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Le monde fête la musique

Chaque année à la même date, des millions de personnes déambulent dans les rues, aux quatre coins de la France. Ils célèbrent notamment l’arrivée de l’été mais aussi la Fête de la Musique. Pour l’occasion, de nombreux concerts et animations sont prévus dans les rues, jusqu’à souvent tard dans la nuit.

Le symbole du 21 juin

Dans les années 80, Jack Lang, alors ministre de la culture, décide de lancer la première Fête de la Musique, le 21 juin 1982. C’est le jour du solstice d’été, nuit païenne se référant à l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean. Depuis cette première édition, chaque année, le 21 juin, premier jour de l’été, tous les styles musicaux sont à l’honneur.
Maurice Fleuret, alors directeur de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture, a appliqué sa réflexion sur la pratique musicale et son évolution : « la musique partout et le concert nulle part ». Cette expression devient l’un des slogans de l’événement.

La gratuité des concerts, le soutien de la SACEM, le relais des médias, l’appui des collectivités territoriales et l’adhésion de plus en plus large de la population, allaient en faire [de la Fête de la Musique], en quelques années, une des grandes manifestations culturelles françaises.

D’ailleurs, elle commence à « s’exporter » en 1985, à l’occasion de l’Année européenne de la Musique. En moins de quinze ans, la Fête de la Musique sera reprise dans pas moins de cent pays, sur les cinq continents.

Concerts et animations

La Fête de la Musique est célébrée dans le monde entier. A cette occasion, de nombreux artistes s’installent dans la rue pour faire profiter les passants. Cela créer une atmosphère bon enfant et permet à tous de profiter d’une scène musicale. Des artistes connus, des anonymes… Chacun se mêle aux autres et découvre.

En France, Paris est la ville qui accueille le plus d’événements. Tant il y en a, cela devient difficile de faire un choix parmi les nombreux concerts gratuits dans la capitale. A l’occasion de la 37éme Fête de la musique, des ambiances éléctros, classiques ou branchées seront proposées la semaine prochaine. Il y en a pour tous les goûts. Parmi les nombreuses festivités prévues, des établissements emblématiques tels que l’Olympia ou la salle Pleyel ouvrent leurs portes.

 

La colère des agriculteurs

Afin de protester contre les « incohérences du gouvernement » sur l’importation de l’huile de palme, les agriculteurs ont manifesté hier matin en bloquant 14 raffineries et dépôts de carburant. 

Les contestées décisions du gouvernement

Le 6 juin dernier, le gouvernement a donné l’autorisation à Total d’importer de l’huile de palme pour ses biocarburants. Autrement dit, pour alimenter la bioraffinerie Total de La Mède, le gouvernement a autorisé l’importation de 300.000 tonnes d’huile de palme. Cette mesure n’est vraiment pas bien perçue par les agriculteurs, qui considèrent que cette décision met en péril la filière française d’huile de Colza. Par ailleurs, ils demandent au gouvernement de s’engager à ne pas rajouter des normes aux agriculteurs français.

Non, la réponse simple de Stéphane Travert

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a répondu par la négative aux requêtes des agriculteurs. En effet, lors d’une réunion ce lundi, il a affirmé que le gouvernement ne reviendra pas sur l’autorisation donnée à Total d’importer de l’huile de palme.

« Je recevrai la FNSEA et les Jeunes agriculteurs pour travailler ensemble à trouver des solutions, comme nous l’avons toujours fait. Je souhaite que demain, Total et les entreprises agricoles qui produisent des biocarburants, puissent se mettre d’accord sur une base de prix, sur un contrat, qui permettra d’offrir des débouchés à la filière colza française », a ajouté le ministre de l’Agriculture, rappelant les engagements de Total à acheter 50.000 tonnes de colza français.

« Nous avons travaillé sur une meilleure répartition de la valeur pendant les Etats généraux de l’Alimentation (EGA), et c’est sur cette base que nous devons travailler aujourd’hui, parce que les producteurs de colza ne doivent pas être les parents pauvres des filières sur les biocarburants », a-t-il conclu.

