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Mali : ADP-Maliba, garantir la mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif

Le parti ADP-Maliba, de l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a signé lundi avec le premier ministre malien Boubou Cissé, l’accord politique de gouvernance, afin d’assumer ses responsabilités et de se porter garant de la mise en œuvre des recommandations du dialogue national inclusif, a indiqué le président du parti, Youba Ba, dans un communiqué.

ADP-Maliba, l’une des principales formations politiques d’opposition malienne, demandait depuis longtemps l’organisation du Dialogue National Inclusif, visant à dépasser les barrières partisanes pour trouver des solutions consensuelles à l’ensemble des défis auxquels le Mali est confronté. Un dialogue qui s’est tenu au cours des dernières semaines et qui est porteur, selon l’ADP-Maliba, des germes de la réconciliation nationale au Mali.

Un évènement durant lequel les délégués de l’ADP-Maliba ont activement participé à la rédaction du rapport final à travers de nombreuses propositions. Il coulait donc de source pour ce mastodonte de l’opposition malienne de faire fi des considérations partisanes pour s’inscrire dans la logique de la mise en oeuvre des recommandations, qui en définitive, ont été adoptées par les Maliens, majorité, opposition et société civile confondus.

« L’ADP-Maliba ne saurait se soustraire de sa responsabilité dans la réussite du programme de sortie de crise proposé par le Dialogue National. Cette responsabilité appelle à un dépassement de soi et à l’élimination des clivages politiques qui fragiliseraient les résultats positifs engrangés. Un nouveau souffle a été donné au pays », précise le communiqué d’ADP-Maliba.

La formation politique précise qu’elle se considère comme une sentinelle devant soutenir la mise en œuvre des recommandations formulées par les Maliens. « Au-delà de l’engagement politique des plus hautes autorités, la principale garantie pour notre parti est de participer activement à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des recommandations du Dialogue National », ajoute Youba Ba.

Le Mali est confronté depuis 2012 à une crise multidimensionnelle, dont la partie la plus visible est l’émergence de groupes armés djihadistes, mais qui trouve ses racines dans la situation économique et sociale du pays, frappé par le chômage de masse, en particulier chez les jeunes. Le parti ADP-Maliba est né de cette crise, en souhaitant apporter des réponses nouvelles et issues de la société civile à cette crise.

Le fondateur du parti, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a créé la surprise lors du scrutin présidentiel de 2018 en arrivant à la troisième place après une campagne marquée par ses propositions économiques et sociales axées autour de l’emploi et de la jeunesse pour sortir le Mali de la pauvreté.

Dès le lendemain de l’élection présidentielle, qui a vu Ibrahim Boubacar Keita être réélu, Aliou Boubacar Diallo a appelé à la tenue d’un grand débat national inclusif visant à faire participer tous les Maliens à la recherche de solutions pour rétablir l’ordre et relancer le pays.

Transports : un European Hyperloop Center (EHC) va ouvrir aux Pays-Bas en 2022

Au Pays-Bas, la construction d’European Hyperloop Center (EHC) débutera en 2020, pour une ouverture et un démarrage d'activité en 2022.

 

Au Pays-Bas, la construction d’European Hyperloop Center (EHC) débutera en 2020, pour une ouverture et un démarrage d’activité en 2022. Ce centre favorisera la coopération, afin d’accélérer le développement d’une technologie qui pourrait offrir une alternative propre au transport aérien.

Un réseau de 10 000 kilomètres

Le centre européen pour Hyperloop naîtra aux Pays-Bas. La société Hardt, lauréate du concours organisé par Elon Musk en 2017 parmi 360 équipes du globe, va lancer en 2020 la construction d’un European Hyperloop Center (EHC) dans la province néerlandaise de Groningen. L’inauguration de cette infrastructure et le démarrage de ses activités sont prévus en 2022.Le nouveau European Hyperloop Center (EHC) s’ouvrira aux développeurs d’hyperloop du monde entier, pour favoriser la coopération et accélérer le développement d’une technologie qui pourrait offrir une alternative propre au fret.

