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Un verre d’alcool est-il acceptable pour les femmes enceintes ?

Beaucoup de médecins déclarent recevoir des femmes qui se demandent s’il est possible de boire un verre d’alcool pendant la grossesse sans rien risquer.

Docteur Garry, un membre du Congrès américain des obstétriciens et gynécologues a déclaré qu’il n’y a pas de niveau sûr de consommation d’alcool pendant la grossesse. La majorité des femmes aux Etats-Unis semblent être d’accord avec son avis. Selon le CDC « Centres pour le contrôle et la prévention des maladies », environ 90% des femmes enceintes disent s’abstenir, bien que certaines puissent boire sans le divulguer. Le Docteur Garry estime qu’il y a une stigmatisation sociale à boire pendant la grossesse, ce qui est une bonne chose.

Cependant, dans d’autres pays, la consommation d’alcool pendant la grossesse semble être plus courante. Une étude de 2015 a révélé que la consommation d’alcool variait de 20% à 80% en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Irlande et au Royaume-Uni. L’étude a révélé que certaines femmes enceintes pouvaient n’avoir bu qu’un seul verre, par exemple, un verre de champagne lors d’un événement spécial comme le mariage. D’autres ont déclaré consommer un verre ou deux plus régulièrement.

Les chercheurs ont recueilli toutes les données disponibles qu’ils pouvaient trouver à partir d’études antérieures qui avaient évalué les risques de boire pendant la grossesse. Zuccolo, épidémiologiste de la santé à l’Université de Bristol a découvert que consommer jusqu’à 32 grammes d’alcool par semaine (soit entre deux et trois verres) était associé à un risque accru de 10% de naissance prématurée. Cependant, il n’est pas clair si ce risque accru est causé par l’exposition à l’alcool ou par d’autres facteurs. Zuccolo conclut que d’autres études sont nécessaires pour fournir une meilleure estimation des effets probables. Cependant, les experts affirment que le manque de preuves n’est pas une raison pour contester les conseils actuels d’éviter complètement l’alcool pendant la grossesse.

Canada : un séjour de 3 jours obligatoire pour tous les voyageurs

Le Canada a mis en place de nouvelles mesures sanitaires afin de limiter la propagation du virus. Ces mesures concernent principalement les voyageurs qui prennent le transport aérien. Ces derniers seront obligés d’effectuer un test Covid-19 et de rester trois nuits dans un hôtel pour attendre les résultats. 

Afin de freiner la pandémie du Covid-19, les voyageurs entrant au Canada devront passer un test Covid-19 dès leur arrivée et rester trois nuits en isolement dans un hôtel en attendant les résultats du test. Les frais du séjour sont à la charge des voyageurs. Ces mesures permettront d’éviter la propagation du virus et ses nouvelles variantes qui semblent être plus dangereuses. Cependant, la date de mise en œuvre des nouvelles procédures n’a pas été encore confirmée. À l’heure actuelle, ceux qui reçoivent un résultat de test négatif sont autorisés à entrer dans le pays.

L’Agence de la santé publique du Canada a déjà établi les critères pour les hôtels qui souhaitent participer à la mise en œuvre de la quarantaine des voyageurs. Ces hôtels doivent remplir quelques conditions : ils doivent être situés à proximité de l’un des quatre aéroports canadiens qui acceptent actuellement les vols internationaux – l’aéroport international de Vancouver, l’aéroport international de Calgary, l’aéroport international Pearson de Toronto et l’aéroport international Montréal-Trudeau.

Ces hôtels seront généralement destinés aux personnes asymptomatiques, ayant fourni un résultat négatif au test avant le départ et ne sont pas des cas confirmés ou probables de COVID-19. Les voyageurs qui séjournent dans ces hôtels peuvent présenter des symptômes du COVID-19 mais sont testés négatifs. Les hôtels doivent répondre aux directives opérationnelles et aux critères de sélection afin d’accueillir ces voyageurs en attendant les résultats de leurs tests.

