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Etats des lieux de la consommation de cannabis

La consommation de cannabis reste très importante en France mais se stabilise à un adulte sur dix déclarant en avoir fumé dans l’année. L’an passé, en 2017, « le cannabis demeurait la première substance illicite diffusée dans la population » avec 44,8% des Français à en avoir déjà consommé, selon le Baromètre santé 2017 de Santé publique France, fait avec l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur  un panel de plus de 20.000 personnes âgées de 18 à 64 ans.

La proportion des consommateurs dans l’année (11%) a encore légèrement augmenté par rapport à l’enquête de 2014 (10,6%), « les niveaux de 2017 s’avèrent être les plus élevés depuis 25 ans », précise l’étude. La population des 18-25 ans reste la plus consommatrice, avec plus d’un quart du panel déclarant avoir fumé dans l’année, mais les chercheurs « observent avec le vieillissement des expérimentateurs, une consommation de plus en plus fréquente après 25 ans »

« Il y a eu à la fin des années 90 une large diffusion du cannabis, avec près d’un ado sur deux à l’avoir expérimenté. C’est cette première génération expérimentatrice que l’on retrouve aujourd’hui », parmi les consommateurs plus âgés et réguliers, déclare à l’AFP Stanislas Spilka, l’un des auteurs de l’étude à l’OFDT. « Désormais, toutes les tranches d’âge sont concernées par des niveaux d’usage élevés », précise-t-il.

Tout comme l’alcool et du tabac, la situation professionnelle joue sur le niveau de consommation du cannabis. On constate plus de deux fois plus de consommateurs réguliers chez les chômeurs (6,6%) que chez les actifs occupés (3%). Cependant, il faut égaler noter « une progression de la consommation parmi les actifs occupés et une stabilisation de celle des chômeurs », entre 2014 et 2017. La France comptait 5 millions de consommateurs de cannabis en 2017. Parmi eux, 700.000 usagers quotidiens.

 

Mois sans tabac : l’appel de 72 experts pour la réduction des risques

Alors qu’en France, le mois de novembre c’est le mois sans tabac, 72 experts du monde de la santé et de la tabacologie ont lancé un appel aux Nations Unies pour faire évoluer la convention-cadre de l’OMS pour la lutte contre le tabagisme, afin d’y inclure une part accrue à la réduction des risques, considérée par les signataires comme moyen le plus efficace dans la lutte contre le tabac.

Les 72 experts, pour la plupart des médecins et des chercheurs spécialisés en tabacologie et en addictologie, réclament à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’inclure le principe de « réduction des risques » dans sa convention-cadre  pour la lutte contre le tabagisme. Ils estiment que ce principe fait désormais l’objet d’un large consensus au sein de la communauté scientifique, et qu’il s’agit de la meilleure stratégie pour réduire les morts et les maladies liées au tabac.

Le concept de « réduction des risques », né dans les années 1980 avec l’apparition du SIDA et les contaminations de toxicomanes par l’utilisation de seringues infectées, s’est généralisé au cours des trente dernières années selon le principe qu’il est plus efficace d’accompagner les usagers de pratiques à risque pour réduire l’impact sur leur santé, que de mener des politiques répressives.

Du champ de la toxicomanie, la réduction des risques s’est propagée à la sexualité (distribution de préservatifs), l’alcool au volant (mise en avant des capitaines de soirée), mais aussi à la lutte contre l’alcoolisme et le tabagisme. Si les experts en addictologie ont adopté le principe de la réduction des risques depuis longtemps, les politiques publiques de santé n’en sont qu’à leur balbutiement.

C’est notamment le cas du Mois sans tabac en France, une initiative qui s’inscrit pleinement dans la logique de réduction des risques puisqu’il s’agit d’une approche positive et déculpabilisante, qui tend à montrer les effets positifs de l’arrêt du tabac, à mettre en avant les alternatives moins nocives, sans dramatiser la reprise de la cigarette.

L’appel des 72 va dans ce sens. Les signataires réclament que l’OMS « adopte une approche plus positive à l’égard des nouvelles technologies et des innovations qui ont le potentiel d’amener l’épidémie de maladies liées au tabagisme à une conclusion plus rapide ». Et donc que l’agence onusienne puisse inclure dans ses programmes les alternatives au tabac (patchs, gommes, cigarettes électroniques et tabac à chauffer) plutôt que d’y montrer une opposition de principe.

