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La grande distribution épinglée sur le prix du bio

L’association de défense des consommateurs, UFC Que Choisir, a publié une étude sur les tarifs des produits issus de l’agriculture biologique, en France. Il en ressort une pratique de marges abusive sur ces produits, de la part des acteurs de la grande distribution.

La publication, cet été, d’une étude de l’UFC Que Choisir sur les produits bio a eu l’effet d’une bombe. Elle démontre que les distributeurs n’hésitent pas à gonfler fortement leurs marges, quand il s’agit de produits bio.

Alors que le bio tend à se démocratiser, certaines idées reçues ont la dent longues et les distributeurs semblent toujours penser que seules les personnes aisées veulent du bio. C’est sans doute pour cette raison qu’ils se permettent, selon l’UFC, de marger encore plus sur ces produits.

Une pratique scandaleuse, qui nuit également à l’image du bio et à son développement, car elle continue de donner aux consommateurs l’idée que le bio est bien plus cher, comme l’explique le président de l’UFC que Choisir, Alain Bazot.

« 77% des Français jugent que les produits biologiques sont trop chers. Sauf que les Français pensent que si les produits bio sont si chers c’est à cause du surcoût de la production, ce qui n’est pas tout à fait vrai », précise-t-il, avant d’insister sur les conséquences de ces surmarges :

« En baissant ces surmarges de moitié, on pourrait enclencher un cercle vertueux, permettre à plus de consommateurs d’accéder au bio et permettre aux producteurs d’avoir plus de débouchés ».

Ainsi, l’étude de l’association démontre une surmarge (différence entre la marge pratiquée par un vendeur sur un produit bio, par rapport à celle pratiquée sur les autres produits) excessive, notamment sur les fruits et légumes. Elle peut atteindre 191% pour des poireaux, 163 % pour les pommes, ou encore 145% pour les tomates.

 

 

 

Paquet de cigarette à 10 € : une mesure efficace ? [Revue de presse]

Conformément aux engagements de campagne d’Emmanuel Macron, le gouvernement vient d’annoncer une hausse importante du paquet de cigarette, pour le porter vers 10 à l’horizon 2020. Alors même que l’ambition est unanimement partagée (réduire la prévalence de fumeurs en France, un enjeu majeur surtout chez les jeunes), la mesure fait l’objet d’une réception médiatique étonnamment contrastée. En ligne de mire des éditorialistes : une logique purement fiscale, à l’efficacité sanitaire discutable, et qui risque de surtout développer la contrebande.

Le prix, levier suffisant de baisse de la consommation ?

Jouer sur le prix du paquet semble, à première vue, une bonne façon de dissuader les fumeurs. Mais les spécialistes sont dubitatifs, et « l’argument n’a pas totalement convaincu les associations » nous apprend Le Monde.  En cause (toujours dans Le Monde), la progressivité de la hausse, qui la rendrait inefficace sur le plan sanitaire : « La seule augmentation qui va avoir une incidence sur la consommation, c’est celle de 14,1 % en mars 2018, regrette Clémence Cagnat-Lardeau, la directrice d’Alliance contre le tabac. Toutes les autres, comprises entre 4,2 % et 6,2 %, ne se traduiront pas par des baisses de la consommation car seules les hausses supérieures à 10 % sont réellement efficaces. »

Suffisant pour que de nombreux éditorialistes pointent alors les arrières pensées fiscales du Gouvernement, et un Ministère de Bercy plus soucieux de remplir les caisses de l’Etat que de lutter contre le tabagisme. Un point de vue résumé crûment dans l’Express : « un paquet de cigarettes plus cher représente aussi plus de recettes fiscales ». Bref, un nouveau « coup de bambou fiscal » pour des fumeurs qui ne cachent pas leur dépit, notamment sur Twitter où les réactions sont particulièrement vives.