La réponse des agriculteurs

Face à ces réponses du gouvernement, les agriculteurs et leurs syndicats ont décidé de répliquer par l’action. En effet, dès lundi matin, ils étaient nombreux à bloquer raffineries et dépôts de carburant.

La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA), à l’origine du mouvement de protestation, dénoncent l’importation de produits agricoles ne respectant pas les normes françaises et européennes. « La France importe un certain nombre de produits qui ne respectent pas les règles qu’on impose aux agriculteurs français. Ça concerne aussi bien la viande du Mercosur, le vin espagnol que l’huile de palme« , explique Damien Greffon, président de la FRSEA d’Ile-de-France, à l’AFP.

Bien que les raffineries aient été bloquées, le risque de pénurie est minime, comme le précise le ministre de l’Agriculture. « Il ne faut pas se précipiter inutilement dans les stations-service, c’est ça qui souvent crée la pénurie« , a-t-il indiqué.

Où regarder la coupe du monde ?

Jeudi, le match Russie / Arabie-Saoudite donnera le coup d’envoi de la coupe du monde de football. Attendue depuis quatre ans, elle est le premier événement majeur de football, réunissant des millions de (télé)spectateurs. Alors que certains ont la chance de pouvoir se rendre en Russie pour supporter leur équipe, d’autres n’ont pas la même opportunité. Mais pas de panique, de nombreux lieux vous permettront de vivre les matchs comme si vous y étiez. 

La ferveur de la coupe du monde

« Le football projette sur nos écrans les idéaux de tous Occidentaux : ceux d’égalité et de méritocratie. Le talent footbalistique, contrairement à la réussite scolaire ou professionnelle, n’est conditionné par aucun facteur social. Des plus pauvres au plus riches, le don frappe au hasard. Et si travail il faut fournir, l’accessibilité et le faible coût de ce sport rend l’épanouissement de chaque prodige en herbe possible », explique le Monde.

Comme l’a si bien défini le journal, le football permet à tout à chacun de profiter sans qu’aucune barrière sociale ne les en empêche. Il est très fréquent de voir des gens de milieux totalement différents se réunir autour d’un match de football, pour supporter à l’unisson leur équipe. En France, les supporters sont prêts à défendre et à soutenir les joueurs du sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps.

Fan zones et bars

Alors que le terrorisme est présent dans tous les esprits lors de grandes rencontres comme l’est la coupe du monde, la présence des fans zones pourrait être interdite. Il est pour l’heure, impossible de savoir s’il y en aura et où elles se trouveront.

Mais qu’à cela ne tienne, vous pourrez tout de même profiter et vous mêlez à la ferveur populaire. En effet, de nombreux bars et restaurants ont installé plusieurs écrans sur les terrasses, afin que leurs clients puissent suivre l’actualité footballistique. Que vous soyez à Paris, Rennes, Nantes ou encore Bordeaux, les victoires de la France (nous l’espérons ! ) ne vous échapperont pas.

 

La Redoute se lance… dans le voyage !

La semaine dernière, le célèbre site e-commerce La Redoute, principalement connu pour la vente de vêtements, de meubles et de décoration, a lancé sa boutique en ligne spécialisée dans le voyage, en partenariat avec PerfectStay, un tour opérateur B2B (business to business) qui propose une offre sur mesure de vente de voyages à destination des grandes marques. 

La nouvelle aventure de la Redoute

La Redoute est une entreprise française de vente à distance qui a commencé de telles activités dès 1928. Elle est créée en 1837 par Joseph Pollet en tant que filature de laine.

L’e-commerçant de vêtements semble élargir son champs et mettre le cap ailleurs. En effet, depuis une semaine, il est désormais possible de prévoir ses prochaines vacances avec « La Redoute Voyage ».

