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Sécurité routière : le gouvernement annonce la création d’un “homicide routier”

Ce lundi 17 juillet, Elisabeth Borne a dévoilé le nouveau plan de son gouvernement visant à renforcer la sécurité routière en France. Parmi les mesures phares annoncées se trouve la création d’un délit spécifique appelé « homicide routier ». 

L’homicide routier, un délit spécifique

Chaque année, des milliers de conducteurs perdent la vie sur les routes françaises. Selon les dernières statistiques disponibles, les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes conducteurs âgés de 18 à 24 ans. 

Dans le cadre du nouveau plan de sécurité routière, le gouvernement propose de créer un délit spécifique appelé « homicide routier ». Cette mesure vise à punir sévèrement les conducteurs qui, par leurs comportements dangereux ou leur négligence, causent des accidents de la route entraînant la mort. 

« Nous devons prendre des mesures drastiques pour dissuader les comportements irresponsables sur nos routes. Trop de vies sont perdues à cause d’actes évitables. La création du délit d’homicide routier enverra un message clair : la sécurité routière est une priorité absolue pour notre gouvernement », a indiqué Elisabeth Borne pour justifier l’importance de cette nouvelle législation. 

Des peines plus lourdes pour les responsables d’accidents mortels

L’objectif est clair : mettre en place un délit d’homicide routier visant à renforcer considérablement les peines encourues pour les conducteurs impliqués dans des accidents mortels. Actuellement, les auteurs d’accidents de la route mortels peuvent être poursuivis pour homicides involontaires ou blessures involontaires, ce qui entraîne souvent des condamnations relativement légères.

Avec cette mesure naissante, les coupables se verraient faire face à des peines de prison beaucoup plus lourdes, ainsi qu’à des amendes dissuasives. De plus, leur permis de conduire pourrait être suspendu ou annulé, et ils pourraient être soumis à des formations de sensibilisation à la sécurité routière.

« Les accidents de la route ne sont pas des fatalités. Ils sont souvent le résultat de comportements irresponsables. L’introduction de l’homicide routier vise à faire comprendre à chacun que la route est un lieu où la prudence et le respect des autres sont essentiels» a déclaré un porte-parole du ministère des Transports.

Nosopharm, une startup antimicrobienne très ambitieuse

Photo de Viktor Forgacs sur Unsplash

Nosopharm, une startup nîmoise de biotechnologie, a décidé de s’attaquer à l’antibiorésistance, un problème majeur de santé publique. Elle prépare un antibiotique first-in-class qui cible les agents pathogènes à Gram négatif multirésistants, responsables des infections nosocomiales.

L’antibiorésistance est devenue une véritable source d’inquiétudes pour les autorités sanitaires. Elle ne fait que se renforcer au fil des années au point de figurer aujourd’hui partie les dix principales menaces pour la santé publique mondiale. Ce fléau a causé en 2019, soit avant la pandémie du nouveau coronavirus, la mort de 1,27 millions de personnes dans le monde. Et 59% de ces décès sont dus aux agents pathogènes à Gram négatif.

Hausse de l’antibiorésistance en France

Ces bactéries multirésistantes sont responsables des infections nosocomiales, contractées lors d’un séjour dans les hôpitaux. Selon la dernière enquête quinquennale de Santé publique France (SpF), ces infections ont augmenté de 14,7% en Hexagone entre 2017 et l’année dernière, après des baisses successives. L’agence sanitaire note également qu’environ un patient hospitalisé sur six a reçu un traitement antibiotique. Soit une hausse de 7,5% sur les cinq dernières années, à cause principalement de la pandémie du nouveau coronavirus. Cette augmentation témoigne de la montée en puissance de l’antibiorésistance.

Un vaccin à partir de bactéries très prometteuses

Pour enrayer cette mauvaise dynamique, Nosopharm, une entreprise de biotechnologie nîmoise, a conçu un traitement spécifique aux infections nosocomiales. Elle est l’une des rares R&D à s’attaquer à ce problème. Baptisé Noso-502, son antibiotique first-in-class se présente comme le premier candidat au stade clinique dans la nouvelle famille d’antibiotiques Odilorhabdines.

