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Hermès : une première collection de rouges à lèvres dès mars

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La prestigieuse griffe de sellerie et de maroquinerie Hermès va lancer, le 4 mars 2020, sa nouvelle gamme de rouge à lèvres, qui se décline en 24 teintes, logées dans un écrin rechargeable. Ce lancement ouvre le seizième métier de la marque, dédié à la beauté.

Avec Hermès, les couleurs voyagent

Les maisons de luxe sont de plus en plus nombreuses à s’installer sur le marché de la beauté. Hermès, la prestigieuse griffe de sellerie et de maroquinerie française, n’échappe pas à la tendance. Pour compléter ses collections de prêt-à-porter, de bijoux tendance et d’accessoires, la maison de luxe dévoilera, ce 4 mars 2020, sa nouvelle gamme de rouge à lèvres : Rouge Hermès.

Cette ligne de rouges à lèvres se compose de 24 teintes de lipsticks logées dans un écrin rechargeable. Le chiffre 24 fait référence au 24 Faubourg Saint-Honoré, l’adresse de son principal magasin parisien et de son siège, et au 24 Faubourg, nom d’un de ses parfums. Chez Hermès, on explique que « les couleurs voyagent. Elles se réinventent d’une matière à l’autre ».

Tous les talents de la maison mis à contribution

Les 24 couleurs sont inspirées des métiers de la soie et du cuir, autres métiers où la Maison excelle. Pour cette nouvelle création, Hermès a mis à contribution tous les talents de la maison. De Pierre Hardy, directeur de création de la chaussure, bijouterie et joaillerie Hermès  à Bali Barret, directrice artistique de l’univers féminin Hermès en passant par Christine Nagel, directrice de la création olfactive d’Hermès.

Avec Rouge Hermès, la célèbre maison orange inaugure son seizième métier : la Beauté. « La Beauté Hermès s’inscrit dans ce que nous sommes : une maison où tout procède de la création, animée par des artisans soucieux d’accompagner avec élégance les femmes et les hommes de notre temps, avec l’intégrité et l’authenticité qui sont les nôtres. Elle concentre ce goût de la surprise, de l’émerveillement, qui passe par l’objet, le dessin, le désir d’être utile en faisant rêver », a déclaré Axel Dumas, président d’Hermès, dans un communiqué.

D’autres produits vont accompagner la Beauté Hermès

Pour commencer, Hermès va vendre ses tubes « Made in France » rechargeables à 62 euros pièce et 38 euros la recharge dans 180 points de vente à travers le monde, dont 90 boutiques Hermès et 90 magasins multimarques, tels Harrod’s, les Galeries Lafayette, le Printemps et des boutiques d’aéroports.

La marque fondée en 1837 va accompagner ses rouges à lèvres d’objets de beauté comme le baume de soin pour les lèvres, le brillant à lèvres Poppy, le crayon à lèvres universel ou encore le pinceau à lèvres en bois laqué. Tout au long de l’année d’autres produits compléteront la Beauté Hermès.

Vers la fin des abus dans la rénovation énergétique ?

Démarchage intempestif, promesses d’économies d’énergie non tenues, performances de certains isolants surévaluées… : le secteur de la rénovation énergétique des bâtiments est en proie à d’innombrables dérives et abus. Alors que les autorités prévoient de durcir les règles en matière de démarchage, un récent arrêt de la Cour de cassation épingle l’efficacité de la laine de verre, dont les fabricants auraient dissimulé les performances réelles auprès des artisans-poseurs et de leurs clients.

Bientôt la fin du cauchemar pour des milliers de Français ? Le gouvernement, par la voix de sa secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé fin janvier son intention d’interdire le démarchage téléphonique en matière de rénovation énergétique. « L’objectif est de protéger les consommateurs et les entreprises du secteur », a détaillé la ministre lors d’une conférence de presse, rappelant qu’entre les seuls mois d’août 2018 et août 2019, quelque 1 770 plaintes ont été déposées par des consommateurs auprès de la répression des fraudes (DGCCRF) – un chiffre en hausse de 20 % par rapport à l’année précédente.

