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Mois sans tabac : les pistes pour redynamiser l’initiative

L’édition 2019 du Mois sans tabac n’a été qu’un demi-succès, avec un nombre de participants en recul par rapport à l’année précédente. Afin de redynamiser cette initiative incontournable en matière de réduction des risques, ses organisateurs doivent repenser le concept afin de l’adapter aux nouvelles réalités de l’arrêt du tabac.

Parmi les pistes de réflexion les plus souvent évoquées, les promoteurs du Mois sans tabac vont sans doute devoir intégrer d’avantages les substituts à la cigarette, comme les cigarettes électroniques, vers lesquelles les Français se tournent désormais massivement pour décrocher de la cigarette.

Pourtant, on entend tout et son contraire sur ces alternatives à la cigarette et il serait plus que temps que les autorités fournissent de l’information de qualité sur le sujet aux fumeurs souhaitant utiliser ces méthodes pour se sevrer. En clair, le Mois sans tabac devrait se positionner de manière proactive comme un acteur de réduction des risques.

En effet, de plus en plus, de fumeurs se tournent vers des méthodes de sevrage qui ne sont pas prises en compte par les autorités sanitaires françaises en raison de leur nocivité potentielle et du manque de recul que les scientifiques peuvent avoir sur leurs risques à long-terme. Une approche qui doit changer pour s’adapter aux mentalités des fumeurs qui ont bien souvent d’ores et déjà adopté ces alternatives.

Plutôt qu’un black-out sur des méthodes certes imparfaites, mais qui ont fait leurs preuves en termes de sevrage tabagique, les organisateurs du Mois sans tabac devraient d’avantage les incorporer pour accompagner efficacement les fumeurs qui ont fait le choix de les utiliser. Mais cet ajustement ne suffira pas à sauver le Mois sans tabac.

Car si l’événement demeure attractif pour de nombreux fumeurs, qui apprécient son approche collective, détendue et non culpabilisante, la baisse du nombre de participants de l’édition 2019 est préoccupante : un peu plus de 200 000 fumeurs se sont inscrits cette année contre plus de 240 000 en 2018. Une baisse de 20% du nombre d’inscrits qui doit pousser à la réflexion.

Pour remédier à cette perte de vitesse, les organisateurs du Mois sans tabac veulent repenser l’évènement. «Ce rendez-vous désormais incontournable dans l’agenda des Français reviendra en 2020 dans une version totalement nouvelle», a indiqué Santé Publique France, l’organisme à l’origine du Mois sans tabac.

Une bonne nouvelle quand on considère que la France demeure en queue du peloton européen en matière d’arrêt de la cigarette et que le tabac est responsable de 75 000 décès par an dans l’hexagone, soit la première cause de mortalité évitable dans le pays.

 

Glaces : Nestlé vend sa filiale américaine à Froneri

Une petite fille tenant une glace

 

Nestlé a annoncé mardi, la vente de sa filiale américaine spécialisée dans les glaces. Cette cession évaluée à 4 milliards de dollars s’inscrit dans le plan stratégique de désengagement voulu par le PDG du groupe, Ulf Mark Schneider.

Nestlé continue de suivre son régime minceur. Après avoir notamment cédé ses confiseries, sa filiale d’assurance-vie Gerber Life Insurance, soldé son aventure dans les soins de la peau et tenté de se séparer de l’activité charcuterie d’Herta, Nestlé vend son activité de glaces aux Etats-Unis pour 4 milliards de dollars à Froneri, à sa filiale américaine.

Froneri est la joint-venture que le groupe suisse avait créée en 2016 avec le glacier britannique R&R Ice Cream, participation de PAI Partners. Nestlé avait notamment apporté à cette co-entreprise son activité de glaces en Europe, en Egypte, aux Philippines, au Brésil, en Argentine au Moyen-Orient et en Afrique du Sud, ainsi que sa filiale européenne de produits surgelés, à l’exception des pizzas et surgelés italiens. Désormais, Froneri veut étendre ses ambitions au premier marché mondial des glaces, les Etats-Unis, avec des marques comme Häagen-Dazs, Drumstick et Outshine.

