jeudi, novembre 6, 2025
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Vendre des machines packaging et de conditionnement d’occasion

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On ne peut pas acheter et vendre des machines industrielles d’occasion en ligne aussi simplement que d’autres produits. Difficile de s’y retrouver parmi de nombreuses annonces et de faire le tri pour dénicher des machines adéquates au bon prix. Pour vous accompagner, et vous faire gagner du temps et de l’argent, mieux vaut faire appel à des experts comme Osertech. C’est notamment le cas pour l’achat-vente de machines de packaging et de conditionnement.

L’entreprise Osertech, l’un des spécialistes français de l’achat-vente de machines industrielles d’occasion, vient justement de lancer la première marketplace au monde, dédiée à son cœur de métier. L’objectif de ses créateurs, en l’occurrence son fondateur Lionel Tabeau et son fils Grégoire, est de faire de la plateforme Osertech, Le Bon Coin des professionnels achetant et vendant des machines industrielles.

Avec cette offre digitale, les vendeurs déposent des annonces gratuitement pour valoriser et mettre en valeur le matériel qu’ils souhaitent vendre. Les équipes d’Osertech retravaillent ensuite l’annonce et l’optimisent, en la rendant notamment accessible en plusieurs langues et en garantissant des relais sur d’autres plateformes sectorielles (resale, exapro, trademachines, …).

Avec plus de trente ans d’expérience dans le secteur de l’achat, de la vente et du courtage de matériel industriel d’occasion entre professionnels, Osertech se présente comme le canal et/ou l’interlocuteur privilégié du secteur pour bénéficier de l’expertise de professionnels et faciliter des ventes dans le monde entier.

Osertech : l’achat-vente au juste prix

Le site repose sur le principe d’une marketplace. C’est-à-dire que les vendeurs peuvent y déposer directement leurs annonces en prenant soin d’indiquer les spécificités du matériel. Les acheteurs potentiels peuvent accéder librement à la plateforme, choisir les machines qui les intéressent et contacter directement le vendeur. Osertech élimine par conséquent les nombreux intermédiaires et leurs commissions. Pour le vendeur comme l’acheteur, il y a un gain d’argent qui fait toute la différence.

De nombreuses machines de packaging disponibles

Le catalogue d’Osertech comprend de nombreuses références, dont les machines de packaging et de conditionnement pour la production d’emballages. Parmi ces équipements figurent des machines d’emballage primaire et d’emballage secondaire, des lignes de production, des fardeleuses, des ensacheuses, des étiqueteuses, des etuyeuses, blistereuses, des géluleuses, des machines de thermoformage ou encore des peseuses associatives.

Si la machine dont vous avez besoin n’est pas disponible sur le catalogue Osertech, il ne faut pas pour autant perdre espoir. Grâce à un réseau de partenariats développé depuis trente ans à travers le monde, les équipes d’Osertech ont accès de nombreuses références en exclusivité et vous garantissent de trouver la machine idoine pour votre activité.

Osertech offre également à ses clients des services complémentaires comme le démontage, le transport et la réinstallation du matériel.

Huile de palme : Nutella montre le bon exemple

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Sévèrement critiqué pour son utilisation d’huile de palme, dont la production et l’exploitation favorisent la déforestation, Ferrero, le producteur de Nutella, a fait beaucoup d’efforts depuis 2015. L’entreprise arrive désormais en tête du classement World Wide Fund (WWF) de la gestion durable de l’approvisionnement en huile de palme.

1er sur 173 grands groupes

Ferrero revient de loin. Le mastodonte italien de l’agroalimentaire, qui achète 200.000 tonnes d’huile de palme par an (soit 0,3% de la production mondiale), avait fait l’objet d’une campagne de bashing, il y a quelques années. L’entreprise est accusée de contribuer à la disparition massive des forêts tropicales au profit des plantations extrêmement lucratives de palmiers à huile. Ségolène Royal, ministre de l’Environnement sous Hollande, avait notamment appelé les Français à se passer de Nutella.

