Accueil Blog Page 26

France : les vendeurs de vêtements dans l’angoisse

Le déconfinement à venir devait leur permettre d’envisager l’avenir sous de meilleurs jours. Mais les magasins de vente de vêtements sont aujourd’hui plus que jamais inquiets de ce qu’il adviendra de l’énorme quantité d’articles restés invendus.

Ou comment une bonne nouvelle se révèle être source de casse-tête. L’ouverture prochaine – le 19 mai – des commerces en France tant souhaitée par divers acteurs après des mois d’inactivité, est aujourd’hui abordée sans grand enthousiasme du côté des acteurs de la vente de vêtements. Cette situation paradoxale à bien des égards s’explique notamment par le trop-plein d’articles encore présents dans les magasins. Des articles en nombre important, mais hélas devenus inadaptés à cette période de l’année dans l’hexagone.

En effet, les magasins longtemps fermés à cause des restrictions sanitaires tous azimuts n’ont pu écouler leurs produits à temps. Les approvisionnements effectués par exemple pour le printemps sont toujours en magasins malgré l’alternative de la vente via internet adoptée par certains lors des confinements. Le vêtement étant avant tout une affaire de mode, beaucoup de commerçants croulent aujourd’hui sous des stocks dont la clientèle voudra de moins en moins.

Des perspectives pas très encourageantes

L’unique façon de pallier cette situation aurait été le renouvellement des stocks afin d’adapter l’offre à la demande. Mais les magasins pour la plupart en manque de ressources financières, ne peuvent se le permettre. Beaucoup ont été amputés d’une grande partie de leur chiffre d’affaires depuis le début de la crise du Coronavirus. Mais les charges fixes comme le paiement du loyer ou le règlement des frais d’entreposage ont demeuré. Il fallait donc mettre la main à la poche malgré cette situation de vache maigre, au risque de fermer définitivement boutique. Par ailleurs, l’aide de l’État au secteur se révèle aujourd’hui insuffisante. Nombreux sont les commerçants qui estiment avoir été moins bien traités que leurs homologues de la restauration.

Ce sont là autant de raisons qui n’encouragent pas les acteurs de la vente de vêtements à entrevoir la date du 19 mai avec bonheur. D’autant que le secteur voit sa croissance s’éroder au fil des années. Selon Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’Institut français de la Mode (IFM), la vente en prêt-à-porter est en chute constante depuis plus d’une décennie au détriment du e-commerce. Au risque de menacer l’avenir de la filière ? Les plus optimistes veulent croire au triomphe de la vente en magasin qui garde tout de même quelques atouts.

Augmentation des achats compulsifs : conséquence du Covid ?

Les différents confinements, au-delà d’une évidente lassitude, ont fait apparaître un phénomène de hausse des achats chez certaines personnes. Il en résulte une augmentation générale de l’achat compulsif chez le consommateur français profitant considérablement aux géants du e-commerce.

Plusieurs témoignages font part de cette déprime générale issue des différents confinements. Déprime qui se solde par l’un des seuls moyens de casser la routine d’une vie confinée : l’achat de nouveaux produits. En effet, lorsque les déplacements sont limités et que tous loisirs, commerces et restaurants sont fermés, les grands gagnants sont indiscutablement les sites d’e-commerce et les plateformes de click & collect.

Les géants du e-commerce brisent de nouveaux records

Amazon a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de près de 40 % lors du premier confinement. Cette hausse incroyable pour l’entreprise la plus puissante du monde montre que les comportements d’achat ont profondément évolué en 2020. Cette modification des comportements pourrait être due à l’ennui provoqué par ce nouveau train de vie pour certains, ou à de nouveaux besoins lors de l’adaptation au télétravail pour d’autres.

L’ennui peut également faire survenir de nouveaux loisirs et intérêts pour certains domaines comme le jardinage ou la cuisine. Ces nouveaux records de consommation sur internet témoignent d’une augmentation de l’achat compulsif chez certains profils. Ces consommateurs cherchent à combler l’interdiction de sorties et d’activités sociales à l’extérieur.