 

Le report vers la contrebande

Par ailleurs, l’élévation du prix du paquet au-dessus d’un certain seuil risque de s’avérer doublement contreproductif s’il provoque un simple déplacement de la consommation vers les cigarettes de contrebande. D’après Sud Radio, les experts des Douanes auraient bien tenté d’alerter le gouvernement sur ce basculement. Le journaliste Jean-Baptiste Giraud, dans sa chronique du 20 septembre, précise que « aujourd’hui, une cigarette sur 4 fumée en France est une cigarette de contrebande. Les buralistes sont persuadés qu’une nouvelle hausse des prix va faire littéralement exploser ce marché noir. Les douaniers sont du même avis mais manifestement, ils n’ont pas été écoutés par le ministère de la Santé et par Bercy, dont ils dépendent pourtant… ». Bref, selon le journaliste, si « le gouvernement espère que l’arme du prix va marcher […], c’est sans compter avec le marché parallèle. »

Un point de vue partagé par Libération, qui rappelle au passage que ce report vers la contrefaçon ou les achats à l’étranger annulerait non seulement les effets sanitaires espérés, mais aurait en plus une incidence fiscale négative : « En théorie, et plus encore en pratique, les impératifs sanitaires et budgétaires devraient converger : rien ne sert d’alourdir la fiscalité du tabac sans combattre le marché parallèle – 25 % des ventes de clopes dans l’Hexagone, une paille… Le gouvernement a pourtant choisi de marcher sur une seule jambe. »

En réalité, indique Sud Radio, « un plan de lutte contre la contrebande est bien prévu. Mais quand on sait qu’un revendeur de cigarettes dans la rue peut gagner facilement 200 euros par jour et que la sanction encourue reste faible – une simple amende – pas sûr que le paquet de cigarettes à 8, 9 ou 10 euros soit la bonne solution. »

Réseau mobile : 60% de la France non couvert

Selon une enquête effectuée par l’organisme public en charge de la régulation des télécoms, l’Arcep, 60% du territoire français ne serait en réalité par couvert par les différents opérateurs mobiles.

L’Arcep publie son étude sur la couverture des réseaux depuis plusieurs années maintenant, mais c’est en changeant sa méthodologie que l’organisme a réalisé le fossé qu’il existe entre les chiffres données officiellement par les opérateurs et le ressenti des consommateurs.

Ainsi, cette année, pour la première fois, les indicateurs utilisés par l’organisme ont été revus, comme l’a expliqué Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, qui a déclaré que « jusqu’à présent, nous mesurions la qualité de service moyenne, et établissions un classement général, avec Orange en tête, suivi de SFR et Bouygues Telecom, puis de Free, mais l’information était insuffisante et ne correspondait pas au ressenti de la population ».

Avec son nouvel outil d’analyse, qui se veut plus près de la réalité du terrain, l’organisme a constaté, pour les quatre opérateurs français (Bouygues, Free, Orange et SFR), un décalage entre les couvertures officielles annoncées par les opérateurs et la réalité du terrain pour les consommateurs.

Comme on peut le constater sur le site « monreseaumobile.fr« , où l’Arcep propose une carte actualisée de la France avec les couvertures réseaux indiquées dessus, Orange ne couvre en fait que 60% du territoire, Free 57%, SFR 54% et Bouygues 48%.

 

 

Pas de contagion au fripronil en France

Le ministère de l’agriculture a déclaré qu’aucune trace de contagion au fripronil n’a été retrouvée parmi les nombreux contrôles qu’il a effectués dans les élevages français.

Lundi 11 septembre, 2017, le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert était convié à s’exprimer aux micros de la radio Europe 1.

Il est revenu sur la crise sanitaire liée au fipronil et s’est voulu rassurant.

« 2.900 élevages ont été contrôlés jusqu’à il y a peu et aujourd’hui, nous avons de bonnes nouvelles. Aucun élevage français n’a été contaminé par le fipronil. Nous n’avons retrouvé aucune trace », a-t-il déclaré.

Selon lui, les seuls cas de contamination qui ont été recensés en France, viennent des exploitations agricoles belges et hollandaises.

