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Hausse du prix du paquet de cigarettes : une mesure « démagogique » selon les fumeurs

C’est un coup dur pour le pouvoir d’achat des fumeurs. Le prix du paquet de cigarettes va encore augmenter, pour atteindre les 11 euros en 2024. Si le gouvernement estime que cette hausse permet de lutter contre le tabagisme, les fumeurs la jugent tout simplement « démagogique ».

L’inflation est là. Et elle n’épargne pas les fumeurs. Lundi 26 septembre, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé que le prix du paquet de cigarettes allait augmenter pour suivre l’inflation. Cette mesure s’inscrit dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui prévoit en effet que le prix moyen du paquet, fixé aujourd’hui à 10,15 euros, allait augmenter de « 50 centimes en 2033 et de 35 centimes en 2024 ». Résultat des courses : il faudra débourser 11 euros chez le buraliste d’ici deux ans. Le gouvernement indique agir dans le cadre de la lutte contre le tabagisme.

Une nouvelle qui n’est évidemment pas du goût des fumeurs, dont le pouvoir d’achat est déjà fragilisé dans un contexte de crise économique mondiale. Selon Laurine, qui fume un paquet par jour, l’idée de dépenser 11 euros tous les matins est difficilement acceptable. « Ça fait quand même cher. Je vais peut-être penser à fumer quelques paquets par mois plutôt qu’un par jour », estime-t-elle.

Si cette hausse du prix peut inciter à diminuer la consommation, beaucoup de fumeurs, qui ne peuvent pas arrêter pour autant, critiquent fermement cette annonce. « C’est démagogique. C’est juste aller chercher de l’argent chez des gens qui vont consommer », dénonce Catherine, une fumeuse régulière.

Même son de cloche pour Benjamin, couvreur dans le bâtiment, qui a déjà fait son propre arbitrage en temps de crise : « Je veux bien faire des efforts sur le gaz, l’électricité, sur la nourriture, mais pas sur la clope, c’est abusé ».

Le hausse des prix est une stratégie de lutte anti-tabac assumée de longue date par les pouvoirs publics français. L’objectif étant de baisser la prévalence du tabagisme sur le territoire, en dissuadant les fumeurs de continuer.

Pourtant, de nombreux spécialistes réfutent ce lien de causalité. D’après l’addictologue Pierre Rouzaud, la hausse du prix des cigarettes n’a jamais poussé les consommateurs à cesser de fumer. « Augmenter le prix ne sert à rien ou uniquement à augmenter les revenus liés au tabac. C’est-à-dire les cigarettiers qui vont faire du profit et surtout l’Etat qui gagne 80% sur le prix du paquet, 15 milliards dans l’année, c’est énorme », affirme ce docteur.

Au lendemain de l’annonce d’Elisabeth Borne, la présidente de Philip Morris France Jeanne Pollès était l’invitée d’RMC pour débattre de cette mesure. Elle a notamment précisé que ce sont bien les taxes qui vont être rehaussées, et non les prix des paquets.

« Le gouvernement a utilisé l’inflation pour augmenter les taxes. On ne parle donc pas de hausse des prix. C’est l’Etat qui augmente les taxes selon l’inflation en cours. Ce ne sont pas les prix qui vont augmenter de 50 centimes, mais les taxes qui vont augmenter de 50-70 centimes », précise-t-elle.

Cette dissuasion par l’argent a aussi comme conséquence de pousser les fumeurs à acheter leurs cigarettes en dehors des frontières, où elles sont 50% moins chères. Cette politique contraint également les consommateurs à se tourner vers les cigarettes contrefaites. Preuve en est, le marché noir du tabac ne cesse de progresser en France.

Carburant : la grève se poursuit en France

Des pompes dans une station-service.
Image par IADE-Michoko de Pixabay

 

Débutée fin septembre, la grève dans les raffineries françaises se poursuit ce weekend et pourrait s’étendre sur plusieurs semaines. Elle devrait aussi concerner d’autres secteurs d’activité. Les syndicats ont d’ailleurs appelé à une journée de grève interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Depuis le 27 septembre, une grève de grande ampleur frappe les raffineries françaises, essentiellement celles de TotalEnergies. Malgré les tentatives du gouvernement pour rouvrir les vannes, le mouvement social se poursuit cette semaine. Il tend même à s’amplifier. Vendredi à 13H, le nombre de stations-service rencontrant des difficultés d’approvisionnement avait atteint près de 30%, selon le ministère de la transition énergétique. Parmi les régions les plus touchées par la pénurie figurent les Hauts-de-France, l’Ile-de-France et le Centre-Val de Loire.