L’étau se resserre autour des compagnies aériennes réfractaires à rembourser leurs clients

La Commission européenne a annoncé lundi 1er mars son intention de diligenter une enquête sur les annulations de vol et ses corollaires pour les clients. Les compagnies aériennes se retrouvent acculées sur cette question qui fait beaucoup jaser en cette période aléatoire pour les déplacements à travers le monde.

Il pourrait bientôt y avoir des mesures strictes en matière de remboursement des vols annulés au sein de l’Union européenne. Bruxelles a en effet décidé de se pencher sur cette question fréquemment objet de discorde entre les voyageurs et les compagnies aériennes, en initiant prochainement une enquête. Cela vise à connaitre selon la Commission européenne, les tenants et les aboutissants du processus d’annulation des vols par les compagnies aériennes exerçant dans l’UE, et ses incidences sur les droits du client en tant que consommateur.

Ces derniers mois, de nombreuses voix se sont élevées contre les compagnies notamment accusées de manque de transparence. Avec la pandémie du Coronavirus, les déplacements sont devenus très incertains à travers le monde. Cela conduit inévitablement à des annulations de vols tous azimuts, parfois même dans les derniers instants d’un voyage. Un désagrément auquel sont confrontés plusieurs voyageurs, en plus de ne pas pouvoir récupérer le montant de leur billet dans un délai de sept jours comme l’exige la législation européenne en la matière. Cette dernière prévoit en effet que le client soit intégralement remboursé chaque fois que sa compagnie annule un vol, qu’importe le motif. Mais ce n’est pas toujours le cas dans les faits. Puisqu’une grande majorité de compagnies ne propose qu’un remboursement via des avoirs aux clients.

Les associations de consommateurs enragent

L’association française des consommateurs UFC-Que Choisir a ainsi pu constater après des investigations l’année dernière que près de 80% des compagnies aériennes violent le droit de remboursement de leurs clients. Une situation qui avait débouché sur l’assignation en justice dès avril 2020, de 20 d’entre elles. Parmi les plus célèbres figurent : Air France-KLM, Ryanair, entre autres. Renforcée par une mise en garde de Bruxelles contre plusieurs membres de l’UE sur le sujet, l’UFC-Que Choisir avait publiquement tancé le gouvernement français deux mois plus tard. L’association de consommateurs accusait la France de ne pas agir face à une pratique qui bafoue pourtant les règles de ses citoyens. Elle avait de quoi tenir puisque l’Espagne avait, dans la même période, décidé de mener une action judiciaire contre 17 compagnies aériennes indélicates.

Les jeux vidéo sollicités plus que les films pendant la période de pandémie 

La crise sanitaire du Covid-19 avait aidé les ventes mondiales de jeux vidéos à augmenter de 20% pour près de 180 milliards de dollars en 2020.

L’industrie des jeux vidéo a explosé ces dernières années en raison de la variété des façons de jouer. Les jeux vidéo sont désormais très créatifs et diversifiés. Ils ressemblent à des films basés sur la compétition, la créativité et la performance. La pandémie du Covid-19 a permis à cette industrie de gagner plus d’argent que les films et les séries.

Selon les données révélées par l’ IDC, le premier fournisseur mondial de renseignements, de conseils et d’événements sur les marchés des nouvelles technologies de l’information, les revenus mondiaux des jeux vidéo ont augmenté de 20% pour atteindre 179,7 milliards de dollars en 2020. Cela fait de l’industrie du jeu vidéo un plus grand producteur que les industries mondiales du cinéma. la Motion Picture Association a déclaré que l’industrie cinématographique mondiale a atteint 100 milliards de dollars de revenus pour la première fois en 2019. Ainsi, le PwC, un réseau international d’entreprises spécialisées dans des missions d’audit, a estimé que le sport nord-américain a rapporté 75 milliards de dollars en 2020.