Il a été produit à partir de Photorhabdus et Xenorhabdus, deux bactéries sous-exploitées mais à fort potentiel pharmaceutique. Ces molécules démontrent une puissante activité antimicrobienne. Elles se distinguent par leur nuisibilité contre les autres microbes, mais pas contre le corps hôte.

Une efficacité prouvée contre les bactéries multirésistantes

D’après les conclusions d’études de toxicologie BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire), publiés en juin 2022, Noso-502 inhibe le ribosome bactérien grâce à un nouveau mécanisme d’action. Le vaccin a fait preuve d’une efficacité totale contre les entérobactéries multirésistantes (Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae et Enterobacter spp.), y compris les souches les plus problématiques. Ces résultats positifs permettent à Nosopharm de passer à la dernière phase du développement de son traitement, c’est-à-dire les essais cliniques chez l’Homme.

Nosopharm intègre la French Tech Health20

Cette étape décisive nécessite de lever des fonds conséquents et de signer des partenariats stratégiques publics/privés. En mars dernier, la startup nîmoise a été sélectionnée pour intégrer la French Tech Health20. Il s’agit d’un programme d’accompagnement des jeunes pousses françaises à fort potentiel d’innovation dans le domaine de la santé. Nosopharm pourra bénéficier d’une plus grande visibilité, via notamment la participation à des actions de diplomatie et à des évènements tech partout dans le monde. Le groupe aura ainsi l’occasion d’obtenir des financements et des collaborations.

Getir quitte l’Espagne

Le gant turc de la livraison va mettre un terme à ses activités sur le territoire espagnol. La conséquence d’une conjoncture globale de plus en plus défavorable économiquement.

Un jour tout va bien, puis un autre jour les choses tournent mal. Pour Getir, le malaise est si profond que la société envisage très sérieusement de se retirer du marché espagnol. C’est en tout cas ce que croit savoir le plus grand syndicat du pays encore appelé CCOO.

L’information dévoilée vendredi 30 juin 2023 et confirmée plus tard par l’entreprise de livraison rapide, évoque une cessation totale d’activité concernant 1 560 personnes au total. D’où les tractations en cours entre les différentes parties impliquées afin d’aboutir à une séparation un tant soit peu convenable.

Colère ambiante

Getir indique à cet effet dans une déclaration transmise à l’AFP, avoir rencontré, jeudi 29 juin, les représentations des travailleurs dans le cadre des négociations. Cela promet d’être intense à en croire CCOO, plus remonté que jamais. Et pour cause, le syndicat impute la responsabilité de la situation actuelle à l’entreprise turque.

« Nous condamnons la gestion commerciale désastreuse de Getir, qui n’a pas su se développer ni avoir de stratégie de marché en Espagne. Maintenant, son personnel subira le plus grand mal « , accuse-t-il dans un communiqué cité par l’agence Reuters, promettant de défendre les droits des travailleurs.

La société basée à Istanbul qui met en avant selon CCOO, le manque de financement, propose un plan de licenciement fondé sur le versement de 20 jours d’indemnité de départ annuel et un programme dédié au personnel âgé de plus de 55 ans.

Contexte difficile

Ce départ d’Espagne représente la deuxième cessation des activités du groupe fondé en 2015 en moins de deux semaines. Des informations persistantes faisant état d’un retrait de la société du marché français il y a quelques jours.

Il est loin le temps où ce spécialiste des livraisons de produits d’épicerie à la demande jouissait, comme la majeure partie de ses homologues à travers le monde, du contexte favorable né de la pandémie du Covid-19.

Cela a notamment vu les responsables lever 768 millions de dollars à travers un tour de table réalisé en mars 2022. Avec comme conséquence la valorisation à 12 milliards de dollars de Getir.

