Royaume-Uni : un client sur quatre achète des articles de luxe sur les réseaux sociaux

Selon une enquête de l’agence de marketing WWP menée par YouGov, plus d’un quart des Britanniques achètent directement des articles de luxe sur les réseaux sociaux, en particulier Tiktok et Instagram. Ce chiffre témoigne de la puissance du commerce social face à un secteur des produits de luxe traditionnellement associé à des expériences de vente en boutique et en personne.

Selon une enquête WWP menée auprès de 2 000 consommateurs par YouGov, 27 % des Britanniques qui suivent des influenceurs ont acheté des articles de luxe directement via des plateformes comme TikTok et Instagram. Ce chiffre témoigne de la puissance du commerce social face à un marché du luxe qui privilégie traditionnellement des expériences de vente au détail exclusives et en personne.

Un marché mondial des influenceurs en forte croissance

L’enquête menée par YouGov fait partie d’un manuel de l’agence WWP publié début mars et intitulé Beyond the Runway : cinq tendances qui façonnent l’avenir du commerce d’influence. Elle a été conduite avec l’aide d’Ogilvy et de The Goat Agency, des sociétés de marketing d’influence de premier du réseau de WPP. Ce rapport explore l’évolution du paysage des influenceurs et offre des perspectives aux marques qui cherchent à tirer le maximum de profits du commerce social en pleine croissance. Le marché mondial des influenceurs de mode est aujourd’hui évalué à 6,82 milliards de dollars. Il pourrait croître de +38% d’ici 2030.

Les acheteurs à la recherche d’avis approfondis d’utilisateurs sur les articles de luxe

Selon l’enquête YouGov, l’authenticité est l’une des principales clefs du marketing d’influence. En effet, parmi les acheteurs de mode et de beauté qui suivent les recommandations des influenceurs (479 répondants), 49% disent considérer les évaluations approfondies des produits et 32% le contenu généré par les utilisateurs. Au regard de ces chiffres, il est essentiel pour une marque de miser sur l’engagement et les interactions authentiques pour motiver les décisions d’achat sur les réseaux sociaux.

Les micro-influenceurs sont également très écoutés pour l’achat d’articles de luxe

S’il est de coutume de suivre en premier les recommandations des influenceurs ayant de grandes audiences, les acheteurs d’articles de luxe suivent également les conseils des nano ou micro-influenceurs, c’est-à-dire ceux avec un petit nombre d’abonnés ou évoluant dans une niche. En effet 24% des sondés disent leur faire confiance en matière de suggestions pour achats. Fort de ce constat, YouGov estime qu’il est important pour les marques de valoriser une relation de confiance avec des consommateurs avertis, pour pouvoir exploiter tout le potentiel du commerce social et établir une forte présence sur ce nouveau marché.

Les proches et les spécialistes, des sources fiables pour les clients

Selon l’enquête YouGov, les acheteurs prennent aussi en compte les avis des proches et des experts avant d’acheter. En effet, 63% des personnes interrogées suivent les recommandations des amis et de la famille et 48% les avis des spécialistes. Ces derniers restent des sources très fiables pour les produits de mode et de beauté, même parmi ceux qui suivent énormément les influenceurs. Ce choix met en évidence la puissance du bouche-à-oreille organique et des recommandations professionnelles pour renforcer la crédibilité.

L’achat d’articles de luxe tient de plus en plus compte des valeurs défendues par les marques

YouGov note en outre que les Britanniques scrutent les prises de parole des influenceurs sur les sujets d’actualité et de politique pour acheter. Ainsi 39% des clients de mode et de beauté considèrent les opinions personnelles des créateurs de contenus qu’ils suivent avant de procéder à un achat. Par conséquent, il est essentiel pour les marques de choisir un créateur qui partage leurs valeurs, mais également celles des consommateurs. De nos jours, les clients, surtout les jeunes, ne se contentent plus seulement de payer un article. Ils souhaitent aussi et surtout que les entreprises défendent des causes qu’ils jugent justes.

Stelogy propose une eSIM inédite à ses revendeurs-partenaires

L’opérateur télécom Stelogy franchit une nouvelle étape dans l’innovation en officialisant l’arrivée de la eSIM pour ses revendeurs-partenaires. Cette avancée technologique répond aux besoins croissants de flexibilité et de mobilité du marché des télécommunications.

