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Numérique : le Sénat prépare une proposition de loi pour réduire son empreinte environnementale

Une jeune femme manipulant son smartphone.

Une proposition de loi a été déposée mercredi au Sénat pour réduire l’empreinte environnementale du numérique, alors que celle-ci risque d’exploser d’ici 2040 en France. Ses auteurs proposent notamment la lutte contre l’obsolescence programmée des matériels, la limitation de certaines pratiques énergivores, streaming automatique ou forfaits data illimités.

Après un rapport d’information sur l’empreinte environnementale du numérique publié en juin dernier, trois sénateurs ont soumis un nouveau projet de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique. Celui-ci pesait 2 % des émissions de gaz à effet de serre françaises en 2019, contre 4,7 % pour le secteur aérien. A cause du nombre croissant de data centers, l’arrivée de la 5G et le développement de l’IoT, cette empreinte carbone du numérique devrait exploser d’ici 2040. En effet, les émissions de CO2 pourraient grimper à près de 7 % si rien n’est fait entre-temps.

« Le réseau mobile, beaucoup plus émetteur et moins résilient que le réseau fixe »

Pour réduire l’empreinte environnementale du numérique, les sénateurs Patrick Chaize (LR), Guillaume Chevrollier (LR) et Jean-Michel Houllegatte (PS) suggèrent l’interdiction des forfaits mobiles avec données Internet illimitées. « Le réseau mobile est en effet aujourd’hui beaucoup plus émetteur et moins résilient que le réseau fixe », écrivent-ils dans le rapport d’information qui a inspiré la proposition de loi. « Si peu d’opérateurs proposent aujourd’hui ce type d’offres en 4G, elles pourraient être amenées à se généraliser avec le développement de la 5G. Leur interdiction aurait ainsi un caractère préventif. », ajoutent les auteurs.

Sanctionner l’obsolescence logicielle

Les sénateurs proposent aussi la lutte contre le délit de l’obsolescence programmée. Cela se traduirait par une sanction pour les entreprises qui pratiquent l’obsolescence logicielle (quand un OS ou un terminal ne supporte plus un logiciel ou une application).

Aussi, ils estiment que l’allongement de la durée de garantie des terminaux (smartphones, tablettes, ordinateurs) pourrait constituer un frein à leur renouvellement trop fréquent. Un défi important lorsqu’on sait que la fabrication des terminaux représentent 70 % de l’empreinte carbone du numérique.

Interdire les vidéos lancées automatiquement

En outre, les sénateurs demandent l’intégration des principes de développement durable dans la conception de sites internet publics et de grandes entreprises. Objectif : limiter la consommation de données lors du chargement des pages web. Dans le même temps, la législation pourrait interdire les vidéos lancées automatiquement sur les plateformes. Enfin, les sénateurs appellent à une éducation à la « sobriété numérique ».

En plus des pouvoirs publics, de nombreuses grandes entreprises françaises veillent à limiter l’impact numérique de leurs activités. On peut entre autres citer le groupe d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta qui intègre le développement durable au cœur de sa politique RSE. Le fonds aide également ses 21 participations à adopter les bons gestes de sobriété numérique.

Coronavirus : annulation du Salon de l’Agriculture à Paris

En raison de la pandémie du Covid-19, le Salon International de l’Agriculture prévu à Paris du 27 février au 7 mars 2021 a été annulé ce lundi 12 octobre. Cependant, la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) confirme la mise en place d’autres évènements. Le concours général des produits agricoles aura lieu comme prévu.

Le Salon international de l’agriculture a été annulé cette année à cause de la crise sanitaire. Ce dernier constitue la foire agricole la plus importante en France. Chaque année depuis 1844, le Salon organise une foire d’exposition à Paris, au parc des expositions de la porte de Versailles et cela pendant la dernière semaine du mois de février ou la première semaine du mois de mars. Le salon présente 4 expositions : l’Elevage et ses Filières, les Produits des Régions de France, d’Outre-Mer et du Monde, les Cultures et Filières végétales, Jardin et Potager, les Services et Métiers de l’agriculture.