« Fort de 8,5 millions de visiteurs uniques mensuels, La Redoute estime que 58% de sa clientèle serait intéressée par cette offre de voyages. Cette diversification étoffe son positionnement lifestyle, en complétant ses catalogues mode et maison », d’après LSA, journal spécialisé dans le commerce.

Partir oui, mais où et pour combien ?

« L’offre portera sur un mix produit unique et qualitatif : des lieux « lifestyle » soutenus par de grands noms de l’hôtellerie et de la résidence de vacances, tous proposés à un tarif négocié au meilleur prix, que cela soit en vente flash ou en vente permanente« , affirme le groupe la Redoute.

Pendant encore une dizaine de jours, La Redoute Voyages propose une série d’offres en vente flash : un séjour vol / hôtel aux Maldives dès 1 351 euros par personne, un circuit en Andalousie dès 449 euros avec le vol en option ou encore un séjour en Guadeloupe en résidence Pierre et Vacances à partir de 212 euros par personne, vol non compris.

Cela semble être une petite révolution, mais la Redoute n’est pas le seul site e-commerce à proposer des voyages. En effet, ventes-privées, qui propose des grandes marques à prix discount, s’est aussi mis aux voyages. Chaque jour, les internautes peuvent retrouver de nombreuses offres pour partir à l’autre bout du monde.

Il en va de même pour le site Showroomprivé, qui propose également des vêtements de marque à des prix très abordables.

Récemment, l’entreprise Cdiscount s’est également lancée.

 

Alerte sur la consommation de sexe, de drogue et d’alcool des jeunes

Aujourd’hui, le journal le Parisien a publié une enquête menée auprès d’un millier de jeunes, afin de savoir quelles sont leurs habitudes concernant les trois sujets épineux que sont le tabac, l’alcool et le sexe [à travers la pornographie]. Les résultats, dévoilés dans la matinée, sont plutôt alarmants. 

Sexe, drogue et alcool : le nouveau credo chez les jeunes

Alors que ces trois sujets ont toujours été une problématique de société, la dernière étude menée par le Parisien révèle que nous n’en sommes pas encore à la fin. En effet, d’après cette dite étude, quelque 340.000 (3%) des jeunes de 14-17 ans auraient déjà consommé de la cocaïne, de l’ecstasy ou du GHB (drogues dures), et 255.000 (5%) des 18-24 ans en consommeraient toutes les semaines.

Par ailleurs, « l’enquête confirme l’importance de la consommation de produits licites et illicites, mais l’augmentation de la consommation des drogues festives (ecstasy, cocaïne…) qui apparaît d’un peu plus du double que dans les enquêtes habituelles, suscite une inquiétude particulière », estime Michel Reynaud, président du Fonds d’Actions Addictions (FAA).

Des parents à la traine sur la consommation de leurs progénitures ?

« Les parents sous-évaluent les consommations de leurs enfants en matière d’alcool, de tabac, de jeux d’argent et de pornographie ». Pourtant, « ils sont demandeurs de solutions (contrôle d’identité, identification bancaire…) », remarque le président du FAA. « Aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités, tout d’abord en faisant appliquer la loi sur l’interdiction de vente d’alcool et de tabac aux mineurs », estime-t-il.

Toujours selon l’enquête du Parisien, se procurer « des produits interdits aux mineurs serait pour ces derniers un « jeu d’enfant » : acheter de l’alcool, du tabac, des jeux d’argent (loto et PMU inclus) ou du cannabis est facile pour environ les deux tiers d’entre eux. Plus accessible encore, le porno, facile d’accès d’après 91% d’entre eux ».

Conscients des risques

Cependant, la majorité des jeunes a toutefois une bonne perception des risques liés aux produits et à l’abus d’écrans. En effet, ils ne se sont pas sans savoir que cela peut développer des risques de dépendance, de maladies graves, d’échecs scolaires ou encore d’accidents de la route : l’alcool est responsable de 23,5 % des accidents mortels chez les 18-24 ans. Le cannabis, lui, cause environ 230 morts sur la route chaque année.