« Le business model à succès de Froneri va pouvoir être répliqué aux Etats-Unis »

En rachetant la filiale de Nestlé, la joint-venture devient le deuxième groupe mondial de glaces, derrière son principal concurrent, l’anglo-néerlandais Unilever, propriétaire des célèbres marques Ben & Jerry’s, Magnum et Miko. Elle revendique un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de francs suisses (2,65 milliards d’euros). « La création de Froneri a été un succès phénoménal. Nous faisons maintenant de ce groupe notre partenaire stratégique mondial dans le secteur de la crème glacée et sommes convaincus que le business model à succès de Froneri va pouvoir être répliqué aux Etats-Unis », a commenté Mark Schneider, PDG de Nestlé. La cession devrait être finalisée au premier trimestre 2020, une fois obtenue l’approbation des autorités de la concurrence.

Nestlé prépare une autre cession

Le nouveau désengagement de Nestlé au profit de Froneri s’inscrit dans le plan stratégique de Mark Schneider. Ce dernier avait affirmé son intention de concentrer le leader mondial de l’agroalimentaire sur les marchés de l’eau, du café et de la nourriture pour chiens et chats pour doper sa croissance.

Nestlé devrait aussi se séparer de sa charcuterie Herta, qui emploie 1 800 salariés en France, comme annoncé en février dernier. Le groupe s’était donné jusqu’à la fin de l’année pour statuer. Le verdict devrait donc bientôt tomber.

Lutte anti-gaspi : Intermarché s’allie à Too Good To Go

Dix millions de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillées chaque année en France

 

 

Pour combattre le gaspillage alimentaire, Intermarché s’est allié à Too Good to Go, l’appli qui permet aux consommateurs de récupérer les invendus de leurs commerçants. Fort de plus de 1 800 magasins en France, l’enseigne souhaite rassembler un maximum de points de vente autour de cette initiative, d’ici fin 2020.

Un gaspillage de très grande ampleur

Dix millions de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillées chaque année en France. Et ce ne sont pas juste les aliments qui sont gaspillés, mais aussi toutes les ressources qui ont permis leur production : de l’eau aux terres cultivables, en passant par le travail. Le gaspillage alimentaire est aujourd’hui responsable de 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. S’il était un pays, le gaspillage serait le troisième plus gros pollueur derrière la Chine et les États-Unis.

Pour réduire significativement ces pertes et stopper ce cercle vicieux, Intermarché a mis en place de nombreuses actions, parmi lesquelles l’instauration d’un meilleur suivi des dates limites de consommation ou des démarches originales comme la vente de « fruits et légumes moches » à prix réduits. Par ailleurs, l’enseigne souhaite encourager la signature de conventions ou partenariats avec des associations ou des applications anti-gaspi, à l’instar de Too Good To Go.

Fédérer tous les magasins autour de l’initiative d’ici fin 2020

Intermarché veut inciter ses adhérents à rejoindre ce mouvement. A ce jour, 130 l’utilisent déjà et l’enseigne ambitionne d’avoir la majorité de ses 1 800 magasins utilisateurs fin 2020. Pour Intermarché, ce partenariat lui permet de ne pas perdre ses invendus et d’offrir des petits prix à ses consommateurs. « Avec ce partenariat, nous venons consolider notre stratégie anti-gaspi. L’idée de Too Good To Go s’inscrit dans un cercle vertueux : le distributeur ne perd pas ses invendus, le consommateur se régale à petit prix, nous tissons un lien de proximité et chacun fait un geste contre le gaspillage alimentaire. C’est ensemble que l’on génère un changement positif », explique Thierry Cotillard, président d’Intermarché.

Près de 80 000 repas avec Intermarché en 11 mois

« Nous sommes heureux de compter Intermarché parmi nos partenaires engagés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Nous avons déjà sauvé près de 80 000 repas avec Intermarché en 11 mois et nous espérons pouvoir aller encore plus loin. Notamment à travers un travail commun de sensibilisation auprès des équipes Intermarché et des consommateurs. Tous les acteurs ont un rôle à jouer pour lutter efficacement contre le gaspillage alimentaire », a indiqué pour sa part Camille Colbus, Directrice Générale Adjointe de Too Good To Go.

 

Proposition de loi : 13 députés La République En marche (LREM) mettent en cause les cigarettiers dans l’alimentation du commerce parallèle de tabac

A l’initiative du député UDE des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert, une proposition de loi n°2422 a été déposée mardi 19 novembre 2019 sur le bureau de l’Assemblée Nationale pour lutter contre le commerce parallèle de tabac. Ce texte dénonce la responsabilité des cigarettiers dans l’organisation et l’alimentation des trafics et prévoit de leur appliquer une amende allant jusqu’à 10% du chiffre d’affaires mondial. Il a été signé par moins de treize députés* du groupe majoritaire La République En Marche (LREM) présidé par Gilles Le Gendre.