Ces deux industries ont souffert des conséquences de la pandémie du Covid-19 en 2020, tandis que l’industrie des jeux vidéos a révélé une croissance plus élevée cette année. Les experts prévoient qu’une forte croissance se poursuivra en 2021, après l’introduction récente des consoles de jeu de nouvelle génération de Sony, Microsoft, Ubisoft ou encore Vivendi, le leader dans la création et l’édition des jeux vidéos pour toutes les plateformes, dirigé par l’homme d’affaire Français Arnaud de Puyfontaine.

 

France : le blues des propriétaires de discothèques

Les discothèques, boites de nuit et autres lieux de loisirs clos suite aux restrictions sanitaires, laissent les propriétaires dans le désarroi. Ces derniers tentent de limiter les pertes en cherchant des acquéreurs pour leurs locaux, mais cela n’est pas simple.

Face à l’urgence pour les gouvernants de sauver des vies, le secteur des loisirs apparait comme secondaire. Les rideaux sont baissés, plus de monde dans les discothèques et les boites de nuit. Conséquence : les activités sont mortes et peu d’espoir pointe à l’horizon quant au retour à court d’une situation normale. Afin de limiter la saignée financière, nombre de propriétaires de ces enseignes auparavant destinées à la fête, ont décidé de louer leur local, ou de les vendre carrément.

Les sites de vente en ligne sont pris d’assaut à cet effet avec des annonces les unes plus alléchantes que les autres. Mais la clientèle se compte du bout des doigts. Les potentiels acquéreurs ne disposant d’aucune certitude sur une éventuelle reprise des activités refusent de se laisser tenter. Le président Emmanuel Macron a notamment écarté en décembre dernier l’hypothèse d’une réouverture à court terme des discothèques. Dans ces conditions, personne ne veut prendre le risque d’investir dans une activité qui concerne le monde la nuit.

Appâter les potentiels acquéreurs

Pourtant, les offres de location ou de vente rivalisent d’ingéniosité sur des sites de vente en ligne. Conscients du peu d’intérêt autour des boites de nuit actuellement, certains propriétaires proposent aux potentiels clients de transformer les locaux une fois acquis, à d’autres fins (garage, magasins, etc.). D’autres se sont par ailleurs résolus à céder leur local avec l’ensemble des biens à l’intérieur. Sans plus de réussite. Les acquéreurs se font toujours aussi rares. Selon plusieurs acteurs de la filière, cette situation s’explique aussi par le manque d’accompagnement de la part des banques qui ne veulent pas entendre parler des discothèques en ce moment. Le secteur des loisirs à l’arrêt depuis plus de neuf mois est considéré comme un investissement à perte pour le système bancaire.

Au grand malheur des professionnels qui broient du noir. Même si les aides de l’État sont conséquentes, plusieurs établissements sont menacés de faillite. Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisir (SNDLL) parlait en janvier dernier de plus de 400 discothèques concernées.

Les acteurs sont prêts à mettre leur local à disposition des autorités sanitaires afin d’accélérer la campagne de vaccination, seul gage d’un retour à la normale rapide de leurs activités.

Grande distribution : Casino toujours #toutprès

Des vaches dans un pâturage verdoyant.

Le groupe Casino a récemment ouvert, en face de la gare de Saint-Etienne Châteaucreux, une nouvelle enseigne de proximité baptisée Casino #toutprès. Ce point de vente propose notamment des produits prêts à consommer, des fruits et légumes frais, du pain et du vrac 100 % bio.

Toujours plus prêt de ses clients et toujours à la pointe de l’innovation, le groupe Casino a ouvert, il y a quelques semaines, un séduisant point de vente à Saint Etienne. Judicieusement baptisé #toutprès, ce magasin de 200 mètres carrés est situé près de la gare de Châteaucreux.

Il propose une gamme de produits préparés sur place et prêt à consommer. On y trouve notamment des hamburgers, des sandwichs grillés, chauds et froids, des bagels, des croissants salés et des wraps. À ces mets, il faut ajouter des produits qui peuvent être réchauffés, comme des pizzas, des quiches, des tartes, des sushis ou encore de la soupe.