Alors qu’un projet de loi prévoit de durcir les sanctions à l’encontre des sociétés coupables de mauvaises pratiques commerciales, les amendes administratives devant passer de 75 000 à 375 000 euros, et qu’un prochain décret doit encadrer les jours et horaires de démarchage téléphonique, toutes professions confondues, Mme Pannier-Runacher s’est également prononcée en faveur de la généralisation du « Name and Shame », cette stratégie visant à rendre public le nom des entreprises du secteur contrevenant à la réglementation. Il y a, en effet, fort à faire, tant les abus et dérives se multiplient dans le domaine de la rénovation énergétique des bâtiments.

Des dérives en cascade

Et cela ne date pas d’hier. En 2018 déjà, l’association de protection des consommateurs UFC-Que Choisir dévoilait les « manœuvres nocives de certains professionnels (de la rénovation énergétique), qui ciblent notamment les consommateurs les plus vulnérables », comme les personnes âgées ou handicapées. Selon l’association, le montant des préjudices subis aurait dépassé les 17 millions d’euros entre 2007 et 2017. Quant aux comportements frauduleux, ils peuvent emprunter diverses voies : démarchage abusif, ventes agressives ou trompeuses — le démarcheur se faisant souvent passer pour un représentant de l’Etat ou un salarié d’un grand groupe énergétique, comme EDF —, dissimulation des conditions de rétractation, manque ou manipulation d’information à propos des aides financières publiques, etc.

Dans un reportage diffusé le 6 février dernier et intitulé : « Isolation : cauchemar à 1 € », les journalistes d’Envoyé Spécial mettent ainsi en lumière un certain nombre d’arnaques sévissant dans le cadre du dispositif gouvernemental de « l’isolation à 1€ » destiné à pousser les particuliers à isoler leurs combles. Certaines sociétés ont ainsi trouvé le moyen de réaliser des « travaux » à moindres frais – qui ne respectent bien souvent aucune norme et ne sont parfois même pas terminés – le tout en empochant les deniers de l’État.

Ces pratiques abusives à grande échelle ne se limitent pas au seul aspect commercial de ces activités. Elles concernent également la nature même des travaux engagés, des « prestations de rénovation énergétique dont la pertinence est (parfois) sujette à caution », alerte l’UFC-Que Choisir. Attention, donc, aux allégations portant sur les fameuses économies d’énergie promises par les prestataires, des pourcentages souvent fantaisistes, qui n’engagent que ceux qui veulent bien y croire… Une problématique particulièrement récurrente en matière d’isolation des bâtiments, comme en témoigne l’affaire de l’« Isolgate » dévoilée par la Cour de cassation.

“Isolgate”, nouveau “Dieselgate” ?

Dans un arrêt daté du 20 novembre 2019, la Cour déboute en effet le FILMM de sa plainte contre la société Actis, qu’il accusait de « publicité mensongère », ses magistrats établissant par la même occasion que les fabricants de laine de verre ont sciemment dissimulé les performances énergétiques réelles de leur produit. Une laine de verre qui représenterait près de 90 % du marché de l’isolation des murs et combles et continue de bénéficier de plus de la moitié des 17 milliards d’euros alloués annuellement par l’État en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments.

L’absence de « pare-vapeur », indispensable à la bonne étanchéité de la laine de verre, cause des déperditions énergétiques pouvant atteindre 75 % des performances promises sur le papier. Une information technique qui n’a pas été partagée par les fabricants. Mettant par là même en porte à faux les entreprises et artisans ayant recours à ce produit sans en connaître les modalités optimales de pose. Jean-Yves Le Déaut, ancien député et ex-vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), n’hésite pas à comparer ce dossier à celui du « Dieselgate » ayant éclaboussé le constructeur automobile allemand Volkswagen.