Disponible sur l’extranet Elo My Business, la eSIM de Stelogy permet aux utilisateurs d’activer une ligne mobile sans avoir besoin d’une carte SIM physique. Grâce à cette solution 100% digitale, les revendeurs-partenaires de l’opérateur peuvent proposer à leurs clients un service simple, rapide et efficace. L’activation se fait en quelques instants via un simple QR code, supprimant ainsi les contraintes logistiques liées à la gestion des stocks de cartes SIM traditionnelles.

La eSIM : un atout pour les revendeurs-partenaires

L’intégration de la eSIM représente un véritable tremplin business pour les partenaires de Stelogy. En plus de permettre un gain de temps considérable, elle offre des tarifs plus compétitifs que les cartes SIM classiques. De plus, la eSIM permet d’associer plusieurs profils à un même appareil, ouvrant ainsi la porte à de nouveaux usages comme la gestion multi-lignes sur un seul téléphone ou la connexion simplifiée d’objets connectés.

Une compatibilité étendue

La eSIM est compatible avec une large gamme de smartphones et d’appareils connectés. Cela garantit aux utilisateurs une adoption rapide et efficace du produit. Stelogy renforce son positionnement d’opérateur tourné vers l’avenir et l’innovation en offrant cette nouvelle technologie à ses revendeurs-partenaires.

L’écologie comme moteur

Si Stelogy répond aux attentes de mobilité et de flexibilité du marché des télécommunications avec la eSIM, il s’engage également à réduire l’empreinte environnementale du secteur. C’est pourquoi la eSIM a été conçue sans plastique.

Une SIM accessible en quelques clics

Les revendeurs-partenaires de l’opérateur doivent commander leurs packs eSIM via Elo My Business après avoir identifié ceux qu’ils préfèrent sur leur espace. Une fois la commande passée, il leur suffit d’affecter l’eSIM à une ligne mobile, puis de récupérer le QR code correspondant. Ce QR code est ensuite transmis aux clients qui peuvent activer leur ligne en toute simplicité

La SIM digitale est pour le moment disponible seulement pour l’opérateur Orange. L’option SPN n’est pour sa part pas encore accessible.

Négociations commerciales : les prix pratiquement stables

Comme prévu par le calendrier, les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs agro-industriels ont pris fin le samedi 1er mars. Ce dimanche, les supermarchés ont annoncé avoir obtenu en moyenne une « quasi-stabilité » des prix auxquels ils achèteront une grande partie des produits à placer en rayons en 2025.

Comme attendu, les négociations commerciales entre la grande distribution et les fournisseurs agro-industriels ont pris fin ce samedi 1er mars après plusieurs semaines de discussions. Dans un communiqué transmis à l’AFP ce dimanche, les supermarchés annoncent avoir arraché une « quasi-stabilité » des prix auxquels ils achèteront une grande partie des produits qui garniront leurs rayons en 2025.

Tous les contrats signés « à quelques rares exceptions près »

« L’atterrissage montre une quasi-stabilité qui sera bénéfique aux consommateurs après les années d’inflation que nous avons connues », a commente la déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés (FCD) Layla Rahhou, dans le communiqué transmis à l’AFP. Selon la responsable, tous les contrats sont signés « à quelques rares exceptions près », même si « les grandes multinationales ont joué la montre ». Effectivement, de très nombreux contrats n’étaient pas encore bouclés au dernier jour des négociations. Une situation presque inédite.

Des deréférencements en l’absence d’accord lors des négociations commerciales

Comme toujours, les industriels font tout pour faire passer des hausses de prix, tandis que les enseignes essaient de les modérer. Ces différents objectifs provoquent très souvent des tensions entre les parties au cours des négociations. Pour faire plier les agro-industriels, les distributeurs menacent généralement de retirer (deréférencer) leurs produits des rayons. On voit rarement l’inverse, c’est-à-dire que les industriels menacent de ne plus approvisionner les supermarchés. Mais le groupe Mars l’a fait récemment. Il a suspendu ses livraisons de barres chocolatées à Intermarché.

Des négociations commerciales plus calmes cette année

Heureusement, à l’issue des négociations pour 2025, distributeurs et industriels se sont majoritairement attendus sur le tarif d’achat, qui reste quasi stable. Ce tarif a un impact sur le prix de vente final au consommateur. Les supermarchés peuvent librement fixer le prix de vente, en fonction de la marge plus ou moins élevée qu’ils souhaitent obtenir sur chaque produit. Cependant, il y a quelques règles à respecter pour ne pas fausser la concurrence et nuire aux agriculteurs.