Face à cette situation, Ferrero a décidé depuis 2015 de réagir en modifiant sa politique d’approvisionnement de l’huile de palme. Cinq ans plus tard, les efforts sont récompensés. L’entreprise arrive en première place d’un classement établi par World Wide Fund (WWF). L’ONG a classé 173 grands groupes en fonction des efforts qu’elles ont mis en place pour s’approvisionner de manière durable en huile de palme.

100 % de l’huile de palme sera traçable d’ici fin 2020

Ferrero a obtenu la note de 21,5 sur 22 sur la grille de notation élaborée par WWF en fonction de différents critères. Pour l’ONG, il s’agit d’un « signal encourageant pour le reste de l’industrie », qui prouve qu’une « production d’huile de palme durable et sans déforestation est possible ».

Le groupe agroalimentaire italien a expliqué avoir recours à une technologie basée sur des images satellites « pour s’assurer que [ses] fournisseurs respectent [ses] engagements en matière de non-déforestation ». D’ici fin 2020, il souhaite que 100 % de l’huile de palme utilisée soit traçable.

« Certains ne nous ont pas répondu comme Lactalis ou les brioches Pasquier »

D’autres marques, qui ont obtenu un score supérieur à 19 sur 22, ont élevé la gestion de leurs approvisionnements d’huile de palme au rang de priorité industrielle. C’est notamment le cas de L’Oréal ou d’Ikea. Outre L’Oréal, les entreprises françaises répertoriées dans ce classement obtiennent les notes suivantes : 16,1 pour Danone, 12,8 pour Carrefour et 11,8 pour Casino.

Selon la note de WWF, 9% des entreprises sont considérées comme « leader » grâce à une gestion responsable de leur approvisionnement en huile de palme, 12% sont « sur le bon chemin », 39% ont une gestion moyenne, et 17% sont clairement « en retard ». Aussi, 24% des entreprises approchées ont refusé de répondre. Pour le WWF, ce dernier quart révèle un problème de transparence dans la filière de production d’huile de palme. « Certains ne nous ont pas répondu comme Lactalis ou les brioches Pasquier. Cela ne veut pas dire qu’ils sont mauvais mais cela pose tout de même question », révèle l’ONG.

L’huile de palme doit être mieux encadrée

WWF précise que son classement n’a pas pour objectif d’inciter au boycott de certaines marques et de l’huile de palme. L’association estime que l’huile de palme est l’une des plus productives au monde et mérite surtout que sa production soit mieux encadrée. Elle recommande que les entreprises se tournent vers une huile de palme certifiée durable (CSPO), qu’elles imposent leurs standards à leurs sous-traitants et soutiennent, de manière proactive, les initiatives pour lutter contre la déforestation.

Haute Couture printemps-été 2020 : le dernier show de Jean Paul Gaultier

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Icône de la mode, le couturier français Jean Paul Gaultier a annoncé, vendredi, faire ses adieux aux défilés Haute Couture. Ce dernier aura lieu mercredi à Paris, du 20 au 24 janvier 2020, à l’occasion de ses 50 ans de carrière.

Gaultier prépare un nouveau projet

Symbole du luxe français, Jean Paul Gaultier a dit adieu aux défilés Haute Couture, le vendredi 17 janvier. Il assurera son dernier show ce mercredi à Paris, à l’occasion de la Haute Couture printemps-été 2020. Cet évènement coïncide avec la célébration de ses cinquante ans de carrière. « Le 22 janvier 2020, je fêterai mes 50 ans de carrière dans la mode avec un grand défilé-show haute couture, au théâtre du Châtelet. Ce sera aussi mon dernier défilé », a-t-il annoncé sur son compte officiel Twitter. « Mais rassurez-vous, la maison de couture Gaultier Paris continue, avec un nouveau projet dont je suis l’instigateur et qui vous sera révélé prochainement », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

Aujourd’hui âgé de 67 ans le créateur français se présente comme une figure incontournable de la couture mondiale. Il est connu pour avoir bousculé les codes vestimentaires dans les années 1980 au point d’être qualifié d’iconoclaste. A son actif, de nombreuses créations devenues cultes comme le bustier à bonnets coniques porté par Madonna, ou son célèbre pull marin et ses marinières. Celui qui était considéré dans le passé comme « l’enfant terrible de la mode », s’est aussi distingué grâce à sa ligne de parfums lancée en 1991.