L’Hyperloop, qui a deux fois la capacité des trains à grande vitesse actuels, se présente comme un système de transport permettant la circulation de capsules dans un tube à vide qui fonctionne grâce à un système de propulsion électromagnétique et à une vitesse impressionnante de 1 000 km/h. Outre la rapidité, l’Hyperloop se veut une solution de transport neutre en carbone, moins consommatrice d’énergie par passager que le train et l’avion, et fonctionnant grâce à l’électricité renouvelable. La société néerlandaise Hardt, basée à Delft, ambitionne de construire un réseau Hyperloop européen de 10 000 kilomètres.

Un appel à une plus large collaboration

L’installation accueillera une piste d’essai longue de trois kilomètres mise à disposition de la dizaine de développeurs d’Hyperloop européens et un centre d’apprentissage, qui réfléchira à la normalisation européenne, aux normes de sécurité et à l’expérience de voyage des passagers, et un bureau de recherche et développement.
Hardt invite les entreprises, institutions et gouvernements de toute l’Europe à travailler, sous le même toit, pour entamer la prochaine phase de développement de la technologie. « La mise en œuvre d’un projet de cette ampleur n’est pas quelque chose que n’importe qui peut entreprendre, seul. Il y a une richesse de connaissances et de passion en Europe. Avec l’EHC, nous rassemblons tout cela pour développer un système européen unique », a commenté Tim Houter, le PDG de Hardt.

Le développement de la mobilité intelligente et verte

Selon le cabinet de conseil Berenschot, l’EHC contribuera à créer un environnement commercial attractif pour les entreprises technologiques innovantes et à améliorer progressivement l’image de la région. « L’arrivée de l’EHC s’inscrit parfaitement dans nos ambitions en matière d’innovation et de durabilité. Les entreprises, les institutions de la connaissance et les gouvernements travaillent en étroite collaboration à Groningen sur le développement de la mobilité intelligente et verte. La piste d’essai hyperloop est un merveilleux ajout à cela », explique Mirjan Wulfse, directeur provincial de la province de Groningue.

Au cours des prochains mois, les parties concernées et les ministères néerlandais de l’infrastructure et de la gestion de l’eau et des affaires économiques et climatiques se réuniront autour d’une table pour discuter de la possibilité d’accélérer le développement de l’hyperloop grâce à un partenariat public-privé.

 

Les petites entreprises — aussi — victimes du démarchage abusif

Si les particuliers en sont souvent les premières victimes, le démarchage abusif touche aussi les petites entreprises qui, elles aussi, sont la proie de vendeurs peu scrupuleux. Là encore, les fournisseurs d’énergie sont particulièrement visés, mais ces approches commerciales abusives se concentrent surtout sur la mise en conformité des entreprises avec les nouvelles législations, nationales ou européennes.

Les nouvelles réglementations encouragent les méthodes de vente abusives

En France, les nouvelles réglementations sont récurrentes et obligent les entreprises à se mettre rapidement en conformité avec celles-ci. Une aubaine pour les démarcheurs. Depuis 2015, par exemple, l’ensemble des établissements recevant du public (ERP) doit ainsi être en capacité d’accueillir, dans les meilleures conditions possibles, les personnes en situation de handicap. Au vu de la complexité des travaux à effectuer, certains établissements disposent d’un agenda d’accessibilité programmée (ADAP), permettant d’étaler sur plusieurs années leur réalisation.

Problème : certaines entreprises n’hésitent pas à abuser de ces dispositifs. Se faisant souvent passer pour des organismes publics ou prétendant agir en leur nom, ces dernières cherchent à imposer leurs services en menaçant les établissements visés d’écoper de lourdes amendes, s’ils ne se mettent pas en conformité dans les délais les plus brefs. Souvent, le démarchage abusif se transforme en approche agressive.

Invités à fournir leurs coordonnées bancaires, les établissements visés se voient ensuite prélever des sommes très largement supérieures à celles annoncées lors des prises de contact. Dans les départements, préfectures, chambres de commerce et d’industrie ou encore services de police et de gendarmerie multiplient les campagnes de communication pour sensibiliser les professionnels à ces méthodes. S’il n’est plus possible de déposer un agenda d’accessibilité programmée depuis le 31 mars dernier, les abus continuent.