 

Les mobiles définitivement interdits dans le cadre scolaire

Hier, la loi visant a interdire les téléphones portables dans les écoles et collèges a été adoptée. Pour beaucoup de députés et professeurs, ils sont néfastes et n’apportent rien de bon dans le cadre scolaire.

Les enfants seraient accros au téléphone portable. Les portables sont devenus un véritable prolongement de la main. Au point que le gouvernement souhaite l’interdire tout simplement dans les écoles et les collèges. C’est finalement chose faite.

Ce jeudi 8 juin, les députés ont adopté en première lecture un texte interdisant l’usage du téléphone portable dans les écoles et les collèges et ce dès la prochaine rentrée scolaire. Reprenant une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, les députés ont adopté à main levée le texte soutenu par LRM, le MoDem et l’UDI. Les raisons sont multiples.

Une dépendance au bout des doigts

« Au cours de sa campagne, le Président de la République s’est engagé à interdire l’usage des téléphones portables. Dans les écoles primaires et au collège. L’usage des téléphones se développe de façon très importante chez les jeunes. Le baromètre du numérique établi par l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) indique que 93 % des 12-17 ans dispose d’un téléphone mobile en 2016 (72 % en 2005) », explique le texte de loi.

« Cette interdiction répond à la fois à des enjeux éducatifs et à des enjeux de vie scolaire. Il est donc nécessaire de consolider le cadre juridique pour permettre l’interdiction effective du téléphone portable dans toutes les écoles et tous les collèges et sécuriser les directeurs et chefs d’établissement mettant en œuvre cette interdiction« .

Une concentration défaillante

En d’autres termes, avec cette décision, le gouvernement veut faire décrocher les jeunes de leurs écrans. « Il faut réduire la consommation virtuelle car les relations sociales à l’école se réduisent parfois à néant avec l’envoi de SMS entre élèves alors qu’ils son juste à coté et aussi favoriser la concentration », explique le chroniqueur Roland Pérez.

 

SNCF : le Sénat adopte la réforme

Depuis que le premier Ministre Edouard Philippe a annoncé vouloir mettre un terme au statut des cheminots, ces derniers se sont fortement mobilisés au cours des dernières semaines, notamment par le biais de grèves handicapantes. Alors que plusieurs discussions s’étaient tenues entre le premier Ministre et les différents syndicats des cheminots, le Sénat a finalement adopté la réforme annoncée. 

Une sortie de crise ?

Cette semaine, les sénateurs ont adopté en première lecture le projet de loi dépeint mi-avril à l’Assemblée Nationale : concurrence du transport de voyageurs, transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics et surtout fin des recrutements sous le statut de cheminot à partir de 2020.

L’ouverture à la concurrence à partir de 2020 est inscrite dans la loi, tout comme la transformation de la SNCF en Société anonyme. Il y a quelques jours, la SNCF avait tout même pu bénéficier de quelques concessions et non des moindres. En effet, l’Etat a annoncé qu’il allait reprendre la dette du groupe a hauteur de 35 milliards d’euros. Par ailleurs, les capitaux resteront inaccessibles. Cela signifie donc que la SNCF ne sera pas privatisée.

« Tout est maintenant posé« , annonce Elizabeth Borne, la ministre des Transports. « Un projet de loi bientôt définitivement adopté, des engagements financiers sans précédent pris par le gouvernement [faisant référence à la reprise de dette annoncée] et enfin un cap tracé pour les négociations de branche et d’entreprises ».

28 juin, et après ?

Initialement, les employés du groupe ferroviaire avaient annoncé que leur grève perlée devrait se terminer le 28 juin prochain. En somme, plus que trois semaines de galères pour des milliers d’usagers.

Mais cela sera-t-il respecté ? Pour le 12 juin, les syndicats appellent à une journée sans cheminots. Comptant 26 jours de grève depuis début avril, « ce conflit historique n’est pas encore terminé », ont prévenu les syndicats de la SNCF. Cette journée aura pour but de regonfler le taux des grévistes, en recul depuis au fil des épisodes de grève.