La fin d’une époque ?

Ce départ était prévisible depuis la présentation de sa comédie musicale aux Folies Bergère « The Fashion Freak Show » qui a triomphé pendant six mois à Paris en 2018. Jean-Paul Gaultier, le créateur protéiforme, voulait nous montrer autre chose que des défilés de mode.

Il se plaignait de ne plus avoir le temps de trouver des idées, plus le temps de se renouveler, avec au moins une quinzaine de collections par an. Dans la mode actuelle, le marketing a pris le pas sur la création. Il faut vendre toujours plus, ce que regrette Gaultier.

D’ailleurs le prêt-à-porter sonne progressivement le glas de la Haute Couture. On s’habille de plus en plus simple et moins cher pour les petites occasions. Et les sites e-commerce ont grandement favorisé cette tendance.

Jean Paul Gaultier a-t-il donc encore une fois senti la fin d’une époque ? Si oui, le secteur de la mode doit repenser ses présentations. En faire des évènements particuliers, avec des tournées, des expos itinérantes notamment.

34 maisons défileront à la Haute couture printemps-été 2020 

Notons que la Haute couture printemps-été 2020 permettra à 34 maisons de présenter, du 20 au 24 janvier 2020, leur collection haute couture printemps-été 2020. Parmi elles, des membres labellisés (Schiaparelli, Christian Dior, Giambattista Valli, Chanel, Givenchy, Maison Margiela, Jean Paul Gaultier…) et des griffes étrangères (les Italiens Giorgio Armani Privé, Valentino et Versace, le Libanais Elie Saab…). Il y a aussi des membres invités (Aelis, Aganovich, Antonio Grimaldi, Azzaro Couture, Iris Van Herpen, Ralph & Russo, Xuan, Yuma Nakazato, Zuhair Murad etc.) et des nouveaux membres (le Camerounais Imane Ayissi, la Française Julie de Libran et l’Indien Rahul Mishra).

Abandon d’Europacity : des élus locaux déposent un recours gracieux contre la décision

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Le département du Val-d’Oise, la ville de Gonesse et l’agglomération Roissy pays de France ont déposé un recours gracieux contre la décision d’abandon du projet Europacity, un mégacomplexe de commerces et de loisirs, qui allait s’installer au nord de Paris. Les élus ocaux denoncent une décision illégale, reposant sur des motifs non fondés.

Des élus du Val-d’Oise ont adressé un « recours gracieux » au Premier ministre pour lui demander de revenir sur l’abandon du projet de mégacomplexe de commerces et de loisirs Europacity. Le département du Val-d’Oise, la ville de Gonesse et l’agglomération Roissy pays de France ont déposé ce recours le 7 janvier, deux mois après l’annonce de l’abandon de ce projet qui devait s’implanter sur la zone du « triangle de Gonesse », au nord de Paris.  L’annonce avait été faite par l’Élysée, à l’occasion d’un Conseil de défense écologique.  Emmanuel Macron jugeant le projet « daté et dépassé ».

Trois motifs non fondés qui devaient conduire au retrait du projet 

« Un courrier de notre avocat a été écrit au Premier ministre pour contester la légitimité de cette décision », a confirmé la mairie de Gonesse. Selon le recours révélé par l’AFP, la décision comporte des « vices de procédure » et repose sur trois motifs non fondés, à savoir « un mode de consommation prétendument obsolète », « une augmentation alléguée du trafic automobile » ou « une artificialisation erronée de 80 ha de terres agricoles ». De sorte que « le retrait s’impose », écrit l’avocat des collectivités dans le recours.

La décision « est entachée d’illégalité en tous points », a déclaré la présidente du conseil départemental du Val-d’Oise, Marie-Christine Cavecchi (LR). Elle dénonce « un excès de pouvoir de l’État recentralisateur ». « Le recours gracieux est un préalable, parfois obligatoire, à un recours contentieux », précise-t-elle. « Maintenant nous attendons le retour de l’État et les élus auront deux mois pour décider de la suite à envisager ».

