mercredi, novembre 5, 2025
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EDF : Jean-Bernard Lévy reconduit malgré les difficultés du groupe

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Jeudi, l’Elysée a annoncé qu’il avait l’intention de renouveler le contrat de Jean-Bernard Lévy à la tête d’EDF, malgré les difficultés que connait le groupe énergétique français. La proposition de reconduire l’ex PDG de Vivendi sera officiellement formulée le 16 mai prochain.  

Jean-Bernard Lévy reconduit, une première à EDF

L’Elysée a annoncé, ce jeudi, vouloir reconduire Jean-Bernard Lévy à la tête d’EDF, le leader énergétique français et européen. La proposition sera officiellement faite le 16 mai prochain, à l’occasion de l’assemblée générale du groupe. Sauf surprise, l’actuel PDG bénéficiera d’un second mandat comme l’Etat est majoritaire au sein d’EDF. Avec 83,66% du capital de cette entreprise, ce désir de l’Elysée sera presqu’un ordre. Ce faisant, Jean-Bernard Lévi deviendra le premier patron d’EDF à recevoir un second bail, qui plus est, sous deux Présidences différentes : celles de François Hollande, qui l’a nommé, et d’Emmanuel Macron qui veut le garder à sa place, malgré les difficultés que connait le groupe, depuis plusieurs mois.

Macron a un projet pour le polytechnicien de 63 ans

Emmanuel Macron semble avoir un projet pour lui, ou plutôt une mission à lui confier. Le Chef de l’Etat nourrit un plan de restructuration d’EDF. Il voudrait séparer les actifs nucléaires et hydrauliques des activités dans les énergies renouvelables et les services. Les premiers resteront sous le contrôle restreint de l’Etat au sein d’une entité sous sa supervision, les secondes, mises à la disposition du secteur privé. Ainsi, l’Etat pourrait garder l’essentiel du parc de production d’EDF et en même temps ouvrir le capital des activités des énergies éolienne et solaire à des investisseurs privés. Cette découpe vise aussi à donner un peu d’air au groupe EDF étranglée par une énorme pression financière. De fait, le leader énergétique européen porte, en fardeau, une dette de 40 milliards d’euros alors qu’il n’arrive qu’à faire des bénéfices de 3 milliards d’euros.

L’Etat rassure les électriciens

Mais ce plan ne plaira certainement pas à tout le monde, particulièrement les syndicats.

Pour calmer ces derniers, le gouvernement propose aux employés de conserver leur statut d’industries électriques et gazières (IEG), bien mieux que celui de certaines corporations dont les cheminots.

Jean-Bernard Lévy devra maintenant sauver les meubles à EDF avec ce prochain ticket que l’Elysée s’apprête à lui offrir malgré la crise. Quitte à lui de montrer qu’il est digne de rester aux commandes du géant énergétique jusqu’en 2024.

 

Statistiques : La consommation de vin en France a chuté

Selon l’Organisation Internationale du Vin (OIV), la consommation de vin en France a chuté de plus de 20% depuis le début des années 2000. Une bonne nouvelle (c’est selon) qui ne règle pas pour autant le problème de l’alcoolisme en France.

Les Français boivent mois de vin, de plus en plus

L’organisation Internationale du Vin (OIV) vient de publier des statistiques sur la consommation du vin dans le monde, ces dernières décennies. La France, l’un des grands amateurs et producteurs de vin de la planète, connait une réduction de sa consommation depuis les années 2000. En 2017, note l’organisation, environ 27 millions d’hectolitres de vin ont été consommés en France contre 34,5 millions en 2000. Un net recul de 7,5 hectolitres, soit 21,7% du volume total. Aussi, en moyenne, chaque Français d’âge mûr aurait bu, en 2017, environ 51,2 litres de vin avec ou sans bulles. En 2000, ce chiffre était de 71,5 litres par adulte, soit là encore une réduction de 28,4%.