Appelant dès 2014 à un « choc salutaire », l’ancien élu estime aujourd’hui que « si (des) aides sont accordées à des produits dont les performances sont en réalité en deçà de celles affichées dans les conditions de pose actuelles, c’est très grave ». « Il faut que la Cour des comptes se saisisse du dossier », juge encore M. Le Déaut, selon qui « l’OPECST devrait en outre exercer son droit de suite » et « une mission d’information parlementaire (…) pourrait être mise en place ». « Enfin, conclut-il, le gouvernement doit prendre sans tarder un arrêté ministériel pour imposer les conditions de pose des laines minérales. Il est encore temps de mener ce travail, notamment dans le cadre de la RE (réglementation environnementale) 2020 qui doit rentrer en application au 1er janvier 2021 ».

Paris : la location Airbnb devient problématique

 

La location de meublés touristiques sur des sites comme Airbnb ou Booking a pris de l’ampleur ces dernières années à Paris. A telle enseigne que le phénomène devient un enjeu des prochaines municipales.

Très rentables pour les propriétaires, les offres de location de meublés touristiques sur des sites comme Airbnb ou Booking se sont multipliées ces dernières années à Paris. La capitale française compte plus de 65.000 annonces de meublées touristiques sur Airbnb et autour de 80.000 sur l’ensemble des plateformes, selon François Plottin, à la tête des 30 agents municipaux chargés du contrôle.

« Entre 20.000 et 30.000 logements transformés en hôtels clandestins »

Comme ces logements sont soustraits au parc classique de la location longue durée, Airbnb participe à la hausse des loyers à Paris et à l’installation de plus en plus systématique des classes moyennes et populaires hors de la ville. L’explosion des offres sur la plateforme détruit aussi des emplois dans l’immobilier locatif, dans l’hôtellerie, dans la restauration et dans les commerces de proximité.

Depuis 2014, seules les résidences principales peuvent être louées sur les plateformes, et ce dans la limite de 120 nuitées par an, sauf exemptions. Pourtant, l’an dernier, « entre 20.000 et 30.000 logements [avaient] été transformés en hôtels clandestins. Ces logements qui, auparavant, accueillaient des Parisiens à l’année n’accueillent plus que des touristes, car la location touristique est bien plus lucrative pour les propriétaires. », souligne l’adjoint au logement Ian Brossat.

Airbnb répond que seuls quelque 4.100 logements entiers ont été loués plus de 120 jours en 2019, et seulement 1.040 toute l’année.

Une demande extrêmement forte des locations Airbnb

La loi oblige aussi les propriétaires à s’enregistrer auprès de la ville, mais d’après les dernières données communiquées par Airbnb à la mairie, seulement 45% des mises en location touristiques ont un numéro d’enregistrement. « Ces agréments sont compliqués à obtenir, tout est fait pour que ce ne soit pas possible », regrette Nicolas Tsaros, propriétaire de cinq appartements dans le XVe, près de la tour Eiffel, mis en location sur Airbnb sans autorisation. Il dénonce une volonté de la mairie de les « bouter hors du marché » du tourisme, « alors qu’il y a une demande extrêmement forte ».

Les Parisiens, eux, souhaitent clairement en finir avec les meublés touristiques d’Airbnb. Certains quartiers comme le cœur de Paris ou la butte Montmartre enregistrent un grand nombre de plaintes de copropriétaires ou riverains pour des va-et-vient incessants, des parties communes dégradées ou des nuisances sonores.

Une pétition pour interdire Airbnb à Paris

Jeudi 20 février, l’association We Sign It a même lancé une campagne d’interpellation publique des candidats aux municipales afin de demander l’interdiction de Airbnb à Paris. La pétition a déjà réuni plus de 12.000 signatures. D’après l’association, en moyenne plus de 4 % du parc parisien est proposé à la location sur Airbnb, contre seulement 1,2 % à Londres et 0,6 % à New York. Ce qui est inacceptable. Elle demande donc des mesures radicales. A l’image de la municipalité de Madrid (Espagne) qui a adopté des règles pour empêcher la location de plus de 10.000 appartements loués par Airbnb plus de 90 jours par an.

Plusieurs candidats à la mairie de Paris pensent avoir déjà trouvé des solutions. Ils proposent notamment de limiter le nombre de nuitées, de renforcer les contrôles ou de développer des autorisations pour louer.