Plus récemment, c’est le Règlement général sur la protection des données (RGPD) qui a aiguisé l’appétit des démarcheurs les moins scrupuleux. Entrée en vigueur le 25 mai 2018, le RGPD oblige les entreprises à se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation européenne afin de garantir la protection des données personnelles de leurs collaborateurs, mais aussi de leurs clients.

Dans la Manche, une chef d’entreprise a ainsi révélé avoir été approchée par une entreprise munie d’une lettre provenant prétendument d’un organisme officiel. Là encore, les coupables ont menacé l’entreprise de sanctions financières, si la mise en conformité n’était pas réalisée sous peu : « on peut vous aider à respecter la loi, avec une mise à jour tous les six mois, cela ne vous coûtera que 1 000 euros », aurait ainsi expliqué la société à la victime, ingénieure de formation et dirigeante d’un petit cabinet de conseil en médiation. Même les policiers, pourtant acculturés à ce type d’abus, ignoraient cette nouvelle forme de démarchage. « Au commissariat, on m’a dit que c’est une première, que d’habitude les arnaques portaient plutôt sur les mises aux normes pour handicapés », explique-t-elle.

Des petites entreprises ciblées

Mais, à l’instar des particuliers, les entreprises sont également victimes d’abus dans le secteur de l’énergie. En effet, comme le révèle le médiateur de l’énergie dans son rapport d’activité 2018, « les petites entreprises n’échappent pas davantage aux fausses promesses des démarcheurs. Ces derniers présentent des offres permettant une baisse substantielle des factures, mais ils passent sous silence les conditions de changement de fournisseur ». Et, pour les victimes, la situation est bien souvent plus délicate. En effet, comme le précise le médiateur de l’énergie, « (les entreprises) ne disposent pas d’un droit de rétraction, sauf exception pour les entités de moins de 5 salariés ». Pour rappel, les particuliers bénéficient d’un délai de 14 jours pour renoncer à leur engagement.

Pour ce qui est des particuliers, le nombre de litiges est particulièrement élevé. En effet, 1 416 litiges ont été recensés en 2018 et ce chiffre devrait encore augmenter en 2019. Parmi les entreprises les plus visées, les géants de l’électricité Engie et ENI. Le premier a été condamné en septembre dernier par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à une amende de presque 900 000 euros pour manquements aux « obligations réglementaires visant à protéger les consommateurs dans le cadre d’un démarchage téléphonique ».

En mars dernier, Engie avait déjà été condamné à verser un million d’euros de dommages et intérêts à EDF, pour concurrence déloyale : l’énergéticien a en effet été reconnu coupable de démarchage abusif, les commerciaux de celui-ci allant jusqu’à usurper le nom d’EDF. « Vous avez, ici, l’exemple d’un mastodonte de l’énergie condamné à deux reprises pour avoir bafoué les règles commerciales les plus élémentaires », dénonce Dimitri Houbron, député du Nord.

En 2018, 56 % des Français auraient ainsi été démarchés dans le domaine de l’énergie, alors qu’ils n’étaient que 36 % en 2017. Les associations de consommateur, comme certains élus, réclament plus que jamais un encadrement plus strict du démarchage et un environnement réglementaire plus contraignant. Pour faire face à ces problématiques, Dimitri Hubon préconise par exemple « d’interdire la rémunération totale des démarcheurs à la commission », principal facteur d’abus, selon l’élu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lamborghini : le succès dans la rareté

Pour Lamborghini, il n'est plus question de chercher à réaliser des records de vente chaque année.

 

Pour Lamborghini, il n’est plus question de chercher à réaliser des records de vente chaque année. Avec une augmentation de volumes, la marque italienne craint une perte d’exclusivité de ses modèles et des valeurs résiduelles en baisse à mesure que les ventes augmenteraient.