Malgré cette chute de la consommation du vin en France, le problème de l’alcoolisme n’est pas pour autant résolu. Il suffit de se référer au budget annuel consacré aux boissons alcoolisées pour s’en rendre compte. En 2017, ce budget était estimé à 325,3 euros contre 301,3 il y a dix ans. Ainsi les Français boivent toujours autant, surtout les jeunes alcooliques.

Etats Unis et Portugal, les grands consommateurs mondiaux

Le classement mondial en terme de volume total, selon les chiffres de l’OIV, est toujours dominé par les Etats Unis, et ce, depuis 2011. En 2017, les Etats Unis ont englouti 32,6 millions d’hectolitres de vin contre 21,2 millions en 2000, soit une hausse de la consommation de 53% ! Le pays de l’Oncle Sam fait donc honneur à sa taille, à sa démographie et surtout à sa joie de vivre. En revanche il n’est pas le champion mondial en ce qui concerne la quantité de vin bu par personne puisque chaque Américain n’a absorbé que 12,1 litres de vin en 2016. C’est plutôt le Portugal, lui aussi grand amateur et producteur de vin qui prend la tête du classement mondial par tête. Avec 51,4 litres absorbés par habitant en 2016, contre 53,2 litres en 2000, il se classe 1er devant les Italiens (43,6 litres par tête), les Allemands (28,3 litres) et les Espagnols (24,1 litres).

Ce classement exclut la consommation touristique, précise l’Organisation Internationale du Vin (OIV).

 

Médias : Lagardère cède ses actifs d’une radio sud-africaine

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Lagardère continue de céder ses parts à travers l’Afrique et la France. Le groupe français spécialisé dans l’édition, la production, la diffusion et la distribution de contenus a annoncé, ce lundi, avoir cédé à Kagisso Media ses actifs d’une radio sud-africaine, du nom de Jacaranda.  

Lagardère cède une participation de 20%

Ce lundi, le groupe Lagardère a annoncé avoir cédé, au groupe Kagiso Media, une participation de 20% qu’elle détenait dans la radio sud-africaine Jacaranda. « Le groupe Lagardère se réjouit d’avoir contribué à la création d’une marque leader et d’une régie reconnue aux côtés de Kagiso Media, acteur principal de la radio en Afrique du Sud », a annoncé Lagardère, l’un des leaders mondiaux de l’édition, de la production, de la diffusion et la distribution de contenus. Le communiqué précise également que les actions de Lagardère ont été vendues à hauteur de 233 millions de rands sud-africains, soit 15 millions d’euros. Le groupe français en a profité pour liquider également ses actifs de la régie publicitaire Mediamark (49,99%) au même Kagisso Media. Cette cession des actifs s’élève à 30 millions de rand, environ 2 millions d’euros.

Lagardère veut se recentrer sur ses activités dans le transport

Cette concession de ces parts renvoie à une volonté du groupe Lagardère de se recentrer sur ses activités d’édition et de distribution dans les transports. Il y a moins d’une semaine déjà, Lagardère vendait son pourcentage de Vibe Radio Côte d’Ivoire et Sénégal à l’homme d’affaires ivoiro-béninois Fabrice Sawegnon, tout puissant président-fondateur de Voodoo Group, le leader de la publicité en Afrique de l’ouest.

Lagardère a aussi engagé des négociations avec M6 pour la cession de son pôle TV. Les chaînes concernées sont orientées jeunesse, à savoir TNT Gulli, Canal J ou encore Tiji. Le groupe espère retirer au moins 200 millions d’euros de la vente de ces chaînes.

Enfin, relevons qu’en 2018, Lagardère avait abandonné des radios internationales, des magazines, dont Elle, des sites tels que Doctissimo et MonDocteur et récemment Boursier.com.

Toutes ces cessions et ce recentrage semblent déjà porter leurs fruits puisque Lagardère annonce une hausse de son chiffre d’affaires. En effet, jeudi dernier, le groupe a publié un chiffre d’affaires en hausse de 2,5% pour 2018 à 7,258 milliards d’euros.

 

AliExpress s’impose

Connaissez-vous AliExpress ? Une mine d’or d’objets utiles, drôles et insolites à petit prix. D’après les données de la plateforme, la popularité des objets associés au mot clé « chaud » a explosé auprès des acheteurs Français. 