Le département du Val-d’Oise, ce parent pauvre de l’Île-de-France

Un autre recours, en vue d’obtenir des compensations financières, est envisagé, a aussi annoncé la ville de Gonesse. « On ne compte pas courber l’échine, ni se laisser faire », a-t-elle dit. Les élus locaux étaient très largement favorables à ce projet « essentiel » pour le département, qui « a toujours été le parent pauvre » de l’Île-de-France, disaient-ils en octobre.

Transport aérien : les 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde en 2020

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AirlineRatings vient de publier son habituel classement annuel des 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde parmi plus de 405 transporteurs répertoriés. C’est Qantas, la compagnie australienne qui monte sur la plus haute marche du podium en 2019.

Une peur injustifiée de l’avion ?

Malgré les récents crashs, dont celui d’Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts, et une année 2018 compliqué avec une quinzaine d’accidents, l’avion reste l’un des modes de transport les plus sûrs au monde. Selon le site Discovery un accident se produit lors d’un vol sur 1,2 million. Un taux bien trop bas pour avoir peur de monter dans cet appareil.

Pour ceux qui trouvent néanmoins que ce chiffre est insuffisant et donc pas rassurant, il y a quelques repères pour les guider. Comme chaque année, AirlineRatings.com, le spécialiste de la notation des compagnies aériennes, a publié début janvier la liste des 20 compagnies aériennes les plus sûres du monde pour 2020. Ce classement évalue la sécurité des compagnies en fonction de plusieurs critères bien définis tels que la sûreté opérationnelle, l’âge de la flotte, les audits de sécurité ainsi que la réaction de l’équipage face aux imprévus.

Air France manque toujours à l’appel

C’est la compagnie australienne Qantas Airlines qui gagne la première place cette année. Equipée des dernières technologies d’atterrissage, elle n’a pas eu d’accident mortel depuis 1946. L’Australie est doublement représentée grâce à son autre compagnie star, Virgin Australia, classée 10ème. En deuxième place, on retrouve Air New Zealand, qui avait obtenu l’année dernière le titre de meilleure compagnie du monde. Les compagnies asiatiques et du Moyen-Orient se partagent la suite du classement. Tap Portugal est la première compagnie aérienne européenne la plus sûre en 2020. Elle se classe 13ème. Notons que Air France manque à l’appel encore une fois … « Ces compagnies aériennes sont exceptionnelles dans le secteur et sont à la pointe de la sécurité, de l’innovation, de la conception et du lancement de nouveaux avions », a déclaré, dans un communiqué, Geoffrey Thomas, rédacteur en chef d’AirlineRatings.com.

Tout en bas de l’échelle, c’est-à-dire les moins sures, on retrouve les compagnies aériennes suivantes : Nepal Airlines qui n’a obtenu qu’une étoile sur les sept possibles. Suivent Nok Air, PNG Air, Blue Wings, Ariana Afghan Airlines, Kam Air, Iraqi Airways, Thai AirAsia et US Bangla Airlines, qui en ont obtenu que deux.

Flybe en tête des compagnies low cost

AirlineRatings.com a aussi classé les compagnies low cost. C’est Flybe qui est en tête, suivie de Frontier Airlines, Hong Kong Express, Jetblue, Jetstar Australia/Asia, Air Arabia, Volaris, Vueling, Westjet et Wizz Air. Quant aux deux compagnies européennes à bas coût parmi les plus empruntées, Easyjet et Ryanair, le résultat reste inquiétant. La première n’a obtenu aucune étoile alors que la seconde a obtenu la note de 4/7 en sécurité.

Les 20 compagnies aériennes les plus sûres pour voyager en 2020 sont :

  1. Qantas
  2. Air New Zealand
  3. EVA Air
  4. Etihad
  5. Qatar Airways
  6. Singapore Airlines
  7. Emirates
  8. Alaska Airlines
  9. Cathay Pacific Airways
  10. Virgin Australia
  11. Hawaiian Airlines
  12. Virgin Atlantic Airlines
  13. TAP Portugal
  14. SAS
  15. Royal Jordanian
  16. Swiss
  17. Finnair
  18. Lufthansa
  19. Aer Lingus
  20. KLM

 

Mali : ADP-Maliba, garantir la mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif

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Le parti ADP-Maliba, de l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a signé lundi avec le premier ministre malien Boubou Cissé, l’accord politique de gouvernance, afin d’assumer ses responsabilités et de se porter garant de la mise en œuvre des recommandations du dialogue national inclusif, a indiqué le président du parti, Youba Ba, dans un communiqué.