Plus de 8000 ventes en 2019

La gamme de Lamborghini ne comptait que deux voitures de sport jusqu’à l’année dernière. Mais sans surprise, l’arrivée d’un troisième modèle prenant la forme d’un SUV a considérablement boosté les ventes du petit constructeur italien. Grâce à l’Urus, la marque italienne a en effet vendu plus de 4 500 automobiles sur les six premiers mois de l’année 2019. Si tout se passe comme prévu, Lamborghini devrait dépasser largement les 8000 ventes en 2019 d’ici le 31 décembre prochain. C’est tout simplement un record dans l’histoire du constructeur.

Face à ce succès, la tentation est grande d’augmenter la cadence pour atteindre des volumes encore plus élevés. Mais le patron Stefano Domenicali a écarté cette option. Pour lui, si Lamborghini devait allouer de l’espace supplémentaire dans l’usine italienne, ce serait simplement pour réduire les délais de livraison. L’homme craint en effet une perte d’exclusivité de la marque et des valeurs résiduelles en baisse à mesure que les ventes augmenteraient.

Comme Ferrari, quatre ans en arrière

La firme de Sant ‘Agat se retrouve ainsi dans une position similaire à celle de Ferrari, il y a quatre ans. A l’époque, le grand patron du groupe Fiat annonçait vouloir atteindre les 10 000 ventes annuelles pour le cheval cabré. Un souhait rejeté par le patron de Ferrari, Luca di Montezemolo. Il préférait à tout prix sauvegarder l’exclusivité des  modèles car le succès de la marque est dans sa rareté.

Une limite de 10 000 ventes par an

D’après Stefano Domenicali, Ferrari prévoit de vendre 8500 véhicules en 2020. Et elle s’en tiendra à ce chiffre chaque année jusqu’en 2025, année pendant laquelle un quatrième modèle devrait rejoindre la gamme. Lamborghini se fixera alors une limite de 10 000 ventes par an. Ce serait également un nouveau record absolu annuel dans l’histoire de la marque. Selon les rumeurs, le quatrième modèle pourrait prendre la forme d’une berline entièrement électrique.

Notons que les deux premiers modèles de Lamborghini sont l’Huracan et l’Aventador.

Mois sans tabac : les pistes pour redynamiser l’initiative

L’édition 2019 du Mois sans tabac n’a été qu’un demi-succès, avec un nombre de participants en recul par rapport à l’année précédente. Afin de redynamiser cette initiative incontournable en matière de réduction des risques, ses organisateurs doivent repenser le concept afin de l’adapter aux nouvelles réalités de l’arrêt du tabac.

Parmi les pistes de réflexion les plus souvent évoquées, les promoteurs du Mois sans tabac vont sans doute devoir intégrer d’avantages les substituts à la cigarette, comme les cigarettes électroniques, vers lesquelles les Français se tournent désormais massivement pour décrocher de la cigarette.

Pourtant, on entend tout et son contraire sur ces alternatives à la cigarette et il serait plus que temps que les autorités fournissent de l’information de qualité sur le sujet aux fumeurs souhaitant utiliser ces méthodes pour se sevrer. En clair, le Mois sans tabac devrait se positionner de manière proactive comme un acteur de réduction des risques.

En effet, de plus en plus, de fumeurs se tournent vers des méthodes de sevrage qui ne sont pas prises en compte par les autorités sanitaires françaises en raison de leur nocivité potentielle et du manque de recul que les scientifiques peuvent avoir sur leurs risques à long-terme. Une approche qui doit changer pour s’adapter aux mentalités des fumeurs qui ont bien souvent d’ores et déjà adopté ces alternatives.

Plutôt qu’un black-out sur des méthodes certes imparfaites, mais qui ont fait leurs preuves en termes de sevrage tabagique, les organisateurs du Mois sans tabac devraient d’avantage les incorporer pour accompagner efficacement les fumeurs qui ont fait le choix de les utiliser. Mais cet ajustement ne suffira pas à sauver le Mois sans tabac.