En dépit de l’annulation du salon cette année à cause des raisons sanitaires, d’autres évènements agricoles se dérouleront. Par ailleurs, le Concours général agricole est toujours maintenu. « Les 6000 personnes du jury se réuniront dans quatre villes françaises. Nous sommes en train de l’organiser« , confirme sur France Info, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. Ce concours vient dans le but d’encourager les producteurs agricoles et récompense les produit de haute qualité. Le concours offres la possibilité aux candidats participants (éleveurs, producteurs…) d’augmenter leur visibilité et promouvoir leurs marques. Les efforts sont récompensés d’une manière juste et honorable. Cela inclus l’attribution des médailles et des attestations d’honneur.

Covid-19 : 32% des propriétaires ont des difficultés à payer leur crédit immobilier

De petits blocs rouges representant des maisons.

 

Alors que la crise sanitaire reprend vigueur, 32% des propriétaires et 16% des locataires se disent en difficulté pour payer leur crédit immobilier ou leur loyer, selon une étude menée pour Meelo en septembre. Ils n’étaient respectivement que 17% et 6% lors du précédent baromètre an avril.

2 à 3 fois plus de Français ont du mal à assurer le paiement de leur logement

La crise sanitaire a des conséquences sur la capacité de remboursement des Français. C’est ce qui ressort d’une étude publiée jeudi et réalisée par Diffusis France pour le compte de Meelo, un spécialiste de la data financière. Selon cette enquête effectuée entre le 14 et le 18 septembre, 32% des propriétaires disent être aujourd’hui en difficulté pour rembourser leurs emprunts immobiliers et 16% des locataires évoquent aussi des difficultés pour payer leur loyer en cette période de rentrée. Ils n’étaient respectivement que 17% et 6% lors du précédent baromètre an avril. En clair, il y a aujourd’hui 2 à 3 fois plus de Français qui ont du mal à assurer le paiement de leur logement. Aussi, 17% des emprunteurs déclarent que la situation pourrait devenir délicate financièrement, contre 21% des locataires.

Face à ces difficultés de paiement, certains d’entre eux pensent à regrouper leurs crédits pour faire baisser les charges mensuelles : ils sont un sur quatre à l’envisager, soit un chiffre en augmentation de 15 points depuis le déconfinement. D’autres réfléchissent à un report ou un aménagement des crédits : 17,8% des propriétaires ont évoqué cette possibilité, d’après le sondage. Sur l’ensemble des personnes interrogées, c’est-à-dire locataires et propriétaires, ils sont 15,5% à penser à un report ou un aménagement de leurs crédits à la consommation et 14,2% pour leurs crédits automobiles.

7% des sondés pensent avoir recours à un dossier de surendettement

Par ailleurs, un quart des sondés envisage de solliciter un prêt à la banque pour couvrir leurs dépenses, alors que lors du dernier sondage ils n’étaient que 2% à y penser en cas de baisse de pouvoir d’achat. Près de la moitié (48%) de ceux qui souhaitent contracter un prêt bancaire tablent sur une somme allant jusqu’à 3 000 euros. Pis, 7% des personnes interrogées pensent avoir recours à un dossier de surendettement auprès de la Banque de France aujourd’hui, contre 2,1% il y a quatre mois.

Une situation qui pourrait conforter le Haut Conseil de stabilité financière dans sa volonté de ne pas assouplir les conditions d’accès au crédit immobilier, au grand désarroi des courtiers et banques. L’institution devrait s’interroger sur l’opportunité de faciliter l’accès au crédit si cela doit mettre les emprunteurs les plus fragiles en difficulté.

Le magazine Maison Actuelle vous accompagne dans votre évolution

Maison Actuelle a lancé son 66e numéro le 1er octobre, afin de partager avec sa communauté ses nouveautés, ses conseils et ses astuces. Le magazine vous propose un choix varié en matière de décoration et vous plonge au cœur des tendances les plus récentes pour satisfaire vos désirs et répondre à vos besoins.