En outre, le ministre a annoncé que son ministère avait instauré une liste évolutive, qui recense l’ensemble des produits qui ont été retirés du marché car ils comportaient un risque de contamination et/ou des traces de fipronil.

Parmi plus de 40 produits, on compte des pommes dauphines, des gaufres, ou encore des muffins.

La liste est disponible sur le site internet du minsitère.

 

 

Chronopost : livraisons le dimanche

La filiale de la Poste spécialisée dans la livraison de colis, Chronopost, a annoncé qu’elle allait proposer des livraisons, même le dimanche.

La Poste ne peut plus se cacher. Alors que le groupe public a toujours affiché son refus net d’autoriser sa filiale, Chronopost, a effectuer des livraisons le dimanche, un changement de cap se profil.

En effet, les porte-parole de Chronopost ont convié les journalistes à une conférence de presse au titre éloquent, « un dimanche à la maison by Chronopost ». Cet événement sera organisé à Paris, le 14 septembre 2017 et on sait déjà quel sujet sera à l’ordre du jour.

Chronopost, qui ne cache donc pas les grandes lignes de son projet, a refusé de communiquer sur les détails de l’opération. Sans doute pour garder un peu d’effet de surprise lors de la conférence.

Sans aucun doute, Chronopost doit effectuer ce virage pour répondre à une concurrence de plus en plu puissante via le net, comme l’indique sans ambiguïté le bilan de la Fédération des ventes à distance(FEVAD) :

« Sur les trois premiers mois de l’année, les ventes sur internet ont progressé de 14,2 % par rapport au 1er trimestre 2016 pour atteindre 20 milliards d’euros soit 2,5 milliards de plus que l’an dernier. »

« La livraison qui manquait » évoque l’invitation à la conférence de presse…

 

Les cantines obligées de servir des menus halal ?

Une décision du tribunal administratif de Dijon concernant les menus de substitution dans les cantines pourraient bien faire jurisprudence et marquer l’obligation, pour les établissements scolaires, de servir des menus Halal.

Lundi 28 août 2017, le tribunal administratif de Dijon a rendu illégale une décision de la mairie de Chalon-sur-Saône, visant à supprimer les repas alternatifs dans les cantines, en faveur des enfants musulmans.

Mise en place par le maire de la ville depuis 2015, cette réforme visait à mettre tous les enfants sur un pied d’égalité à l’école, quelle que soit leur religion, et en finir ainsi avec les communautarismes qui se développent de plus en plus tôt dans nos cours d’école.

Malgré une expérience satisfaisante et peu de plaintes de parents d’élèves, la Ligue de Défense judiciaire musulmane (LDJM) a porté plainte contre cette mesure, qu’elle juge discriminatoire et qu’elle a demandé de faire supprimer.

Une requête que le tribunal de Dijon vient donc d’accepter en interdisant la mesure prise par la mairie et en obligeant de fait les collectivités locales à proposer des menus halal aux enfants.

 

Maison Actuelle : bien choisir les prestataires pour son mariage

 

Le tirage estival de Maison Actuelle, le magazine du groupe HD Média spécialisé dans la décoration et le design intérieur, fait la part belle à l’épineuse question de la préparation d’une cérémonie de mariage, et en particulier au choix de ses prestataires pour cette soirée qui se doit, plus qu’aucune autre, d’être parfaite et inoubliable.

Le Web fourmille de sites et blogs ayant des articles dédiés aux enjeux de la préparation du mariage, il est toujours utile de commencer votre prospection en farfouillant en ligne pour dénicher des idées, comprendre les problématiques auxquels d’autres ont été confrontés, et se faire une idée des budgets en vigueur. A titre indicatif.

Car le plus dur commence ensuite lorsqu’il s’agit d’identifier les prestataires adaptés dans votre région, vous assurer de leur compétence (pour cela, le bouche à oreille demeure une arme fatale), et multiplier les demandes de devis pour connaître les exigences et les offres des uns et des autres.