Car si l’événement demeure attractif pour de nombreux fumeurs, qui apprécient son approche collective, détendue et non culpabilisante, la baisse du nombre de participants de l’édition 2019 est préoccupante : un peu plus de 200 000 fumeurs se sont inscrits cette année contre plus de 240 000 en 2018. Une baisse de 20% du nombre d’inscrits qui doit pousser à la réflexion.

Pour remédier à cette perte de vitesse, les organisateurs du Mois sans tabac veulent repenser l’évènement. «Ce rendez-vous désormais incontournable dans l’agenda des Français reviendra en 2020 dans une version totalement nouvelle», a indiqué Santé Publique France, l’organisme à l’origine du Mois sans tabac.

Une bonne nouvelle quand on considère que la France demeure en queue du peloton européen en matière d’arrêt de la cigarette et que le tabac est responsable de 75 000 décès par an dans l’hexagone, soit la première cause de mortalité évitable dans le pays.

 

Glaces : Nestlé vend sa filiale américaine à Froneri

Une petite fille tenant une glace

 

Nestlé a annoncé mardi, la vente de sa filiale américaine spécialisée dans les glaces. Cette cession évaluée à 4 milliards de dollars s’inscrit dans le plan stratégique de désengagement voulu par le PDG du groupe, Ulf Mark Schneider.

Nestlé continue de suivre son régime minceur. Après avoir notamment cédé ses confiseries, sa filiale d’assurance-vie Gerber Life Insurance, soldé son aventure dans les soins de la peau et tenté de se séparer de l’activité charcuterie d’Herta, Nestlé vend son activité de glaces aux Etats-Unis pour 4 milliards de dollars à Froneri, à sa filiale américaine.

Froneri est la joint-venture que le groupe suisse avait créée en 2016 avec le glacier britannique R&R Ice Cream, participation de PAI Partners. Nestlé avait notamment apporté à cette co-entreprise son activité de glaces en Europe, en Egypte, aux Philippines, au Brésil, en Argentine au Moyen-Orient et en Afrique du Sud, ainsi que sa filiale européenne de produits surgelés, à l’exception des pizzas et surgelés italiens. Désormais, Froneri veut étendre ses ambitions au premier marché mondial des glaces, les Etats-Unis, avec des marques comme Häagen-Dazs, Drumstick et Outshine.

« Le business model à succès de Froneri va pouvoir être répliqué aux Etats-Unis »

En rachetant la filiale de Nestlé, la joint-venture devient le deuxième groupe mondial de glaces, derrière son principal concurrent, l’anglo-néerlandais Unilever, propriétaire des célèbres marques Ben & Jerry’s, Magnum et Miko. Elle revendique un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de francs suisses (2,65 milliards d’euros). « La création de Froneri a été un succès phénoménal. Nous faisons maintenant de ce groupe notre partenaire stratégique mondial dans le secteur de la crème glacée et sommes convaincus que le business model à succès de Froneri va pouvoir être répliqué aux Etats-Unis », a commenté Mark Schneider, PDG de Nestlé. La cession devrait être finalisée au premier trimestre 2020, une fois obtenue l’approbation des autorités de la concurrence.

Nestlé prépare une autre cession

Le nouveau désengagement de Nestlé au profit de Froneri s’inscrit dans le plan stratégique de Mark Schneider. Ce dernier avait affirmé son intention de concentrer le leader mondial de l’agroalimentaire sur les marchés de l’eau, du café et de la nourriture pour chiens et chats pour doper sa croissance.

Nestlé devrait aussi se séparer de sa charcuterie Herta, qui emploie 1 800 salariés en France, comme annoncé en février dernier. Le groupe s’était donné jusqu’à la fin de l’année pour statuer. Le verdict devrait donc bientôt tomber.

Lutte anti-gaspi : Intermarché s’allie à Too Good To Go

Dix millions de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillées chaque année en France

 

 

Pour combattre le gaspillage alimentaire, Intermarché s’est allié à Too Good to Go, l’appli qui permet aux consommateurs de récupérer les invendus de leurs commerçants. Fort de plus de 1 800 magasins en France, l’enseigne souhaite rassembler un maximum de points de vente autour de cette initiative, d’ici fin 2020.