Les syndicats espèrent gagner de nouvelles avancées auprès du gouvernement, « comme un volontariat total pour les transferts de cheminots chez un rival de la SNCF après l’ouverture de la concurrence ».

Le coup de gueule des apiculteurs

Depuis plusieurs mois, la surmortalité des abeilles inquiète en France et en Europe. Dans l’hexagone, certains apiculteurs parlent même d’hécatombe. Les abeilles sont déboussolées, notamment à cause des insecticides. Une grave menace pour la biodiversité. Ce jeudi, les apiculteurs ont décidé de tirer la sonnette d’alarme. 

Un cri qui a résonné des millions de fois

Dans le Finistère, Sven Niel, apiculteur, exprime sa tristesse et son exaspération contre les pesticides qu’il juge responsables de la mort de ses abeilles. Pour lui, ses abeilles ont butiné des fleurs contaminées par des pesticides et n’ont pas su retrouver leur ruche, notamment après avoir perdu le sens de l’orientation.

« J’en ai marre, faites quelque chose. Tout est entrain de crever », lance excédé l’apiculteur. « Ce que vous voyez là, ce sont des tombes », dit-il en désignant plusieurs ruches. « Ces cinq ruches, elles étaient pleines de vie en octobre. Ce n’est pas normal qu’elles soient toutes mortes. C’est un massacre. Je fais tout mon possible pour qu’elles soient biens. Que je perde une ruche, deux ruches, pourquoi pas. Mais cinq, ça n’est pas normal » constate Sven Niel.

« Tout est en train de crever à cause de votre merde ! »

Après avoir énuméré le nombre d’apiculteurs dans le même cas, il dénonce. « Je ne comprends pas ce qui se passe au niveau du ministère de l’agriculture, de l’environnement, au niveau du parlement européen… Arrêtez de prendre des décisions en demi-teinte ce n’est pas possible ! L’environnement est en train de crever ! Tout est plein de pesticides, mes abeilles crèvent ! Et si ça les fait crever, ça nous fera crever nous aussi », martèle-t-il.

Pour Sven Niel, ses abeilles ne sont certainement pas mortes de faim. Et pour cause. Il prend la peine d’ouvrir ses ruches et d’en sortir des planches, sur lesquelles du miel est présent en abondance. « Elles auraient pu tenir deux hivers avec ça. Elles auraient dû être à bloc pour ce printemps. Mais là, elles sont toutes mortes. C’est vraiment le syndrome d’effondrement des colonies. Ces abeilles sont sorties trop tard pour butiner à cause du réchauffement climatique. Elles butinent sur des champs qui ont été aspergés de pesticides, qui ont une rémanence de trois ans dans le sol. La plante qui pousse sur ce même sol sera envahie de pesticides ». 

Depuis, l’Union Européenne a interdit  trois néonicotinoïdes, particulièrement dangereux pour les abeilles : l’imidaclopride, le clothianidine et le thiamétoxame considérés comme tueurs d’abeilles.

Quels Carrefour fermeront leurs portes ?

Il y a plusieurs semaines, l’enseigne Carrefour avait annoncé la fermeture de certains de ses magasins. Anciennement DIA, ces petits commerces avaient été rachetés par Carrefour en 2014, pour 600 millions d’euros. Aujourd’hui, faute de clientèle mais surtout de repreneurs, 227 magasins, disséminés sur le territoire, sont appelés à fermer leurs portes d’ici cet été. 

227 sur 273

« Nous avons reçu 23 offres formalisées et 22 offres que l’on va étudier, et qui sont susceptibles d’être formalisées dans les prochains jours », explique-t-on chez Carrefour.
Ces magasins de l’ancien réseau de hard discount Dia en France, rachetés au groupe espagnol en 2014, ont été mis en vente par Carrefour dans le cadre du vaste plan de transformation annoncé, fin janvier, par son PDG, Alexandre Bompard. Sur les 272 magasins restants, un ayant déjà été cédé depuis janvier, 29 seront repris, concernant 195 salariés, ont indiqué FO et la CGT.