L’industrie du luxe touchée par le Coronavirus

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Ce n’est un secret pour personne, le coronavirus impactera durablement l’économie mondiale. L’industrie du luxe, qui semble pourtant distante de ce problème sanitaire, serait pourtant l’un des secteurs les plus touchés. En effet, la Chine représente le premier exportateur de touristes au monde. Avec 150 millions de voyages à l’étranger en 2018, l’année 2020 s’annonce compliquée pour le secteur touristique si la mise en quarantaine de la Chine s’installe dans la durée. 

Le secteur du luxe intimement lié à la Chine

Avec leur forte présence à l’étranger pour effectuer des voyages touristiques, les Chinois sont considérés comme les premiers consommateurs de produits de luxe au monde. Or, le confinement des populations mis en place par le gouvernement chinois risque de peser sur le secteur. Aujourd’hui, les consommateurs originaires de Chine comptent pour 35 % de la valeur des achats de luxe au niveau mondial. Les estimations pour les années à venir tendent même à montrer qu’en 2025, ce taux atteindra les 45 %. Bain & Co, le cabinet de conseil international à l’origine de l’étude, va même plus loin dans ses prédictions, estimant que « la moitié de ces achats seront réalisés en Chine continentale« .

Au cours des dernières années, les marques de luxe ont bien compris l’importance du marché chinois et asiatique. En effet, l’Asie, hors Japon, représentait 30 % des ventes de LVMH, 36 % des ventes d’Hermès et jusqu’à 38 % des ventes de la société Richemont.

Et lorsque le peuple chinois n’achète pas les produits sur son territoire, les touristes se chargent d’effectuer leurs achats à l’étranger. D’après les chiffres de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), les touristes chinois auraient dépensé l’équivalent de 277 milliards de dollars, soit bien plus que tous les autres touristes du monde…

Pour l’instant, les grands groupes du luxe ne se sont pas encore exprimés sur les conséquences que pourrait avoir le coronavirus sur leurs résultats. Mais nul doute que les conséquences se feront ressentir et que ce début d’année 2020 commence mal pour toutes ces entreprises…

Venise : submergée par les touristes, la ville se vide de ses habitants

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Il y a cinquante ans, 175 000 personnes vivaient à Venise. Aujourd’hui, il en reste trois fois moins. Cet exode massif se fait au profit des touristes, de plus en plus nombreux dans la petite ville italienne. Face à cette tendance inquiétante, les initiatives se multiplient pour retenir les habitants. Mais le mouvement semble inexorable.

En 50 ans, Venise a perdu plus des deux tiers de ses habitants. La faute au tourisme de masse qui s’est emparé de la cité des Doges. Les 55 000 résidents actuels doivent en effet faire face à un important afflux de touristes. L’on note des pics qui dépassent 100 000 présences quotidiennes à certains moments de l’année comme les vacances de Noël, le carnaval ou la haute saison estivale.

Les logements deviennent des hébergements pour touristes

« On se sent un peu comme les derniers Indiens, nous les Vénitiens. Car la tendance s’est complètement inversée. Nous sommes 50 000 et les personnes qui nous visitent 30 millions. C’est donc comme si nous vivions dans une réserve. », confie Antonio Zago, dont la famille fait partie des rares restées sur place, malgré les difficultés.

Contrairement à la plus part des habitants de Venise, ce directeur de chantier naval refuse encore de transformer son appartement en un hôtel ou des bureaux de prestige. Mais combien de temps encore résistera-t-il à la vague du tourisme ?

La plupart des logements sont devenus des hébergements pour touristes. Et il en va de même pour les commerces de bouche supplantés les uns après les autres par les boutiques de souvenirs. Pour les vrais Vénitiens, il ne reste que trois épiceries et une unique poissonnerie. Les inondations de novembre et décembre 2019, qui ont fait des dégâts considérables, en rajoutent une couche. Beaucoup d’habitants ont été sinistrés, alors que la situation semblait déjà intenable financièrement.