Le développement durable au cœur des valeurs de Maison Actuelle

Afin de pouvoir vivre dans une maison saine et écologique, le magazine Maison Actuelle vous incite à suivre sa vision écologique et partage avec vous son état d’esprit pour donner du sens à son activité. Il devrait, comme l’espèrent ses auteurs, vous sensibiliser à l’importance de la préservation des ressources naturelles. Le magazine vous propose donc des gestes simples pour aménager votre maison, des conseils pour la décorer et l’entretenir efficacement.
Le magazine présente des produits et des services qui peuvent être utiles à vos quotidiens tels que :

-la pompe à chaleur Panasonic, constituée d’un équipement écologique et efficace, sert à chauffer votre logement en transformant l’air extérieur en une énergie intérieure. Il s’agit d’un chauffage réversible.
-Guano-Diffusion, une entreprise française proposant un produit phare, qui permet grâce au guano de chauve-souris d’obtenir naturellement une récolte importante, en renforcent la pousse des plantes dans le but de favoriser l’agriculture biologique.
-L’entreprise MonPoTDECO, spécialisée en poterie artisanale, cherche à faire revivre l’agriculture traditionnelle. Elle propose des pots résistants à la pluie et à la neige, durables et efficaces.

Le magazine Maison Actuelle vous fera voyager avec un immobilier agréablement décoré, en choisissant votre propre revêtement de sol et votre peinture murale. Il vous transmettra également toutes les astuces et les bons conseils pour mieux vous occuper de votre jardin en cet automne et pendant cette crise sanitaire. « Mais se concentrer sur son intérieur ne signifie pas pour autant oublier le monde extérieur. La COVID-19 et le confinement nous ont permis de comprendre à quel point le développement durable était une priorité », déclarent les auteurs de Maison Actuelle dans leur Edito.

Pour en savoir plus :

Maison Actuelle

HD Média groupe

 

Etats Unis : 90% des voitures devraient être électriques d’ici 2050 pour atteindre les objectifs climatiques

Une voiture Tesla branchée à une borne de recharge.

 

Selon une étude canadienne, 90% des voitures aux Etats Unis devraient être électriques d’ici 2050 pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. Il faudrait précisément mettre en service 350 millions véhicules à cette échéance.

Publiée mardi dans la revue Nature Climate Change, une étude menée par des ingénieurs de l’Université de Toronto conclut que 90% des voitures aux Etats Unis devraient être électriques d’ici 2050 pour maintenir le secteur des transports en conformité avec les objectifs de l’Accord de Paris. Signé en 2016, cet accord international vise à limiter le réchauffement climatique à 2°C au-dessus des niveaux pré-industriels. Bien que les États-Unis se soient retirés de cette initiative depuis la présidence de Donald Trump, chaque État américain peut choisir de suivre l’accord ou non. C’est le cas de la Californie, dont le gouverneur démocrate, Gavin Newsom, a exprimé la semaine dernière son souhait d’interdire les ventes de véhicules à diesel et essence dans tout l’État à partir de 2035.

Joe Biden n’a pas pris d’engagements clairs

L’idée de mettre un terme à la vente de ces véhicules pollueurs a émergé en février au cours des primaires démocrates, où plusieurs candidats ont proposé que 100% des véhicules vendus soient électriques en 2035, voire avant. Le vainqueur Joe Biden s’est dit favorable à la disparition progressive de ces voitures, mais n’a pas pour autant pris d’engagement sur un calendrier. Cependant, si l’objectif 2035 de la Californie était adopté et mis en œuvre à l’échelle nationale, 350 millions de voitures électriques sillonneraient les routes en 2050, selon l’étude canadienne.

Un développement des capacités de production d’électricité en parallèle

Ce changement du parc automobile américain devrait s’accompagner  d’une hausse de 41% de la consommation électrique du pays (par rapport à 2018). Ce qui nécessitera le développement des capacités de production d’électricité, tout comme des réseaux. Il faudra aussi augmenter l’approvisionnement en lithium et autres métaux rares, notamment le cobalt, essentiels à la fabrication des batteries. « Nous devons déployer des véhicules électriques. Mais nous devons également être réalistes : ils ne suffiront probablement pas à eux seuls » affirme Alexandre Milovanoff, l’un des auteurs de l’étude. Ces derniers proposent notamment la mise en place de mesures dissuasives pour réduire la dépendance aux voitures individuelles.

Covid-19 : les piscines restent ouvertes à Paris ce lundi

Deux jeunes femmes dans une piscine publique.

