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Grève : sur terre et dans les airs

Le 2 avril dernier a marqué le début de longues journées de galères pour des millions de voyageurs. La SNCF prévoit une mobilisation inédite de 36 jours, qui courra jusqu’au moins de juin. A cette grève vient s’ajouter celle d’Air France. La semaine dernière, la compagnie aérienne a annoncé les dates de ses journées noires

Les voyageurs s’étant rabattus sur l’avion pour éviter la grève SNCF vont devoir trouver une autre solution. Prise dans une pénible mobilisation depuis dix jours, la population doit faire face et trouver de nouvelles alternatives, afin de ne pas impacter outre mesure leur vie quotidienne. L’avion, par exemple, a été sollicité et les achats de billets se sont multipliés depuis le début du mouvement.

Les syndicats exigent une hausse de salaire de 6 % pour tous les salariés, au moment où les résultats de l’entreprise s’améliorent. Ces 6 % seraient utilisés afin de compenser les pertes des revenus des années précédentes, et tirer profit de l’amélioration des comptes de la compagnie.

Pour Jean-Marc Janaillac, PDG du groupe Air France KLM et directeur de la compagnie nationale française, cette hausse de salaire est impossible. Il annonce que le groupe est allé au maximum de ce qu’il pouvait faire. Cette augmentation viendrait compromettre les chances pour Air France de continuer à être la grande entreprise internationale qu’elle est.

En conséquence, l’intersyndicale représentant tous les corps de métier de la compagnie aérienne Air France, a indiqué une série de trois arrêts de travail de 48 heures, les 10, 11, 17, 18, 23 et 24 avril prochains. Ces journées de mobilisation viennent s’ajouter aux précédentes, enregistrées depuis début 2018.

Samedi 7 avril, la grève avait conduit la compagnie aérienne à annuler 30 % des vols. Le plus fort taux depuis le début du mouvement.

 

 

Maison actuelle : diffusion dédiée à l’art

Dans son dernier numéro, Maison actuelle (diffusion en kiosque, sur Internet…)propose un large choix d’astuces et d’idées de décoration d’intérieur et d’extérieur haut de gamme. Il fait le point sur les dernières tendances en matière d’habitat.

« Aujourd’hui, la maison s’imagine économe, efficace, belle et respectueuse de l’environnement ». Pour respecter ces belles ambitions, Maison actuelle met tout en œuvre dans son dernier numéro. Le magazine propose à ses lecteurs les meilleurs conseils, afin de profiter au mieux de la douceur d’un intérieur bien dans notre époque.

Dans ce numéro, Maison actuelle consacre de nombreux dossiers dédiés au mobilier déco et à l’Eco-Design. Ses auteurs nous orientent vers de larges thématiques, toujours avec pour principal objectif, la satisfaction du lecteur. Dans sa catégorie « sélection », Maison actuelle met en lumière de nombreux événements, lieux et conseils, dont les lecteurs peuvent s’inspirer pour agencer leur habitat.

Maison Actuelle n’est pas le seul organe de presse à puiser son inspiration dans la tendance émergente qu’est la décoration. En effet, de nombreux magazines se sont mis au défi de proposer des contenus attractifs et novateurs.

Le très connu magazine « Elle » a, par exemple, développé « Elle Décoration ». Dans la même veine, la revue « Marie-Claire » a également lancé un site 100 % dédié à la décoration : « Marie-Claire Maison ». Sur ces deux sites vitrines, les lecteurs peuvent découvrir toutes les nouvelles tendances. Coloris en vogue, déco cuisine, astuces et bons plans : rien n’est laissé au hasard.

Maison actuelle n’a rien à envier à ses concurrents. Grâce à ses contenus pointus et variés, chaque lecteur peut trouver son bonheur, et faire de la revue sa source d’inspiration.

SNCF : début des journées noires

Depuis que le premier ministre Edouard Philippe a annoncé vouloir mettre un terme au statut de cheminot, les salariés de la SNCF se préparaient à une grève massive et « inédite ». Ces mouvements sociaux ont été lancés cette semaine.  

Le 26 février dernier, le gouvernement a annoncé un remaniement de la SNCF. En effet, le premier ministre Edouard Philippe entend réformer profondément le groupe de transport ferroviaire.

Pour des milliers d’usagers, le week-end de Pâques s’est mal terminé. Le mouvement de grève annoncé par les salariés de la SNCF a débuté ce lundi, dans la soirée même. Guillaume Pepy, directeur de la société nationale des chemins de fer français, avait mis en garde les usagers, les invitant à prendre leur précaution pour voyager dans les meilleures conditions possibles.