ADP-Maliba, l’une des principales formations politiques d’opposition malienne, demandait depuis longtemps l’organisation du Dialogue National Inclusif, visant à dépasser les barrières partisanes pour trouver des solutions consensuelles à l’ensemble des défis auxquels le Mali est confronté. Un dialogue qui s’est tenu au cours des dernières semaines et qui est porteur, selon l’ADP-Maliba, des germes de la réconciliation nationale au Mali.

Un évènement durant lequel les délégués de l’ADP-Maliba ont activement participé à la rédaction du rapport final à travers de nombreuses propositions. Il coulait donc de source pour ce mastodonte de l’opposition malienne de faire fi des considérations partisanes pour s’inscrire dans la logique de la mise en oeuvre des recommandations, qui en définitive, ont été adoptées par les Maliens, majorité, opposition et société civile confondus.

« L’ADP-Maliba ne saurait se soustraire de sa responsabilité dans la réussite du programme de sortie de crise proposé par le Dialogue National. Cette responsabilité appelle à un dépassement de soi et à l’élimination des clivages politiques qui fragiliseraient les résultats positifs engrangés. Un nouveau souffle a été donné au pays », précise le communiqué d’ADP-Maliba.

La formation politique précise qu’elle se considère comme une sentinelle devant soutenir la mise en œuvre des recommandations formulées par les Maliens. « Au-delà de l’engagement politique des plus hautes autorités, la principale garantie pour notre parti est de participer activement à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des recommandations du Dialogue National », ajoute Youba Ba.

Le Mali est confronté depuis 2012 à une crise multidimensionnelle, dont la partie la plus visible est l’émergence de groupes armés djihadistes, mais qui trouve ses racines dans la situation économique et sociale du pays, frappé par le chômage de masse, en particulier chez les jeunes. Le parti ADP-Maliba est né de cette crise, en souhaitant apporter des réponses nouvelles et issues de la société civile à cette crise.

Le fondateur du parti, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a créé la surprise lors du scrutin présidentiel de 2018 en arrivant à la troisième place après une campagne marquée par ses propositions économiques et sociales axées autour de l’emploi et de la jeunesse pour sortir le Mali de la pauvreté.

Dès le lendemain de l’élection présidentielle, qui a vu Ibrahim Boubacar Keita être réélu, Aliou Boubacar Diallo a appelé à la tenue d’un grand débat national inclusif visant à faire participer tous les Maliens à la recherche de solutions pour rétablir l’ordre et relancer le pays.

Transports : un European Hyperloop Center (EHC) va ouvrir aux Pays-Bas en 2022

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Au Pays-Bas, la construction d’European Hyperloop Center (EHC) débutera en 2020, pour une ouverture et un démarrage d’activité en 2022. Ce centre favorisera la coopération, afin d’accélérer le développement d’une technologie qui pourrait offrir une alternative propre au transport aérien.

Un réseau de 10 000 kilomètres

Le centre européen pour Hyperloop naîtra aux Pays-Bas. La société Hardt, lauréate du concours organisé par Elon Musk en 2017 parmi 360 équipes du globe, va lancer en 2020 la construction d’un European Hyperloop Center (EHC) dans la province néerlandaise de Groningen. L’inauguration de cette infrastructure et le démarrage de ses activités sont prévus en 2022.Le nouveau European Hyperloop Center (EHC) s’ouvrira aux développeurs d’hyperloop du monde entier, pour favoriser la coopération et accélérer le développement d’une technologie qui pourrait offrir une alternative propre au fret.

L’Hyperloop, qui a deux fois la capacité des trains à grande vitesse actuels, se présente comme un système de transport permettant la circulation de capsules dans un tube à vide qui fonctionne grâce à un système de propulsion électromagnétique et à une vitesse impressionnante de 1 000 km/h. Outre la rapidité, l’Hyperloop se veut une solution de transport neutre en carbone, moins consommatrice d’énergie par passager que le train et l’avion, et fonctionnant grâce à l’électricité renouvelable. La société néerlandaise Hardt, basée à Delft, ambitionne de construire un réseau Hyperloop européen de 10 000 kilomètres.