 

Malgré les nouvelles restrictions annoncées dans les zones rouges par le gouvernement, les piscines restent ouvertes ce lundi à Paris. La ministre des sports Roxana Maracineanu ayant annoncé que les ouvertures et les fermetures restaient à la main du préfet.

Dans le but de lutter contre la propagation inquiétante du coronavirus, le ministre de la Santé Olivier Véran a décrété de nouvelles mesures restrictives strictes dans les zones touchées. Ainsi, il a été décidé de la fermeture des salles polyvalentes, salles de sport et gymnases dans les « zones d’alerte renforcée », dès ce lundi 28 septembre. Paris et les départements de la petite couronne sont concernés par ces mesures, puisque classés « rouge » sur la nouvelle carte de France Covid.

Des décisions préfectorales selon la situation épidémiologique

Après un imbroglio total concernant certains lieux publics, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu a précisé samedi que « Les ouvertures et les fermetures restent à la main du préfet, même s’il y a cette doctrine nationale ». Ce qui signifie que dans les zones d’alerte renforcée et maximale, les préfets décideront selon la situation épidémiologique. Finalement, la préfecture de Paris a indiqué que les piscines, qu’elles soient couvertes ou non, resteront ouvertes « dans les conditions habituelles ».

« Notre position est de souhaiter que l’ensemble des activités sportives puissent être maintenues y compris pour les adultes, si nécessaire en adaptant le protocole sanitaire », confie l’adjoint aux Sports à la mairie de Paris, Pierre Rabadan. Ailleurs, comme à Lyon et à Lille, les piscines municipales couvertes doivent fermer sauf pour les groupes scolaires, les mineurs ou les sportifs de haut niveau qui pourront toujours y accéder.

Les rassemblements limités à 10 personnes

Par ailleurs, dans les zones en « alerte renforcée », les rassemblements sur la voie publique sont limités à 10 personnes. Mais cette interdiction ne s’applique pas aux manifestations à caractère revendicatif, qui doivent néanmoins être déclarées en préfecture. Les autres mesures annoncées cette semaine par le gouvernement restent inchangées, notamment la fermeture des bars et restaurants dès 22 heures à partir de ce lundi.

27 décès en France ces dernières 24 heures

D’après le dernier bilan des autorités sanitaires, on dénombre 27 morts en milieu hospitalier en 24h. En France, l’épidémie est en hausse dans plusieurs régions et départements, d’où les nouvelles restrictions. On compte actuellement 538 569 cas de Covid-19, dont 94 891 guérisons et 31 727 décès.

Viande bio : la production a doublé en cinq ans

Des vaches dans un pâturage verdoyant.

 

La production de viande bio a doublé sur les cinq dernières années, passant de près de 28 000 tonnes en 2014 à près de 54 000 tonnes en 2019, indique Interbev dans un communiqué publié le 16 septembre 2020. Une hausse qui cadre avec l’ambition du plan de filière qui prévoit un doublement de la production d’ici à 2022.

Les derniers chiffres divulgués par l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev) sont de bon augure pour la filière des viandes en agriculture biologique. En l’espace de 5 ans, la production de viandes bio a quasiment doublé passant de 27 498 tonnes en 2014 à 53 629 tonnes en 2019. « L’ambition affichée dans le plan de filière en 2017, qui repose sur un doublement des volumes bio et le développement de la consommation, notamment au sein de la restauration collective et commerciale d’ici 2022, se concrétise », estime Interbev dans son observatoire des viandes bio publié le 16 septembre 2020.

La restauration hors domicile rayonne

Pour l’année 2019, la filière recense des volumes d’abattage en augmentation de 16 % par rapport à l’année précédente, et en particulier au sein de la filière porcine (+32%). Les ventes dans les différents canaux de distribution vont bon train également, notamment dans la restauration hors domicile. Celle-ci enregistre une progression de 34% en volume en 2019. Elle est suivie par les magasins spécialisés qui pèsent 14, 7% de parts de marché et affiche une progression de 10%. Le troisième circuit de distribution est la boucherie artisanale (12,2% des volumes) qui s’inscrit en progression de 12%. Quant à la vente directe, elle représente 9,3% des volumes de viandes bio.