Une hausse des salaires de 10% réclamée par la CGT

Si la grève a été levée du côté du dépôt Esso de Port-Jérôme, la situation ne semble pas s’être considérablement améliorée sur le front de l’approvisionnement des stations-service les samedi 15 et dimanche 16 octobre. En effet, la grogne n’a pas faiblit dans les raffineries de TotalÉnergies. Bien au contraire. En cause, les exigences de la CGT, qui souhaite continuer la mobilisation au moins jusqu’à mercredi prochain. Pourtant, les syndicats CFE et CFDT ont accepté l’augmentation des salaires de 7% et une prime allant de 3.000 à 6.000 €. La CGT, elle, réclame une hausse de 10% à la direction de TotalÉnergies.

La protestation a d’ores et déjà été prolongée jusqu’à mardi et mercredi dans les raffineries françaises, alors que le gouvernement procède à des réquisitions en s’appuyant sur la justice. Aussi, la CGT, FO, Solidaires et la FSU ont appelé à une manifestation interprofessionnelle le mardi 18 octobre. Plusieurs organisations de jeunesse ont également exprimé leur volonté de rejoindre la mobilisation. Face à ces intentions, les syndicats espèrent un élargissement de leur grève à tout le secteur de l’énergie, voire au-delà. En ce sens, ils invitent les agents de SNCF, de la RATP et de la fonction publique à adhérer au mouvement.

La France à l’aube d’un mouvement social d’ampleur ?

Avant mardi, une marche contre la vie chère a lieu ce dimanche à l’initiative de la gauche pour donner le tempo. Cette intrusion des politiques rend la situation explosive, au point que l’exécutif craint la naissance d’une contestation semble à celle des Gilets jaunes en 2019. Pour le député LFI Manuel Bompard, la France est bel et bien « à l’aube d’un mouvement social d’ampleur » en raison « des revendications légitimes qui s’expriment de manière sourde dans le pays depuis plusieurs semaines».

De son côté, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat accuse le gouvernement d’avoir laissé « s’enkyster dans le pays un mouvement qui désormais lui échappe ». Contre tout bon sens, l’exécutif se veut pourtant optimiste. Le président de la République, Emmanuel Macron a promis mercredi que la situation allait « revenir à la normale » la semaine prochaine. Sa Première ministre Elisabeth Borne, elle, a évoqué vendredi des « signes d’amélioration » dans la distribution de carburants.

France : une hausse inévitable du prix du pain ?

Déjà en hausse ces derniers mois, le coût du pain devrait à nouveau grimper prochainement sur le territoire français. La cause de cette situation reste la guerre russo-ukrainienne et ses corollaires aux proportions décidément encore incommensurables.

Est-ce la fin de la particularité française quant du prix du pain ? Le pays de Marianne compte, selon Eurostat, parmi ceux dans lesquels le coût du pain a le plus moins flambé ces derniers mois. Mais cela pourrait très vite changer. À vrai dire, ce n’est plus qu’une question de temps.

Et pour cause, le coût du blé devenu un enjeu géopolitique à l’aune de la guerre entre la Russie et l’Ukraine continue d’augmenter. Le même constat est noté au niveau de l’approvisionnement de certains produits connexes à la production du pain toujours de plus en plus difficile. Cela concerne notamment l’énergie, la levure et autres emballages.

Au-delà d’un euro

La situation est si préoccupante dans les boulangeries que ces dernières sont contraintes de faire monter les prix afin de sauvegarder un tant soit peu leur marge bénéficiaire. Et ceci malgré les nombreux filets de secours mis en place à leur bénéfice par l’État français.

Par conséquent, seuls les consommateurs chanceux pourront prochainement s’acheter la baguette classique – le seul type de pain encore vendu à moins d’un euro 94,5 centimes – en France. La baguette tradition étant à 1,30 euro.

La Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF) prévoit à cet effet une flambée de 10 à 30% du prix du pain selon les variations de celui de l’énergie décrite en l’occurrence comme le principal élément déclencheur.

Quid des consommateurs ?

Signe de l’état préoccupant de la situation, le pain ne devrait pas être le seul produit de la boulangerie impacté par cette hausse annoncée des prix. Nombre d’éléments dérivés du blé tels que les viennoiseries et la pâtisserie seront affectés en guise d’effet domino, à en croire un article de BFMTV sur le sujet.

Il reste à voir comment les Français vont réagir à la situation. Car le pouvoir d’achat des ménages est, parallèlement, de plus en plus bas sur place comme dans le reste de l’Union européenne (UE) en général. Et les populations ne savent plus où donner de la tête. À quelque chose malheur est bon, les consommateurs tricolores se sont beaucoup détournés du pain ces dernières années, comparé à certains de leurs homologues de l’UE.