99% des cigarettes du commerce parallèle sortent des usines des cigarettiers

Dans leur proposition de loi, les députés rappellent que près de 99% du commerce parallèle sort directement ou indirectement des usines des cigarettiers, et que ce phénomène se traduit par une perte fiscale de 3 milliards d’euros par an. Cette perte doit donc être assumée également par les 75% de contribuables non-fumeurs. Elle s’accompagne également d’une perte de chiffre d’affaires pour les 24000 buralistes de 250 millions d’euros par an.

Les députés mettent en lumière les deux voies qu’utilisent les cigarettiers pour alimenter le commerce parallèle : soit ils vendent, à la sortie de leurs usines, de grandes quantités de cigarettes à des intermédiaires qui les ramènent par containers ou camions dans les pays qui pratiquent des prix élevés. Soit les majors du tabac « inondent » les buralistes des pays limitrophes (Belgique, Andorre, Italie, etc) qui pratiquent des prix plus faibles. Dans les deux cas, il s’agit d’une stratégie pensée et réfléchie d’alimentation des commerces parallèles.

Cette stratégie des cigarettiers est  certes légale. Rien ne les empêche en effet de vendre par containers ou palettes à la sortie de leurs usines, en faisant mine d’ignorer la destination finale de ces cigarettes. Rien ne les empêche non plus de livrer annuellement 850 tonnes de tabac en Andorre quand 120 tonnes suffiraient pour alimenter le seul marché domestique.

Traçabilité européenne du tabac : le chien se mord la queue

Les saisies des douanes, si elles sont fortement médiatisées par Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes Publiques, sont pourtant dérisoires, les 282 tonnes de tabac saisies depuis le 1er janvier 2019 ne représentant que 1,5% du total des 18000 tonnes que pèse en France le commerce parallèle de tabac. En parallèle, comme le remarquent aussi les députés cosignataires de la proposition de loi, sous la pression de la Commission européenne de Jean-Claude Juncker, les trois-quarts du système de traçabilité ont été confiés aux cigarettiers qui organisent les trafics et à leurs alliés.

S’attaquer aux cigarettiers, comme on s’est attaqué à Al Capone

Face aux limites de cette politique, les députés proposent de s’attaquer aux cigarettiers, comme on s’est attaqué à Al Capone : en frappant au portefeuille. Ils proposent d’établir un nouveau barème des sanctions pénales, et de porter à 10% du chiffre d’affaires mondial le montant de l’amende que devrait supporter un cigarettier s’il est prouvé qu’il a alimenté sciemment le commerce parallèle.

La mise en cause des cigarettiers parait d’ailleurs simple. Les articles 7 et 10 du Protocole de l’OMS « pour éliminer le commerce parallèle de tabac » prévoient la possibilité de définir un encadrement des livraisons de tabac par pays, correspondant à la consommation domestique. La mise en œuvre de la présente proposition de loi permettrait à tout consommateur arrêté pour détention de quantités de tabac supérieures aux seuils autorisés de mettre en cause le cigarettier des marques concernées. A charge pour le juge désigné d’exiger du cigarettier de lui communiquer les quantités réelles livrées, et de le faire condamner si ces quantités sont jugées excessives.

A charge désormais pour les 13 députés LREM cosignataires de la proposition de loi n°2422 de la faire inscrire à l’ordre du jour du Parlement.

* Hubert Julien-Lafferrière (Rhône), Sandrine Josso (Loire-Atlantique), Jean-Pierre Pont (Pas-de-Calais), Patrick Vignal (Hérault), Jean-Charles Larsonneur (Finistère), Caroline Janvier (Loiret), Anne Blanc (Aveyron), Jean-Louis Touraine (Rhône), Grégory Besson-Moreau (Aube), Sonia Krimi (Manche), Jacques Maire (Hauts-de-Seine), Florence Provendier (Hauts-de-Seine) et Jennifer De Temmerman (Nord).