Sur AliExpress, on trouve plus de 30.000 objets conçus pour rester confortablement au chaud en attendant les beaux jours, dans une large fourchette de prix comprise entre 29 centimes et 5355,88€ ! AliExpress dévoile les articles les plus demandés par les acheteurs français pour endurer l’hiver.

Si les Français sont déjà équipés en doudounes et vestes polaires, ce sont les sous-vêtements thermiques qui battent tous les records avec des centaines de milliers de ventes pendant la saison hivernale.

Des produits plus insolites rencontrent également un franc succès tels que les coussins chauffants, les semelles chauffantes USB ou les chandails pour chiot.

La plateforme connait un succès croissant grâce à ses prix attractifs, son offre pléthorique et l’amélioration permanente de sa logistique permettant des livraisons transfrontalières de plus en plus rapides.

D’après les informations de LSA (article décembre 2018), l’efficacité logistique d’AliExpress aurait augmenté de 40% depuis octobre dernier suite à la signature du partenariat entre AliExpress et La Poste.

Article du magazine Entreprendre.

 

PSA regarde vers demain

Le groupe automobile français PSA a ouvert au public le vendredi 18 janvier son Centre d’Expertise R&D Powertrain (CEP). Le site a pris place à Carrières-sous-Poissy dans le département des Yvelines, sur les bords de la Seine. Le CEP rassemble l’ensemble des moyens de conception, de développement, d’essais et de validation des chaînes de tractions électrique, essence et diesel du constructeur.

L’activité du Centre d’Expertise R&D Powertrain va être consacrée à la transition énergétique et à la réduction des émissions de CO2. Ce n’est pas un site de production. « Le Centre d’expertise Powertrain soutient l’offensive du groupe PSA vers l’électrification. Nos équipes de développement sont résolument engagées dans cette transition pour répondre aux attentes de nos clients et leur proposer des technologies toujours plus efficientes en matière de réduction d’émissions et de consommation d’énergie », a expliqué Gilles Le Borgne, directeur de l’Ingénierie et de la Qualité du groupe PSA durant la visite du site.

PSA a choisi de travailler avec la société Nidec à travers la co-entreprise Nidec-PSA emotors et a installé le siège dans les locaux du CEP. « Notre activité porte sur le design et la production de machines électriques pour PSA mais aussi pour d’autres constructeurs. C’est pour nous très important d’être intégrés au dispositif technologique de PSA », a soutenu son directeur général Alexis Coron.

Des investissements très importants ont également été faits et tournés en faveur du pôle des tests des calculateurs qui est équipé de 56 bancs de dernière génération. « Il y une vingtaine d’années on trouvait une dizaine de calculateurs dans les voitures, aujourd’hui il y en a cinquante ou soixante », a expliqué Eric Tonietto, le patron du département électronique moteur durant l’inauguration. Ces engagements rappellent d’ailleurs ceux de l’assurance SFAM.

Dunkerque se modernise

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Suivant l’évolution mondiale de l’économie et la demande européenne, le port de Dunkerque ne cesse d’évoluer et de réinventer ses infrastructures.

A la suite de l’année 2018, nous pouvons constater une augmentation de 3% du trafic atteignant les 51.6 MT. « Depuis cinq ans que nous travaillons sur le projet stratégique 2014-2018, nous y avons mis beaucoup d’énergie et de travail. Désormais, Dunkerque compte dans le range nord de l’Europe », affirme Stéphane Raison, président du directoire de Dunkerque Port. Cependant, le port à dû muer à la suite de la fermeture de la grande raffinerie des Flandres et la baisse de la demande de charbon en Europe. « Nous sommes le premier port post pétrole », constate Stéphane Raison.

Le trafic conteneurisé a aussi progressé grâce à l’adaptation du port avec un gain de 13% en 2018. « De 2013 à 2018, la progression de ce trafic s’élève à 45% », souligne le président du directoire, qui n’hésite pas à dire qu’aujourd’hui : « Dunkerque devient une place importante pour le trafic conteneurisé en Europe du nord ».

