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La WIFI : outil de gestion des files d’attente en magasin

Faire la queue à la caisse reste la hantise des Français. Selon une étude de l’institut Harris Interactive, 60% d’entre eux jugent inacceptable d’attendre plus de 5 minutes lorsqu’ils se trouvent en magasin pour régler leurs achats. La gestion des files d’attente devient donc un enjeu crucial pour les magasins, qui risquent de voir fuir leurs clients. D’autant plus dans une période où les commerces ressortent fragilisés de la crise économique liée à la Covid-19. C’est pourquoi ces derniers se tournent de plus en plus vers les technologies digitales pour juguler les flux de visiteurs tout en proposant un service de qualité. Parmi elles, le Wi-Fi est aujourd’hui l’un des outils les plus appréciés des commerçants.

C’est certainement le seul point commun à tous les consommateurs : ils détestent passer du temps dans une file d’attente à la caisse. Si bien que la queue est devenue l’un des grands tabous des magasins. Une étude Harris Interactive révélait ainsi que 94% des Français ne conçoivent pas de patienter plus de 10 minutes. Toujours selon les données de l’institut, près de 8 consommateurs sur 10 renoncent parfois à entrer dans un point de vente à cause d’une file d’attente jugée trop longue.

Le contrôle de la pandémie de la Covid-19 rime avec la fin des jauges, et donc avec un retour à la normale des Français dans les établissements. Les commerçants, aux abois économiquement suite à deux ans de restrictions sanitaires, ne peuvent pas se permettre de voir partir des clients à cause d’une trop longue queue à leurs caisses. C’est la raison pour laquelle ils ont de plus en plus recours aux technologies digitales. Objectif : maîtriser le flux de visiteurs, et leur proposer un service qualitatif.

L’une des technologies les plus plébiscitées par les commerçants est le Wi-Fi. Ce réseau internet sans fil et à haut débit déployé dans les boutiques permet aux employés de communiquer avec les clients bien avant que ces derniers ne passent à la caisse. En entrant immédiatement en contact avec le visiteur, le vendeur peut échanger avec lui sur ses besoins d’achat, et lui proposer un parcours client fluide et personnalisé à l’aide de tablettes par exemple. Nous sommes ici dans le commerce phygital, une expérience physique et digitale garantissant un shopping intelligent par la suppression « d’obstacles » physiques propres aux magasins, comme l’attente, mais également l’ennui et l’effort.

Les commerçants qui s’équipent d’un réseau Wi-Fi doivent toutefois veiller à ce que la connexion s’étende à l’ensemble du magasin, y compris son environnement extérieur proche afin que les salariés ne se retrouvent pas privés d’internet. A paris, l’enseigne de restauration rapide Quick y a particulièrement veillé puisqu’elle a installé des bornes Wi-Fi couvrant ses zones drive. Une opération menée en collaboration avec l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One. A l’aide de tablettes, les employés de Quick prennent les commandes anticipées dans les files d’attente des voitures.

Pour échapper à cette phobie de la file d’attente trop longue, les Français sont nombreux à faire leurs courses sur internet. Le click&collect, pratique de vente qui consiste pour le consommateur à acheter un bien en ligne pour venir ensuite le retirer en magasin, a de plus en plus la côte. Selon Harris Interactive, 25% des Français affirment avoir déjà utilisé le click&collect. Parmi eux, une personne sur 2 met en avant le fait que ce service lui évite de faire la queue pour retirer ses achats.

Afin de générer des ventes supplémentaires et de fidéliser leur clientèle, les professionnels de la vente doivent se positionner sur la distribution omnicanale. Une stratégie difficile à développer sans un réseau internet performant. « Le Wi-Fi s’avère être un allié de taille pour le traitement, l’organisation et la synchronisation des commandes par les employés du magasin. Plusieurs avantages découlent de l’utilisation du Wi-Fi dans ce contexte comme : la gestion des stocks, le traitement des requêtes des clients, l’historique des commandes », précise Hub One dans l’un des articles de son blog.

Face à l’inflation, les Français font le tri des dépenses

Un homme dans un magasin d'habits.