Augmentation du trafic pour les sites de vente d’occasion

Cette hausse de l’achat compulsif profite également à un autre marché digital en hausse : celui des ventes d’occasion. À l’image du petit dernier qui frappe fort : Vinted. Cette plateforme pensée pour les mobiles, cible un public jeune, principalement d’étudiants qui ont besoin d’argent de poche en cette période compliquée pour eux. Vinted fait un carton depuis un peu plus d’un an. Entreprise originaire de Lituanie, elle est dorénavant extrêmement bien implantée en France et constate une hausse de 17% de produits mis en ligne pendant les deux premiers confinements.

Le pionnier des ventes d’occasion en France ressort également gagnant de cette période. Leboncoin a calculé un total de 44 millions de biens mis en ligne sur la plateforme pendant l’année fiscale de 2020 contre 28 millions l’année précédente.

Ces chiffres témoignent donc d’une croissance de l’achat et de la revente en e-commerce pendant le confinement. Ils valident également cette augmentation de l’achat compulsif et du changement des habitudes de consommation des Français.

Paris : enjeux financiers autour des terrasses éphémères

La mairie de la capitale réfléchit à facturer très prochainement l’extension des restaurants et bars sur l’espace public. Au grand dam des restaurateurs qui demandent un sursis.

Après des mois de quasi-inactivité, le besoin de renflouer les caisses n’a jamais été impérieux pour la mairie de Paris. Et au nombre des niches pouvant permettre à la Ville d’y parvenir figurent notamment les terrasses éphémères. Nées dans le sillage du premier confinement en mars dernier, ces extensions accordées aux bars et restaurants sont depuis rentrées dans les habitudes. Les professionnels y avaient alors trouvé l’opportunité de pouvoir maintenir leur clientèle face aux restrictions relatives au rassemblement. Quant au public, il s’agissait d’une occasion de retrouver un tant soit peu les joies de la fréquentation des restaurants. Une joie qui va sans doute se prolonger, mais avec une incidence sur le portefeuille des restaurateurs.

La mairie de Paris va en effet pérenniser lesdites terrasses, ainsi que l’a indiqué l’édile Anne Hidalgo dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD) le week-end dernier. Mais ceux qui veulent en bénéficier devront dorénavant passer à la caisse. Fini donc la gratuité qui prévalait depuis déjà 16 mois et qui aura coûté 34 millions d’euros à la municipalité, selon sa première responsable. Cette dernière évoque, pour justifier cette décision encore à l’étude, la nécessité pour la Ville d’engranger de l’argent après son investissement de plusieurs millions d’euros en guise de soutien aux différents acteurs économiques.

Les restaurateurs pestent

Concernant le montant de la redevance, Anne Hidalgo est peu loquace pour l’instant, insistant sur le fait que la décision n’a pas encore été tranchée. La mairie prépare en effet un nouveau cadre juridique sur la réglementation de ces terrasses. Cela concerne notamment la propriété et les nuisances sonores contre lesquelles la maire promet une lutte sans relâche. En attendant d’être fixés sur le prix à payer, les restaurants pourront continuer à bénéficier de la gratuité qui s’étend jusqu’à la fin de l’été. Mais ce laps de temps ne les agrée guère. Si certains semblent d’accord à l’idée de mettre la main à la poche pour bénéficier des terrasses, d’autres estiment le timing inopportun. Comment en effet demander à des gens qui rouvrent à peine après des mois de cessation d’activité de payer ? D’où l’appel de nombreux syndicats en faveur d’une prolongation de l’exonération de paiement. La mairie a promis se concerter avec les différents acteurs avant d’acter une décision définitive.

La 5G dope les ventes de smartphones

Les téléphones portables s’écoulent à nouveau aussi rapidement que jamais sur le marché grâce à un double-effet d’aubaine : la 5G et la Chine.