Même si tout avait été mis en place pour préserver les retours de ce long week-end, certains usagers ont du patienter plusieurs heures avant de prendre leur train, notamment à Paris ou à Bordeaux. D’entrée de jeu, des trains ont été retardés, voir annulés.

Pour ce premier jour avéré de grève, la SNCF ne prévoyait qu’un train sur huit sur les liaisons TGV : un sur quatre vers l’est de la France, un sur huit sur les axes nord et Atlantique et un sur dix vers Lyon, Marseille et Nice. Les liaisons Intercités ont elles aussi été fortement perturbées.

« C’est pas bon du tout, et c’est très embêtant. C’est parti pour trois mois, j’espère que ça va s’arrêter un petit peu avant, parce qu’ils mettent un petit peu tout le monde dans le pétrin », a confié une jeune usagère, aux micros de FranceInfo.

En conséquence, les routes sont déjà totalement saturées depuis le début de la gréve. En Île-de-France, la direction des routes faisait état de 417 km de bouchons à 7 heures ce mardi.

La fin de cette première période de grève est attendue jeudi à 8 heures.

Monoprix et Amazon s’associent

Du nouveau pour la chaîne de supermarchés Monoprix. Cette filiale du groupe Casino a annoncé qu’elle allait vendre certains de ses produits via le géant du commerce en ligne, Amazon. C’est une première pour un distributeur français.

« Amazon et Monoprix annoncent aujourd’hui un partenariat commercial visant à proposer les produits alimentaires de Monoprix aux clients du service Amazon Prime Now à Paris et sa proche banlieue cette année », ont annoncé les deux groupes dans un communiqué commun.

Amazon Prime Now, très prisé pour sa vitesse, permet aux internautes de recevoir leur commande dans les deux heures suivant l’achat. A noter que ce service n’est pas disponible partout.

L’enseigne Monoprix y proposera entre 5 000 et 10 000 produits de différentes marques qu’elle exploite, comme Monoprix Gourmet, Monoprix Bio ou encore la Beauté Monoprix. Même si ce partenariat unie les deux groupes, Monoprix restera seul décideur des prix auxquels seront proposés les produits aux internautes.

« A travers ce partenariat unique entre Amazon et Monoprix, le groupe Casino renforce sa stratégie de distribution ‘omnicanale’ (ndlr : tous les canaux possibles, In real Life (IRL) et internet) et se rapproche encore davantage de ses clients et de leurs besoins », a assuré Jean-Charles Naouri, PDG du groupe français, dans le communiqué.

Même si le partenariat est pour l’instant limité à Paris et sa proche banlieue, il n’en constitue pas moins une véritable innovation dans le milieu du commerce (alimentaire) en ligne. D’autres grands groupes comme Auchan ou Leclerc redoublent d’énergie pour grappiller quelques places au classement mondial des distributeurs en ligne.

Leclerc a, hasard ou non, annoncé le lancement de son service de livraison sur la capitale française le même jour que l’annonce du partenariat Amazon-Monoprix. Jusque là, l’enseigne n’y était pas présente mis à part aux alentours de Paris.

Education nationale : le palmarès des lycées dévoilé

Il n’est pas toujours évident pour les futurs lycéens de choisir l’établissement scolaire dans lequel ils passeront leurs trois prochaines années. Pour choisir, parents et enfants peuvent s’appuyer sur le palmarès dévoilé par l’éducation nationale.

Qu’est ce qu’un bon lycée ? Pour l’Education nationale, un bon lycée est un établissement qui fait mieux que prévu, en termes de prévisions et de résultats. Privé ou public, chaque établissement a une liste d’objectifs à laquelle il doit se tenir.

Le ministère de l’Education nationale rappelle que les résultats qu’il présente permettent de « rendre compte des résultats du service public d’éducation nationale et de donner aux responsables de ces établissements et aux enseignants des outils qui les aident à améliorer l’efficacité de leurs actions« .

De nombreux professionnels rappellent qu’il n’est pas dans l’intérêt des élèves de toujours s’orienter vers les lycées où le taux de réussite est excellent. En effet, il faut dans un premier temps, tenir compte du profil de l’élève et de son niveau scolaire : il ne tirera rien de bénéfique à intégrer un lycée prestigieux comme Henri IV ou Louis-le-Grand s’il n’est pas en mesure d’y suivre au mieux sa scolarité.

Certains lycées, qu’ils soient privés, publics, ou spécialisés, affichent un taux certes moins élevé de réussite au baccalauréat, mais cela ne veut pas pour autant dire qu’il faut s’en éloigner.