Un appel à une plus large collaboration

L’installation accueillera une piste d’essai longue de trois kilomètres mise à disposition de la dizaine de développeurs d’Hyperloop européens et un centre d’apprentissage, qui réfléchira à la normalisation européenne, aux normes de sécurité et à l’expérience de voyage des passagers, et un bureau de recherche et développement.
Hardt invite les entreprises, institutions et gouvernements de toute l’Europe à travailler, sous le même toit, pour entamer la prochaine phase de développement de la technologie. « La mise en œuvre d’un projet de cette ampleur n’est pas quelque chose que n’importe qui peut entreprendre, seul. Il y a une richesse de connaissances et de passion en Europe. Avec l’EHC, nous rassemblons tout cela pour développer un système européen unique », a commenté Tim Houter, le PDG de Hardt.

Le développement de la mobilité intelligente et verte

Selon le cabinet de conseil Berenschot, l’EHC contribuera à créer un environnement commercial attractif pour les entreprises technologiques innovantes et à améliorer progressivement l’image de la région. « L’arrivée de l’EHC s’inscrit parfaitement dans nos ambitions en matière d’innovation et de durabilité. Les entreprises, les institutions de la connaissance et les gouvernements travaillent en étroite collaboration à Groningen sur le développement de la mobilité intelligente et verte. La piste d’essai hyperloop est un merveilleux ajout à cela », explique Mirjan Wulfse, directeur provincial de la province de Groningue.

Au cours des prochains mois, les parties concernées et les ministères néerlandais de l’infrastructure et de la gestion de l’eau et des affaires économiques et climatiques se réuniront autour d’une table pour discuter de la possibilité d’accélérer le développement de l’hyperloop grâce à un partenariat public-privé.

 

Les petites entreprises — aussi — victimes du démarchage abusif

Si les particuliers en sont souvent les premières victimes, le démarchage abusif touche aussi les petites entreprises qui, elles aussi, sont la proie de vendeurs peu scrupuleux. Là encore, les fournisseurs d’énergie sont particulièrement visés, mais ces approches commerciales abusives se concentrent surtout sur la mise en conformité des entreprises avec les nouvelles législations, nationales ou européennes.

Les nouvelles réglementations encouragent les méthodes de vente abusives

En France, les nouvelles réglementations sont récurrentes et obligent les entreprises à se mettre rapidement en conformité avec celles-ci. Une aubaine pour les démarcheurs. Depuis 2015, par exemple, l’ensemble des établissements recevant du public (ERP) doit ainsi être en capacité d’accueillir, dans les meilleures conditions possibles, les personnes en situation de handicap. Au vu de la complexité des travaux à effectuer, certains établissements disposent d’un agenda d’accessibilité programmée (ADAP), permettant d’étaler sur plusieurs années leur réalisation.

Problème : certaines entreprises n’hésitent pas à abuser de ces dispositifs. Se faisant souvent passer pour des organismes publics ou prétendant agir en leur nom, ces dernières cherchent à imposer leurs services en menaçant les établissements visés d’écoper de lourdes amendes, s’ils ne se mettent pas en conformité dans les délais les plus brefs. Souvent, le démarchage abusif se transforme en approche agressive.

Invités à fournir leurs coordonnées bancaires, les établissements visés se voient ensuite prélever des sommes très largement supérieures à celles annoncées lors des prises de contact. Dans les départements, préfectures, chambres de commerce et d’industrie ou encore services de police et de gendarmerie multiplient les campagnes de communication pour sensibiliser les professionnels à ces méthodes. S’il n’est plus possible de déposer un agenda d’accessibilité programmée depuis le 31 mars dernier, les abus continuent.

Plus récemment, c’est le Règlement général sur la protection des données (RGPD) qui a aiguisé l’appétit des démarcheurs les moins scrupuleux. Entrée en vigueur le 25 mai 2018, le RGPD oblige les entreprises à se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation européenne afin de garantir la protection des données personnelles de leurs collaborateurs, mais aussi de leurs clients.