Une volonté de limiter l’impact négatif du tabac, qui est essentiellement lié à la combustion du tabac et du papier, qui génèrent des émissions de charbon et d’autres produits toxiques. Les alternatives à la cigarette demeurent nocives, reconnaissent les signataires, mais à des degrés bien moindres, ce qui en fait des solutions adaptées aux fumeurs ne pouvant pas ou ne voulant pas arrêter totalement le tabac.

« Les utilisateurs qui ne peuvent pas ou ne veulent pas arrêter la nicotine, ont la possibilité de basculer des produits à plus hauts risques (en particulier la cigarette) vers des produits qui sont, au-delà de tout doute raisonnable, bien moins nocifs (produits de nicotine pure, tabac non-fumé à faible toxicité, cigarette électronique, tabac à chauffer) », conclut l’appel des 72.

Carburant : les gilets jaunes bloquent les dépôts

Après la mobilisation de samedi et de dimanche qui a rassemblé au moins 240.000 personnes sur 2.000 points de rassemblements, les Gilets Jaunes se sont vu refuser toutes négociations par Edouard Philippe qui confirme maintenir le cap de la politique fiscale du gouvernement. Les gilets jaunes ne comptent pas en rester là et ont commencé à bloquer raffineries et dépôts.

La nouvelle méthode pourrait bien faire reculer le gouvernement. En 2016, la CGT l’avait organisé et sans l’intervention des CRS sur les piquets de grèves, François Hollande aurait surement reculé. Ce matin déja, cinq dépôts étaient totalement bloqués :  les dépôts de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, de Portes-lès-Valence, dans la Drôme, de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, de Port de la Palice-La Rochelle, et de Lespinasse, près de Toulouse. Aucun véhicule citerne ne pouvait y entrer ou quitter les lieux.

Une personne se déclarant représentant des Gilets Jaunes affirment qu’en réalité plus de dépôts serait bloqués, au moins une dizaine selon lui. Il assume la nouvelle stratégie : « On veut désormais bloquer les raffineries et les dépôts industriels pour avoir un impact économique ». Laëtitia Dewalle, figure du mouvement dans le Val-d’Oise, défend le blocage de ces lieux clés de l’économie et annonce une convergence des forces : « Un changement de stratégie ? Non, nous maintenons nous aussi le cap, et avec fermeté. On avait dit que des routiers nous rejoindraient, ainsi que des agriculteurs, tout ça est en train de se mettre en place ».

Sur BFMTV, l’éditorialiste économique Nicolas Doze confirme : « Il est certain que c’est en bloquant ce type de sites que vous paralysez le pays, que vous provoquez des pénuries et des files d’attente devant les stations, c’est très très efficace ».

L’avis HD Media groupe

L’avis du groupe HD Media concernant le design et la décoration d’intérieur nous est donné dans sa revue haut de gamme, Déco Mag. Ce magazine spécialisé à destination des professionnels et des amateurs éclairés sort son nouveau numéro la semaine prochaine.

Il était tant attendu des lecteurs de de Déco Mag et des autres magazines du groupe, comme Maison actuelle diffusion sur la maison, ou comme l’avis de Maison et jardin actuels, toujours suivi de près par les aficionados. Sans oublier la petite dernière qui a aussi sorti un nouvel opus Novembre-décembre 2018, Cheminée Actuelle, hyper spécialisée dans le secteur des cheminées et du chauffage, afin d‘atteindre un lectorat toujours plus pointu.

Le tout dernier numéro de Déco Mag devrait donc débarquer dans les kiosques dans le courant de la semaine prochaine et quelques jours plus tôt dans les principaux kiosques numériques (ViaPresse, CDiscount, Rakuten, Cultura, FNAC, ePresse, My Canal…).

Pour ce numéro 39, « spécial fin d’année 2018 », les experts de la Rédaction du magazine ont voulu insister sur le réconfort essentiel pour affronter les jours froids et sombres.

« Déco murale, crée l’ambiance, offrez-vous de la bonne humeur », nous incitent ainsi les auteurs de la revue, dans un dossier consacré à ce sujet crucial pour la décoration de nos intérieurs. Après cette mise en bouche purement décorative, le magazine se penche sur un aspect plus pratique, avec le choix de nos cuisines. L’occasion de présenter Novy Panorama, « une cuisine en parfaite harmonie avec votre style de vie ».

Dans ce style là de recherche de la zenitude, l’article sur Luckeys, révélateur de potentiel naturel, est éloquent. Il nous monter comment cette société suisse utilise la science ancestrale asiatique de l’architecture du bien-être, le Feng Shui, au service de nos habitations.

Enfin, les auteurs de Déco Mag nous emmènent à la découverte du salon professionnel E ESPRITMEUBLE, à l’occasion de la 7e édition de cet événement de premier plan.