Bonne nouvelle pour les constructeurs de smartphones. Contrairement à 2020 marqué par de très mauvais chiffres en termes de ventes, cette année commence sous de meilleurs auspices pour les acteurs du marché. En témoignent les données du premier trimestre de 2021 révélées par Strategy Analytics. À en croire le cabinet de recherche, 340 millions de smartphones ont été distribués à travers le monde entre janvier et mars. Soit une hausse de 24% par rapport à la même période l’année écoulée. C’est une performance d’autant plus exceptionnelle que le secteur n’avait plus enregistré un tel rebond depuis 2015. Cette croissance peut être expliquée, selon Strategy Analytics, par deux facteurs à savoir : la Chine et la 5G.

La Chine, une locomotive de la 5G

En effet, la 5G se révèle aujourd’hui comme un secteur à conquérir pour les géants de la téléphonie. Notamment en Chine où le déploiement de cette technologie reste à ce jour, le plus avancé au monde. Grâce à l’accompagnement de l’État en matière d’infrastructures, les opérateurs de téléphonie chinois multiplient l’installation de la 5G dans le pays. Pékin voit à travers cela, à la fois un moyen d’influence face à l’apathie européenne en la matière, et un accélérateur de sa croissance économique. De fait, les smartphones 5G pullulent sur le marché chinois. L’Académie chinoise de l’information et des communications (CAICT) estimait il y a quelques jours qu’ils constituaient 70% des téléphones en circulation dans le pays.

Un top 5 chamboulé

Cela explique la forte croissance des constructeurs chinois au premier trimestre de cette année, selon le classement établi par Strategy Analytics. Fort d’une hausse de 80% de ses parts de marché comparativement à l’année dernière, Xiaomi se classe troisième des plus grands vendeurs de smartphones au monde. La firme de Lei Jun s’arroge désormais 15% des parts de marché, contre 10% il y a un an. Elle est suivie par deux autres groupes chinois : Oppo et Vivo qui détiennent chacun 11% des parts.

Les deux premières places du classement sont occupées par Samsung et Apple, crédités respectivement de 23 % et 17% des parts. La marque sud-coréenne bénéficie d’une vente en hausse de 32%. Quant à la firme de Tim Cook, l’engouement autour de l’iPhone 12, son dernier modèle, lui permet d’enregistrer une hausse des ventes de 44%. Huawei est absent de ce quintet.

La course mondiale aux semi-conducteurs s’intensifie

L’acquisition de ces composants électroniques indispensables à la fabrication des téléphones ou à l’industrie automobile fait actuellement l’objet d’une compétition planétaire. En cause, une situation de pénurie sans précédent couplée à une dépendance asiatique inquiétante pour de nombreux pays.

C’est l’allégorie d’un minuscule objet qui fait dérégler des pans entiers de la chaîne de production industrielle de tant de pays. Les semi-conducteurs, ces composants de la taille d’une puce à peine, ont mis le secteur automobile et électronique dans le bazar. La faute à la pandémie du Coronavirus qui en a affecté la production au plan mondial et révélé la dépendance quasi-suicidaire de l’Occident et des États-Unis au continent asiatique sur cette question.

L’offensive américaine

Aux États-Unis, le sujet est sur toutes les lèvres. Comment approvisionner suffisamment les secteurs qui en dépendent en semi-conducteurs ? La situation est d’une urgence absolue vu l’état dans lequel se retrouvent actuellement bon nombre de secteurs industriels à cause de cette pénurie. La production de certaines des plus grandes firmes comme General Motors ou encore Apple est en effet fortement perturbée. Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle pourrait faire flamber le coût des produits électroniques dont la création dépend grandement de ces puces.