Malheureusement, la dynamique s’est très vite interrompue. La société ayant sa valeur fonde de moitié après une décevante levée de fonds de 500 millions de dollars seulement en avril dernier.

La carte de visite : quels avantages pour votre entreprise ?

A l’ère du numérique, où les échanges professionnels se font majoritairement via les emails, les médias sociaux ou les sites web, la carte de visite peut sembler dépassée. Cette petite pièce de papier reste toutefois un outil de communication précieux dans le monde des affaires. Voici les avantages de la carte de visite pour votre entreprise.

Carte de visite : une première impression positive :

Au moment de rencontrer un professionnel, lui donner votre carte de visite laisse une forte impression. Cela montre que vous êtes préparé, organisé et soucieux des moindres détails. La carte de visite renforce ainsi la crédibilité de votre entreprise, et la démarque de la concurrence. Vous devez toutefois présenter un beau support afin obtenir l’effet escompté. Bon nombre d’experts impriment justement des cartes de visite qualitatives, comme Exaprint.

Un échange d’informations simplifié :

Malgré l’omniprésence de la technologie, rien ne vaut la rapidité et la simplicité d’une carte de visite lors d’un premier entretien professionnel. En un seul geste, vous délivrez toutes les informations clés comme votre nom, celui de votre entreprise, votre numéro de téléphone, votre adresse mail ou encore votre site internet. De fait, la carte de visite facilite la communication et permet à votre réseau de vous contacter facilement.

Un réseau professionnel étoffé grâce à votre carte de visite :

En parlant de réseau, les cartes de visites vous aident à le développer significativement. Lors de réunions, salons et autres conférences, vous pouvez transmettre vos cartes à des clients potentiels et à des partenaires commerciaux. Ces derniers gardent une trace de votre entreprise et seront plus à même de vous recontacter.

Un marketing percutant :

Véritable outil de communication, la carte de visite peut aussi servir de support de marketing direct. Au-delà de vos coordonnées classiques, vous avez la possibilité d’y inclure votre logo, votre slogan et bien d’autres éléments visuels reflétant l’identité de votre société. Une carte de visite bien ficelée est un moyen efficace de mettre en avant votre marque et de taper dans l’œil des prospects.

Carte de visite : un document accessible et durable :

Alors que les données électroniques ont tendance à se perdre dans une masse de courriels, de notifications et de messages, la carte de visite reste palpable et facilement accessible. Les professionnels conservent souvent les cartes de visites dans des tiroirs ou des porte-cartes, ce qui leur permet de vous retrouver rapidement en cas de besoin. Ce support est également durable et résiste aisément à l’épreuve du temps.

Infections nosocomiales : le nombre de cas en hausse

Photo de Olga Kononenko sur Unsplash

Les infections nosocomiales ont enregistré un rebond entre 2017 et 2022 après avoir baissé puis stagné pendant plusieurs années. Cette situation rend urgente la conception d’un vaccin efficace dans un contexte de montée de l’antibiorésistance.

Après des baisses successives entre 2001 et 2012 et une stagnation entre 2012 et 2017, les infections nosocomiales sont reparties à la hausse en France entre 2017 et 2022. C’est ce qu’indique l’édition 2022 de l’enquête quinquennale de Santé publique France (SpF) menée entre le 15 mai et le 30 juin auprès de 1.155 établissements de santé.

Une hausse due en grande partie au Covid-19

La France se situe dans la moyenne européenne (17e sur 31 pays) pour la prévalence nosocomiale. Pour rappel, les infections nosocomiales sont des infections contractées lors d’un séjour dans un établissement hospitalier. Chaque année, elles font quelque 4.200 décès en Hexagone. Ces morts sont essentiellement causées par les entérobactéries comme E. coli, K. pneumoniae et ECC. Ces bactéries possèdent les souches les plus résistantes aux antibiotiques.