« Des idées originales qui sortent des sentiers battus pour surprendre autant que ravir ceux que vous aimez ! », comme le revendique le rédacteur en chef de Déco Mag et de l’avis Maison actuelle, Didier Granilic, dans l’Edito de ce numéro exceptionnel.

Taxer la viande à la place du carburant ?

Selon certains experts, la taxation d’industrie polluante comme l’élevage serait plus efficace qu’augmenter la fiscalité de l’essence et du gazole.

David Chauvet, juriste, essayiste et défenseur des droits des animaux affirme que « La production de viande est plus polluante que le secteur des transports, mais le gouvernement semble l’ignorer ». Monsieur Chauvet souhaite qu’Edouard Philippe mette en place une nouvelle fiscalité de la viande mettant en avant que cette taxation serait moins préjudiciable pour les foyers pauvres que celle sur le carburant.

Il remet en cause l’affirmation du gouvernement qui justifie sa politique par un geste en faveur de la transition écologique. « Aujourd’hui, on demande aux Français d’arrêter de prendre leur voiture quand ils ne peuvent pas faire autrement puisqu’il n’y a pas d’alternatives immédiates ou abordables. En revanche, on ne leur demande pas de diminuer leur consommation de viande alors que c’est à leur portée … Ce n’est pas logique », précise celui qui souhaite renouveler les habitudes des Français.

L’auteur de Une Raison de lutter. L’avenir politique et philosophique de la viande (L’Âge d’homme, 2017) plaide pour que « que l’on traite la viande comme toute autre activité polluante ». Il milite pour la mise en place d’une dissuasion de la consommation de viande par les taxes affirmant que «3 millions d’animaux sont tués par jour en France pour notre consommation, les révélations de L214 démontrent que les conditions d’abattage sont déplorables. Si on tuait moins d’animaux, on le ferait certainement mieux ».

Si le juriste esquive la question de l’équilibre alimentaire des repas et de l’équité de ses propositions, il est vrai que l’élevage est une importante contribution à la pollution des sols et de l’air. Ce secteur serait responsable de 15% des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde, autant que le secteur des transports.

 

 

 

Le gouvernement maintien la hausse des taxes du carburant

Ce matin au micro de RMC, le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, a confirmé que le gouvernement ne reculerait pas sur l’augmentation de la fiscalité des carburants mettant en avant des préoccupations écologistes. D’aujourd’hui à la fin novembre, plusieurs enseignes de la grande distribution se sont accordées pour vendre à prix coûtant à la pompe.

Le ministre a affirmé que ni le président Macron ni le premier ministre Philippe n’envisage de céder face à la mobilisation du 17 novembre. Face à la grogne, Le Maire est resté droit dans ses bottes concernant les augmentations de cette fiscalité en 2013, 2020, 2021 et 2022. En 2019, la hausse sera au litre de 6 centimes pour le gazole et de 3 centimes pour l’essence.

L’intervention du ministre a été moqué sur les réseaux sociaux après avoir affirmé « nous cher» sommes tous des automobilistes » expliquant que « le plein de ma 5008 essence, qui était à 68-70 euros, frôle les 80 euros. Quand je transporte ma famille, je m’aperçois bien que ça coûte cher ». Les internautes ont massivement souligné l’écart de revenus entre le ministre et l’immense majorité de la population.

Monsieur Le Maire a plusieurs fois réaffirmé le sens écologique qu’il donne à la mesure. Elle est censée soutenir la transition du parc automobile. « Nous sommes là pour réussir la transition écologique. Si on ne veut plus dépendre de cette hausse du prix du baril qui nous expose à des coûts prohibitifs, il faut accélérer notre indépendance face aux énergies fossiles » a-t-il affirmé.

Dans la matinale de France Info, le président des supermarchés Leclerc a expliqué le choix du groupe de vendre du carburant à prix coutant : « C’est important commercialement de satisfaire nos clients mais c’est important aussi de donner un signal aux pouvoirs publics. Il faut savoir choisir son camp. »

Les légumineuses, avenir de notre alimentation ?

 A Villepinte dans le 93, près de Paris, s’est déroulé le Salon International de l’Alimentation (le Sial). Y étaient présentes les dernières innovations en matière de gastronomie. Si les grandes marques de l’agroalimentaire faisaient un peu grise mine du fait des scandales à répétition du secteur, les jeunes entreprises spécialisées sur la nourriture de demain étaient de sortie. Cette année, les légumineuses (lentilles, pois secs, …) étaient à l’honneur sur de nombreux stands.