5 conseils pour réussir un investissement locatif

Vous avez de l’argent de côté et vous souhaitez le faire fructifier sur le long terme avec un minimum de risque ? L’investissement locatif est l’un des meilleurs moyens pour cela. Mais encore faut-il bien s’y prendre ! Voici donc 5 astuces pour réussir votre investissement locatif.

Une étude Poll&Roll pour Masteos en 2021 rappelait que l’investissement locatif demeure le placement préféré des Français. La crise sanitaire ne semble pas avoir diminué la confiance dans la pierre, au contraire. C’est pourquoi de nombreux groupes immobiliers, comme celui de Patrice Pichet, proposent de nombreux biens à travers l’Hexagone. Toutefois, la réussite d’un investissement locatif n’est pas automatique. Le secteur est régi par des codes qu’il faut connaître et maîtriser. Découvrez ici 5 astuces pour bien investir dans l’immobilier locatif.

1 – Un projet bien défini

Aux vues des sommes engagées, l’immobilier locatif est un investissement important et sérieux. Sa réalisation ne peut se faire sans la mise en place d’un projet complet. Ainsi, vous devez clairement identifier les raisons qui vous motivent à investir dans l’immobilier locatif. Vous souhaitez avoir un revenu complémentaire ? Vous avez envie de constituer un patrimoine sur le long terme ? Vous voulez vous engager dans plusieurs achats locatifs ? Vous souhaitez préparer votre retraite ? Il est primordial de connaître votre motif d’investissement afin de définir des objectifs pour l’atteindre tout en ayant une longueur de vue sur les différentes étapes du projet.

Qui dit achat, dit bien évidemment budget. Ce sont vos apports financiers qui modèleront à votre guise votre projet immobilier. Il convient donc de définir un budget, et ses limites, afin que votre investissement puisse être rentable. Dans la mesure où le financement de votre projet nécessite dans la majorité des cas un prêt immobilier, assurez-vous de connaître les taux pratiqués par le prêteur, les mensualités ou encore la durée du paiement.

2 – L’emplacement : critère stratégique d’un bien immobilier

L’emplacement géographique du bien immobilier que vous souhaitez acquérir est essentiel. Votre projet d’investissement locatif doit donc en tenir compte. Les objectifs et le budget définis lors de la première étape pourront vous aider à préciser votre choix. Il est logiquement conseillé de privilégier une région avec une forte demande locative pour garantir la location de votre logement. De plus, assurez-vous que la ville envisagée est attractive, dynamique et qu’elle affiche un accroissement démographique.

Pour taper dans l’œil des potentiels locataires, privilégiez un quartier bien desservi par les transports en commun et doté de commerces. Si vous envisagez d’acheter un logement de grande taille, donc familial, vérifiez sa proximité avec les écoles. Une autre stratégie consiste à investir dans les villes proches de la vôtre. Ainsi, vous pourrez suivre les tendances concernant la location. Un quartier avec de nombreux logements vacants est à éviter. S’il vous semble difficile de créer le projet ou de réaliser des enquêtes, faites appel à des professionnels de l’immobilier, comme le groupe Pichet dirigé par Patrice Pichet.

3 – Le marché de l’immobilier locatif : un secteur à connaître

Il est maintenant temps de vous renseigner sur le marché de l’immobilier locatif. Avant de vous lancer dans la mise en œuvre effective de votre projet, vous devez avoir toutes les cartes en main. C’est ainsi que vous éviterez de faire face à une mauvaise surprise. Il est pertinent de consulter les offres immobilières en ligne et de vérifier scrupuleusement les caractéristiques du logement. N’hésitez également pas à visiter autant de biens que possible pour dénicher la perle rare.

Ce travail de longue haleine vous permet de comparer les différentes offres pour repérer celle qui est la plus adaptée à votre projet. Il est par exemple possible d’acheter un bien à bas prix et le rénover ensuite. Mais attention, prenez le temps d’évaluer son état actuel, sa valeur sur le marché immobilier et les bénéfices que vous pourrez tirer de la location. Il faut également prendre en compte le coût des matériaux qui flambent ces derniers mois. L’expertise de promoteur comme le groupe immobilier de Patrice Pichet peut une nouvelle fois être utile grâce à un réseau de professionnels qui connaissent le marché local, que ce soit pour l’achat ou la location.