En prenant la direction du groupe en 2017, Alexandre Bompard a donc décidé de couper la branche qui aura au final coûté 1 milliard d’euros au groupe entre l’achat et les pertes d’exploitation.

L’inquiétude grandit du côté des salariés

2400 postes vont être supprimés sur les sites du siège et 227 magasins de proximité, Carrefour market, Carrefour city ou Carrefour contact, vont fermer leurs portes dans les prochaines semaines.

« La direction a accepté de permettre à des salariés de partir en préretraite par accord d’entreprise sur les hypermarchés, les supermarchés et dans la logistique, ce qui permettra de libérer 1 500 à 1 800 postes, de manière à faciliter le reclassement des salariés des ex-Dia concernés par la fermeture de leurs magasins », expliquait alors Michel Enguelz, délégué national de FO chez Carrefour.

« D’ici à l’été, chacun des salariés concernés par les fermetures recevra trois offres de reclassement, localisées et individualisées, dont au moins deux en interne », ajoute le groupe Carrefour.

Afin d’orienter les clients sur les magasins Carrefour qui fermeront leurs portes, plusieurs sites ont mis en place une carte interactive sur laquelle il est possible de localiser les enseignes proches de chez soi et de constater le sort qui lui est réservé.

Arabie Saoudite : de profondes réformes sociétales

Un grand pas pour la Femme ? L’Arabie saoudite a commencé, lundi 4 juin, à délivrer des permis de conduire à des femmes, à trois semaines de l’entrée en vigueur du décret royal les autorisant à prendre le volant dans ce pays musulman ultra-conservateur.

Autorisation de conduire pour les femmes

« La Direction générale de la circulation a commencé aujourd’hui à remplacer des permis de conduire internationaux reconnus dans le royaume par des permis saoudiens avant la date d’autorisation de conduire pour les femmes le 24 juin« , explique une annonce officielle diffusée ce lundi par l’agence Saudi Press Agency (SPA).

Pour l’heure, l’Arabie saoudite est le seul pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de prendre le volant. Si elles veulent se déplacer, elles doivent faire appel… à un homme.

Cette réforme inédite est initiée par plan de modernisation le prince héritier Mohammed ben Salmane, fils du roi Salmane. La remise lundi de permis saoudiens s’est déroulée « dans de nombreux endroits et dans différentes villes« , selon SPA.

« Les réformes sociétales du prince Mohammed ben Salmane, qui ont aussi permis la réouverture de salles de cinéma et l’organisation de concerts, ont cependant été accompagnées le mois dernier d’une vague d’arrestations, notamment de femmes ayant milité pour le droit de conduire et la fin du système de tutelle masculine », explique le journal Le Monde.

Malgré cette belle avancée, les Saoudiennes sont encore confrontées à de nombreuses restrictions. Elles doivent notamment obtenir la permission d’un homme de leur famille pour étudier ou voyager.

L’Arabie Saoudite, le pays le plus strict du monde ?

Alors que les femmes sont victimes d’importantes restrictions et que leurs libertés ne semblent pas être prise en compte, l’Arabie Saoudite est un pays qui présente un grand nombre d’interdictions. Parmi elles :

  • Aller au cinéma : les cinémas sont de mauvaises choses pour les hommes et les femmes qui se mélangent sans surveillance, Cela pourrait conduire à des actions immorales en dehors du domaine du mariage. Cependant, les salles de cinéma devraient également ré ouvrir.
  • Pratiquer une religion autre que l’Islam : croire en une religion différente de l’Islam est désapprouvée par les responsables saoudiens.
  • Aller dans une salle de sport… si vous êtes une femme : cela n’est pas éthique. Alors que des salles spécialement conçues pour les femmes avaient été mises, la police religieuse les a fermées.

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