Selon Santé publique France, la hausse des infections nosocomiales est en grande partie le fait de la pandémie du Covid-19, qui a fait son apparition fin 2019. A cause de cette crise sanitaire, le nombre de patients infectés a particulièrement augmenté en cinq ans. Les infections Covid nosocomiales représentent la moitié de cette hausse. Si on les retire, l’augmentation s’élève à 7,5%. Un taux qui reste important comparé aux chiffres de 2017.

De la montée de l’antibiorésistance

Dans son document publié vendredi dernier, Santé publique France relève également qu’environ un patient hospitalisé sur six a bénéficié d’un traitement antibiotique. Il s’agit là encore d’une hausse. « Ce n’est pas très bon signe », déplore Anne Berger-Carbonne, responsable de l’unité Infections associées aux soins et résistance aux antibiotiques au sein de SpF. Pour enrayer cette mauvaise dynamique, la spécialiste propose de poursuivre la prévention contre les infections nosocomiales et de renforcer les actions pour le bon usage des antibiotiques.

Un antibiotique first in class prêt chez Nosopharm

De son côté, l’OMS appelle au développement rapide de traitement avec de nouveaux modes d’action. Objectif : en finir pour de bon avec l’antibiorésistance qu’elle classe parmi les dix principales menaces mondiales pour la santé publique. Et pour cause, cette épidémie silencieuse a fait 1,27 millions de décès en 2019. Si la recherche scientifique reste timide, une startup de biotechnologie nîmoise suscite tous les espoirs. Elle s’appelle Nosopharm et développe Noso-502, un antibiotique first in class pour le traitement des infections nosocomiales.

Des résultats positifs de tests de toxicologie BPL

Ce remède a été conçu à partir de Photorhabdus et Xenorhabdus, deux bactéries inexploités, mais à fort potentiel thérapeutique. Il est le premier candidat clinique dans la nouvelle classe d’antibiotiques très prometteuse des odilorhabdins. Les résultats d’une étude de toxicologie BPL (Bonnes Pratiques  de Laboratoire) publiée en juin 2022 indiquent que Noso-502 a une puissante activité contre les bactéries responsables des infections nosocomiales, même les plus souches les plus problématiques. Grâce à ces conclusions positives, Nosopharm peut poursuivre le développement de son antibiotique jusqu’à la phase décisive des essais cliniques chez l’Homme.

Nosopharm intègre la French Tech Health20

Pour conduire cette étape cruciale, le groupe a remanié son conseil de surveillance en juillet 2022. La nouvelle équipe devra signer des partenariats stratégiques privés et publics et effectuer la prochaine levée de fonds. Alors qu’on attendait des nouvelles de cette mission, Nosopharm a annoncé en mars dernier avoir été sélectionné pour intégrer le programme la French Tech Health20. Avec cette adhésion, l’entreprise bénéficiera d’un accompagnement sur mesure pour produire son vaccin. Elle gagnera aussi en visibilité à travers des actions de diplomatie et la participation à des évènements de la tech mondiale.

Loyers : les impayés se multiplient en France

Photo de Tierra Mallorca sur Unsplash

En France, le nombre des impayés a fortement augmenté ces derniers mois, qu’il s’agisse des charges en tant que propriétaires ou des loyers en tant que locataires. Cette situation est principalement due à la flambée des prix de l’énergie et à la hausse des assurances.

Augmentation considérable des petits impayés

Encore une nouvelle manifestation de la crise du logement. En France, les impayés chez les locataires comme chez les propriétaires se multiplient depuis plusieurs mois. En particulier dans certaines régions connues pour être sous tension.

Ainsi en Ile-de-France, les petits impayés, c’est-à-dire ceux qui nécessitent une relance à J+1, concernent désormais 19% des baux, contre seulement 5% en 2020 d’après des chiffres actualisés de l’agence en ligne Immodirect. En considérant les 10 plus grandes villes de France, on monte même à 23% de petits impayés contre seulement 7% il y a 3 ans.