4 – Le logement neuf, une option à privilégier

Afin d’effectuer un investissement locatif pérenne, misez sur un logement neuf.  Ce dernier est souvent synonyme de qualité et de durabilité. Un bien neuf est moins contraignant et implique peu de frais dans les années suivant son acquisition. En effet, vous serez dispensé de travaux de rénovation pendant au moins 10 ans.

Si vous investissez dans le neuf, vous êtes également sûr d’avoir un bien qui remplit les critères des dernières normes en matière de construction et respecte les réglementations thermiques et environnementales en vigueur. Exit les travaux en la matière, et le locataire vivra dans un environnement déjà bien confortable.

5 – Choisir le régime fiscal le plus avantageux

Vous pouvez choisir entre trois solutions de location : la location nue, la location meublée ou celle saisonnière. Cela dépend de vos objectifs, de l’emplacement du logement et de son espace disponible. Chaque option entraîne l’application d’un taux spécifique sur l’impôt. L’investissement locatif peut aussi être utilisé pour réduire votre fiscalité.

Aussi bien dans le neuf ou l’ancien, le statut LMNP (Loueur en meublé non professionnel) confère par exemple des avantages fiscaux intéressants : déduction des charges locatives, récupération de la TVA, amortissement du bien sur le long terme… Concernant exclusivement le neuf, le dispositif Pinel permet d’obtenir des abattements fiscaux dont le montant dépend de l’engagement locatif (12, 18 et 21% pendant 6, 9 ou 12 ans) et de la situation géographique du bien.

Fnac Darty : les enseignements du 5ème baromètre du SAV

Des smartphones dans une vitrine.
Image de rawpixel.com sur Freepik

 

Le groupe Fnac Darty vient de publier la cinquième édition de son baromètre du service après-vente (SAV). On note cette année l’intégration d’un nouvel indicateur : le prix des pièces détachées. Un choix judicieux dans un contexte de forte préoccupation autour du pouvoir d’achat.

Fnac Darty, premier distributeur de l’électroménager et de l’électronique en France, a publié cette semaine la 5ème édition de son « Baromètre du SAV ». Outil d’information de référence pour le grand public, cet instrument statistique offre aux consommateurs la possibilité de s’informer de la réparabilité et de la fiabilité de centaines de produits grâce à leur score de durabilité. Cette année, le groupe s’est intéressé à plus de 80 familles de produits en collaboration avec l’institut Harris Interactive. L’enquête a été réalisée entre juillet 2021 et juin 2022 auprès de 10 000 clients Darty (France). Elle s’appuie également sur l’analyse de plus de 912 000 interventions du service après-vente Darty.

Le prix des pièces détachées, frein majeur à la réparation

La 5ème édition du « Baromètre du SAV » de Fnac Darty intègre un nouvel indicateur dans le score de durabilité : le prix des pièces détachées. Le distributeur a décidé d’y porter une attention particulière parce qu’il constitue un frein majeur à la réparation dans un contexte d’inflation marquée. Pour les produits gros électroménagers, par exemple, le prix d’une pièce détachée représente en moyenne entre 7% à 8% du tarif d’achat total du produit. Sans oublier qu’il peut varier du simple au double selon les marques et la catégorie.

En intégrant le prix des pièces détachées, Fnac Darty souhaite mettre en lumière l’enjeu qu’il représente pour l’accélération du recours à la réparation par des millions de consommateurs. Surtout au moment où les Français s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat. Outre le prix des pièces détachées, l’enseigne relève qu’un meilleur entretien permet d’allonger sensiblement la durée de vie des appareils. Il évite près d’une panne sur deux. Pour sensibiliser l’opinion publique à ce sujet, Fnac Darty propose de tester gratuitement son service exclusif de visio d’entretien intégré à Darty Max.

Inciter les fabricants à allonger la durée de vie de leurs produits

Par ailleurs, le « Baromètre du SAV » 2022 souligne la forte progression de la fiabilité d’une majorité de produits. Elle s’élève en moyenne à 7 mois supplémentaires, voire plus d’un an pour le gros électroménager. Les marques comme Apple ont fait des efforts pour rendre leurs appareils disponibles de 5 à 7 ans. Pour sa part, Krups rallonge la disponibilité de ses pièces détachées de 10 à 15 ans. En publiant ces chiffres, Fnac Darty veut inciter les fabricants à accélérer leur démarche visant à allonger la durée de vie des produits.