 

En raison de l’inflation et de la baisse du pouvoir d’achat, les Français réduisent leurs dépenses en tout genre. D’une part, ils se tournent vers les produits moins chers comme les premiers prix. D’autre part, ils renoncent à certains plaisirs, jugés non essentiels. Les secteurs de l’habillement et de la restauration sont les principales victimes de cet arbitrage.

Les prix des denrées flambent

Alors que l’inflation a atteint un moment historique en avril, à 4,8 % sur un an d’après l’Insee, les produits de grande consommation (PGC) continuent de flamber au fil des semaines. En particulier les produits alimentaires, dont les prix ont augmenté de 3,1% en avril. Pour préserver leur pouvoir d’achat, les ménages français choisissent de diminuer leurs dépenses.

D’abord ils ont jugé bon de payer les produits les moyens chers. Ils se tournent ainsi vers les premiers prix. Le chiffre d’affaires de ces références a bondi de 8 % au premier trimestre, tandis que les autres ont reculéde 1,8 %. On note également une ruée vers les magasins qui proposent des promotions, des remises directes, des bons d’achats et d’autres dispositifs similaires.

Des arbitrages sur les types de produits

Cette quête des prix bas provoque des infidélités de la part des consommateurs à l’égard de leur enseigne habituelle. Selon une étude Tiendeo, réalisée en mars auprès des jeunes et des femmes, 70% des Français disent accorder une attention particulière aux réductions dans le choix de leur magasin pour leurs courses. Ils recherchent en premier les promotions sur des produits tels que les aliments avec emballages, les articles d’hygiène et de nettoyage, ainsi que les soins personnels. Mais les ménages ne font pas que réduire leurs dépenses. Ils effectuent aussi des arbitrages sur les types de produits.

Moins de restauration et de vêtements

Ce tri touche particulièrement les secteurs de l’habillement (recul des ventes de 13% sur un an) et de la restauration (-20%). Les Français ne voient pas trop l’intérêt de garnir leur garde-robe en cette période difficile. Ils estiment également qu’ils peuvent amplement se passer d’une sortie au restaurant. Le minimum se faisant déjà dans nos cuisine. Les adresses près des cinémas seraient les premières victimes de cette priorisation des activités. Pour ce qui concerne la vente de chaussures, il y a un repli de 6 % des ventes contre 5% pour l’hygiène et la beauté.

Selon les analystes, les Français préfèrent de plus en plus les produits reconditionnés ou la seconde main. Ceux-ci étant plus durables et moins chers. D’où la chute de ventes d’articles neufs dans l’habillement et l’électronique, notamment. En outre, les ménages réduisent la voilure sur l’équipement de la maison et l’ameublement. S’ils envisageaient l’achat des meubles,par exemple, ils sursoient à ces dépenses ou les reportent faute d’urgence. En revanche, ils ne laissent pas tomber leur projet de vacances, préférant simplement les réduire en amont.

 

L’île de Roc’h ar Hon a enfin trouvé preneur

Une vue aérienne de l’île privée de Roc’h ar Hon.
Crédit photo : Sotheby's International

 

Roc’h ar Hon, la petite île privée des Côtes d’Armor (Bretagne), a enfin trouvé un  preneur, près de trois ans après sa mise en vente par Sotheby’s. La propriétaire parisienne l’a cédée à un couple de passionnés de mer et de pêche. Le montant de l’acquisition n’a pas été révélé, mais le prix de départ s’élevait à 1,57 million d’euros.

Trois ans après la publication de son annonce, en 2019, l’agence immobilière Sotheby’s a enfin trouvé un preneur pour la petite île de Roc’h ar Hon située près de l’archipel de Bréhat dans les Côtes d’Armor (Bretagne). Il s’agit d’une famille de descendants bretons, qui a racheté ce bout de terre le 14 avril dernier. Le montant de la transaction n’a pas été précisé. Mais le prix de départ s’élevait à 1,57 million, après une première baisse de 130.000 euros (1,7 million d’euros).