Une zone de restauration pour le moment fermée en raison de la crise sanitaire

« Les sandwichs sont réalisés à la minute, les salades sont assemblées sur place comme la garniture des plats de pâtes, on a voulu des produits très qualitatifs », insiste Serge Margaridenc, directeur innovation et développement des enseignes Casino France. Compte tenu de l’accent mis sur la nourriture à emporter, #toutprès dispose d’une zone de restauration, actuellement fermée en raison des restrictions sanitaires imposées par la pandémie du Covid-19.

La clientèle peut également acheter des produits de grande consommation (PGC). À noter que l’accent est tout particulièrement mis sur l’offre bio qui est omniprésente dans l’enseigne, avec notamment, dès l’entrée, la présence d’un ilot de fruits et légumes, ou encore une offre étoffée en matière d’épicerie et de vrac bio. L’enseigne est également pourvue d’une mezzanine à l’étage, faisant office d’espace de restauration, et qui sera accessible au public dès lors que les contraintes sanitaires auront été levées.

Entre 300 et 400 visites par jour

Selon Cédric Osternaud, directeur des supermarchés, de l’e-commerce et de l’innovation pour les enseignes Casino France, le distributeur stéphanois a su atteindre ses objectifs qu’il s’était fixés avec l’ouverture de ce magasin de proximité. « Nous réalisons les objectifs qu’on s’était fixés» fait valoir le dirigeant.

Le magasin a enregistré entre 300 et 400 visites par jour dès les premières semaines de l’ouverture, si l’on en croit Sébastien Corrado, directeur marketing des hypermarchés, supermarchés et magasins de proximité des enseignes Casino France, qui souligne l’importance des magasins de proximité au moment où la crise sanitaire accentue encore le déclin des hypermarchés.

France : le matériel de ski de randonnée s’arrache comme des petits pains

Les remontées mécaniques fermées jusqu’à nouvel ordre, beaucoup de Français se rabattent sur le ski de randonnée dont le matériel suscite un engouement particulier depuis quelques semaines. Au grand bonheur des commerçants et autres acteurs de la filière.

Tant qu’à parcourir la montagne en ce temps d’hiver, autant le faire convenablement. Et quoi de mieux que la randonnée à ski. L’activité longtemps snobée par les spécialistes suscite un grand intérêt depuis quelques mois. Le phénomène déjà à Noël s’est accentué depuis le début des vacances de février de France.

Et parmi ceux qui profitent de ce regain d’intérêt de la part du public, figurent en premier lieu les fabricants. À l’image de Zag skis qui n’en finit plus d’écouler ses produits. La dynamique positive entamée par l’entreprise en décembre s’est poursuivie avec les vacances de février. La marque française a tellement le vent en poupe en ce moment que ses responsables ne prévoient même pas de pertes pour l’année. Une exception du genre en cette période de morosité économique ambiante due à la crise sanitaire.

Si les loueurs de matériels eux, se frottent moins les mains, il n’en demeure pas moins vrai que leurs activités ont été également boostées ces dernières semaines. Les paires de raquettes, les paires de skis avec tous leurs attirails, sont fréquemment prises d’assaut par les clients dans les différents magasins.

Une filière pérenne ?

Dans l’ensemble, le ski de randonnée attire un public orphelin des remontées mécaniques depuis plusieurs mois et pour une durée aléatoire. Les acteurs de la filière profitent donc de cette tendance pour réaliser des revenus conséquents. Même si cela devrait rester, pour une majorité, insuffisant pour combler les pertes déjà enregistrées à cause de l’arrêt des activités suite aux deux confinements successifs. Par ailleurs, beaucoup s’interrogent d’ores et déjà sur la pérennité de cette dynamique, d’autant plus que le ski à randonnée a longtemps été boudé par nombre de passionnés. Réputé plus fastidieux que son voisin alpin, il nécessite un matériel spécifique dont le montant avoisine les mille euros environ pour les loueurs. Autant de facteurs qui font dire à certains commerçants que l’engouement actuellement noté autour de la randonnée risque d’être de courte durée.