Les lycées classés dans le palmarès bénéficient de ce qu’on appelle des « points de valeur ajouté ». Ils correspondent à une comparaison entre les résultats réels et les résultats attendus par le ministère. Par exemple, un lycée ayant un taux de résultat attendu de 85% au baccalauréat, se situera à priori plus entre 95% et 100% : il bénéficiera alors d’une valeur ajouté de 10 à 15 points. La plupart du temps, le taux de réussite attendu est revu à la baisse au regard de la réalité.

Pour ce palmarès 2018, voici quelques lycées sélectionnés :

Lycées privés :

  • Saint Joseph de Cluny (972) – taux de réussite au baccalauréat : 100%
  • Sainte Ursule-Louise Bettignies (75) – taux de réussite au baccalauréat : 100%
  • Jean Baptiste de la Salle (93) – taux de réussite au baccalauréat : 100%

Lycées professionnels :

  • Alphonse Benoit (84) – taux de réussite au baccalauréat : 94%
  • Yvon Bourges (35) – taux de réussite au baccalauréat : 99 %
  • Blaise Pascal (63) – taux de réussite au baccalauréat : 100 %

Lycées publics :

  • Jardin d’Essai (971) – taux de réussite au baccalauréat : 99%
  • Lavoisier (75) – taux de réussite au baccalauréat : 100%
  • Henri IV (75) – taux de réussite au baccalauréat : 100 %

Ceci est une liste non exhaustive, qui reprend les critères de sélection mentionnés ci-dessus. Pour plus de précisions, vous pouvez vous rendre sur le site du ministère de l’Education Nationale.

 

 

 

 

 

 

SNCF : 36 jours de grève

Depuis l’annonce du gouvernement concernant la fin du statut de cheminot, les syndicats ont décidé de mettre en place une grève « inédite. »

Le 26 février dernier, le gouvernement a annoncé un remaniement de la SNCF. En effet, le premier ministre Edouard Philippe entend réformer profondément le groupe de transport ferroviaire.

« Aux nouvelles générations, aux apprentis, à tous ceux qui veulent s’engager dans la SNCF, nous disons qu’ils bénéficieront des conditions de travail de tous les Français, celles du Code du travail. A l’avenir, à une date qui sera soumise à la concertation, il n’y aura plus de recrutement au statut », avait-il déclaré.

Bien que le gouvernement ait décidé de ne pas s’étendre concernant la gratuité des billets pour les familles de cheminots, ces derniers ne comptent pas en rester là et ont décidé d’agir par une « mobilisation innovante » : 36 jours de grève ont ainsi été décrétés par les syndicats et les cheminots.

Cette grève qui s’annonce n’est pas pour ravir les millions d’usagers prenant le train quotidiennement. Invité sur le plateau du journal télévisé du 20h, le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, a déclaré : « c’est une mauvaise nouvelle, une mauvaise chose pour les 4,5 millions de Français qui prennent le train tous les jours. »

Le calendrier de la grève a été rendu public. En épargnant (pour l’instant) le week-end de Pâques, il s’agira d’une « grève reconductible de deux jours sur cinq à compter du 3 avril », a expliqué Laurent Brun, secrétaire de la CGT-cheminots. Cette mobilisation devrait s’étendre jusqu’au mois de juin, couvrant ainsi les vacances d’avril et les nombreux ponts du mois de mai.

« Les cheminots décideront en assemblée générale, le 3 avril, des formes de la grève et de sa reconductibilité. C’est notre conception de la démocratie ouvrière. S’ils veulent encore se mettre en grève le 5 avril, ils ont le droit de le décider, et nous leur donnerons les moyens syndicaux de poursuivre le mouvement« , a déclaré Eric Meyer, secrétaire fédéral de Sud-rail.
Avec cette déclaration, il est simple de comprendre que le calendrier de la grève peut encore être modifié et se voir alourdi.

 

 

 

Tabac : le feu aux poudres

Au 1er mars, le prix du tabac a augmenté d’un euro, une hausse significative s’inscrivant dans la volonté de passer au paquet de cigarettes à 10 euros, d’ici 2020.

L’Etat français, pour qui le tabac est un réel enjeu de santé publique, l’augmentation du prix d’un paquet de cigarettes n’est pas une idée nouvelle. Cette augmentation devrait continuer jusqu’en 2020, comme l’a confirmé Agnès Buzyn, ministre de la santé :

« La lutte contre le tabagisme, qui constitue la première cause évitable de mortalité, sera intensifiée à la fois au augmentant rapidement et fortement, dès 2018, le prix du tabac et en finançant des actions de prévention, de sevrage, et de recherche appliquée. »

« Mon objectif est que la génération qui naît aujourd’hui soit la première génération sans tabac », a-t-elle précisé.