Des amateurs de nature et de pêche

Sotheby’s aurait cédé cet îlot à un couple avec enfants, passionné de mer et de pêche. Ces nouveaux propriétaires voudraient en faire une résidence secondaire. Ils posséderaient un bateau et leur première envie serait de participer à de grandes marées. On les présente aussi comme des amoureux du littoral breton, ayant des descendants du territoire. Les acquéreurs correspondent apparemment aux profils émis en 2019 par Alexander Kraft, PDG de Sotheby’s International Realty France et Monaco.

Selon le patron de l’agence de vente aux enchères, les personnes qui achètent une île de ce type sont généralement des amateurs de nature. Ou encore des gens qui veulent fuir le rythme de vie effroyable des grandes villes pour vivre en harmonie avec la nature. Dans l’un ou l’autre des cas, il s’agirait de la concrétisation d’un rêve d’enfant. Ce rêve de gamin se nourrit de la beauté et de la particularité de l’île.

Une description idyllique sur Sotheby’s

D’une superficie de 6 420m², cette petite terre abrite une maison de plus de 110 m² en pierres apparentes, avec un toit en ardoise. Construite en 1758, cette bâtisse a été rénovée dans les années 1990 pour le besoin de la revente. Dans son annonce de 2019, Sotheby’s mentionnait un superbe oasis avec une jolie maison et de nombreux chemins et escaliers permettant de parcourir une nature luxuriante. L’agence évoquait aussi une vue imprenable depuis la guérite au sommet et une cale privée aménagée permettant d’accéder à ce petit rocher.

Sotheby’s précise en outre que la maison comprend toutes les commodités de la vie moderne. C’est-à-dire le téléphone, l’électricité et l’eau potable. Elle offre aussi un double-séjour, une cuisine avec son arrière-cuisine, deux chambres et une salle de bain. L’environnement est présenté comme préservé et sûr, où l’on a la possibilité de se sentir en paix, coupé de tout. Mais où l’on peut quand même rallier vite fait le continent quand on le veut. Avec une telle description, difficile de ne pas envier un peu les nouveaux acquéreurs. Ils sont des privilégiés.

Télécoms et fibre : comprendre la nouvelle croissance du Groupe TDF

Pylone ascension
Ph: TDF Group

 

TDF, l’opérateur d’infrastructures mobile et numérique français, a annoncé fin mars de bons résultats annuels 2021. Il a déclaré un chiffre d’affaires en hausse de 6,4% à 731,7 millions d’euros, grâce essentiellement à ses divisions télécoms et fibre. Cette performance repose entièrement sur le programme d’investissement dans les infrastructures fixe et mobile lancé en 2015.

Troisième année consécutive de croissance 

Depuis trois ans, l’opérateur d’infrastructures mobile et numérique TDF connait une croissance soutenue malgré la crise sanitaire et économique. En 2021, il a engrangé 731,7 millions d’euros, en progression de 6,4% par rapport à 2020. Dans un communiqué publié le 25 mars, le groupe relève que ce montant provient en grande partie de ses activités dans les télécoms et la fibre. Ces deux branches ont généré 443,8 millions d’euros, soit 60,65% du chiffre d’affaires global. La branche télécoms seule pèse 407,5 millions d’euros (55,7% du chiffre d’affaires global), dont 362,6 millions (50% du CA total) pour les infrastructures télécoms mobiles (+9,5 % sur un an). Les autres services télécoms ont récolté 44,9 millions d’euros, en progression de 13,8 % par rapport à l’année précédente.

L’audiovisuel, seule déception

Pour ce qui concerne le segment de la fibre, le chiffre d’affaires s’élève à 36,3 millions d’euros (4,96% du CA global) en 2021, en croissance de 80%. La seule déception vient de l’audiovisuel qui a déclaré des revenus en retrait de 1,8 % sur un an. Grâce à une maîtrise des coûts et des charges, TDF a eu un résultat d’exploitation (EBITDAaL) à hauteur de 412,2 millions d’euros, en augmentation de +5,8 %. Le groupe TDF explique que cette croissance correspond à la mise en œuvre de sa stratégie d’investissement dans les infrastructures de très haut débit fixe et mobile.