« Moins de services donc moins d’habitants »

Comme la ville se vide de ses habitants, elle fonctionne désormais au ralenti car les activités économiques se raréfient. « C’est comme un chat qui se mord la queue, explique Matteo Secchi, qui préside une association de riverains. Qui dit moins d’habitants dit moins de services, et en même temps moins de services donc moins d’habitants. C’est un cercle vicieux. »

Un cercle vicieux alimenté par la flambée des loyers et des baux commerciaux, mais aussi par le manque d’emplois autres que ceux liés au tourisme. Les jeunes doivent donc partir vers des horizons plus prometteurs.

Pour stopper ce dépeuplement, les habitants de Venise souhaitent la mise en place de quotas et la limitation du nombre de touristes. Mais la municipalité hésite encore à s’approprier ces solutions, craignant l’effet inverse.

Peut-on alors penser que Venise est condamnée à devenir un simple parc à thème ?

Paris : l’exposition « Cœurs » ouvre ses portes pour la Saint-Valentin

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À l’occasion de la Saint-Valentin, le musée de la vie romantique, situé à Paris, inaugure sa nouvelle exposition de 2020 : « Cœurs. Du romantisme dans l’art contemporain« . Cette exposition propose aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir tout ce qui symbolise le sentiment amoureux.

De l’art contemporain au musée de la vie romantique

Dans son communiqué, le musée met en avant une « sélection inattendue de 40 œuvres » qui représente le fruit du travail de « trente artistes contemporains autour de la représentation du cœur comme expression du sentiment amoureux« . Le musée présente l’exposition comme une invitation à une découverte « esthétique du cœur et de sa représentation« .

« Cœurs. Du romantisme dans l’art contemporain », présente le cœur en tant qu’organe, symbole et motif. L’exposition propose au visiteur une plongée artistique dans un univers romantique qui présente le cœur sous toutes ses formes et toutes ses représentations. Sculptures, dessins, peintures, photographies, néons ou encore céramiques, les trente  artistes représentés à cette exposition explorent l’organe de la vie et de l’amour sous toutes ses formes.

L’exposition se décline sept sections, où chacune raconte un récit sur l’amour. Toutes orientées sur des thématiques différentes, elles poussent le visiteur à se questionner sur sa vision de l’art. Au cours de sa visite, le public s’immisce alors dans différents univers fictionnels du sentiment amoureux, qu’il s’agisse du coup de foudre, de la séduction, de la déclaration d’amour, de l’érotisme, de la rupture, du deuil ou de l’amour éternel…

Ouverture le jour de la Saint-Valentin à l’occasion d’une journée de vernissage

Le musée ouvrira ses portes au public pour cette exposition à l’occasion d’une journée spéciale. Le jour de la Saint-Valentin, à l’occasion du vernissage de l’exposition, le musée sera exceptionnellement ouvert de 10h à 22h et l’entrée sera gratuite. L’occasion pour les Parisiens de s’adonner à une journée culturelle autour du romantisme et de l’amour…

L’exposition « Cœurs. Du romantisme dans l’art contemporain », prend ses quartiers au musée de la Vie Romantique à partir du 14 février 2020. Le musée, situé dans le IXe arrondissement de Paris est l’ancienne maison d’Ary Scheffer. Il a été une grande figure de la peinture romantique et a vu se succéder dans son salon de grands noms de la culture artistique mondiale, telles que Chopin, Dickens, Delacroix ou encore George Sand.

BMW : des roues aérodynamiques pour réduire la consommation d’énergie

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BMW a prévu d’étoffer sa gamme de véhicules électriques, avec la commercialisation en 2020 de l’iX3, une version de l’i3 remise au goût du jour. La marque allemande annonce qu’elle accompagnera ce dernier-né de nouvelles roues aérodynamiques qui réduirait la consommation d’énergie de la BMW iX3 de 2 % supplémentaires, soit 0,4 kWh / 100 km.