La précarité en nette progression en France

Pour ce qui concerne les impayés supérieurs à un mois de loyer (plus de 30 jours), ils ont atteint 3% des baux aujourd’hui alors qu’ils se situaient sous 1% en 2020. Il s’agit d’un record historique, qui témoigne de la hausse de la précarité en France sous l’effet de l’inflation.

Depuis plusieurs mois, les ménages font face à une flambée des prix de l’alimentation et de l’énergie. Ils sont donc contraints de sacrifier les dépenses de logement, de santé ou encore d’éducation pour pouvoir se nourrir. Selon le 27e rapport annuel sur « l’État du mal-logement en France en 2022 », au moins 1,2 million de locataires étaient en situation d’impayés l’année dernière.

7 copropriétés sur 10 face à des factures impayées

Les propriétaires éprouvent des difficultés similaires. En effet, le taux d’impayés des charges à leur niveau tourne désormais autour de 15%. Soit 20 points de plus qu’en 2020. De quoi sonner l’alarme. L’Anah, l’Agence nationale de l’habitat, prévient contre l’atteinte d’un taux de 20% d’impayés. Au niveau des copropriétés, 7 sur 10 seraient déjà confrontées à des factures impayées. C’est deux fois plus que l’année dernière.

Hausse des charges courantes

Cette dégradation s’explique par plusieurs facteurs. D’abord par une hausse des prix de l’énergie. Dans les immeubles au chauffage collectif, les charges ont augmenté de 20% cette année après une progression de 10% en 2022. On note également une hausse de 7% des frais d’assurance spécifiques aux copropriétés en 2023 après +5% l’an dernier. Parmi les autres charges courantes figurent l’entretien des bâtiments et les honoraires de syndic.

Risques de coupure du chauffage ou de l’eau chaude

Dans ce contexte d’inflation générale, les copropriétaires sont invités à payer les charges à la fin de chaque mois au lieu d’attendre le trimestre. Le paiement trimestriel alourdirait les impayés et les rendraient insupportables. Mais tout le monde n’a pas la possibilité de payer chaque mois.

Heureusement, l’on peut toujours demander un échéancier pour pouvoir effacer ses charges. Les copropriétaires doivent absolument le faire d’autant qu’ils s’exposent à des frais de recouvrement et à un procès du syndic. Souvent, le conseil syndical peut demander à la compagnie de couper le chauffage ou l’eau chaude afin de sauver la copropriété.

La consommation de viande en France : une évolution nécessaire pour un avenir durable

La consommation de viande en France est un sujet d’actualité qui suscite de nombreux débats. Alors que la viande fait partie intégrante de la culture culinaire hexagonale, les préoccupations concernant l’écologie, l’éthique et la santé ont conduit à une remise en question de nos habitudes alimentaires. Quel est l’état actuel de la consommation de viande en France. Quels sont les défis auxquels nous sommes confrontés ? Et quelles sont les perspectives d’évolution vers des pratiques plus durables ? Précisions.

Une tradition culturelle :

La viande occupe une place de choix dans la gastronomie française depuis des siècles. Les plats de viande tels que le bœuf bourguignon, le coq au vin et le cassoulet sont ancrés dans la tradition culinaire du pays. Cependant, cette tradition est de plus en plus remise en question en raison des impacts environnementaux et sanitaires associés à la production de viande.

Les défis environnementaux :

La production de viande a un impact significatif sur l’environnement. L’élevage intensif est responsable de la déforestation, de la pollution de l’eau et de la production de gaz à effet de serre. De plus, la consommation de viande nécessite une quantité importante de ressources, notamment de l’eau et des céréales, ce qui contribue à la pression sur les écosystèmes. Face à ces défis, de nombreux citoyens français sont de plus en plus préoccupés par l’empreinte carbone de leur alimentation et cherchent des alternatives plus durables.

Les préoccupations éthiques :

Outre les enjeux environnementaux, les préoccupations éthiques entourent également la consommation de viande. L’élevage intensif peut entraîner des conditions de vie inhumaines pour les animaux, suscitant ainsi des débats sur leur bien-être. Les consommateurs français sont de plus en plus conscients de ces problématiques et cherchent des options plus respectueuses, telles que le végétarisme ou le flexitarisme.