Construction de plusieurs prises et des pylônes

Initié en 2015, ce programme ambitieux a permis de renforcer la capacité industrielle de l’opérateur avec la construction et le déploiement massif d’infrastructures. Dans les télécoms, le groupe a continué d’étendre son parc de sites avec 800 points de présence en plus sur ses pylônes existants grâce à l’arrivée de la 5G. Il compte désormais 20 381 points de présence sur ses toits-terrasses, tours et pylônes, dont le nombre atteint maintenant un total de 1 130 (+240 pylônes en 2021). TDF conforte ainsi sa position d’acteur majeur dans l’aménagement numérique du territoire français.

Dans la fibre, l’entreprise a quasiment fini de couvrir les quatre réseaux remportés (Val d’Oise, Yvelines, Loir-et-Cher/Indre-et-Loire et Maine-et-Loire). Elle a construit 180 000 prises en 2021, portant à 410 500 le nombre de prises commercialisables sur les 750 000 obtenues. Elle constate aussi un bon bond significatif de la commercialisation sur tous les territoires. En effet, le volume de commandes a été multiplié par 2,5, passant de 63 300 prises connectées en 2020 à 155 500 en 2021. TDF confirme là aussi sa place et son expertise industrielle en tant qu’opérateur national de réseaux FttH.

Des investissements massifs en 2021

Côté investissements, l’opérateur français de réseaux hertziens et d’infrastructures mutualisés a injecté 418,4 millions d’euros dans ses activités. Soit 57,2 % du chiffre d’affaires total, en augmentation de +18,6 % par rapport à 2020. Plus de 81% de ces financements opérationnels (339,1 millions d’euros) ont été consacrés à la construction des infrastructures télécoms et fibre. D’où leur grande contribution dans la performance financière du groupe TDF.

Comme on ne change pas une stratégie qui porte ses fruits, la direction de l’entreprise compte poursuivre en 2022 ses investissements dans les branches sus mentionnées. Sans pour autant oublier l’audiovisuel, qui reste un segment porteur. « Le Groupe TDF dispose de tous les atouts pour réussir ces nouveaux défis et répondre aux évolutions technologiques du secteur. », a soutenu le président-directeur général Olivier Huart.

Royaume-Uni : le secteur du fish and chips en perte de vitesse

Le plat à base de poisson blanc entre autres, véritable institution culinaire outre-Manche, est aujourd’hui menacé. Les péripéties d’une industrie à genoux.

C’est un des plus anciens plats du Royaume-Uni. Tant il a traversé les âges depuis son apparition au 19e siècle. Mais il est malheureusement menacé de disparition aujourd’hui. Le fish and chips, fait à base de poisson – blanc généralement – frit et des frites, est de plus en plus rare au menu des restaurants et autre fast-food dans le royaume.

En cause, une combinaison de facteurs pénalisants pour les acteurs du secteur. Au nombre desquels le manque de personnel amplifié par le Brexit ; et la hausse des prix, entre autres corollaires de la crise du Covid. Cela a notamment participé à faire grimper le coût de la morue, un des poissons utilisés pour le plat, de 75% l’année dernière, selon le média britannique The Telegraph. Le prix de l’églefin, l’autre poisson prisé pour l’occasion ayant monté de 81%, à en croire la même source.

Facteur aggravant

Ce tableau source de précarité pour les magasins de vente de ce repas est exacerbé depuis le 24 février et l’éclatement du conflit russo-ukrainien. Car la situation de guerre rend rare la quasi-totalité des ingrédients. À commencer par le poisson – le corégone en l’occurrence – dont la Russie est l’une des principales régulatrices de l’offre mondiale avec une contribution estimée à 45%. Le Royaume-Uni importe 30% de ce poisson voisin du saumon du grand pays de l’Est.

Les frites sont quant à elles menacées par la perspective d’un manque de pommes de terre sur le marché en raison du bouleversement du secteur de l’engrais, nutriments essentiels à la productivité agricole. La Russie et son allié de la Biélorussie étant de grands exportateurs de fertilisants dans le monde. L’huile de tournesol, un des produits phares de l’Ukraine, manque également dans le poêle toujours à cause de la crise entre Moscou et Kiev.