BMW dévoilera prochainement son premier SUV électrique, l’iX3. Mais le constructeur allemand nous présente déjà ses jantes, au design original. Elles serviront à l’aérodynamisme du véhicule, et donc à gagner quelques précieux kilomètres d’autonomie. « Sur les automobiles actuelles, les roues et leur flux aérodynamique influencent jusqu’à 30 % l’efficacité globale du véhicule. [ … ] La nouvelle combinaison, basée sur une roue en aluminium et des inserts conçus individuellement, complète l’alignement de la première sportive entièrement électrique du groupe BMW », note BMW dans un communiqué.

15 % moins lourdes que les jantes aérodynamiques

Selon le constructeur bavarois, le design des nouvelles roues permettrait de réduire la traînée de l’ordre de 5 % par rapport à celles d’un X3 thermique doté de jantes de diamètre équivalent. Aérodynamiques, donc, mais aussi légères : 15 % moins lourdes que les jantes aérodynamiques précédentes installées sur certaines BMW.

Le communiqué affirme en outre que ces jantes « ont pour effet global de réduire la consommation d’énergie de la BMW iX3 de 2 % supplémentaires dans le cycle d’essai européen WLTP – soit 0,4 kWh / 100 km – et ainsi d’étendre la portée du véhicule de 10 kilomètres ». Une différence modeste, mais toujours appréciable sur ce SUV dont on attend 440 kilomètres d’autonomie.

À terme, BMW souhaite étendre son offre de roues aérodynamiques à l’ensemble de sa gamme, y compris sur l’iNext et l’i4 prévues en 2021. Sous forme d’options, elles seront accessibles à tous les véhicules du groupe et pourront être personnalisées.

Une tendance dans le milieu de l’automobile

Notons que cette nouvelle catégorie de roues se fait de plus en plus populaire auprès de véhicules électriques soucieux de leur autonomie. Pour les constructeurs, c’est une piste envisagée pour éviter que les modèles n’aient à emmener des batteries lourdes ou encombrantes. Ainsi Mini, marque du groupe allemand, a dévoilé une jante asymétrique quasiment fermée pour sa première Mini électrique. Sur sa page de présentation, l’on peut lire qu’elle « améliore encore les propriétés aérodynamiques ».

De son côté, Tesla a affirmé en août 2017 que les roues aérodynamiques de la Model 3 pouvaient améliorer son autonomie d’environ 10 %, rapporte Electrek. Robert Palin, qui a occupé plusieurs postes dans l’entreprise, expliquait à quel point les roues sont importantes : «  J’étais à la tête de l’aérodynamique pour la Model S, le Model X et la Model 3, et je peux confirmer que la taille et le design des roues peuvent avoir la plus grosse influence sur toute l’efficience aérodynamique d’une voiture. », a-t-il dit.

Food for Good ! Le prix qui récompense l’alimentation durable

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Le prix Food for Good !, organisé par la Fondation Famae, vise depuis trois ans à promouvoir l’innovation dans le secteur de l’alimentation. Cette année, le concours va venir récompenser les initiatives en faveur de l’alimentation durable. Pour sa troisième édition, ce challenge voit grand et offre deux millions d’euros pour soutenir des initiatives innovantes en faveur d’une alimentation équitable et durable.

Un concours de taille

Le concours Food for Good ! se destine à tout la chaîne de la production alimentaire. Les participations au concours sont ouvertes à toutes les initiatives durables, qu’elles soient portées par des chercheurs ou des étudiants. « Du champ à la fourchette« , ce concours veut mettre en avant « l’alimentation équitable, durable, saine, pour tous, partout ». Au total, Famae a investi deux millions d’euros dans son concours, une façon pour eux de montrer leur investissement en faveur des initiatives durables.

Depuis le lancement du premier concours en 2017, la Famae a étudié 4000 projets issus de 120 pays différents. Au total, la fondation a récompensé 12 initiatives, soit 4 par concours.

« Il ne s’agit pas de dire, mais d’agir. L’alimentation est au cœur du quotidien de chaque habitant sur Terre. Elle est aussi au cœur des enjeux écologiques, du champ à la fourchette. Nous estimons qu’il est de notre devoir d’apporter un vrai soutien à des initiatives innovantes qui permettent aux populations de bien manger et sainement, et qui contribuent à bâtir une société résiliente. L’alimentation de l’humanité doit être saine et abordable pour tous. L’innovation à tous les stades de la chaîne doit nous permettre d’atteindre les objectifs de développement durable« , confie Éric Philippon, le fondateur de Famae.