En 2019, le Quai des Flandres, un terminal dédié aux conteneurs, va voir son extension se finir. L’achèvement de ces travaux va permettre au port d’accueillir deux navires de dernières générations en même temps. « Nous disposerons de 1000 mètres linéaires à 17 m de tirant d’eau », précise Stéphane Raison. La transition écologique s’est invitée dans ces travaux. En effet, les soubassements ont été fait à partir de chute de l’usine d’ArcelorMittal et réadaptées localement. Monsieur Raison le confirme, « cela évite d’aller piocher dans les ressources naturelles locales. De plus, nous évitons un trafic routier d’approvisionnement important ».

Enfin, la Zone de Grande Industrie (ZGI) devrait être fonctionnelle dans le courant de l’année qui vient. « Nous n’avions plus d’espaces pour recevoir des industriels qui souhaitaient s’implanter localement alors qu’une demande croissante se faisait sentir. Compte tenu de l’espace encore disponible dans la circonscription du port (environ 4000 hectares), la création de cette zone permet d’implanter des sociétés qui ne seront pas obligatoirement en lien avec l’activité portuaire » développe monsieur Raison.

Taxer d’une autre façon les hauts revenus ?

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Le contexte social dans lequel est plongé la nation depuis des mois a rendu le gouvernement fébrile, moins sur de ses positions qu’au début du quinquennat et surtout très dépendant de la parole -circonstancielle- du chef de l’Etat. L’exécutif tente une dangereuse pirouette consistant à revenir sur le devant de la scène avec ses propres propositions et ne plus se contenter de refuser celles issues des gilets jaunes et des cahiers de doléances à longueur de plateau.

Si le gouvernement essaie de pousser le débat sur les lenteurs de l’administration et le coût qu’il établit de la fonction publique, thèmes peu ou jamais évoqués par les Gilets Jaunes, ce sont bien les demandes de répartition de la richesse du pays qui reviennent le plus souvent (ISF, nouvelles tranches d’imposition pour les plus riches, lutte contre la fraude fiscale, lutte contre la fraude aux cotisations patronales, …).

Dans cette ambiance, le maintien de suppression de la taxe d’habitation pour les 20% les plus riches est un sujet plus que capable de tendre encore plus la situation pour la majorité. Hier, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux a annoncé dans les médias que le maintien de la taxe était « sur la table ». « La promesse de campagne de la supprimer pour 80 % des Français (…) est mise en place » et le gouvernement se penche désormais sur « la question des 20 derniers pour cent », a souligné monsieur Griveaux.

Du côté du ministère de l’Economie et des finances, on affirme qu’« il y a des sujets déjà votés par le Parlement, comme la suppression de 80 % de la taxe d’habitation, la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune [ISF] en impôt sur la fortune immobilière [IFI] ou la “flat tax”. Mais la situation politique a changé, et le grand débat national doit traiter de fiscalité. On ne va pas arriver avec des réponses toutes faites ».

Mise en place du prélèvement à la source

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Les dirigeants d’entreprises cotées en bourse ou celles dont l’Etat est actionnaire devront « impérativement » verser leurs impôts en France, a préciser le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin dans une interview au Journal du dimanche. « Comme l’a dit le président de la République, les dirigeants d’entreprises cotées ou dont l’Etat est actionnaire doivent impérativement être résidents fiscaux français » a-t-il ajouté.

Le ministre s’est voulu offensif sur le dossier. « Nous sommes en train de nous en assurer et nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires si tel n’était pas le cas », a-t-il précisé, affirmant que « la suppression de l’ISF, qui était un impôt absurde, doit aller de pair avec un certain civisme fiscal ».
Dans sa réponse au mouvement des «gilets jaunes», le président Emmanuel Macron avait déclaré dans la première quizaine de décembre que « le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l’impôt ».