Pour parer au plus pressé, Joe Biden a réuni autour d’un sommet virtuel lundi 11 avril, les grands industriels du pays. Objectif : se mettre à l’avant-garde de cette course aux composants électroniques dont les États-Unis étaient pourtant les pionniers il y a encore deux décennies. Un plan d’aide de 50 milliards de dollars a ainsi été promis par la Maison Blanche pour accompagner l’approvisionnement et la recherche locale dans ce domaine. Des stratégies destinées à casser le quasi-monopole de l’Asie dans la fabrication de ces puces sont également à l’œuvre.

L’Europe aussi en action

Du côté européen, c’est le même schéma. La France a ainsi réuni il y a quelques jours les principaux acteurs dont l’industrie dépend des semi-conducteurs. Avec pour but de trouver des solutions à la situation de pénurie. Il faut surtout réduire drastiquement la dépendance à Taïwan et à la Corée du Sud. Ces deux principaux fournisseurs mondiaux en composants électroniques sont incapables de satisfaire convenablement une demande renforcée par la crise sanitaire et ses corollaires.

En Allemagne, les autorités ont décidé de prendre langue avec leurs homologues taïwanes afin de trouver une issue au problème très handicapant pour l’industrie automobile locale. Les discussions sont en cours entre les deux parties pour un échange de semi-conducteurs contre des vaccins anti-Covid dont Taipei manque cruellement.

France : les mesures restreignant la consommation d’alcool irritent

Les dernières restrictions sanitaires en concernant la consommation de boissons alcoolisées et de leurs achats dans les restaurants pour lutter contre les attroupements ont du mal à passer auprès des Français. À ceux qui n’en voient pas la pertinence dans la lutte contre la pandémie s’ajoutent ceux qui dénoncent un double standard dans leur application.

Consommer de l’alcool sur la voie publique est désormais interdite, de même qu’en acheter auprès des bars et restaurants. Ces enseignes qui pouvaient encore il y a peu, proposer de la vente à emporter aux clients, en sont désormais sevrés conformément aux dernières annonces du Premier ministre, Jean Castex, dans le cadre de la gestion sanitaire. L’objectif selon les autorités est de prévenir tout rassemblement susceptible de favoriser la circulation du virus sur le sol français. Mais la mesure ne fait pas l’unanimité.

Une forme d’intrusion des forces de l’ordre

Beaucoup ont notamment du mal à percevoir le bien-fondé de l’interdiction de la consommation d’alcool en public pour lutter contre la propagation d’un virus. C’est le cas de plusieurs consommateurs depuis l’entrée en vigueur des restrictions le 1er avril dernier. D’autant plus que cela donne depuis, droit à un véritable défilé des forces de l’ordre dans la rue afin de vérifier le respect strict de ladite mesure. Ainsi, il n’est pas rare que le policier s’approche d’un consommateur en pleine rue afin d’en savoir plus sur le contenu de sa bouteille. Gare à lui s’il s’agit d’un produit alcoolisé. L’amende le cas échéant, est fixée à plus d’une centaine d’euros. Un groupe de pique-niqueurs en a fait les frais ce week-end de Pâques à Montpellier. Rassemblés sur la plage Grand-Travers verre de Rosé en main, les trois mis en cause ont été frappés d’une amende de 405 euros.

Outre le fait de se voir ainsi frapper au portefeuille, les populations déplorent aussi l’intrusion des forces de sécurité dans leur vie.

Les restaurants crient à l’injustice

Du côté des restaurants, l’incompréhension se mêle à l’injustice. En effet, les professionnels priés de garder porte close depuis plusieurs mois, ne comprennent pas pourquoi il leur désormais est interdit de livrer de l’alcool à emporter à la clientèle. D’autant plus que cette dernière peut parfaitement s’approvisionner en produits alcoolisés dans la supérette du coin. Ils appellent par conséquent le gouvernement à corriger cette situation de deux poids deux mesures préjudiciables à leur commerce. Car nombreux sont les propriétaires de bars et autres restaurants qui n’avaient que cela comme activité depuis l’instauration des premières mesures restrictives concernant ce secteur.