Que ce soit par convictions écologiques ou par nécessité financière, la consommation de légumineux comme source de protéines en lieu et place de la viande se développe en France et cela se voit au Sial ! Selon Xavier Terlet, président du cabinet XTC World innovation : « Au Salon international de l’Alimentation (Sial) près de Paris, le nombre de produits innovants à base de légumineuses a plus que doublé cette année, passant de 11 à 24 ». Pour Nicolas Trentesaux, le directeur général du réseau Sial, organisateur de l’évenement : « Cela a démarré en 2016, c’est l’explosion aujourd’hui ».

Ce dernier se confie sur les raisons de ce succès : « Avec 10 milliards d’habitants dans le monde à venir et l’impact écologique de la production de viande, il est certain que beaucoup de start-up se sont mises à réfléchir à la question des protéines ». Autre point d’importance dans le développement de ces produits c’est la diversification de la production. « Maintenant, vous avez des pâtes aux légumineuses, des soupes fraîches aux légumineuses, des pâtes à tarte aux légumineuses… Ces produits s’adressent aux flexitariens » explique un responsable du secteur qui précise que ce genre de produit peut aujourd’hui toucher près de 45% des Français.

Les médecins homéopathes défendent des « thérapeutiques plurielles »

Après la parution en début d’année d’une tribune de 124 médecins attaquant les effets de l’homéopathe et réclamant son déremboursement, les médecins homéopathes réagissent en défendant la validité de leur discipline. Le président du syndicat national des médecins homéopathes français, Charles Bentz, prend la parole dans Le Figaro pour démontrer « les preuves de l’intérêt de l’homéopathie dans la pratique médicale ».

La charge avait été violente. Le 18 mars dernier, 124 médecins français avaient publié une tribune commune pour dénoncer l’absence de preuves scientifiques des effets de l’homéopathie, et pour réclamer le déremboursement de ces traitements. Le retour d’un vieux débat qui anime depuis 50 ans le monde médical français entre partisans et opposants de ce ces traitements auxquels 30 millions de Français et 20’000 médecins font tout de même confiance.

Selon Charles Bentz, « non, l’homéopathie n’est pas dénuée de tout fondement scientifique. L’homéopathie est un champ de recherche à part entière, dans lequel sont effectués des travaux rigoureux, qui répondent aux plus hauts standards. Ce sont ces travaux, notamment en recherche fondamentale, qui ont permis de démontrer à plusieurs reprises que des hautes dilutions ont bien une activité propre ».

L’homéopathie fonctionne en effet, un peu à l’instar du vaccin, sur l’extrême dilution de principes actifs ayant, à plus forte dose, les mêmes effets que ceux dont souffre le patient. L’idée est donc d’ingérer d’infimes quantités des principes qui rendent malades pour que le corps apprenne à les combattre.

Pour justifier l’intérêt médical de l’homéopathie, Charles Bentz, se base sur le programme de recherche EPI3, « supervisé par un comité scientifique strictement indépendant et réalisé auprès de 825 médecins et 8559 patients sur un an, qui a fait l’objet de 12 publications dans des revues scientifiques de références entre 2011 et 2016 ».

Les résultats de ce programme sont, selon lui, sans appel : « les médecins généralistes formés en homéopathie traitent leurs patients, à niveau de sévérité égal, avec un bénéfice clinique comparable, tout en ayant recours grâce aux médicaments homéopathiques à moins de médicaments iatrogènes. Les patients ainsi pris en charge sont moins exposés aux effets secondaires, aux mésusages, ou encore à la dépendance médicamenteuse, ce qui présente un réel intérêt de santé publique ».

Outre l’intérêt de santé publique qu’induisent ces traitements, ils permettent également, selon M. Bentz, de « réaliser des économies pour la collectivité ». Or, il se trouve, affirme-t-il, que la priorité des médecins hostiles à l’homéopathie, est d’obtenir le déremboursement des traitements homéopathiques (certains sont actuellement remboursés à hauteur de 30%), dont le « remboursement a représenté seulement 0,29% des remboursements de médicaments en 2016 ».

« Ce coût est minime et démontre à lui seul que l’argument financier de ceux qui s’attaquent aveuglément à l’homéopathie ne tient pas. Ceux qui espèrent que le déremboursement permettra de faire des économies et de « rationaliser » les dépenses  poussent au contraire vers des effets inverses, vus les reports de prescriptions inévitables vers des traitements plus chers… et plus risqués », affirme-t-il.