Une marge minimale de 10% à respecter

En effet, sauf pour certains produits d’appel, les magasins n’ont pas le droit de vendre à perte. Dans le cas de l’alimentaire, ils doivent même prendre une marge minimale de 10% conformément aux prescriptions de la loi Egalim de 2018. Ce texte vise à protéger le revenu des agriculteurs dans les négociations entre distribution et industriels. Pour cela, il encadre notamment le seuil de revente à perte » (dit SRP+10).

Vers une nouvelle révision des lois Egalim

Pourtant, regrette l’association UFC-Que Choisir, cette loi a coûté « plusieurs milliards d’euros » aux consommateurs, « sans impact sur le revenu agricole ». Malgré cela, il existe un consensus entre syndicats agricoles, industriels et grande distribution sur son maintien. Le gouvernement prévoit même de prolonger ce dispositif pour trois ou quatre ans supplémentaires, dès le mois d’avril. Par ailleurs, il envisage une nouvelle révision des lois Egalim dans leur ensemble à l’été prochain.

Hôtellerie : le bien-être, une priorité pour la clientèle

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Selon un livre blanc publié par le groupe hôtelier Accor, les clients font aujourd’hui du bien-être un critère déterminant dans le choix de leur établissement de séjour, et non plus seulement les équipements haut de gamme. Près de 80% placent le wellness au cœur de leurs priorités. Les professionnels du secteur gagneraient donc désormais à axer leur offre sur ce bien-être holistique, via notamment les thérapies naturelles.

Le groupe Accor a récemment publié un livre blanc intitulé « Making Waves : Réinventer le spa et le bien-être pour répondre aux attentes d’aujourd’hui ». Ce document stratégique propose une refonte complète des centres de bien-être et spas hôteliers. Il est le fruit d’une enquête conduite par Accor auprès de 7 500 clients de six pays différents. Le rapport compile des analyses et des prévisions d’experts internationaux ainsi que de spécialistes du groupe. Il offre une perspective nouvelle et approfondie sur l’avenir du bien-être dans le secteur hôtelier.

Le bien-être, une priorité pour près de 80% des sondés

Selon le livre blanc « Making Waves », 79% des clients placent aujourd’hui le bien-être au cœur de leurs priorités. Une précédente étude de Skift, parue en 2023, montrait déjà que 80% des voyageurs de luxe sont influencés par cette exigence lors de la sélection de leurs destinations. Les nouvelles données d’Accor confirment que les clients ne recherchent plus uniquement des établissements proposant des équipements de pointe et haut de gamme. Ils désirent aussi et davantage des hôtels qui se soucient de leur wellness.

Balnéothérapie, services d’hydrothérapie, sauna….

Les consommateurs préfèrent en particulier le bien-être holistique avec les thérapies naturelles, que l’on retrouve dans certains concepts Accor, notamment The Purist. Ils réclament aussi des expériences apaisantes et conviviales comme les bains entre amis, le sauna, la balnéothérapie et les services d’hydrothérapie. Ces activités leur paraissent plus saines que la fréquentation des bars ou des boîtes de nuit, qui ne conviennent d’ailleurs pas aux familles.

Réduire certains services au profit des offres de bien-être

Les clients souhaitent d’ailleurs que l’espace occupé par ces boîtes de nuit, bars ou encore salles de yoga soit réduit au profit des offres de bien-être. Pour eux, les hôtels n’ont pas besoin de centaines de mètres carrés et d’une multitude d’installations pour améliorer l’expérience client. Par ailleurs, certains experts jugent non-nécessaires et parfois pesants sur la rentabilité ces espaces, en particulier les salons de coiffure, les immenses salles de yoga et les bars à jus.

De la nécessité de confier certaines prestations à des professionnels réputés localement

C’est le cas d’Ingo Schweder, fondateur et directeur général du cabinet de conseil et gestion GOCO Hospitality, qui estime qu’« il n’est pas nécessaire de tout proposer au sein d’un établissement hôtelier. Il pense qu’il vaut mieux se focaliser sur une clientèle spécifique, exceller et développer sa notoriété sur ce segment. Par ailleurs, les spécialistes recommandent aux groupes hôteliers de repenser leur spa (salon de coiffure et institut de beauté), en confiant notamment certaines prestations à des professionnels réputés localement. Cela permettra d’attirer également la clientèle locale, et non plus seulement étrangère.