 

Hydrogène naturel : avec Petroma Inc, le Mali rêve d’exporter de l’électricité propre

Le Mali est aujourd’hui confronté à un énorme déficit énergétique, qui retarde énormément son développement. Mais dans un avenir proche, ce problème pourrait être résolu et le pays pourrait même exporter de l’électricité. C’est en tout cas le pari d’Aliou Diallo, PDG de Petroma Inc, une société d’exploration et d’exploitation de l’hydrogène naturel.

Hydroma SA chargé de produire de l’électricité verte à grande échelle

« Si on arrive à exploiter cet hydrogène, je pense qu’on va oublier le problème d’électricité au Mali », avait assuré Aliou Diallo, lors d’une visite de la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba, sur le site de Petroma Inc en juillet dernier. Le promoteur malien a des raisons de croire que son pays résoudra bientôt son déficit énergétique. Sa société d’exploration vient de lancer la phase d’exploitation, à grande échelle, du potentiel énergétique du Mali à travers la création de sa filiale Hydroma SA. Celle-ci est concrètement chargée de transformer l’hydrogène naturel en électricité propre et moins cher pour tout le Mali.

Depuis 2011, Petroma Inc exploite une petite unité près de Bourakébougou, où les forages ont mis à découvert 25 puits positifs. Ces derniers contiennent de l’hydrogène pur à 98% et leur source est continue. Les premiers essais ont en tout cas profité aux habitants de ce village, qui s’éclaire à cette source d’énergie nouvelle, propre et renouvelable. Avec Bourakébougou, Petroma Inc (et partant le Mali) est devenue pionnière de l’hydrogène naturel dans le monde.

Petroma Inc, moteur du développement économique du Mali

Selon Aliou Diallo, « l’exploitation future de l’hydrogène naturel ouvre la voie à une Afrique en pointe dans les technologies de demain » et dans la transition énergétique. Au Mali, Hydroma-SA projette d’ores et déjà de combiner cet hydrogène avec l’énergie solaire pour la production d’électricité à grande échelle afin de servir les industries et les foyers locaux ou de réaliser la première voie ferrée de trains électriques et à hydrogène d’Afrique. Aussi, « Le Mali ambitionne de construire la plus grande centrale électrique à hydrogène naturel, afin d’exporter de l’électricité vers les pays voisins. Nous avons tout à y gagner : de l’électricité à bas coût, aucune émission de CO2 et des emplois à venir », a déclaré Aliou Diallo.

Ce potentiel de l’hydrogène naturel au Mali, suscite évidemment l’intérêt des partenaires internationaux et des plus hautes autorités nationales, qui ont promis apporter leur appui à Aliou Diallo. Pour l’actuelle ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba, le projet doit être soutenu, car c’est un moteur incontestable du développement économique du pays par la production d’électricité, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté.

Joaillerie de luxe : LVMH rachète l’américain Tiffany & Co pour 14,7 milliards d’euros

Chaumet, l'une des marques de la division Montres et Joaillerie de LVMH

 

C’est à présent officiel ! Le géant français du luxe LVMH a racheté ce lundi, l’américain Tiffany & Co pour 14,7 milliards d’euros. Soit, la plus importante acquisition dans l’histoire du numéro Un mondial du luxe. Ce rachat permet à l’un de renforcer sa présence aux Etats-Unis, son deuxième marché ; et à l’autre de continuer à rayonner dans le monde.

135 dollars par action Tiffany

Dans un communiqué commun livré ce lundi 25 novembre, le géant français du luxe LVMH et l’américain Tiffany & Co ont indiqué « avoir conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Tiffany par LVMH à un prix de 135 dollars par action en numéraire. L’opération valorise Tiffany à environ 14,7 milliards d’euros, soit 16,2 milliards de dollars ». Cette acquisition est la plus importante jamais réalisée par le groupe de Bernard Arnault, propriétaire des marques Louis Vuitton et Christian Dior. Elle lui permettra de renforcer sa présence aux Etats-Unis, son deuxième marché et à Tiffany de continuer à rayonner dans le monde.

LVMH avait initialement proposé, le 15 octobre, 120 dollars par titre Tiffany avant de porter cette proposition à environ 130 dollars la semaine passée. Cette dernière offre avait incité Tiffany à dévoiler ses comptes à LVMH, qui a finalement décidé de proposer 135 dollars par action Tiffany.