Les alternatives en pleine croissance :

Face à ces défis, de nombreuses alternatives à la viande traditionnelle ont émergé sur le marché français. Les substituts de viande à base de plantes, tels que les burgers végétariens et les saucisses véganes, sont devenus de plus en plus populaires. De plus, de nombreux chefs français renommés ont intégré des plats végétariens et végétaliens dans leurs menus, offrant ainsi des options plus diversifiées aux consommateurs.

Promouvoir une alimentation durable :

Pour réduire la consommation de viande en France, il est essentiel de promouvoir une alimentation durable. Cela implique de sensibiliser les consommateurs aux avantages d’une réduction de la consommation de viande, d’encourager les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et de soutenir les initiatives visant à développer des alternatives végétales plus accessibles et abordables.

La consommation de viande en France est en évolution, reflétant les préoccupations croissantes liées à la durabilité, à l’éthique et à la santé alimentaire. Bien que la viande ait une place importante dans la culture culinaire française, les consommateurs sont de plus en plus ouverts à des alternatives plus durables. Il est nécessaire de continuer à promouvoir une alimentation responsable et d’encourager la recherche et l’innovation dans le domaine des alternatives à base de plantes. En adoptant ces changements, la France peut jouer un rôle clé dans la transition vers un système alimentaire plus durable et respectueux de l’environnement.

En quoi consiste l’appli anti-fraude Signal Conso ?

Afin de lutter contre les fraudes, les escroqueries et autres problèmes bancaires, le gouvernement vient de lancer l’application mobile Signal Conso, déjà disponible sur ordinateur depuis 2020. Plus de 500 000 signalements ont d’ores et déjà été recensés en l’espace de trois ans.

Ces dernières années, les arnaques et les fraudes sont de plus en plus récurrentes. Sans parler du démarchage téléphonique. De quoi agacer les Français qui subissent ces escroqueries sans pouvoir vraiment agir. Ils disposent pourtant d’un outil pour les signaler. Depuis trois ans, le gouvernement a lancé Signal Conso, une plateforme dédiée au signalement des fraudes. Lundi 22 mai dernier, Signal Conso a été décliné en application mobile.

Objectif : signaler de possibles escroqueries ou fraudes à la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). Si Signal Conso permet de relever le démarchage téléphonique, en plein essor sur le territoire, elle concerne d’autres méfaits.

Le signalement de SMS possède déjà sa plateforme, mais ce n’est pas le cas pour toutes les escroqueries. C’est pourquoi Signal Conso répond à 17 problématiques, comme le manque d’hygiène dans un restaurant, les achats sur internet, les factures d’énergie excessives, les arnaques d’artisans…

Selon la directrice de la DGCCRF Sarah Lacoche, les 500 000 signalements faits par les usagers depuis trois ans sont des aides précieuses. « Cela permet à nos services d’identifier de nouvelles pratiques commerciales qui posent problème et ensuite d’enquêter », indique-t-elle.

Pour faire un signalement, il faut répondre à quelques questions. Par exemple, en cas de problème suite à un achat sur le net, l’usager doit évoquer la raison de ce souci (objet jamais livré, produit dangereux…). S’il n’a pas reçu de colis, l’usager aura à répondre à d’autres questions (le SAV ne répond pas, commande non livrée, site e-commerce fermé…)

Signal Conso propose ensuite à l’usager de régler le problème directement auprès de l’entreprise ou bien de faire un signalement afin que cette dernière s’améliore. Il est ensuite nécessaire d’expliciter les griefs envers l’entreprise et l’identifier.

La DGCCRF n’a pour le moment pas communiqué de chiffres sur le nombre de signalements ayant mené à une enquête.