Industrie agonisante

Conséquence : les vendeurs de fish and chips font des pieds et des mains pour se procurer les ingrédients nécessaires. Avec une incidence sur les prix de vente. Problème, pas grand-monde n’est prêt à supporter cette hausse sans laquelle les industriels verront leur marge bénéficiaire s’éroder considérablement.

De fait, beaucoup craignent désormais que la plupart des vendeurs ne mettent la clé sous la porte dans les prochains mois. À moins d’une réinvention de la recette du fish and chips.

Engagé pour le pouvoir d’achat le groupe Casino (Jean-Charles Naouri) multiplie les opérations promotionnelles sur le carburant

Le groupe Casino, dirigé par Jean-Charles Naouri, multiplie les opérations promotionnelles ces dernières semaines dans les pompes à essence de ses enseignes Géant Casino et Casino Supermarchés, pour lutter contre la hausse du prix des carburants. Une aubaine pour les consommateurs dont le pouvoir d’achat est la priorité.

La dernière opération date du week-end dernier, les 22 et 23 avril, où les clients des enseignes Casino ont pu bénéficier du litre de carburant à 0,85€. Cette opération est reconduite les 29 et 30 avril 2022 dans les mêmes conditions dans les 234 magasins du groupe. Pour bénéficier de l’opération, il suffit, pour le consommateur, d’aller faire son plein dans les stations essence des magasins Géant Casino ou Casino Supermarchés, puis de récupérer un bon d’achat, équivalent à la différence entre le prix du carburant payé en station-service et le litre à 0,85 €. Le consommateur pourra alors dépenser son bon d’achat en magasin au sein d’un hypermarché ou supermarché des enseignes Casino.

La riposte du groupe de Jean-Charles Naouri face à la montée des prix des carburants

Sur fond de guerre en Ukraine, les prix du gasoil et de l’essence ne cessent de flamber ces dernières semaines, avec des fluctuations de prix entre 1,77€ et 1,83€. A l’instar de plusieurs autres distributeurs, le groupe de Jean-Charles Naouri a pris à bras le corps cette problématique en proposant à ses consommateurs plusieurs types d’opérations promotionnelles. Au début de l’année 2022, les clients des enseignes Casino ont ainsi pu profiter d’une offre “carburant à 1 euro” sur l’ensemble des magasins dotés d’une station-service. Un dispositif plus impactant encore que ceux mis en place par d’autres enseignes, dont Leclerc et Intermarché, qui avaient lancé des opérations de carburant à prix coûtant. Le distributeur français lance en outre une nouvelle initiative similaire pour le vendredi 29 avril et le samedi 30 avril, pendant lesquels le carburant reviendra à 0,85€/L après remboursement de la différence sous la forme d’un bon d’achat à faire valoir dans le magasin de leur choix.

Le pouvoir d’achat au cœur de la stratégie des enseignes Casino

La préoccupation des Français pour leur pouvoir d’achat s’est accentuée ces derniers temps à l’approche des élections présidentielles. Nourrie par la guerre en Ukraine et l’envolée des prix du carburant, plusieurs sondages désignaient le pouvoir d’achat comme la thématique la plus importante des présidentielles. C’est dans ce contexte que les enseignes Casino ont renouvelé plusieurs offres promotionnelles, conscient que les consommateurs sont sensibles à la moindre économie. Le mois dernier, dans les colonnes du Parisien, Tina Schuler, directrice générale des enseignes Casino, dressait le bilan des nouvelles tendances de consommation des Français, eu égard à la conjoncture. Et rappelait que “les petits prix, les réductions et le paiement fractionné sont de plus en plus recherchés”.

Carburants : la remise de 18 centimes est effective

Un véhicule recevant du carburant dans une station-service
Photo by Jennifer Latuperisa-Andresen on Unsplash

 

Le vendredi 1er avril, la remise de 18 centimes sur le litre d’essence et de diesel est devenue effective sur tout le territoire français. Elle concerne toutes les stations et tous les automobilistes. L’opération durera quatre mois.