Un gaspillage de très grande ampleur

Dix millions de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillées chaque année en France. Et ce ne sont pas juste les aliments qui sont gaspillés, mais aussi toutes les ressources qui ont permis leur production : de l’eau aux terres cultivables, en passant par le travail. Le gaspillage alimentaire est aujourd’hui responsable de 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. S’il était un pays, le gaspillage serait le troisième plus gros pollueur derrière la Chine et les États-Unis.

Pour réduire significativement ces pertes et stopper ce cercle vicieux, Intermarché a mis en place de nombreuses actions, parmi lesquelles l’instauration d’un meilleur suivi des dates limites de consommation ou des démarches originales comme la vente de « fruits et légumes moches » à prix réduits. Par ailleurs, l’enseigne souhaite encourager la signature de conventions ou partenariats avec des associations ou des applications anti-gaspi, à l’instar de Too Good To Go.

Fédérer tous les magasins autour de l’initiative d’ici fin 2020

Intermarché veut inciter ses adhérents à rejoindre ce mouvement. A ce jour, 130 l’utilisent déjà et l’enseigne ambitionne d’avoir la majorité de ses 1 800 magasins utilisateurs fin 2020. Pour Intermarché, ce partenariat lui permet de ne pas perdre ses invendus et d’offrir des petits prix à ses consommateurs. « Avec ce partenariat, nous venons consolider notre stratégie anti-gaspi. L’idée de Too Good To Go s’inscrit dans un cercle vertueux : le distributeur ne perd pas ses invendus, le consommateur se régale à petit prix, nous tissons un lien de proximité et chacun fait un geste contre le gaspillage alimentaire. C’est ensemble que l’on génère un changement positif », explique Thierry Cotillard, président d’Intermarché.

Près de 80 000 repas avec Intermarché en 11 mois

« Nous sommes heureux de compter Intermarché parmi nos partenaires engagés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Nous avons déjà sauvé près de 80 000 repas avec Intermarché en 11 mois et nous espérons pouvoir aller encore plus loin. Notamment à travers un travail commun de sensibilisation auprès des équipes Intermarché et des consommateurs. Tous les acteurs ont un rôle à jouer pour lutter efficacement contre le gaspillage alimentaire », a indiqué pour sa part Camille Colbus, Directrice Générale Adjointe de Too Good To Go.

 

Proposition de loi : 13 députés La République En marche (LREM) mettent en cause les cigarettiers dans l’alimentation du commerce parallèle de tabac

A l’initiative du député UDE des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert, une proposition de loi n°2422 a été déposée mardi 19 novembre 2019 sur le bureau de l’Assemblée Nationale pour lutter contre le commerce parallèle de tabac. Ce texte dénonce la responsabilité des cigarettiers dans l’organisation et l’alimentation des trafics et prévoit de leur appliquer une amende allant jusqu’à 10% du chiffre d’affaires mondial. Il a été signé par moins de treize députés* du groupe majoritaire La République En Marche (LREM) présidé par Gilles Le Gendre.

99% des cigarettes du commerce parallèle sortent des usines des cigarettiers

Dans leur proposition de loi, les députés rappellent que près de 99% du commerce parallèle sort directement ou indirectement des usines des cigarettiers, et que ce phénomène se traduit par une perte fiscale de 3 milliards d’euros par an. Cette perte doit donc être assumée également par les 75% de contribuables non-fumeurs. Elle s’accompagne également d’une perte de chiffre d’affaires pour les 24000 buralistes de 250 millions d’euros par an.

Les députés mettent en lumière les deux voies qu’utilisent les cigarettiers pour alimenter le commerce parallèle : soit ils vendent, à la sortie de leurs usines, de grandes quantités de cigarettes à des intermédiaires qui les ramènent par containers ou camions dans les pays qui pratiquent des prix élevés. Soit les majors du tabac « inondent » les buralistes des pays limitrophes (Belgique, Andorre, Italie, etc) qui pratiquent des prix plus faibles. Dans les deux cas, il s’agit d’une stratégie pensée et réfléchie d’alimentation des commerces parallèles.