La plateforme pour le dépôt des candidatures fermera le 14 février 2020.

FAMAE est une fondation familiale indépendante. Elle participe activement au financement de projets permettant de réduire notre empreinte environnementale dans l’ensemble des domaines de l’économie circulaire: déchets, eau, alimentation, mobilité, air et de l’énergie.

France : douceur des températures en hiver !

 

Un épisode de douceur hivernale frappe la France en ce début du mois de février. Lundi, les températures dépassaient les 25°C dans le sud du pays. Dimanche, les maximales ont passé les 20°C et les Français en ont profité, pleinement.

« des masses d’air plus chaudes qu’avant »

La France connaît, avec l’arrivée du mois de février, un épisode de douceur exceptionnel. De nouveaux records de chaleur ont été enregistrés ce lundi, notamment au sud. Les températures anormalement élevées, frôlaient les 28°C dans certains départements. « Avant tout, c’est la météo, avec des courants d’air ouest-sud-ouest qui nous ramènent de l’air tiède en provenance des Açores et de l’Atlantique subtropicale », a expliqué dimanche à l’AFP François Jobard, prévisionniste à Météo-France. Mais avec le réchauffement de la planète, « globalement on a des masses d’air plus chaudes qu’avant, donc à situation météorologique égale, on a tendance à battre plus de records de douceur que par le passé », a-t-il ajouté.

Dans la commune de Cambo-les-Bains dans les Pyrénées-Atlantiques, les températures relevées à l’ombre se sont élevées à 27.8°C dans l’après-midi. Dans le Var les stations météo ont battu leurs records pour un mois de février, avec 25,8°C à Fréjus et 22.9°C à Hyères. Il a fait 27°C à Seillans, et 26.6°C au Boulou dans les Pyrénées-Orientales, et 26.6°C à Biarritz.

Plus au nord, à Lyon, il a fait pas moins de 20.5°C au plus fort de l’après-midi, rapportent nos confrères du Progrès. Un record jamais égalé pour un 3 février, puisque la température la plus haute relevée jusqu’alors s’élevait à 18.8°C.

Ce redoux de températures a augmenté les risques d’avalanches

Dans la nuit de dimanche – journée qui avait déjà vu tomber plusieurs records de chaleur – à lundi, « des records de température minimale élevée » ont aussi été enregistrés « dans les régions centrales ou près de la Méditerranée », selon Météo-France. Il a fait 14,7°C à Clermont-Ferrand, « une valeur digne de l’été », 18°C à Calvi, 15,3 °C à Montpellier ou encore 12,5°C à Dijon.

Le nord-est du pays a de son côté connu depuis 48 heures de fortes pluies, a précisé Météo France lundi, avec notamment sur certains points du massif des Vosges 100 à 150 litres d’eau au mètre carré. Soit « l’équivalent de trois semaines de pluie à cette époque de l’année ». Une vigilance orange « crue » a d’ailleurs été lancée sur cinq départements (Ardennes, Marne, Meuse, Moselle et Bas-Rhin).

En montagne, ce redoux remarquable avec des températures d’environ 10°C au-dessus des normales, a augmenté les risques d’avalanches. Ainsi, la Savoie et la Haute-Savoie sont en vigilance orange avalanche.

Les mois de décembre et janvier, deuxième début d’hiver le plus chaud depuis au moins 1900

La vague de douceur, qui s’inscrit dans l’épisode de canicules, devrait s’arrêter ce mardi, avec un net refroidissement et des maximales de 9 à 14°C de la Bretagne aux Pyrénées et de 12 à 17°C sur le pourtour méditerranéen. Pendant ces quatre journées, la température moyenne nationale (indice qui prend en compte les maximales et les minimales de 30 stations représentatives) devrait osciller entre 11°C et 13°C. Un épisode uniquement comparable avec quatre journées de février 1958.