Dans la Manche, une chef d’entreprise a ainsi révélé avoir été approchée par une entreprise munie d’une lettre provenant prétendument d’un organisme officiel. Là encore, les coupables ont menacé l’entreprise de sanctions financières, si la mise en conformité n’était pas réalisée sous peu : « on peut vous aider à respecter la loi, avec une mise à jour tous les six mois, cela ne vous coûtera que 1 000 euros », aurait ainsi expliqué la société à la victime, ingénieure de formation et dirigeante d’un petit cabinet de conseil en médiation. Même les policiers, pourtant acculturés à ce type d’abus, ignoraient cette nouvelle forme de démarchage. « Au commissariat, on m’a dit que c’est une première, que d’habitude les arnaques portaient plutôt sur les mises aux normes pour handicapés », explique-t-elle.

Des petites entreprises ciblées

Mais, à l’instar des particuliers, les entreprises sont également victimes d’abus dans le secteur de l’énergie. En effet, comme le révèle le médiateur de l’énergie dans son rapport d’activité 2018, « les petites entreprises n’échappent pas davantage aux fausses promesses des démarcheurs. Ces derniers présentent des offres permettant une baisse substantielle des factures, mais ils passent sous silence les conditions de changement de fournisseur ». Et, pour les victimes, la situation est bien souvent plus délicate. En effet, comme le précise le médiateur de l’énergie, « (les entreprises) ne disposent pas d’un droit de rétraction, sauf exception pour les entités de moins de 5 salariés ». Pour rappel, les particuliers bénéficient d’un délai de 14 jours pour renoncer à leur engagement.

Pour ce qui est des particuliers, le nombre de litiges est particulièrement élevé. En effet, 1 416 litiges ont été recensés en 2018 et ce chiffre devrait encore augmenter en 2019. Parmi les entreprises les plus visées, les géants de l’électricité Engie et ENI. Le premier a été condamné en septembre dernier par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à une amende de presque 900 000 euros pour manquements aux « obligations réglementaires visant à protéger les consommateurs dans le cadre d’un démarchage téléphonique ».

En mars dernier, Engie avait déjà été condamné à verser un million d’euros de dommages et intérêts à EDF, pour concurrence déloyale : l’énergéticien a en effet été reconnu coupable de démarchage abusif, les commerciaux de celui-ci allant jusqu’à usurper le nom d’EDF. « Vous avez, ici, l’exemple d’un mastodonte de l’énergie condamné à deux reprises pour avoir bafoué les règles commerciales les plus élémentaires », dénonce Dimitri Houbron, député du Nord.

En 2018, 56 % des Français auraient ainsi été démarchés dans le domaine de l’énergie, alors qu’ils n’étaient que 36 % en 2017. Les associations de consommateur, comme certains élus, réclament plus que jamais un encadrement plus strict du démarchage et un environnement réglementaire plus contraignant. Pour faire face à ces problématiques, Dimitri Hubon préconise par exemple « d’interdire la rémunération totale des démarcheurs à la commission », principal facteur d’abus, selon l’élu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lamborghini : le succès dans la rareté

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Pour Lamborghini, il n’est plus question de chercher à réaliser des records de vente chaque année. Avec une augmentation de volumes, la marque italienne craint une perte d’exclusivité de ses modèles et des valeurs résiduelles en baisse à mesure que les ventes augmenteraient.

Plus de 8000 ventes en 2019

La gamme de Lamborghini ne comptait que deux voitures de sport jusqu’à l’année dernière. Mais sans surprise, l’arrivée d’un troisième modèle prenant la forme d’un SUV a considérablement boosté les ventes du petit constructeur italien. Grâce à l’Urus, la marque italienne a en effet vendu plus de 4 500 automobiles sur les six premiers mois de l’année 2019. Si tout se passe comme prévu, Lamborghini devrait dépasser largement les 8000 ventes en 2019 d’ici le 31 décembre prochain. C’est tout simplement un record dans l’histoire du constructeur.