D’autres initiatives, notamment celle de l’arrivée du paquet neutre en 2016, ont pour objectifs de dissuader les plus jeunes fumeurs. Malheureusement, bien que ces initiatives ont eu un impact sur les ventes, qui ont reculé de 1,49% en volume, les résultats restent insuffisants.

Ce que confirme le Docteur Lowenstein, président de l’association SOS addictions : 

« Le paquet neutre, on le sait, peut avoir de l’effet sur les fumeurs débutants, ceux qui ne sont pas encore trop addicts. Mais pour les autres, ce n’est pas la neutralité du paquet qui va les faire arrêter de fumer ».

Pour les consommateurs, toutes ces actions laissent perplexe, car beaucoup ne sont pas convaincus de l’efficacité de toutes ces mesures. Cependant, avec cette dernière hausse, les fumeurs et non-fumeurs considèrent que cela pourrait constituer un frein.

 

 

Réseaux sociaux : les jeunes de plus en plus seuls

Une étude publiée à la fin de l’année dernière indique une progression inquiétante de la solitude chez les jeunes. Une solitude qui coïncide avec l’utilisation progressive des réseaux sociaux. Et s’il y avait un lien ?

Et si, à force de passer voter temps le nez planté dans votre Smartphone, vous en oubliiez les vrais amis, la vraie vie ?

Qui ne s’est jamais fait cette réflexion, en constatant une brochette d’amis attablés dans un bar, où chacun fixe son téléphone en ne parlant quasiment pas à ses amis ?

Voilà l’interrogation que l’on est en droit de se poser à la lecture de l’angoissante enquête publiée en septembre dernier par le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc ).

une étude qui conclue notamment que :

«Au total, 18% des jeunes, soit plus de deux millions, sont vulnérables socialement et ne rencontrent physiquement et ne passent du temps avec d’autres personnes que très rarement».

Ces résultats pourraient bien démontrer que nos jeunes adeptes de la communication, en sont en fait handicapés à cause de la technologie…

Nataïs : mangez du pop-corn durable

Le groupe Nataïs est spécialisé dans la production de pop-corn produit en France de manière durable et équitable. Son patron a même accompagné Emmanuel Macron, lors de son voyage en Chine.

Lorsqu’il s’est rendu en Chine en grandes pompes, avec une traditionnelle délégation de chefs d’entreprises venus signer des contrats, Emmanuel Macron a tenu à y incorporer un bel exemple de la réussite d’un modèle productiviste plus soucieux de l’homme et de l’environnement, en la personne de Michael Emans.

En effet, les pop-corn produits par l’entreprise de cet entrepreneur, Nataïs, sont tous issus de l’agro-écologie.

Un modèle environnemental et social plus juste et moins agressif qui n’empêche pas la société de suivre sa croissance.

Le chef d’entreprise à déclara, lors de cet événement, :

« Je suis ravi de prendre part à la visite en Chine de la présidence de la République Française et de représenter le savoir-faire de Nataïs. Notre objectif est de rencontrer et de tisser des liens pérennes avec les acteurs du gouvernement chinois et plus particulièrement avec les institutions agricoles. Nous faisons face aujourd’hui à des obstacles douaniers pour exporter le maïs. Nous souhaitons évoquer cette situation avec les autorités chinoises et trouver ensemble des solutions pour y remédier, afin que la filière pop-corn soit reconnue. »

« Dans un second temps, nous avons pour objectif de présenter le projet de Nataïs et notre engagement en faveur de l’agro-écologie. Nous avons en effet développé toute une panoplie d’initiatives (Green Tillage, désinsectisation naturelle, plantation de haies, etc.) afin de contribuer au respect de l’environnement et favoriser la préservation de la biodiversité. »

Le RER C indisponible au moins deux semaines supplémentaires

Les usagers franciliens du RER C vont devoir encore patienter et vraisemblablement galérer pendant au moins deux semaines, selon La SNCF.

Les fortes pluies qui ont touché la France ces dernières semaines auront fait beaucoup de dégâts.

Mais la décrue n’est pas fini et pourrait durer encore un moment et l’eau descend moins vite que prévu.

C’est pourquoi le fonctionnement du RER C a été officiellement suspendu jusqu’au 10 février 2018.

En  effet, le RER C, qui passe notamment par sept gares du centre de Paris (Saint-Michel Notre-Dame, Musée d’Orsay, Invalides, Champ de Mars, Avenue du Président Kennedy et Boulainvilliers) est déjà fermé depuis le 24 janvier.

Vendredi 2 février la SNCF a donc déclaré que « la reprise du trafic sur les gares intra-muros du RER C ne peut être effective lundi 5 février comme annoncé préalablement. […] « sur la base des prévisions de Vigicrue, la reprise est envisagée pour le samedi 10 février, au plus tôt ».

 

 

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