A propos du le prélèvement de l’impôt à la source, qui est entré en application hier, le ministre ne semble pas s’attendre à d’importantes tentatives de fraude. « Ce gouvernement fait confiance aux entreprises (qui devront collecter l’impôt). Et si dans tout système, il peut y avoir des fraudes, l’administration sera vigilante, mais notre rôle est d’accompagner l’entreprise », a-t-il déclaré.

« Qu’il soit en tout cas certain que si, pour une raison ou une autre, l’impôt n’est pas acquitté normalement, ce sera sans aucune conséquence pour le particulier », s’est voulu rassurant le ministre.

Vers la fin de l’E171 ?

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L’UFC-Que-Choisir a demandé ce lundi la suspension de l’utilisation le dioxyde de titane ou E171 au ministère de l’Economie. L’association demande aux autorités de prendre un arrêté ministériel rapidement à cause de suspicions de dangers pour la santé des consommateurs. 

UFC-Que Choisir a été rejoint par France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Réseau environnement santé, Générations futures, Greenpeace, 60 millions de consommateurs et d’autres organisations. Au mois de mai 2018 la secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson, avait annoncé la volonté du gouvernement d’interdire « d’ici la fin de l’année » l’utilisation de ce produit dans les produits alimentaires. Un mois plus tard les confiseurs français s’étaient engagés à respecter la volonté du gouvernement. La suspension a ensuite été votée à l’automne par le parlement mais sans que son utilisation ne cesse du côté des industriels.

Dans une tribune publiée par le journal Le Monde, les associations reviennent sur la situation actuelle : « Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective ». « Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n’y aurait pas de danger suffisamment « grave ou immédiat » pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen », soutiennent les signataires.

Le dioxyde de titane, dont l’emploi est informée sur les étiquettes par les appellations TiO2 ou E171, est utilisée sous forme une poudre blanche principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires.

Le déremboursement de l’homéopathie une fausse bonne idée pour la Sécu ?

Le déremboursement des traitements homéopathiques, une question qui oppose depuis de nombreuses années le corps médical, serait contre-productif et coûterait 400 millions d’euros à la sécurité sociale, a assuré la directrice générale du laboratoire Boiron, leader mondial de l’homéopathie, dans une interview à la Voix du Nord.

Selon Annabelle Boiron, petite-fille du fondateur du laboratoire et directrice générale du groupe éponyme, « un déremboursement coûterait 400 millions d’euros à la Sécurité Sociale en report vers des médicaments conventionnels plus chers ». L’occasion pour la dirigeante du groupe de rappeler le faible coût de l’homéopathie pour les caisses de la Sécu.

Seuls certains traitements homéopathiques sont remboursés par l’Assurance maladie, et ils ne le sont qu’à hauteur de 30%. Ce qui explique, selon Annabelle Boiron, que malgré sa grande popularité en France (un Français sur deux a recours occasionnellement à cette médecine douce), l’homéopathie ne représente que 0,29% des remboursements totaux de médicaments dans l’hexagone.

La directrice générale des laboratoires Boiron insiste sur les effets pervers qu’aurait un déremboursement des traitements homéopathiques, une « médecine complémentaire, 35 % moins chère pour le patient suivi par un médecin homéopathe ». En effet, les patients privés d’homéopathie seront tentés de se tourner vers des médicaments plus chers, et causant potentiellement des effets secondaires.

Des propos qui font échos à ceux tenus récemment au Figaro par le président du syndicat national des médecins homéopathes français, Charles Bentz, selon qui « ceux qui espèrent que le déremboursement permettra de faire des économies et de rationaliser les dépenses  poussent au contraire vers des effets inverses, vus les reports de prescriptions inévitables vers des traitements plus chers… et plus risqués ».

« Les médecins généralistes formés en homéopathie traitent leurs patients, à niveau de sévérité égal, avec un bénéfice clinique comparable, tout en ayant recours grâce aux médicaments homéopathiques à moins de médicaments iatrogènes. Les patients ainsi pris en charge sont moins exposés aux effets secondaires, aux mésusages, ou encore à la dépendance médicamenteuse, ce qui présente un réel intérêt de santé publique en plus de permettre de réaliser des économies pour la collectivité », avait-il insisté.