Avant de conclure : « Dans le respect du serment d’Hippocrate et de la Loi, laissons les praticiens et les patients décider de la thérapeutique la plus adaptée aux situations rencontrées. La médecine est une, les thérapeutiques sont plurielles ».

L’OCDE alerte sur la consommation de matières premières

L’organisation internationale tire la sonnette d’alarme sur l’hyper-consommation et l’hyper-exploitation des matières. Du fait de l’augmentation de la population mondiale qui devrait atteindre les 10 milliards d’ici à 2060, l’utilisation de matières devrait doubler d’ici à 40 ans. Sont concernées le sable, de nombreux métaux, le charbon, le calcaire, le bois, …

 Selon le rapport publié lundi 22 octobre par l’OCDE, au niveau mondiale la consommation attendrait 167 milliards de tonnes par an (90 aujourd’hui) soit 45 kilos par jour et par personne. Outre la pression démographique, cette augmentation doit soutenir «l’expansion de l’économie mondiale et l’élévation des niveaux de vie»

Le constat est effrayant. Loin de ralentir, l’exploitation de la planète va au contraire se renforcer. Les auteurs sont sceptiques à propos de l’avenir de la planète si « aucune action concrète n’est prise pour relever ces défis ». Ils notent comme étant particulièrement inquiétant « l’accroissement de l’extraction et du traitement de matières premières telles que la biomasse, les combustibles fossiles, les métaux et les minerais non métalliques » qui participe à « la pollution de l’air, de l’eau et des sols, et concoure notablement au changement climatique ».

L’étude de l’Organisation pour le développement et la coopération économiques appelée « Perspectives mondiales des ressources matérielles à l’horizon 2060 » souligne que « la diminution progressive des activités manufacturières au profit des activités de services et l’amélioration permanente de l’efficience de l’industrie, qui limitent la consommation de ressources par unité de PIB, ne l’empêcheront pas ». Seul bonne nouvelle quasiment de ce long document, les experts s’attendent à une « stabilisation de la demande en Chine et dans les autres économies émergentes, le boom des infrastructures y touchant à sa fin ».

Aliou Diallo : leader d’une opposition constructive pour le bien des Maliens

Discret dans les médias depuis les résultats du premier tour de la présidentielle, Aliou Diallo, le troisième homme du scrutin, a accordé une interview exclusive à Radio Kledu. Il revient sur sa stratégie politique et sa volonté d’incarner une opposition constructive au président Ibrahim Boubacar Keïta avec un seul et unique objectif : l’amélioration des conditions de vie des Maliens.

Au cours de l’entretien, Aliou Diallo se garde de bien de critiquer ses « grands frères » IBK et Soumaïla Cissé. Pourtant, en creux, on peut lire une virulente charge contre le patron de l’URD dans la stratégie post-électorale présentée par Aliou Diallo, qui dénonce la posture de blocage de Soumaïla Cissé et privilégie le dialogue et la concertation à la confrontation.

« Le Mali est dans le creux de la vague. Je ne vais pas occuper la rue pour me faire entendre. Je suis dans l’opposition pour jouer un rôle bien précis, il s’agit de dénoncer et de proposer », a déclaré Aliou Diallo qui propose une approche plus constructive dont la principale caractéristique est d’appelé les autorités à engager un dialogue sincère avec l’opposition.

« Je n’ai pas accepté une quelconque main-tendue, j’ai plutôt lancé un appel au dialogue, à l’unité, à la cohésion et à l’entraide afin que tous les maliens puissent avoir à manger, à boire, à avoir une bonne santé », a poursuivi le chef de file d’ADP-Maliba avant de préciser les contours de sa stratégie pour le Mali. Selon lui, les responsables politiques doivent laisser les tensions de l’élection présidentielle derrière eux afin de se remettre ensemble au travail pour le bien-être des populations.

Aliou Diallo a affirmé ne pas se battre « contre un individu, une personne, mais pour le bien-être des Maliens. Et cette bataille, je ne me lasserai jamais de la continuer et rien ne me détournera de ce chemin. Puisque les maliens souffrent aujourd’hui. » Un message qui fait écho à son programme électoral, axé prioritairement sur la relance économique et la lutte contre le chômage.

« Pour les réformes, je pense que l’opposition doit être une actrice principale pour nous éviter les crises postélectorales comme celle à laquelle nous assistons actuellement. J’ai vu des pays où des membres de l’opposition sont nommés avec rang de ministres et qui appliquent leur projet ou programme au sein de la majorité pour le bien-être commun », a ajouté M. Diallo pour préciser les contours d’une éventuelle participation d’ADP-Maliba au gouvernement.

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