Les hôteliers gagneraient à mettre en place des espaces bien-être répondant parfaitement aux attentes de leurs clients

Le livre blanc d’Accor propose en outre de créer des expériences spa exclusives pour adultes, tout en intégrant des services adaptés pour les enfants. Plus encore, il conseille une approche globale et un design unique, immersif et distinctif sur tout le parcours. Grâce à son enquête, Accor espère offrir des pistes de réflexion aux hôteliers et leur permettre de mettre en place des espaces bien-être répondant parfaitement aux attentes de leurs clients. Les préconisations du rapport valent également pour le groupe hôtelier français, qui est présent dans plus de 110 pays à travers un réseau de plus de 5 600 hôtels et 10 000 établissements de restauration et bars.

France : vaste rappel d’airbags défectueux

En France, plusieurs constructeurs automobiles, dont Citroën et Volkswagen, ont lancé des campagnes de rappel d’airbags défectueux. Les immatriculations de véhicules concernés, plus de 2 millions, ont été publiés en début de semaine. Les propriétaires pourront se faire changer leurs airbags gratuitement.

Plusieurs groupes automobiles ont lancé des rappels d’airbags défectueux en France. Plus de 2,3 millions de véhicules sont concernés. La liste des modèles a été publiée cette semaine. On y retrouve des voitures Citroën, DS, Volkswagen et Audi.

Takata au cœur de cette affaire

Les airbags défectueux sont ceux du japonais Takata, tombé en faillite en 2017. Censés protéger le conducteur lors d’accidents en amortissants les chocs, ces dispositifs de sécurité ont tendance à éjecter le gaz pour gonfler les coussins. Ils peuvent ainsi éclater et projeter des bouts de métal susceptibles de transpercer un œil par exemple. La capsule contient précisément des cristaux de nitrate d’ammonium qui se transforment en gaz très instable. De plus, elle n’est pas étanche. Ce qui représente un danger supplémentaire.

Une dizaine de décès en Outre-mer dus aux airbags défectueux

Les airbags Takata ont déjà fait des centaines de victimes aux États-Unis et dans plusieurs autres pays depuis le début des années 2000. En France, il y a eu 14 victimes, essentiellement en Outre-mer (13 personnes tués). La Réunion compte deux décès, la Guyane quatre et la Guadeloupe sept. Confrontés à ces chiffres, les constructeurs automobiles ont dû lancer des rappels d’airbags dès 2018. En métropole, il a fallu attendre la mort d’un automobiliste dans les Hautes-Pyrénées en 2024 pour que Stellantis annonce le 17 mai un « stop drive » (« cessez de rouler » le véhicule).

Citroën va envoyer des courriers aux automobilistes concernés par le rappel d’airbags défectueux

Le groupe automobile français a envoyé un courrier à près de 300 000 automobilistes leur demandant de cesser immédiatement de conduire leur véhicule en raison d’un danger mortel. Cette campagne concernait uniquement les véhicules immatriculés au sud de la ligne Clermont-Ferrand – Lyon. Fin janvier 2025, la filiale Citroën a lancé un rappel d’airbags Takata pour les voitures immatriculés sau nord de la ligne Clermont-Ferrand – Lyon.

Près de 240 000 Citroën attendent le changement de leurs airbags défectueux

Près de 240 000 C3 et DS3 doivent être mises à l’arrêt en attendant le changement de leurs airbags défectueux, contre 247 000 Citroën C3 et DS3 en 2024. Les propriétaires devraient être avertis incessamment via un courrier. Citroën, qui assure privilégier la sécurité de ses clients, effectue également un certain nombre de prélèvements. « Nous en faisons exploser certains. Nous analysons la cartouche de gaz sur d’autres, pour mesurer son état de dégradation », confie Thierry Koskas, son directeur général.

Le rappel chez Citroën concerne l’ensemble des véhicules immatriculées entre 2008 et 2013

Thierry Koskas précise que son groupe dispose aujourd’hui d’un stock de 40 000 airbags et que les clients auront leur voiture pour les ponts du mois de mai pour les uns, et les vacances d’été pour les autres. Le dirigeant pense que la campagne « stop-drive » du nord de la France pourra être effectuée en deux mois. Pour cette opération, Stellantis, la maison-mère, a provisionné 940 millions d’euros. Le rappel concerne l’ensemble des véhicules immatriculées entre 2008 et 2013. Au-delà, Thierry Koskas assure qu’il n’y a pas de danger.