Vincent Gufflet, Directeur des Services et des Opérations, estime qu’avec ce nouvel indicateur, le distributeur français fait une fois de plus « bouger les lignes sur cet enjeu majeur de l’allongement de la durée de vie des produits ». Aussi, il pense que le groupe renforce « son rôle de leader de la réparation, avec 2,1 millions de produits réparés en 2021» par ses techniciens SAV à domicile. Pour compléter les enseignements de son « Baromètre du SAV », Fnac Darty donne rendez-vous aux Français à la Semaine du Développement Durable, du 18 septembre au 8 octobre.

Nosopharm prêt à s’attaquer au programme NOSO-502

Un laboratin femme au laboratoire.
Photo by Julia Koblitz on Unsplash

 

Nosopharm a annoncé fin juin dernier le remaniement de son conseil de surveillance, qui accueille à sa tête Jacques Dumas et enregistre l’entrée de Laurent Fraisse en tant que membre indépendant. La nouvelle équipe a reçu pour mission de préparer un tour de financement et de poursuivre le développement du programme NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques.

Nosopharm, entreprise biotechnologie française dédiée à la recherche et au développement de nouveaux médicaments anti-infectieux, a annoncé il y a quelques semaines la nomination de nouveaux membres au sein de son conseil de surveillance. Jacques Dumas prend la présidence de l’organe non-exécutif, à la suite de Jacques Biton.

Martin Lauriot Prevost intègre le conseil de surveillance au titre d’investisseur historique. Sandra Dubos remplace Gwenaël Hamon en tant que représentante de Kreaxi, un des investisseurs de Nosopharm. Enfin, Laurent Fraisse rejoint l’organe comme membre indépendant à la place de Marie-Paule Richard. Quant à Frédéric Hammel, qui représente Elaia Partners, il reste au sein du conseil.

Faciliter les collaborations avec les partenaires

Le nouveau président, Jacques Dumas, a le statut pour continuer le travail entamé par M. Biton. Il est diplômé de chimie organique de l’Université Paris VI et de l’Université de Stanford en Californie. Il bénéficie surtout de 30 ans d’expérience en R&D, pendant lesquels il a occupé de hauts postes chez AstraZeneca, Bayer Healthcare et Tetraphase. Aussi, le nouveau président du conseil de Nosopharm a le mérite d’avoir co-inventé deux médicaments commercialisés : le Nexavar® et le Stivarga®.

Philippe Villain-Guillot, co-fondateur et président du directoire de Nosopharm a dit être convaincu que sous sa houlette, le « nouveau conseil de surveillance facilitera les collaborations avec des partenaires industriels et universitaires de premier plan ». Objectif: développer le pipeline du groupe. Il compte sur lui pour préparer le prochain tour de financement.

Enrayer principalement l’antibiorésistance

Philippe Villain-Guillot croit aussi que cette nouvelle équipe fera avancer les programmes prometteurs de découverte de médicaments contre les maladies infectieuses. En particulier dans le contexte actuel du renforcement de l’antibiorésistance. De son côté, Jacques Dumas s’est dit très « heureux de prendre la présidence du conseil de surveillance de Nosopharm ».

Il espère que la plateforme unique de découverte de médicaments du groupe, basée sur Photorhabdus et Xenorhabdus, permettra de « découvrir des anti-infectieux first-in-class et aider à lutter contre l’antibiorésistance. ». Selon lui, cette découverte est très attendue d’autant que « les maladies infectieuses sont une cause majeure de mortalité au niveau mondial. Aussi, ces infections deviennent-elles difficiles à traiter avec l’augmentation de l’antibiorésistance.

Résultats positifs pour les études toxicologiques

Déclarée par l’OMS comme l’une des principales menaces mondiales pour la santé publique, la résistance aux antibiotiques a fait 1,27 million de morts en 2019. Les agents pathogènes à Gram négatif multirésistants, impliqués dans ces maladies infectieuses, représentent 59 % des décès déclarés. Jacques Dumas et son conseil doivent s’y attaquer d’urgence.

C’est pourquoi ils vont poursuivre le développement du programme phare NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques. Nosopharm a récemment annoncé l’achèvement et les résultats positifs de ses études toxicologiques précliniques pour son antibiotique. Celui-ci est spécifiquement réservé au traitement des infections nosocomiales causées par les entérobactéries multirésistantes. Par exemple escherichia coli et Klebsiella pneumoniae.

En Chine, une crise immobilière embarrassante

Un casque d'ouvrier du bâtiment au sol.
Photo by Ümit Yıldırım on Unsplash

 

La Chine connait actuellement une crise immobilière qui empêche certains promoteurs d’achever les travaux faute de liquidités. Face à cette situation, les acheteurs ont pris la décision radicale de cesser le paiement des mensualités. Ils expriment aussi leur mécontentement à travers des manifestations qui inquiètent le gouvernement, à deux mois du Congrès du parti communiste.