En attendant la réouverture des remontées mécaniques, le secteur de ski dans l’ensemble, essaie de survivre le plus longtemps possible grâce à une diversification dans l’offre à la clientèle notamment.

Magasins de vêtements cherchent clients

Les restrictions sanitaires successives face au coronavirus contribuent à la rareté de la clientèle. Conséquence : les boutiques et autres magasins se retrouvent avec des invendus records, alors que de nouvelles collections pointent déjà à l’horizon.

La période noire se poursuit chez les vendeurs de vêtements en France en cette période de pandémie. Après avoir traversé non sans difficulté deux confinements, ils doivent à présent, faire avec le couvre-feu à partir de 18 h sur toute l’étendue du territoire. Une mesure qui a inévitablement des incidences négatives sur leurs revenus. Les clients se comptent sur le bout des doigts, laissant les vêtements sans preneurs. Une situation d’autant plus pénalisante pour les commerçants qu’elle intervient en pleine période des soldes d’hiver. Les prix ont beau avoir été cassés, la situation ne change pas. La clientèle refuse de se pointer au grand désarroi des vendeurs.

Double casse-tête

A une semaine de la fin des soldes d’hiver, les craintes pour les magasins de se retrouver avec de grands stocks d’invendus sont grandes. Elle est même inéluctable selon beaucoup qui ne se font plus d’illusions sur le sujet. Mais l’accumulation de marchandises non-vendues n’est pas le seul ennui des commerçants. Ils doivent aussi compter avec l’arrivée très prochaine de la collection de printemps. Comment financer de telles acquisitions dans ce contexte de faillite presque généralisée ? Et une fois les nouveaux vêtements acquis, où trouver suffisamment de places pour les exposer avec des stocks d’invendus sous les bras ? C’est le double casse-tête auquel est confrontée la quasi-totalité du secteur de la vente de vêtements qui crie à la catastrophe. Certains revendiquent jusqu’à un vêtement sur deux non vendu.

Le déstockage, grand gagnant de la situation

Si la situation frappe l’ensemble de la filière, tous les commerçants ne sont cependant pas logés à la même enseigne. Les indépendants dont l’acquisition de vêtements se fait en général sur fonds propre, peuvent toujours espérer écouler les invendus plus tard dans l’année. Les grandes marques elles, disposent de plus d’options, étant habitués à gérer ce genre de cas. Leur stock est dans un premier temps envoyé aux entreprises de déstockage qui se frottent les mains en ce moment. Les produits non écoulés qui leur parviennent ont fait considérablement monter leurs revenus. Le secteur de la vente en ligne a le vent en poupe en cette période de promotion des gestes barrières.

Les pays pauvres sont également sollicités par les grandes enseignes pour gérer les invendus. Des ventes qui se font à moindres frais afin de limiter les pertes.

Burger King au secours des producteurs de pommes de terre

La chaîne de la restauration rapide offre depuis ce mardi un kilogramme de pommes de terre à ses clients. Le but est d’inciter ces derniers à plus de consommation du tubercule afin de soulager un tant soit peu les producteurs qui croulent sous le poids des invendus.

Burger King (BK) ne manque décidément pas d’idées. Après sa trouvaille en faveur de McDo il y a quelques mois lors du deuxième confinement, le géant américain de la restauration rapide lance une nouvelle opération de communication, cette fois en faveur des producteurs de pommes de terre. L’initiative qui démarre ce mardi 2 février consiste à offrir à chaque client un kilogramme de patates afin de soutenir la filière à l’agonie. Pour s’y prendre BK dit s’être approvisionné de 200 tonnes supplémentaires auprès des producteurs menacés de voir leurs tubercules pourris. Car le début des restrictions sanitaires a coïncidé avec une baisse considérable de la consommation des pommes de terre en France. Les restaurants ne sont plus autorisés à accueillir du monde en leur sein. Or, 8 frites sur 10 consommées dans le pays le sont hors foyer, selon l’Union nationale des producteurs de pommes de terre.