Pour permettre aux Français de faire face à la hausse des prix, depuis quelques semaines, le gouvernement a décidé de la mise en place d’une remise sur le carburant. Annoncée le 12 mars dernier dans le cadre du plan de résilience économique et sociale, cette mesure est entrée officiellement en vigueur le vendredi 1er avril. Elle concerne toutes les stations-services, tous les automobilistes, particuliers comme professionnels (taxis, chauffeurs routiers, agriculteurs, etc.) et tous les carburants (sans-plomb et gazoles, E85) ainsi que les gaz.

Des différences à cause de la TVA

La remise s’établit normalement à 15 centimes d’euro par litre sur les carburants. Toutefois, compte tenue de la TVA elle varie d’un territoire à l’autre. Ainsi, en France métropolitaine elle atteint 18 centimes (20% de TVA), en Corse 17 centimes (13%) et en Outre-mer reste à 15 centimes (0% TVA). Contrairement à ce que souhaitait Jean Castex au début, le prix affiché à la pompe sera bien le prix réduit. L’automobiliste paiera donc le tarif affiché par les stations-services. Par conséquent, il n’aura pas besoin de faire soi-même la réduction

Des aides aux plus petites stations

Pour éviter qu’il y ait un décalage dans l’application de la mesure entre stations-services, le gouvernement a mis en place une remise au niveau des centrales d’achat et une avance pour les petites stations sur du carburant payé plein pot. L’Etat s’assure ainsi que celles en zone rurale ou peu fréquentées débutent l’opération en même temps que les autres. Ces stations ont plus de difficultés à vider rapidement leurs cuves pour les remplir avec de l’essence remisée.

Sans l’aide de l’Etat, elles attendraient plusieurs jours voire plusieurs semaines avant de pouvoir proposer le carburant moins cher. Le gouvernement a même décidé de leur faire une avance financière de 3 000 euros et 6 000 euros si elles ont un stock respectif de moins de 50 m³ et 100 m³ de carburant par mois. Ces stations devront rembourser le prêt d’ici la mi-septembre. Elles auront largement le temps puisque l’opération prend fin au 1er juillet 2022.

Un dispositif lancé à quelques jours de la présidentielle

La remise de 18 centimes pendant ces quatre mois coûtera 3 milliards d’euros à l’Etat. Cette somme provient en grande partie du surplus de TVA de 2 milliards d’euros obtenu grâce à la flambée des prix à la pompe. L’opération en cours s’ajoute à d’autres dispositifs mis en place pour atténuer l’explosion du prix de l’énergie.

Il s’agit notamment du « bouclier gaz » et du chèque énergie de 100 euros. Selon le ministère de l’Economie et des Finances, l’ensemble de ces mesures coûte 26 milliards d’euros. A quelques jours de la présidentielle, ces gestes ne devraient pas avoir un impact sur la campagne de l’actuel locataire de l’Elysée.

Un mandataire immobilier indépendant, c’est quoi ?

De petits blocs rouges representant des maisons.

Vous souhaitez devenir mandataire immobilier indépendant ? Vous avez bien raison ! S’il y a bien un métier en pleine croissance, c’est celui-ci. En tant que professionnel travaillant pour le compte d’un agent immobilier, le mandataire immobilier dispose d’une flexibilité, d’une mobilité et d’une efficacité optimales. Quelles sont ses missions ? Quelles différences avec un agent immobilier ? Quels sont ses avantages ? Quel est son salaire ? Comment devenir mandataire immobilier ? Toutes les réponses ici !

Passionné par l’immobilier, vous envisagez de vous lancer en tant que mandataire immobilier indépendant. Bon choix. S’il vous reste toutefois quelques points d’interrogation, alors vous êtes au bon endroit. Des missions, à la formation en passant par le salaire d’un mandataire immobilier, voici un tour d’horizon de la profession.