Une pré-sélection effectuée, c’est peut-être l’heure d’aller directement tester le restaurateur et/ou traiteur avec lequel vous souhaitez travailler afin qu’il vous propose une dégustation du diner de mariage. Idem avec le photographe, chez qui vous pourrez feuilleter ses books et lui faire comprendre votre style et vos envies.

Vos choix sont désormais faits ? Une dernière étape vous attend avant le Grand Jour. Assurez-vous de signer des devis et/ou contrats avec chacun de vos prestataires, en leur versant un acompte. Le meilleur moyen d’éviter les mauvaises surprises de dernière minute et de vous assurer un peu de tranquillité d’esprit pour cette journée chargée en émotions.

Une nounou à 110.000 euros par an

Un couple anglais a publié une petite annonce pour trouver une nounou de luxe, qu’il envisage de rémunérer 110.000 euros par an.

Si cette annonce est bien sérieuse et a été postée par un couple (extrêmement riche, ça va de soi) de londonien pour faire garder leurs 4 enfants sur le site spécialisé Childcare​, les candidates devront être à la hauteur de l’exigence des parents.

En effet, pour postuler à ce job de rêve, il faut être diplômé de psychologie enfantine et prouver 15 années d’expérience dans la garde d’enfants, sans être soi-même parent.

Le travail est aussi dur avec 6 jours sur 7 de présence demandée, pour des horaires de 7 heures à 20 heures.

La nanny sélectionnée pourra, de son coté, outre le salaire intéressant, bénéficier des repas de famille concoctés par des chefs étoilés et conduire les voitures de luxe des parents.

De très nombreuses candidatures ont été envoyées pour ce poste…

 

Faut-il visiter l’île interdite aux femmes ?

Alors que l’UNESCO a inscrit au patrimoine mondial de l’humanité l’île japonaise d’Okinoshima, de nombreuses voix s’indignent car cet espace est réservé aux hommes.

En effet, le 9 juillet dernier, les membres du comité du patrimoine mondial de l’humanité se sont réunis en Pologne, à Cracovie, où ils ont inscrit l’île sur la prestigieuse liste des sites les plus précieux de la terre, car elle représente selon les membres du comité « une valeur universelle exceptionnelle ».

En vérité, si vous voulez visiter celle île magnifique, temple de pratiques religieuses et métaphysiques depuis plus de 1000 ans, deux obstacles vous feront face.

D’une part, si vous êtes une femme, n’y pensez pas, le site est strictement réservé aux hommes, car il s’agit d’un temple religieux.

Autre obstacle : l’unique habitant de l’île accepte de recevoir des visiteurs, mais seulement une journée par an. Et le nombre d’invités admis est de 200.

Il vous faudra donc être être patient et ne pas être trop regardant sur le sexisme pour pouvoir découvrir cet endroit…

 

 

Où partir au mois d’août ?

Le mois d’août est celui de la période estivale où les vacanciers ont le plus l’habitude de partir pour des destinations improvisées. Mais où aller ?

Bien souvent, les juillettiste ont réservé et programmé leurs vacances depuis des mois. C’est moins le cas des aoûtiens, qui aiment bien se décider au dernier moment, malgré les problèmes que cela peut occasionner.

Pour ceux qui ne savent toujours pas où aller en vacances au mois d’août, voici quelques pistes.

Si vous avez un budget conséquent, les Canaries et Malte sont deux destinations formidables car extrêmement dépaysantes, mais pas top éloignées.

Pour les budgets plus restreints, nous vous conseillons le centre de la France, comme le Cantal ou la Corrèze. Les touristes sont moins nombreux donc il reste souvent des places. Les prix sont également plus doux à tous les niveaux.

Surtout, il s’agit de régions magnifiques, où de multiples activités sont proposées l’été. On y est moins tassé et on profite plus que sur les bords de mer hyper bondés.

Maintenant, à vous de faire votre choix !

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