrie automobile (VDA) pas contente de cette taxe supplémentaire contre les VE venus de Chine

Berlin ne voit donc pas d’un bon œil la surtaxe de l’UE. Il pourrait perdre une bonne part de marché et surtout voir sa transition climatique ralentie à cause des coûts. L’Association allemande de l’industrie automobile (VDA) a déjà clairement exprimé son opposition à des droits de douane supplémentaires. Elle craint un conflit commercial majeur avec la Chine. D’ailleurs, l’Allemagne a raison de se faire du souci.

La Chine promet de riposter

En effet, Pékin a déclaré qu’il ne resterait pas les bras croisés face à l’introduction des taxes supplémentaires. Il prévoit ainsi de riposter à travers des mesures de rétorsion. Les autorités chinoises voudraient cibler en priorité les secteurs de l’agriculture et de l’aviation. Elles assurent vouloir défendre les droits et intérêts des entreprises chinoises. Pour l’heure, l’Empire du milieu se réserve le droit de porter plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

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