Ce métier peut tout d’abord être exercé sous le statut de salarié. Cette forme d’emploi est toutefois relativement rare puisque la très grande majorité des mandataires immobiliers sont indépendants. Dans ce cas, vous travaillez pour le compte d’un agent immobilier titulaire d’une carte professionnelle. Votre rôle est similaire au sien, dans la mesure où vous servez d’intermédiaire dans le cadre de ventes ou locations immobilières. A la différence d’un agent immobilier, vous exercez généralement à la maison, seul ou affilié à un réseau, et collaborez avec une agence immobilière, nommée mandante. Comme vous ne disposez pas de carte de transaction, vous ne pouvez pas travailler en qualité d’agent immobilier.

Le métier de mandataire immobilier présente de nombreux atouts. Le statut d’indépendant vous offre tout d’abord un portefeuille de biens immobiliers plus large que celui d’une agence. Il convient cependant de bien connaître les spécificités de votre région en termes de logements, en s’appuyant sur le web ou un bon réseau personnel d’informateurs. Qui dit indépendance dit liberté. En travaillant avec un seul interlocuteur, vous gagnez en temps et en efficacité. Un mandataire immobilier indépendant est de fait plus flexible et mobile.

Si vous êtes salarié d’une agence immobilière classique, votre salaire varie en fonction de votre contrat. Lorsque vous menez une transaction immobilière à terme, vous bénéficiez au maximum de 50% de la commission de vente. Le concept du réseau d’indépendants permet par contre de dégager une plus grande marge de rémunération. En effet, le mandataire immobilier indépendant touche une rémunération plus confortable, allant jusqu’à 99% de la commission de vente d’un bien.

De nombreuses formations initiales sont envisageables pour effectuer ce métier, et plus particulièrement dans le commerce. Détenir des compétences dans l’économie, la finance ou encore le bâtiment est également un plus. Il existe aussi de nombreuses formations à distance qui transmettent les outils nécessaires pour bien démarrer. Néanmoins, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme pour être un bon mandataire immobilier. Le plus important reste finalement la motivation. Convaincu ? Alors n’hésitez plus, et lancez-vous dans le grand bain !

Guerre en Ukraine : le secteur du voyage perturbé

La Cathédrale Saint-Basile. Église de la Place Rouge à Moscou, Russie (près du Kremlin).
Ph: Unsplash

 

L’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a deux semaines, a totalement déstabilisé de nombreux secteurs d’activités, dont le voyage. Les compagnies ont dû annuler de nombreux vols et changer d’itinéraires. Ces décisions ne sont pas sans conséquences pour les agences et les clients.

Des interdictions réciproques

En représailles à l’invasion de l’Ukraine, le jeudi 24 février 2022, la communauté internationale a pris une série de sanctions économiques contre la Russie. Dans le domaine du transport, les Etats Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada ont suspendu leurs vols vers la Russie et fermé leurs espaces aériens aux avions russes. En réaction, la Russie a interdit aux compagnies de ces pays de survoler son territoire. Le secteur aérien se trouve ainsi de nouveau perturbé, alors qu’il sort à peine de deux ans de pandémie. Pendant cette crise sanitaire, les avions ont été cloués au sol en raison de la fermeture des frontières dans de nombreux pays.

Possibilité de remboursement

Les sanctions décidées par les Occidentaux et les Russes ont des conséquences fâcheuses pour les voyageurs qui souhaitent aller en Russie et ceux qui vont en Asie. En effet, la Russie offrait le corridor aérien le plus court pour se rendre à l’est de la planète. Maintenant, il faut contourner ce pays. Ce qui rallonge le temps de voyage. Certains clients optent pour l’annulation de leur vol en attendant de meilleurs jours. Ils sont automatiquement remboursés par les agences ou compagnies de voyages, même si la réservation s’est faite sur un site tiers. Mais, l’indemnisation complémentaire ne s’applique pas car l’annulation ne vient pas des transporteurs.