Depuis la libéralisation du marché immobilier en 1998, la Chine connaait un boom du secteur. Profitant des prêts bancaires, les promoteurs ont pu développer de nombreux projets pour satisfaire une demande de plus en plus forte. Mais leurs dettes colossales ont poussé les autorités à mettre fin aux crédits à partir de 2020. Une décision qui a réduit les possibilités de financement pour les géants de l’immobilier comme l’ex-numéro un Evergrande. Le deuxième promoteur immobilier chinois s’efforce depuis plusieurs mois de rembourser les sommes dues, évaluées l’année dernière à 300 milliards de dollars.

Seulement 60% des appartements pré-vendus livrés

La débâcle de ce groupe a depuis contaminé l’ensemble du marché immobilier chinois. Conséquences : les ventes résidentielles ont déjà chuté de 35 % cette année. Tandis que les promoteurs n’ont pour l’instant livré que 60% des appartements pré-vendus entre 2013 et 2020 (en Chine, les logements neufs sont généralement vendus avant leur construction). Ils n’ont eu de cesse de reporter à plusieurs reprises la livraison des logements, au grand dam des acheteurs. Fatigués d’attendre et de louer une autre maison, les futurs propriétaires ont pris la décision radicale de ne plus payer les mensualités tant que les travaux ne sont pas achevés. Certains ont même organisé des manifestations pour exprimer leur mécontentement.

Un fonds d’aide aux promoteurs dans certaines villes

Le boycott des remboursements vise à faire pression sur les promoteurs, eux-mêmes dos au mur. Quand aux rassemblements, ils ont pour but de décider les dirigeants nationaux ou locaux à agir. Cette stratégie porte ses fruits puisqu’à Zhengzhou, une grande ville du centre de la Chine, les autorités ont créé un fonds d’aide aux entreprises immobilières afin qu’ils puissent achever les travaux. Du côté du gouvernement, on craint que la crise immobilière n’éclate en bulle et ne pèse sur la reprise économique. En effet, un cercle vicieux pourrait naître de cette situation. On pourrait constater une baisse des ventes et des prix des logements, une faille des prometteurs et la détérioration des finances des collectivités locales.

L’épargne chinoise en hausse de 30 % sur un an

Un autre danger pourrait venir d’une perte de confiance du consommateur chinois. En effet, la hausse du pouvoir d’achat de ces derniers, due aux prépaiements, ont longtemps aidé à financer indirectement près de 30 % du PNB chinois. Le contexte actuel pourrait provoquer un recul de la consommation intérieure pour une hausse de l’épargne, sous l’effet de la prudence. Déjà, au premier semestre 2022, l’épargne chinoise a progressé de 30 % par rapport à l’année précédente.

Soucieux de stabilité sociale et craignant le ralentissement structurel de la future croissance chinoise, le pouvoir a décidé de débloquer un dernier fonds public. Aussi, va-t-il presser les promoteurs afin de livrer au plus vite les appartements aux acheteurs. En effet, le timing de cette crise immobilière met dans l’embarras les dirigeants chinois à deux mois du Congrès du parti communiste. Le président Xi Jinping devrait se voir accorder un troisième mandat à l’issue de ce rendez-vous.

Le moral des jeunes travailleurs français au plus bas (étude Malakoff Humanis)

Malakoff Humanis propose une protection sociale aux salariés.
De jeunes salariés sur leur ordinateur.

 

Selon une étude du groupe de protection sociale Malakoff Humanis, publiée début juillet, une bonne partie des travailleurs français de moins de 30 ans ont une santé psychique déclinante. Conséquence : 36% d’entre eux ont dû poser un arrêt maladie en mars 2022, contre 21% un an plus tôt.

Le groupe de protection sociale paritaire et mutualiste Malakoff Humanis a publié, le mercredi 6 juillet 2022, une étude sur la santé mentale des salariés depuis le début de la crise sanitaire due au Covid-19. Cette pandémie a particulièrement fait des ravages parmi les jeunes travailleurs. En effet, 23 % des salariés de moins de 30 ans jugent négativement leur santé mentale, contre 16 % pour l’ensemble des employés. Aussi, 48 % déclarent mal dormir (contre 32 %), 42 % se disent stressés (contre 28 %) et 34 % émotionnellement épuisés (contre 22 %), voire à bout de force (29 % contre 19 % de l’ensemble). Pour supporter le coup, 22 % confient avoir consommé des somnifères, des anxiolytiques ou des antidépresseurs (11 % en 2019).