Une image de marque prestigieuse pour son travail du diamant

La maison américaine Tiffany & Co a été fondée en 1837 par Charles Lewis Tiffany. Son magasin principal se situe à New York, sur la célèbre Ve avenue. Elle jouit, depuis plus d’un siècle, d’une image de marque prestigieuse pour son travail du diamant, dont son slogan « Diamond by the yard » (« des diamants au kilomètre », ndlr) se fait l’écho et sa célèbre boite bleu, la « Tiffany blue box ». Le joaillier américain est également une référence dans la pop culture, grâce au roman de Truman Capote, « Breakfast at Tiffany’s », repris par Hollywood (« Diamants sur canapé », en VF).

Le rachat de Tiffany vient ajouter plus de 320 boutiques au réseau de 428 magasins que compte la division Montres et Joaillerie de LVMH, qui inclut également Tag Heuer, Hublot ainsi que Zenith et Fred.

Croissance de 9% du chiffre d’affaires de la division Montres et Joaillerie

Après l’acquisition de Bulgari en 2011 et Chaumet en 1999, LVMH croque ainsi un autre leader de la joaillerie en 2019, de quoi lui permettre de mieux rivaliser dans les bijoux haut-de-gamme avec son concurrent suisse Richemont, propriétaire des griffes Cartier et Van Cleef & Arpels. C’est le seul secteur du luxe où le géant du luxe français n’est pas numéro Un. En 2018, cette branche a néanmoins dépassé les 4 milliards d’euros de ventes, soit 9% de son chiffre d’affaires total.

Immobilier neuf : les députés votent le maintien du PTZ sur tout le territoire

Avenue Franklin Roosevelt, Vincennes, Paris (France)

 

Contre l’avis du gouvernement, les députés ont voté le maintien du prêt à taux zéro (PTZ) jusqu’en 2021 pour les biens neufs sur tout le territoire. Le dispositif pourrait donc survivre un an de plus au grand dam d’Olivier Pelat (dirigeant d’Euroéquipements).

Des députés de la majorité ont voté pour

Le gouvernement ne souhaitait pas prolonger ce dispositif dans les zones les moins tendues. Pourtant les députés ont prorogé le maintien du prêt à taux zéro jusqu’en 2021 pour les biens neufs sur tout le territoire via un amendement au projet de loi de finances pour 2020.

L’amendement a été défendu par l’ensemble de l’opposition de droite comme de gauche mais aussi par une partie de la majorité. Il a ainsi été adopté avec plus d’une trentaine de voix pour et seulement moins d’une dizaine contre. Notons que les députés En Marche Mickael Nogal et Stéphanie Do ont pris la parole en séance pour appeler leurs collègues à défendre le PTZ partout contre l’avis du gouvernement.

Pour rappel, le gouvernement prévoyait de limiter le périmètre géographique actuel du PTZ dans le budget 2020 afin de le recentrer sur les zones urbaines les plus engorgées (la région parisienne et la côte d’Azur). L’Inspection générale des finances et le Conseil général de l’environnement et du développement durable préconisaient également dans un rapport de laisser mourir le dispositif au 31 décembre 2019 dans les zones détendues. Le PTZ étant considéré comme un élément « peu décisif » dans l’acte d’achat.

« C’est une première et belle victoire qui permettra de restaurer l’équité territoriale pour les jeunes ménages »

Le vote des députés a été évidemment salué par Sylvia Pinel, auteure de l’amendement adopté. « Je me réjouis du vote de notre Assemblée en faveur de la prolongation du Prêt à taux zéro dans les zones B2 et C qui favorise l’accession à la propriété de nombreux ménages modestes dans 93% du territoire », a déclaré sur Twitter la député socialiste. La fédération française du bâtiment (FFB) a célébré une première victoire parlementaire et un message fort contre la fracture territoriale et les entreprises des zones rurales. « Les députés ont voté ce jour en première lecture un amendement au Projet de loi de finances pour 2020 qui proroge le PTZ en zones B2 et C jusqu’à fin 2021 ! C’est une première et belle victoire qui permettra de restaurer l’équité territoriale pour les jeunes ménages. », a commenté son président Jacques Chanut.

Un deuxième examen nécessaire au sénat

Cet amendement, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, pourrait pour autant vite disparaître puisqu’il devra passer en deuxième lecture. Les sénateurs, qui vont examiner à leur tour le projet de budget dans les prochaines semaines, doivent aussi valider le maintien du PTZ. Le gouvernement a donc l’occasion de corriger le tir. Mais tout dépendra des forces en présence.