Pertes importantes pour les spécialistes de la Russie

Pour les voyagistes, particulièrement ceux opérant uniquement en Russie, l’avenir semble quelque peu morose du point de vue économique. Ils pourraient perdre jusqu’à 100% de leurs recettes d’autant qu’ils devraient potentiellement rembourser tous les clients, alors même que ces agences ne peuvent récupérer les paiements versés aux prestataires russes. Ceci en raison des sanctions qui touchent le rouble et les banques russes. Ces derniers jours, le rouble a chuté drastiquement à cause des sanctions économiques contre Moscou. Il a même atteint un niveau jamais vu de 140 roubles pour un dollar dans la journée du 7 mars 2022.

Un impact mineur sur le tourisme en France

Pour limiter les dégâts, certains voyagistes français ont décidé de changer de destination. Ils ont choisi de relier les pays Baltes ou du Caucase proches de la Russie. Aussi, ont-ils demandé la poursuite des mesures de soutien adoptées par le gouvernement pour le Covid. Pour l’instant, ils n’auraient pas obtenu de réponse de la part de l’exécutif. En attendant un hypothétique soutien, les acteurs s’organisent pour résister. Ils changent notamment de stratégie en optant pour les trajets en train.

Notons que la situation en Ukraine chamboule aussi des secteurs connexes comme le tourisme, qui perdra des milliers de personnes en Russie. Côté européen, particulièrement français, l’impact sera mineur. Les visiteurs russes se faisant déjà rare en France depuis l’apparition du Covid-19. L’une des raisons est que le vaccin russe spoutnik n’est pas reconnu dans l’Union européenne.

Les lunettes d’EssilorLuxottica font grandement recette

Le géant franco-italien d’optique a terminé l’année 2021 avec des ventes record, dépassant même ses résultats d’avant la crise du Covid. La tendance du marché lui permet d’envisager sereinement l’avenir.

C’est une performance qui ferait pâlir d’envie bien d’entreprises, surtout dans ce contexte inflationniste mondial où les marges bénéficiaires sont rognées. EssilorLuxottica, la plus grande firme de lunettes au monde, a franchi 2021 avec des résultats en hausse. Le quatrième trimestre a vu les ventes de la marque atteindre 5,58 milliards d’euros, selon des chiffres publiés vendredi 11 mars. Soit 1% au-dessus des attentes des analystes, à en croire le cabinet RBC cité par Reuters.

Ces résultats sont en hausse de 32% par rapport à ceux de l’année écoulée à la même période. Et 35% plus haut qu’en 2019, avant l’apparition de la pandémie du Coronavirus et ses corollaires, à taux de change constants.

GrandVision et marché américain

Aux sources de ces revenus dont la révélation a fait bondir de 2,3% les actions du groupe franco-italien selon des observations de Reuters, figure GrandVision sans laquelle la marge trimestrielle considérée n’aurait été supérieure que de 11% à celle de 2019. L’entreprise néerlandaise propriétaire des marques Grand Optical, Solaris entre autres, rachetée à 76% par EssilorLuxottica en juillet dernier, a en effet fait bondir les ventes de cette dernière. Le détaillant d’optique génère désormais la moitié des revenus de sa maison-mère pour qui 2021 aura été très abondante.

Une situation également favorisée par un rebond des ventes depuis l’été dernier, notamment sur le marché nord-américain, avec la levée progressive des restrictions sanitaires destinées à freiner la pandémie. Résultat : le géant d’optique a clôturé l’année avec un bénéfice net de 1,4 milliard d’euros, loin des 85 millions d’euros engrangés précédemment. Des chiffres qui déteignent sur la bourse où les actions du groupe auront connu une flambée de 8% au cours des 12 derniers mois.

Avenir radieux a priori

Logiquement, la société voit l’avenir en rose. Du moins à court terme. Elle vise un résultat opérationnel ajusté compris entre 19% et 20% du chiffre d’affaires d’ici 2026. Avec une croissance annuelle de 5% par an pour ce dernier.

Il reste à voir toutefois dans quelle mesure la situation de guerre en cours entre la Russie et l’Ukraine impactera ces objectifs. Même si les deux pays ne représentent que 200 millions d’euros de revenus pour le détenteur de Ray-Ban. Soit moins de 1% de son chiffre d’affaires.

Ses activités en Russie sont restreintes jusqu’à nouvel ordre.

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