Sud : la consommation excessive des riches propriétaires dérange

A Châteauneuf-Grasse, petite ville des Alpes-Maritimes, quelques propriétaires fortunés utilisent en une semaine autant d’eau que d’autres locaux en une année. Si cette consommation démesurée fait polémique, elle perdure malgré les restrictions prises par la préfecture.

En cette période de sécheresse, les autorités départementales surveillent de très près la consommation d’eau dans leurs communes. Alors que les Pyrénées-Orientales ont d’ores et déjà pris des mesures strictes, d’autres préfectures devraient rapidement suivre le mouvement. Et les agissements de certains habitants pourraient les y encourager. Située dans les Alpes-Maritimes, la commune de Châteauneuf-Grasse fait notamment parler d’elles depuis quelques jours. La raison ? une consommation excessive d’eau de la part de certains riches particuliers.

Relayée jeudi 11 mai dernier par Le Figaro Nice, cette information vient d’être confirmée par le maire de la ville.  « Alors que la moyenne nationale pour un foyer est de 120 m3 d’eau par an, ceux-là peuvent utiliser jusqu’à 2 000 m3 en sept jours ! », souligne Emmanuel Delmotte. Ces propriétaires, pas concernés par la sécheresse que subit la France, seraient des fortunés Scandinaves et étrangers. Parmi eux figure notamment Silvio Berlusconi, l’ancien président du conseil italien.

La plupart des propriétaires détiendraient des domaines de plus de 10 hectares avec héliport et piscine. Malheureusement, Emmanuel Delmotte reconnaît que les amendes infligées en cas de non-respect d’un arrêté de restriction d’eau n’ont pas de quoi dissuader ces ressortissants étrangers. « Vous pensez bien que quelqu’un qui peut se permettre de faire le plein de son hélicoptère ne va pas être incommodé de payer 1 500 euros d’amende voire le double en cas de récidive », déplore l’édile dans les colonnes du Figaro.

Face au niveau d’alerte sécheresse renforcée dans les Alpes-Maritimes, la préfecture a pris un arrêté interdisant à ses habitants de laver leurs voitures, de remplir leurs piscines ou encore d’arroser leurs jardins. Le maire de Châteauneuf-Grasse prône pour le moment la pédagogie et les échanges. Ses équipes ont par exemple publié un texte appelant à la « résilience », traduit en plusieurs langues.

La consommation des ménages en biens continue de faiblir en mars

La consommation des ménages français en biens a chuté ces derniers mois, d’après les données de l’Insee. Dans une période d’inflation, les produits alimentaires sont ceux qui connaissent la plus forte baisse.

C’est un fait : les foyers français dépensent moins. Selon les données de l’Insee, relayées vendredi 28 avril dernier, on observe un recul d’1,3% des achats de biens en mars, après -0,8% en février. Une seconde baisse consécutive de la consommation, en particulier concernant les produits alimentaires, qui intervient alors que leurs prix ont augmenté de 16% sur un an en mars.

« Cette baisse s’explique tant par la diminution de la consommation de produits agro-alimentaire que par le recul des achats de produits agricoles », indique l’institut national de la statistique. De leur côté, les achats de biens fabriqués ont également reculé de 1,2% en volume en février et mars, après avoir baissé de 0,7% entre janvier et février. Les dépenses énergétiques ont pour leur part faiblement progressé de +0,3% en mars.

S’agissant des bien fabriqués, ce sont les dépenses en biens durables qui ont connu la plus nette chute (-2,2%). D’après l’Insee, les Français sont par exemple moins intéressés par l’achat de voitures neuves d’occasion ou de camping-cars. Sur le premier trimestre 2023, la consommation de biens a globalement reculé de 0,2% comparé au quatrième trimestre 2022.

Ce sont les achats de produits alimentaires qui connaissent la plus forte baisse au premier trimestre (-2,3%). A l’inverse, la consommation d’énergie progresse d’environ 4% (+3,7%) d’un trimestre à l’autre. L’Insee souligne que la consommation des ménages français, en tenant compte des achats de services, a été stable entre le dernier trimestre 2022 et le premier trimestre de cette année.

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