Une croissance parallèle du nombre de consommateurs

En 2019, la majorité des ventes en volume (56%) continue toutefois d’être réalisée au sein des enseignes de la grande distribution. Selon la section Bio d’Interbev, les animations y jouent un rôle clé pour séduire les consommateurs et dynamiser les ventes. Notons que, parallèlement à la hausse de la production, le nombre de consommateurs de viande bio a aussi augmenté ces dernières années. Il est passé de 59% en 2015 à 74% en 2018.

Un plan filière avec 7 axes majeurs

Le programme Ambition Bio 2022, dévoilé en 2017, est doté de 1,1 milliard d’euros et s’articule en 7 axes majeurs. Parmi lesquels : développer la production pour atteindre les 15% de surface agricole française cultivée en bio à l’horizon 2022, renforcer la recherche, former les acteurs et adapter la réglementation.

 

Quelles différences entre la cigarette électronique et le tabac à chauffer ?

Si les cigarettes électroniques commencent à être bien connues des Français, on ne peut pas en dire autant d’un autre substitut à la cigarette, le tabac à chauffer. Les ventes de ces dispositifs d’accompagnement au sevrage tabagique progressent pourtant partout dans le monde, y compris dans l’Hexagone. Quels points communs et quelles différences y a-t-il entre le vapotage et le tabac à chauffer ?

Tout d’abord, il est indispensable de préciser que cigarettes électroniques et tabac à chauffer ne doivent être utilisés que pour les fumeurs ne pouvant pas ou ne voulant pas arrêter la cigarette par eux-mêmes. Si ces dispositifs sont moins nocifs que la cigarette traditionnelle, le meilleur geste pour la santé est de ne pas fumer. Ces produits s’adressent aux fumeurs adultes qui souhaitent se détourner de la cigarette.

En revanche, pour les fumeurs souhaitant arrêter la cigarette, ces deux options peuvent représenter une assistance utile pour le sevrage. Avec toutefois des différences de taille entre les deux. Mais aussi quelques points communs : à la différence de la cigarette, ceux-ci ne brûlent pas le tabac pour libérer la nicotine, et entendent ainsi limiter l’émission de substances nocives liées à la combustion, et le fait qu’il s’agit de dispositifs électroniques chauffant du liquide (e-cigarette) ou du tabac (tabac à chauffer).

C’est d’ailleurs la principale différence entre les deux. Là où la cigarette électronique vaporise un liquide de synthèse à la nicotine (qui peut être ou pas aromatisé), les dispositifs de tabac à chauffer utilisent de véritables cartouches de tabac afin de proposer, selon ses promoteurs, une expérience plus proche de la cigarette en termes de saveur et de rituels.

Le principe du tabac à chauffer est de chauffer du tabac à une température de 350°C qui permet de dégager des vapeurs de tabac, mais qui n’entraine pas de combustion (une cigarette traditionnelle se consume à une température de 900°C environ). Or, ce seraient les fumées de la combustion qui engendreraient 90 à 95% des matières toxiques inhalées par les fumeurs, selon l’américain Philip Morris International (PMI), leader mondial du secteur.

PMI, qui cherche à faire évoluer son modèle économique et vise à terme d’abandonner les ventes de cigarettes, a investi plus de 7,2 milliards de dollars depuis 2008 pour mettre au point son dispositif de tabac à chauffer, baptisé IQOS, en partant du principe que les fumeurs étaient attachés aux rituels de la cigarette et qu’il était plus facile de les aider à décrocher en leur proposant un produit à base de tabac qui soit moins nocif.

Plus de 18,7 milliards de recharges IQOS ont été commercialisées au premier trimestre 2020 sur les 56 marchés où le dispositif de tabac à chauffer est présent, des chiffres en augmentation de 24,3% par rapport à l’année précédente. Des volumes de ventes qui représentent désormais plus de 10% des volumes mis sur le marché par PMI. Autant d’éléments qui laissent à penser que le tabac à chauffer devrait s’installer durablement dans les habitudes de sevrage des fumeurs.

Numérique : « la France va prendre le tournant de la 5G », défend Macron

Emmanuel Macron lors d'une visite au Panthéon, à Paris, le 4 septembre 2020 (Photo : Elysée).