Les mois de décembre et janvier réunis constituent le deuxième début d’hiver le plus chaud depuis au moins 1900, derrière le début d’hiver 2015-2016, selon Météo-France. Sur ces deux mois, la température moyenne nationale a atteint 7,6 °C, « soit une anomalie positive de 2,3 degrés au-dessus de la moyenne climatologique sur cette période qui est de 5,3°C ».

Brexit : l’industrie automobile risque gros outre-manche

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C’est ce soir à minuit que le Royaume-Uni va sortir de l’Union européenne. Si c’est un jour de gloire pour Boris Johnson, l’industrie automobile, elle, risque gros avec ce Brexit. Depuis le référendum de 2016, la production automobile a chuté de 25 % au Royaume-Uni.

Depuis le référendum du 23 juin 2016 en faveur du Brexit, l’industrie automobile britannique est l’un des secteurs les plus touchés. En 2019, la fabrication de véhicules a reculé de 14 % par rapport à 2018, portant la chute à 25 % sur trois ans, selon les statistiques publiées jeudi 30 janvier par la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT), l’organisme représentant le secteur. La production s’établit désormais à 1,3 million de véhicules. Très loin de l’ambition affichée il y a seulement quatre ans d’atteindre la barre des 2 millions. « La baisse de la production, à son plus bas niveau depuis presque une décennie [au moment de la crise financière], est très inquiétante », s’alarme Mike Hawes, le directeur du SMMT.

Les conséquences du Brexit sur la production sont réelles

La crise de l’automobile britannique ne trouve pas uniquement son origine dans le Brexit, qui sera effectif samedi 1er février. Les causes sont multiples. Parmi elles, le scandale du diesel, le transfert des consommateurs vers les véhicules électriques, mais aussi le ralentissement économique en Chine, où les voitures de luxe sont très appréciées. Cette situation affecte particulièrement Jaguar Land Rover.

Le processus de sortie de l’UE provoque tout de même de sévères remous à court terme. La livre sterling a fortement chuté, renchérissant les importations de pièces détachées. Les consommateurs, inquiets, ont mis une croix sur certains achats importants comme ceux d’une voiture. Ensuite, face au risque d’un Brexit sans accord, scenario catastrophique, la plupart des usines ont préféré fermer pendant plusieurs semaines en avril et en octobre. Ce qui a eu des conséquences réelles sur la production.

Les constructeurs prennent leurs dispositions

Le pire reste à venir. Honda a d’ores et déjà annoncé la fermeture de son usine de Swindon en 2021, Nissan a gelé ses investissements à Sunderland et Jaguar Land Rover va supprimer 4 500 postes. Une décision radicale des autorités britanniques pourrait encore accentuer le malaise d’une industrie qui emploie près de 60 000 personnes.

Pour ne pas arranger les choses, le ministre chargé des finances et du trésor (Chancelier de l’Échiquier) Sajid Javid a affirmé que le Royaume-Uni se réservait, de manière générale, le droit de mettre en place ses propres normes. Une déclaration qui a fait bondir les patrons de l’automobile. Celui de Volvo, Hakan Samuelsson, a menacé de retirer ses modèles du marché britannique si tel était le cas, compte tenu du coût engendré par une homologation spécifique pour le pays.

« Personne n’a intérêt à imposer des barrières douanières »

La fluidité des échanges entre le Royaume-Uni et le continent est cruciale pour l’industrie automobile, que ce soit pour les constructeurs ou leurs sous-traitants. L’Europe représente en effet 54,8 % des exportations de voitures britanniques et le Royaume-Uni importe près de 90 % de ses voitures immatriculées de l’UE. « Compte tenu de l’intégration très forte de l’industrie auto entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne, personne n’a intérêt à imposer des barrières douanières, qu’elles soient tarifaires ou non », rappelle Marc Mortureux, directeur général de la Plateforme automobile (PFA), qui représente la filière dans l’Hexagone. « Ce qui nous inquiète, c’est plutôt  le timing, que nous jugeons assez court  ».