Vacances : les Canadiens boudent les États-Unis

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Depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les Canadiens boycottent la destination États-Unis, en guise de protestation contre la politique du président américain, en particulier ses tarifs douaniers, qui frappent Ottawa. Ils préfèrent désormais passer leurs vacances au Mexique, à Antigua et même au pays.

Donald Trump aura réussi à se mettre à dos tout le monde avec sa politique provocatrice. Dès son élection, en novembre dernier, il s’est mis à menacer la Chine et ses deux voisins immédiats : le Canada au nord et le Mexique au sud. Le président américain a annoncé et finalement appliqué, depuis le 4 février, une hausse des droits de douanes jusqu’à 25%.

Le Canada prévoit des contre-tarifs

Évidemment, ces tarifs douaniers nuisent à l’économie des pays visés, notamment le Canada qui a toujours eu de bonnes relations avec le grand frère américain. Dès l’application de la hausse des droits de douanes américains, le pays a riposté avec des contre-tarifs prévus à partir du 4 mars. Voilà donc Donald Trump qui ouvre un nouveau conflit commercial en plus de celui avec la Chine.

Les autorités canadiennes appellent à se détourner des États-Unis

Mais Ottawa compte aller plus loin. A la guerre comme à la guerre, dit-on.Ainsi, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, ont tous deux appelé leurs compatriotes à revoir leurs projets de voyage chez le voisin, qui veut d’ailleurs faire de leur nation, le 51e « État chéri » des États-Unis.

Pas question de se rendre aux États-Unis sous Trump

Mais les Canadiens n’ont pas attendu l’appel de leurs autorités pour se détourner de la destination États-Unis. Dès l’élection de Donald Trump le 5 novembre dernier, beaucoup d’entre eux ont annulé leur voyage. Pour eux, pas question d’aller dans un pays qui menace le leur. Certains avaient déjà pris cette résolution lors du premier mandat du dirigeant républicain (2016-2020).

Les Canadiens optent pour un tourisme local

Désormais, les Canadiens prévoient de visiter d’autres endroits que les États-Unis qu’ils adorent pourtant beaucoup. Certains choisissent d’aller en tourisme au Mexique, au Portugal ou encore à Antigua, jusqu’à ce que la situation évolue au pays de l’Oncle Sam. D’autres optent pour des séjours sur le territoire canadien même, notamment à Terre-Neuve, en Nouvelle-Écosse et en Ontario.

Une opportunité pour le tourisme national

C’est une occasion pour les Canadiens de découvrir ou de redécouvrir leur pays. Le gouvernement se félicite de la situation, ayant toujours appelé ses citoyens à privilégier les destinations intérieures pour passer leurs vacances. Le tourisme canadien ne pourra que se porter mieux. De l’autre côté, c’est une mauvaise nouvelle pour l’économie et les emplois.

Vers une baisse de 10% des voyages de Canadiens aux États-Unis

D’après la U.S. Travel Association, qui défend les intérêts de l’industrie américaine du voyage, le Canada est la première source de visiteurs étrangers aux États-Unis, avec 20,4 millions de touristes en 2024 et 20,5 milliards de dollars de dépenses. Cette manne financière permet de soutenir 140 000 emplois américains. Avec le boycott, U.S. Travel Association prévoit une baisse de 10 % des voyages en provenance du Canada. Ce qui pourrait se traduire par une perte de 2,1 milliards de dollars américains en dépenses et la suppression de 14 000 emplois.

Un boycott des États-Unis qui n’a pas beaucoup de sens

Les Canadiens savent que ce boycott ne va pas changer la décision de Trump, mais qu’il peut avoir un impact quand même, économique, moral ou culturel. Ils rappellent que le tourisme est une forme de diplomatie douce, qui favorise la compréhension culturelle et renforce les relations entre les pays. Il faut cependant souligner que ce boycott n’a pas beaucoup de sens. On aime un pays pour ce qu’il est ou on ne l’aime. Un président ne peut pas nous le faire détester. D’ailleurs, si on devait choisir sa destination touristique selon ses convictions politiques, plus personne ne traverserait le pas de sa porte.