Face à ce succès, la tentation est grande d’augmenter la cadence pour atteindre des volumes encore plus élevés. Mais le patron Stefano Domenicali a écarté cette option. Pour lui, si Lamborghini devait allouer de l’espace supplémentaire dans l’usine italienne, ce serait simplement pour réduire les délais de livraison. L’homme craint en effet une perte d’exclusivité de la marque et des valeurs résiduelles en baisse à mesure que les ventes augmenteraient.

Comme Ferrari, quatre ans en arrière

La firme de Sant ‘Agat se retrouve ainsi dans une position similaire à celle de Ferrari, il y a quatre ans. A l’époque, le grand patron du groupe Fiat annonçait vouloir atteindre les 10 000 ventes annuelles pour le cheval cabré. Un souhait rejeté par le patron de Ferrari, Luca di Montezemolo. Il préférait à tout prix sauvegarder l’exclusivité des  modèles car le succès de la marque est dans sa rareté.

Une limite de 10 000 ventes par an

D’après Stefano Domenicali, Ferrari prévoit de vendre 8500 véhicules en 2020. Et elle s’en tiendra à ce chiffre chaque année jusqu’en 2025, année pendant laquelle un quatrième modèle devrait rejoindre la gamme. Lamborghini se fixera alors une limite de 10 000 ventes par an. Ce serait également un nouveau record absolu annuel dans l’histoire de la marque. Selon les rumeurs, le quatrième modèle pourrait prendre la forme d’une berline entièrement électrique.

Notons que les deux premiers modèles de Lamborghini sont l’Huracan et l’Aventador.

Mois sans tabac : les pistes pour redynamiser l’initiative

L’édition 2019 du Mois sans tabac n’a été qu’un demi-succès, avec un nombre de participants en recul par rapport à l’année précédente. Afin de redynamiser cette initiative incontournable en matière de réduction des risques, ses organisateurs doivent repenser le concept afin de l’adapter aux nouvelles réalités de l’arrêt du tabac.

Parmi les pistes de réflexion les plus souvent évoquées, les promoteurs du Mois sans tabac vont sans doute devoir intégrer d’avantages les substituts à la cigarette, comme les cigarettes électroniques, vers lesquelles les Français se tournent désormais massivement pour décrocher de la cigarette.

Pourtant, on entend tout et son contraire sur ces alternatives à la cigarette et il serait plus que temps que les autorités fournissent de l’information de qualité sur le sujet aux fumeurs souhaitant utiliser ces méthodes pour se sevrer. En clair, le Mois sans tabac devrait se positionner de manière proactive comme un acteur de réduction des risques.

En effet, de plus en plus, de fumeurs se tournent vers des méthodes de sevrage qui ne sont pas prises en compte par les autorités sanitaires françaises en raison de leur nocivité potentielle et du manque de recul que les scientifiques peuvent avoir sur leurs risques à long-terme. Une approche qui doit changer pour s’adapter aux mentalités des fumeurs qui ont bien souvent d’ores et déjà adopté ces alternatives.

Plutôt qu’un black-out sur des méthodes certes imparfaites, mais qui ont fait leurs preuves en termes de sevrage tabagique, les organisateurs du Mois sans tabac devraient d’avantage les incorporer pour accompagner efficacement les fumeurs qui ont fait le choix de les utiliser. Mais cet ajustement ne suffira pas à sauver le Mois sans tabac.

Car si l’événement demeure attractif pour de nombreux fumeurs, qui apprécient son approche collective, détendue et non culpabilisante, la baisse du nombre de participants de l’édition 2019 est préoccupante : un peu plus de 200 000 fumeurs se sont inscrits cette année contre plus de 240 000 en 2018. Une baisse de 20% du nombre d’inscrits qui doit pousser à la réflexion.

Pour remédier à cette perte de vitesse, les organisateurs du Mois sans tabac veulent repenser l’évènement. «Ce rendez-vous désormais incontournable dans l’agenda des Français reviendra en 2020 dans une version totalement nouvelle», a indiqué Santé Publique France, l’organisme à l’origine du Mois sans tabac.

Une bonne nouvelle quand on considère que la France demeure en queue du peloton européen en matière d’arrêt de la cigarette et que le tabac est responsable de 75 000 décès par an dans l’hexagone, soit la première cause de mortalité évitable dans le pays.