Airbnb : la maison d’enfance d’Harry Potter disponible à la location

De Vere est apparue sous le nom de Godric's Hollow dans les films Harry Potter

 

Alerte à tous les fans d’Harry Potter. La De Vere House, connue pour être la maison d’enfance du magicien le plus célèbre au monde, est en location sur Airbnb pour 110 euros la nuit.

Elle n’est pas adaptée aux enfants

La De Vere House, maison d’enfance d’Harry Potter est actuellement en location sur Airbnb au prix de 110 euros la nuit. Située dans le village anglais de Lavenham, dans le Suffolk, la maison De Vere est apparue sous le nom de Godric’s Hollow dans les films « Harry Potter ». C’est là où Lily et James Potter vivaient et ont élevé leur fils Harry avant d’être tués par le méchant seigneur Voldemort …Apparemment, cette maison légendaire serait hantée par leurs esprits. C’est surement pourquoi l’annonce d’Airbnb précise qu’elle n’est pas adaptée aux enfants…

Non, soyons plus sérieux ! La De Vere House est non seulement interdite aux enfants, mais aussi aux personnes à mobilité réduite ou aux animaux de compagnie parce qu’elle est tout simplement ancienne et agencée de façon très particulière. Ce qui ne facilite pas la circulation.

Plus beau village médiéval de Grande-Bretagne

L’annonce ne concerne que deux personnes (deux adultes), qui logeront dans une chambre à baldaquin avec salle de bains privative, télévision, wifi, salon privé, cheminée et jardin dans la cour. Les invités peuvent savourer un petit-déjeuner anglais complet tous les matins, servis par les maîtres des lieux, Jane et Tony Ranzetta qui y habitent depuis 20 ans. La propriété appartenait à l’origine à la famille De Vere, du XIV ème siècle au XVII ème siècle. C’était la deuxième famille la plus riche après le roi et elle a contribué au développement du village de Lavenham.

Selon l’annonce d’Airbnb , Lavenham est «réputé le plus beau village médiéval de Grande-Bretagne». Il compte plus de 300 biens patrimoniaux protégés, notamment une galerie d’art, des restaurants, une église médiévale, des magasins d’artisanat et d’antiquités, des musées et des courts de tennis. Les invités pourront bien sûr visiter ces lieux touristiques.

825 utilisateurs ont manifesté leur intérêt

Pour ceux qui voudraient passer une nuit dans cette demeure médiévale, il faut se dépêcher de la réserver car l’annonce est valable jusqu’à décembre. La demeure est d’ailleurs en forte demande, selon Airbnb, qui indique que 825 utilisateurs ont manifesté leur intérêt au cours de la semaine écoulée.

Groupe Casino : contrat avec Everoad pour la digitalisation de sa supply chain

Le groupe Casino a signé, fin octobre, un contrat de 100 millions d’euros avec Everoad pour accélérer la digitalisation de sa supply chain. Grâce à ce partenariat, le géant de la distribution espère optimiser le transport de ses marchandises et booster sa compétitivité face, notamment, aux leaders du e-commerce.

Everoad, spécialiste de la digitalisation du transport routier de marchandises en France et en Europe, a annoncé, le 29 octobre 2019, la signature avec le groupe Casino d’un contrat de 100 millions d’euros sur quatre ans. La startup va accélérer la digitalisation de la Supply Chain du distributeur qui compte 12 000 magasins dans le monde et 220 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 36,6 milliards d’euros.

Everoad a convaincu le groupe Casino

Depuis environ un an, Everoad propose déjà sa solution de mise en relation entre expéditeurs et transporteurs à Easydis, la plate-forme logistique du groupe de Jean-Charles Naouri. Ce qui lui a permis de démontrer son expertise, que ce soit pour les flux spot ou réguliers.

« Les tests ont été concluants, la capacité des différents outils d’Everoad est sans commune mesure avec tout ce dont nous disposons en interne. Nous avons décidé de mettre les bouchées doubles et d’aller plus loin avec eux dans la digitalisation, qui est un élément clé de la transformation de nos flux », a confié Clément Lubin, le directeur Supply Chain du Groupe Casino.

D’où ce contrat de 25 millions d’euros par an sur quatre ans, soit 100 millions d’euros au total. Selon Maxime Legardez, le CEO d’Everoad, « Il s’agit du plus gros contrat signé avec un client depuis trois ans que la société existe », s’est-il félicité.