Maison et Jardin actuels pour vivre un bon printemps

Maison et Jardin

Le printemps est l’une des plus belles saisons de l’année, ayant un grand impact positif sur l’être humain, que ce soit d’un point de vue psychologique ou social. Pour cela, la revue Maison et jardin actuels vous apporte de nombreuses idées pour satisfaire vos besoins. 

Le printemps est la saison de croissance et de changement, car c’est le moment approprié pour la plantation et la décoration de votre jardin. Pour cela, il serait nécessaire d’être équipé des outils agricoles nécessaires tels que la tondeuse à gazon, la pelle et d’autres pour nettoyer la pelouse et éliminer les feuilles et les mauvaises herbes. Pour ce faire, le magazine vous proposera des produits et des services qui vous feront économiser des efforts, du temps et de l’argent. Vous n’aurez donc pas besoin d’acheter des pesticides coûteux. 

Avant de planter des graines ou de transférer les plantes dans un endroit permanent, il est nécessaire de préparer le sol. Le magazine vous propose des produits pour un traitement agricole, biologique et chimique annuel qui vous aidera à désinfecter le sol, dans lequel les micro-organismes pathogènes s’accumulent généralement. Le magazine Maison et jardin vous aide à fabriquer votre potager qui vous offrira des légumes, fera plaisir à vos enfants en leur apprenant le nom des plantes et à retrouver le contact avec la nature.

Pour se servir de son jardin pendant le printemps, Maison et Jardin vous fait également découvrir une gamme complète de produits et de services conçus pour aménager votre jardin. Le magazine vous propose des idées pour décorer votre terrasse, vous aide à choisir le revêtement de sol (bois, gazon artificiel…), votre voile d’ombrage et également la peinture des murs. Le magazine vous apporte également des idées pour la mise en route de votre piscine, le nettoyage du bassin et le choix du système de filtration.

Maison et jardin sera donc à vos coté tout au long de cette saison pour vous apporter les meilleures solutions à vos problèmes et vous faciliter le travail pour mieux vivre son printemps.

Pour retrouver le magazine en ligne vous pouvez vous rendre sur son site (https://maisonetjardinactuels.com/), sur sa page Facebook (https://www.facebook.com/search/top?q=Maison%20et%20jardin%20actuels ), ou sur sa nouvelle chaine YouTube (https://www.youtube.com/channel/UCpQjjm4XqQWoWm2E9Wvom3w).

Dans l’univers impitoyable des smartphones reconditionnés

Le marché des smartphones reconditionnés connaît un essor considérable dans le monde. Faute de pouvoir s’acheter des appareils à prix neufs, beaucoup de Français s’y précipitent, à leur risque et péril.

Y a-t-il meilleure aubaine que de pouvoir s’offrir l’iPhone 12 ou le dernier Samsung à 30% moins cher que leur coût sur le marché ? Assurément non, eu égard au prix parfois exorbitant auquel peut revenir un smartphone de dernière génération. Surtout, toutes les bourses ne se valent pas et certains en ont moins que d’autres. Ces derniers justement peuvent profiter des nombreuses enseignes spécialisées dans la vente du reconditionné rien qu’en France. De Recommerce à Smaaart sans oublier Back Market, ils sont plusieurs à proposer des appareils d’occasion aux usagers à prix cassés. Sauf que les complications sont parfois nombreuses et la transparence n’est pas toujours au rendez-vous.

Gare aux mauvaises surprises

Il n’est pas rare en effet que des téléphones achetés de seconde main ne tiennent pas la promesse des vendeurs. Problème d’écran, niveau de charge défaillant, manque de performance, les usagers se retrouvent bien souvent avec d’énormes ennuis à gérer. La promesse du reconditionné fonctionnel comme le neuf s’envole et laisse place à la désolation. Les garanties d’un an en général pour la plupart des plateformes du secteur en France ne couvrent pas toujours toutes les réparations. Et lorsqu’elles le sont, l’envoi du produit est facturé au client. Sans parler des remboursements qui s’avèrent être très souvent une gageure.