Le contexte professionnel pointé du doigt

Cette situation crispante a poussé un tiers (36%) des jeunes salariés à arrêter le travail au moins une fois en mars 2022. Ce qui représente le double de l’ensemble des salariés (18%) et une hausse de 15% par rapport à mars 2021 (21%). Les troubles psychosociaux (dépression, anxiété, stress, épuisement professionnel…) constituent 16% des arrêts maladie chez les moins de 30 ans (14% pour l’ensemble des salariés). Mais le Covid-19 reste le principal responsable de leur état avec 56%. Près de la moitié des sondés (44%) accusent le contexte professionnel d’être à l’origine de leur mal-être. Ils pointent en particulier l’intensité et le temps de travail (67%), ainsi que les remarques blessantes ou agressives (27%).

La santé physique également au plus bas

En dehors du bureau, les travailleurs de moins de 30 ans relèvent une dégradation des rapports sociaux (47%) depuis le début de la pandémie. Mais il y a également des raisons personnelles (28%), notamment la situation financière. Quelle que soit la raison, 44 % des jeunes reconnaissent eux-mêmes avoir une mauvaise santé mentale. Sur le plan de la santé physique aussi, il y a un problème. En effet, 18 % d’entre eux la jugent mauvaise contre 14 % pour l’ensemble des salariés. L’inactivité en est la principale cause. Les jeunes actifs évoquent un manque de temps (35 %) et le télétravail, qui semble avoir fait disparaître le « droit à la déconnexion ». Selon le sondage de Malakoff Humanis, 51 % d’entre eux n’arrivent pas à se débrancher.

Malakoff Humanis, la mutuelle santé sur-mesure

Malgré l’état de leur santé mentale et physique, les salariés de moins de 30 ans ne se bousculent pas aux portes des cabinets médicaux. Comme explication, certains disent avoir des difficultés à obtenir un rendez-vous (29 %) avec le médecin à cause notamment de délais d’attente trop longs. Quand d’autres invoquent des raisons financières (23 %), qui les poussent à renoncer à leurs soins. Ceux-là pointent en particulier un portefeuille à sec et un reste à charge trop important.

Cette étude permettra à Malakoff Humanis de renforcer ses offres de mutuelle santé (économique, tonique et énergique), ainsi que ses garanties optionnelles pour couvrir des frais de santé plus spécifiques. En plus de la complémentaire santé, le groupe facilite l’accès aux soins des personnes en activité et limite leurs restes à payer. Aujourd’hui, il assure la santé et la prévoyance de 426 000 entreprises et plus de 10 millions de personnes et leurs familles.

Immobilier : dans quels quartiers fait-il bon vivre à Villeneuve-d’Ascq ?

Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille… Quand on parle de ville où s’installer, ces grandes métropoles viennent rapidement à l’esprit. Néanmoins, elles présentent de nombreux désavantages comme la durée du trajet travail-domicile, la densité de population ou encore les prix (exorbitants) de l’immobilier. Pourtant, il existe bien d’autres communes en France où il est pertinent de s’installer, comme Villeneuve-d’Ascq. Cette commune située dans le département du Nord compte même 4 quartiers où il fait bon vivre. Précisions.

Située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France, Villeneuve-d’Ascq est une commune qui vaut le détour. Faisant partie de la Métropole européenne de Lille, la technopole de 63 000 habitants compte tout d’abord un large réseau de transport la reliant directement à l’agglomération lilloise.

Villeneuve-d’Ascq est une ville dynamique, moderne, attractive et familiale. C’est l’un des plus grands centres économiques de la région avec ses vastes centres commerciaux et son parc scientifique. Les amoureux d’espaces verts sont également servis puisque la commune s’attache à respecter la nature. Villeneuve-d’Ascq totalise 30 km de rue piétonnes et pistes cyclables, 200 hectares de parcs et 6 lacs.

Les amateurs de culture ne sont également pas en reste. Des événements sont en effet organisés tout au long de l’année, sans oublier la présence de nombreux musées renommés (Musée des Moulins, Musée de Plein air, Musée d’art contemporain, d’art moderne et d’art brut…)

De plus, l’immobilier à Villeneuve d’Ascq affiche des prix abordables comparé aux grandes métropoles. Sur ce point, la ville à taille humaine dénombre 4 quartiers très agréables à vivre. Chacun à son histoire, son patrimoine et ses particularités en termes d’immobilier ou de logement.