Les enjeux pour le groupe Casino

Dans le cadre de ce partenariat « Everoad déploiera ses algorithmes basés sur du machine learning permettant d’améliorer l’accès à la capacité de transport, le suivi des transports et l’ajustement dynamique du pricing », expliquent les deux parties dans un communiqué commun.

Concrètement, la jeune pousse va booster le plan transport du distributeur pour lui faire « gagner en qualité de service, en réactivité, en visibilité et en productivité ». Le groupe Casino pourra « suivre et analyser en temps réel les expéditions et les transports effectués pour une maîtrise optimale des opérations ».

Le périmètre d’intervention d’Everoad concerne essentiellement le pilotage et la planification de la partie aval du transport du groupe Casino, avec l’objectif d’éviter les trajets à vide des camions.

Une belle vitrine pour Everoad

Ce partenariat générera des revenus complémentaires pour Casino grâce à une optimisation plus importante des flux retours vers les entrepôts. « La digitalisation de leur supply chain représente un véritable levier de compétitivité pour optimiser la performance du groupe », souligne Maxime Legardez.

Pour Everoad, ce contrat pourrait être une belle vitrine de son savoir-faire et une opportunité de décrocher de nouveaux clients. L’entreprise fondée en 2016 (110 salariés) souhaite atteindre le milliard d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2023. Elle affiche une croissance de 350% entre 2017 et 2018.

Paris Games Week 2019 : ce qu’il y a à voir jusqu’à dimanche

A l'entrée du Paris Games Week

La 10e édition de la Paris Games Week (PGW) a lieu du mercredi 30 octobre au dimanche 3 novembre 2019 dans les pavillons 1, 2.2 et 3 du parc des expositions à Porte de Versailles. Cette année plus de 300.000 visiteurs sont attendus pour tester de nombreux jeux en avant-première, mais aussi participer aux tournois d’e-sport.

Nintendo débarque avec plein de jeux

L’édition 2019 de la Paris Games Week (PGW) se tient en ce moment dans les pavillons 1, 2.2 et 3 de Paris Expo à la Porte de Versailles. C’est l’occasion pour les gamers de découvrir de nombreux jeux en avant-première des éditeurs tels que Ubisoft, Nintendo, Activision, EA, Sony, Epic Games ou encore Square Enix. Final Fantasy VII Remake, Marvel’s Avengers, Life is Strange 2, Dragon Quest Builders 2 ou encore Collection of Mana sont quelques-unes des sorties jouables.

Les éditeurs français sont également au rendez-vous avec Greedfall de Spiders Games, Noara : The Conspiracy d’Atypique Studio, Call of Cthulhu de Cyanide Studio, Vampyr de Dontnod Entertainment etc.

L’Electronic Sports World Cup (ESWC) au Hall 3

Au Paris Games Week, les espaces sont partagés. Les « Jeux Made in France » sont à l’honneur au pavillon 1. Le public peut y rencontrer les créateurs, les game designers, les graphistes et les développeurs. Dans le Hall 2.2 loge le Paris Games Week Junior, un espace dédié aux jeunes âgés environ de 3 à 12 ans, accompagnés de leurs parents. Ils peuvent goûter aux nouveautés de fin d’année, aux activités sportives, pédagogiques et ludiques ou se renseigner sur les métiers de l’industrie du jeu vidéo. Dans le Hall 3 se tient l’Electronic Sports World Cup (ESWC) qui rassemble les meilleurs joueurs du monde et leurs fans lors de tournois internationaux.

Notons en outre des espaces dédiés au Cosplay avec photocall et boutique et une libraire de la Paris Games Week qui propose une vaste sélection d’ouvrages liés à l’univers du jeu vidéo. Ce sont notamment le BD, les romans et les manuels.

Horraire et tarifs 

Le billet d’entrée au Paris Games Week est de 19 euros plein tarif, 15 euros le tarif réduit jeune de moins de 18 ans et étudiant hors samedi. Samedi, l’entrée coûte 21 euros, tarif unique. Le dimanche, le prix baisse à 17 euros plein tarif et 13 euros le tarif réduit jeune de moins 18 ans et étudiant. Le PGW est ouvert de 8h30 à 18h30, à l’exception du dimanche (fermeture prévue à 18H).

 

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