Selon les spécialistes, cette situation d’incertitude qui n’exclut toutefois pas les bonnes expériences est favorisée par le caractère opaque du secteur du reconditionné et du manque de législation pour l’encadrer. Chacun s’improvise donc assez rapidement vendeur dans le domaine. Par ailleurs, le traçage des produits n’est pas toujours possible. De nombreux smartphones revendus en France par exemple ont pu d’ores et déjà faire le tour de l’ensemble de la planète. Dans ces conditions, l’argument de la préservation de l’environnement qui sous-tend parfois la démarche des spécialistes du reconditionné n’est qu’un leurre.

Un secteur en pleine attractivité

Et pourtant, les produits reconditionnés ne cessent d’attirer du monde. Une étude du cabinet Counterpoint Research indiquait en 2017 qu’au moins 140 millions de smartphones de seconde main avaient été écoulés à travers le monde. Entre autres raison à ce phénomène, plusieurs personnes ne sont plus disposées à de gros investissements sur des téléphones certes de dernière génération, mais dont les innovations technologiques sont souvent minimes.

Aliou Diallo : le Mali peut être le premier au monde dans la transition énergétique grâce à l’hydrogène

Grâce à l’hydrogène naturel et à l’hydrogène vert, l’Afrique deviendra « le point de passage incontournable de la transition énergétique », a affirmé lors d’une interview sur Africable l’entrepreneur malien Aliou Boubacar Diallo, le fondateur et PDG d’Hydroma, la première entreprise au monde à produire de l’électricité à base d’hydrogène naturel.

Selon Aliou Diallo, les réserves d’hydrogène naturel découvertes au Mali et exploitées par son entreprise ont été classées par les autorités allemandes comme les plus importantes en quantité mais également en pureté au monde, ce qui permet à l’homme d’affaires d’envisager l’auto-suffisance énergétique du Mali et des exportations à l’étranger.

« On a confirmé des potentialités certaines en hydrogène naturel », a ajouté Aliou Diallo avant de préciser que c’est sur la base de ces découvertes qu’il avait été convié à la COP 21 en 2016. Mais l’entrepreneur ne compte pas s’arrêter à l’exploitation des réserves d’hydrogène naturel de son pays : il souhaite également faire du Mali le leader mondial de l’hydrogène vert, un hydrogène manufacturé grâce à des énergies décarbonées.

« Au Mali, avec le taux d’ensoleillement et les vastes espaces, on a de grandes potentialités pour produire de l’hydrogène vert », a-t-il précisé avant de lancer un appel au retour au calme et à la sécurité dans le Nord et dans le Centre du pays. Deux régions du Mali qui pourraient, selon lui, tirer d’immenses bénéfices de l’hydrogène vert, permettant ainsi de faire barrage à l’économie criminelle qui y prospère.

Pour le natif de Kayes, le développement économique et la stabilité du Mali sont deux priorités qui doivent être traitées conjointement pour sortir de la crise qui mine le pays depuis près de dix ans. L’hydrogène naturel et l’hydrogène vert représentent, selon lui, un levier important pour générer de la croissance économique dans les régions, donner du travail aux jeunes et briser le cycle de la violence armée et des trafics illégaux.

« Si on arrive à stabiliser et à sécuriser le Nord, je vous assure que nous allons dépasser le Qatar et Abu Dhabi dans quelques années », a-t-il promis. Puis de marteler : « La solution du problème malien n’est pas que militaire. Elle est aussi et surtout économique ». Un poids économique démontré, selon le PDG d’Hydroma par la stratégie de l’Arabie Saoudite, qui vient d’investir 700 milliards de dollars dans l’hydrogène vert, avec des conditions climatiques comparables au Mali et un territoire bien plus restreint. Le Mali a le double avantage de disposer d’un énorme champ d’hydrogène naturel et, dans le même temps, d’avoir l’espace et les ressources nécessaires pour produire de l’hydrogène vert.