Par ailleurs, les industriels figurant parmi la plus grosse clientèle des agriculteurs n’en achètent plus, faute de pouvoir les écouler. Ceux qui osent sont d’office confrontés à un surplus de coûts de stockage pour maintenir les pommes de terre commercialisables.

Un secteur sinistré

La situation est d’autant plus dramatique que même l’aide financière de l’État ne parviendra pas à combler la détresse des acteurs. Ces derniers ayant d’ores et déjà fait l’impasse sur 200.000 tonnes de pommes de terre invendues l’année écoulée. Dans ce contexte économique délétère, l’initiative de Burger King a donc de quoi redonner du baume au cœur des producteurs. Elle reste néanmoins symbolique et sans portée significative. Car les particuliers ne pourront pas aider à écouler toute la production française de pommes de terre qui a dépassé les 4 millions de tonnes en 2019. D’où l’exploration de nouveaux débouchés dont la méthanisation ou la transformation en composte, entre autres. Mais là encore, les producteurs sollicitent l’assistance de l’État pour le transport des tubercules. L’ultime réponse à cette situation économique morose reste donc de réduire la production, le temps de retrouver un contexte plus favorable au secteur. Les divers syndicats des producteurs exhortent à cet effet depuis fin 2020, les agriculteurs à diminuer de 15% leurs surfaces de plantation des tubercules.

Confinement : Comment se faire rembourser ses frais de vacances

Le spectre d’un nouveau confinement en France laisse les vacanciers dans une angoisse profonde. À savoir, celle de pouvoir récupérer l’argent déjà investit pour ses déplacements ou son séjour, entre autres. Revue de quelques possibilités de remboursement.

Aléatoire. Tel est le qualificatif convenable à la situation que vit le monde depuis début 2020 et le déclenchement de la crise sanitaire née de la pandémie du coronavirus. Les habitudes sont depuis bouleversées en raison du virus, mais également des mesures restrictives qu’il induit. En France, l’hypothèse d’un nouveau confinement – la troisième –  émerge de plus en plus à quelques jours seulement du début des vacances d’hiver, non sans faire jaser. Les vacanciers qui pour certains ont déjà engagé leurs frais dans des activités touristiques pendant cette période se retrouvent comme pris au piège. Le casse-tête paraît insoluble : comment rentrer en possession de son argent sans pénalités surtout ?

Billets annulables ou échangeables

En général, les professionnels de tourisme sont peu enclins à ce genre d’opération. Beaucoup usant de manœuvres afin de décourager toute velléité de demande de remboursement de la part du client. Mais les conditions ont à peu près été assouplies à l’aune de cette crise du coronavirus. C’est le cas chez une majorité de compagnies aériennes (Air France, Lufthansa, Ryanair, entre autres) qui proposent désormais aux clients désireux, un changement sans frais supplémentaires de leur date de voyage. Cela concerne les trois premiers mois de l’année à Ryanair et va jusqu’à septembre chez Air France.

Si la voie aérienne reste le moyen de transport le plus sûr au monde, celle ferroviaire l’est en France pour les vacanciers en quête de solution face aux mesures restrictives. Le client peut en effet se faire rembourser en intégralité la SNCF s’il le souhaite, à condition de s’y prendre au maximum trois jours avant la date du départ. Les conditions sont plus favorables dans le secteur de la location de véhicule, avec des billets annulables 48h avant le départ chez Europcar, Hertz et Sixt.

C’est moins le cas dans le secteur du logement où les remboursements ne sont pas garantis. Nombre d’hôtels conseillent d’ailleurs à la clientèle d’inclure l’option annulation dans leur réservation, au risque de s’engager dans l’incertitude totale quant au remboursement de leurs frais en cas d’annulation. À cet effet, les usagers de la plateforme de location Airbnb sont priés de contacter leur hôte pour s’enquérir des conditions de remboursement s’il y en a.

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