On peut tout d’abord citer Brigode, le quartier situé au centre est de la commune. Ses habitants profitent d’un cadre verdoyant, calme et reposant. Vient ensuite le quartier de Flers Bourg, un secteur pittoresque niché en centre ouest de Villeneuve-d’Ascq. Les locaux profitent du charme d’un quartier aux airs de vieux village. Les bâtiments, faits de briques rouges typiques du nord de la France, accueillent des résidences d’architectes de renom, une galerie photographique et des ateliers d’artistes.

Un autre quartier est particulièrement dynamique : l’hôtel de ville. Desservi par le métro qui le relie au centre de Lille en moins de dix minutes, il accueille de nombreuses fêtes ou événements. Les logements, commerces, bureaux et restaurants sont légion. Sans oublier la Maison des droits de l’homme et les pôles universitaires. Autant d’éléments faisant la vitalité du quartier de l’hôtel de ville.

Passons maintenant au quartier de La Haute-Borne. Ce secteur aux multiples visages abrite des laboratoires, des start-ups et des entreprises utilisatrices de technologies de pointe, mais aussi le parc scientifique éponyme et un vaste espace de 200 hectares. Plus de 500 logements en location ou en accession y sont construits.

Place au dernier quartier, le Triolo. Il s’agit d’un secteur résidentiel, constitué en majorité de logements locatifs. Le calme et la tranquillité qui y règnent en font un quartier très attractif. Le Triolo a l’avantage d’être desservi par une ligne de métro facilitant les déplacements. Il est également animé par une piscine, un cinéma d’art et d’essai, un centre commercial et un collège. Enfin, la vie associative du quartier propose un large panel d’activités qui contribuent non seulement au bien-être et au dynamisme de ses habitants, mais également à celui de Villeneuve-d’Ascq.

Pouvoir d’achat : ce que le gouvernement a proposé en Conseil des ministres

Le gouvernement Borne a dévoilé, jeudi 7 juillet, en Conseil des ministres, le projet de loi « pour la protection du pouvoir d’achat » des Français. Une enveloppe d’à peu près 20 milliards d’euros a été déboursée afin d’aider les populations à traverser cette période de forte inflation.

Pour l’exécutif et le Parlement, « l’urgence du pouvoir d’achat (…) est le premier défi », a insisté mercredi, la première ministre, Elisabeth Borne, lors de son discours de politique générale devant les parlementaires au sein du palais Bourbon à Paris. Promettant, des mesures « concrètes, rapides et efficaces » pour faire face à l’inflation (accélération à 5,8 % en juin sur un an selon l’Insee). Ces mesures retenues et présentées dans l’après-midi du jeudi 7 juillet, seront débattues à l’Assemblée nationale à partir du 18 juillet. Tour d’horizon sur quelques propositions du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres.

Chèque alimentaire et revalorisation de la prime d’activité

Selon Bruno Le Maire « un chèque alimentaire de 100 euros, plus 50 euros par enfant à charge, sera versé aux 9 millions de foyers [les plus modestes] ». Poursuivant, le ministre de l’Économie, a annoncé que le gouvernement a fait le choix de « revaloriser la prime d’activité à 4 % ». Le but est de « protéger tous ceux qui travaillent » afin que « le travail paie et garantisse un niveau de vie digne même lorsqu’il y a un niveau d’inflation aussi élevé ».

Prolongation du bouclier tarifaire sur l’énergie jusqu’à fin 2022

Le gouvernement envisage de prolonger jusqu’à la fin de l’année le « bouclier tarifaire » sur l’énergie régulant les prix de l’électricité et du gaz. Ce système permet de limiter les hausses de facture d’électricité à 4 % et d’empêcher les prix du gaz d’être au niveau d’octobre 2021. 

Fin progressive de la remise sur le carburant

« À partir du 1er octobre, la remise de 18 centimes va disparaître progressivement. Ce sera douze centimes de remise en octobre, six centimes en novembre et, ensuite, cette remise s’éteindra », a déclaré le ministres.

Une indemnité carburant « travailleurs » à partir d’octobre

Une indemnité carburant pour les « travailleurs » doit être appliquée à partir du 1er octobre. Cette aide ponctuelle d’un montant total de 100 à 300 euros pourra être versée aux travailleurs à faible revenu, en une fois.  

Point d’indice des fonctionnaires (+3,5 %)

Le point d’indice qui sert de base à la rémunération des 5,7 millions d’agents publics connaîtra une augmentation de 3,5 %. Cette augmentation qui sera appliquée à partir du 1er juillet est la plus importante revalorisation du point d’indice depuis 1985. Pour coût total de 7,5 milliards d’euros, il sera réparti entre l’Etat, les collectivités territoriales et les hôpitaux.

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