Selon lui, tous ceux qui dépendent du pétrole devront obligatoirement « s’adapter s’ils ne veulent pas disparaître comme les dinosaures ou finir comme le Kodak du numérique ». « L’hydrogène produit plus d’énergie à quantité égale que le gaz naturel, et est moins cher. Tôt ou tard tout le monde finira par y aller », a-t-il poursuivi. Et le Mali se trouve dans une position idéale dans la course à l’hydrogène avec des réserves d’hydrogène naturel estimées à 700 milliards de mètres cubes, et un potentiel très fort pour la production d’hydrogène vert à base d’énergie solaire et d’éolien.

Son entreprise, Hydroma SA, est la pionnière mondiale dans la transformation de l’hydrogène naturel en électricité. Depuis 2012, Hydroma produit de l’électricité qui alimente le village de Bourakébougou situé à 60 km de Bamako, à proximité de son bloc 25. Aliou Diallo veut aller plus loin que cette expérimentation. « Le Mali peut être le premier en Afrique à construire une économie décarbonnée, le premier à mettre en route des trains ou des voitures à Hydrogène », expliqua-t-il. De quoi donner de l’espoir dans un pays frappé depuis 2012 par une violente crise sécuritaire et politique chronique.

Les cavistes à la fête

Les commerces de proximité de vins sont très appréciés par les Français en mal d’évasion pour cause de restrictions sanitaires. Conséquence, les acteurs du secteur s’en frottent les mains pendant que la filière viticole pâtit à plus large échelle de la crise du Coronavirus.

Les bonnes nouvelles sont rares actuellement à cause de la pandémie et ses corollaires. Mais du côté des cavistes, il y a lieu de sourire. En effet, la fermeture de bars et autres restaurants décrétée par les autorités fait affluer du monde dans les enceintes de proximité spécialisées dans le commerce du vin. Résultat, plusieurs commerçants ont vu leur chiffre d’affaires grimper en 2020. Une situation étayée par la Confédération générale de l’alimentation en détail (CGAD) dont l’enquête révèle une hausse de 10 à 20 % chez huit cavistes sur dix. Cette performance est d’autant plus exceptionnelle que peu de secteurs d’activités peuvent actuellement s’enorgueillir d’une telle santé financière. La preuve, à peine un commerce de proximité sur deux en dehors des cavistes est en situation de vache grasse, toujours selon les données de la CGAD.

Situation contrastée

Mais chez les cavistes, c’est l’abondance. Surfant sur le besoin des consommateurs de retrouver un semblant de convivialité, ils ont amélioré leur rapport à la clientèle. Au point que la bonne dynamique entamée depuis décembre 2020 se poursuit en ce début d’année. Et elle ne devrait certainement pas s’arrêter là. Le syndicat des cavistes entend en tout cas, tout mettre en œuvre pour garder sa nouvelle clientèle et ainsi résister aux assauts des bars quand il sera question de leur réouverture.

Résister, un terme qui sonne à contrario, mal chez les cavistes de province. Contrairement à leurs homologues de la métropole, ces derniers qui composent pourtant la grande majorité du secteur ne profitent pas de la conjoncture économique favorable. La faute notamment à des conditions de rassemblements beaucoup plus compliquées pour les clients dans ces territoires.

Une filière déjà bien assommée avant la pandémie

Plus généralement, la crise du Covid-19 n’est pas la seule menace à laquelle est confronté le secteur viticole français. L’entrée sur le territoire américain des vins et autres spiritueux fait depuis plusieurs mois, l’objet de fortes restrictions économiques mises en place par l’ancien président Donald Trump. C’est une des conséquences du litige opposant le constructeur aéronautique européen Airbus à son homologue américain Boeing.

Le vin français s’en remet désormais à l’administration Biden qui semble encline à travailler à une issue favorable à tous dans ce différend.

Articles les + lus