 

Alors que 70 élus de gauche et écologistes ont demandé un moratoire sur cette nouvelle technologie, Emmanuel Macron a défendu lundi la 5G, dont l’attribution des fréquences doit débuter à la fin du mois en France. Il a même ironisé sur « le modèle Amish » et le « retour à la lampe à huile ».

Au lendemain de la demande de moratoire de 70 élus de gauche et écologistes sur la 5G, Emmanuel Macron a clairement pris position. Le chef de l’Etat français a estimé que la France devrait mettre le cap sur cette nouvelle technologie pour maintenir sa souveraineté numérique. « La France est le pays des Lumières, c’est le pays de l’innovation (…) On va tordre le cou à toutes les fausses idées. Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation », a insisté le chef de l’Etat devant une centaine d’entrepreneurs et entrepreneuses de la « French Tech » réunis dans la salle des fêtes de l’Elysée.

Macron se paie la tête des écologistes

Ne se contentant pas de défendre la 5G, Emmanuel Macron a même choisi de lancer une pique aux opposants à cette cinquième génération des standards pour téléphonie mobile. « J’entends beaucoup de voix qui s’élèvent pour nous expliquer qu’il faudrait relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile ! Je ne crois pas que le modèle Amish permette de régler les défis de l’écologie contemporaine », s’est moqué le président de la République. Il faisait ainsi référence à cette communauté religieuse américaine hostile à la technologie et qui vit comme au XVIIIe siècle.

« On ne doit dépendre d’aucune puissance non européenne »

Emmanuel Macron a aussi rappelé que le plan de relance consacrerait sept milliards d’euros au secteur du numérique, notamment pour la transformation des services de l’Etat. Il a par ailleurs défendu une Europe numérique souveraine. « Sur la 5G et beaucoup d’autres sujets, on ne doit dépendre d’aucune puissance non européenne », a martelé le locataire de l’Elysée, en appelant notamment à « rouvrir la bataille sur le cloud ».

Un moratoire sur la 5G d’ici l’été 2021 ?

Emmanuel Macron s’est exprimé au lendemain de la demande de moratoire sur le déploiement de la 5G, d’ici l’été 2021, de 70 élus de gauche et écologistes, dont Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot ou François Ruffin. Ceux-ci reviennent à la charge ce mardi matin dans « l’Obs » pour demander un référendum sur le sujet.

L’attribution des fréquences de cette technologie mobile doit débuter à la fin du mois en France, le mardi 29 septembre précisément.

United Airlines et Lufthansa offriront des tests COVID-19 rapides aux passagers en octobre

Les voyages pendant la pandémie ont connu beaucoup de changements. United Airlines est devenue la première compagnie aérienne américaine à lancer un programme de tests de coronavirus rapide pour les voyageurs. Elle offrira des tests aux passagers voyageant à Hawaii à partir de San Francisco. D’autres destinations sont programmées pour faire partie du service mais cela dépend du budget de l’entreprise ainsi que de l’évolution de la pandémie à l’échelle internationale.

Ce nouveau protocole de test arrive dans le but d’aider les voyageurs à mieux gérer les exigences de la quarantaine et cela est valable pour plusieurs destinations à travers le monde. À partir du 15 octobre, les voyageurs partant de l’aéroport international de San Francisco aux aéroports d’Hawaï auront la possibilité de passer un test rapide à l’aéroport avant leur voyage. Les nouveaux tests fournis par les laboratoires d’Abbott donnent des résultats au personnel de l’aéroport en environ 15 minutes. Auparavant, ces essais étaient offerts uniquement aux équipages de conduite, mais la compagnie aérienne l’étend maintenant aux clients.

Étant donné qu’il y a un nombre limité d’essais, Bjoern Becker le directeur général de la gestion des produits au groupe Lufthansa, a déclaré aux journalistes de Reuters que la compagnie aérienne envisageait initialement d’offrir ces tests rapides aux passagers de première classe et en classe affaires seulement.

La compagnie aérienne des Emirates Unies, basée à Dubaï, a également commencé à offrir des tests rapides aux passagers en avril. Comme la pandémie de coronavirus se poursuit dans le monde entier, il est probable que d’autres compagnies aériennes envisageront cette option dans l’avenir.

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