Cette stratégie des cigarettiers est  certes légale. Rien ne les empêche en effet de vendre par containers ou palettes à la sortie de leurs usines, en faisant mine d’ignorer la destination finale de ces cigarettes. Rien ne les empêche non plus de livrer annuellement 850 tonnes de tabac en Andorre quand 120 tonnes suffiraient pour alimenter le seul marché domestique.

Traçabilité européenne du tabac : le chien se mord la queue

Les saisies des douanes, si elles sont fortement médiatisées par Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes Publiques, sont pourtant dérisoires, les 282 tonnes de tabac saisies depuis le 1er janvier 2019 ne représentant que 1,5% du total des 18000 tonnes que pèse en France le commerce parallèle de tabac. En parallèle, comme le remarquent aussi les députés cosignataires de la proposition de loi, sous la pression de la Commission européenne de Jean-Claude Juncker, les trois-quarts du système de traçabilité ont été confiés aux cigarettiers qui organisent les trafics et à leurs alliés.

S’attaquer aux cigarettiers, comme on s’est attaqué à Al Capone

Face aux limites de cette politique, les députés proposent de s’attaquer aux cigarettiers, comme on s’est attaqué à Al Capone : en frappant au portefeuille. Ils proposent d’établir un nouveau barème des sanctions pénales, et de porter à 10% du chiffre d’affaires mondial le montant de l’amende que devrait supporter un cigarettier s’il est prouvé qu’il a alimenté sciemment le commerce parallèle.

La mise en cause des cigarettiers parait d’ailleurs simple. Les articles 7 et 10 du Protocole de l’OMS « pour éliminer le commerce parallèle de tabac » prévoient la possibilité de définir un encadrement des livraisons de tabac par pays, correspondant à la consommation domestique. La mise en œuvre de la présente proposition de loi permettrait à tout consommateur arrêté pour détention de quantités de tabac supérieures aux seuils autorisés de mettre en cause le cigarettier des marques concernées. A charge pour le juge désigné d’exiger du cigarettier de lui communiquer les quantités réelles livrées, et de le faire condamner si ces quantités sont jugées excessives.

A charge désormais pour les 13 députés LREM cosignataires de la proposition de loi n°2422 de la faire inscrire à l’ordre du jour du Parlement.

* Hubert Julien-Lafferrière (Rhône), Sandrine Josso (Loire-Atlantique), Jean-Pierre Pont (Pas-de-Calais), Patrick Vignal (Hérault), Jean-Charles Larsonneur (Finistère), Caroline Janvier (Loiret), Anne Blanc (Aveyron), Jean-Louis Touraine (Rhône), Grégory Besson-Moreau (Aube), Sonia Krimi (Manche), Jacques Maire (Hauts-de-Seine), Florence Provendier (Hauts-de-Seine) et Jennifer De Temmerman (Nord).

 

Hydrogène naturel : avec Petroma Inc, le Mali rêve d’exporter de l’électricité propre

Le Mali est aujourd’hui confronté à un énorme déficit énergétique, qui retarde énormément son développement. Mais dans un avenir proche, ce problème pourrait être résolu et le pays pourrait même exporter de l’électricité. C’est en tout cas le pari d’Aliou Diallo, PDG de Petroma Inc, une société d’exploration et d’exploitation de l’hydrogène naturel.

Hydroma SA chargé de produire de l’électricité verte à grande échelle

« Si on arrive à exploiter cet hydrogène, je pense qu’on va oublier le problème d’électricité au Mali », avait assuré Aliou Diallo, lors d’une visite de la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba, sur le site de Petroma Inc en juillet dernier. Le promoteur malien a des raisons de croire que son pays résoudra bientôt son déficit énergétique. Sa société d’exploration vient de lancer la phase d’exploitation, à grande échelle, du potentiel énergétique du Mali à travers la création de sa filiale Hydroma SA. Celle-ci est concrètement chargée de transformer l’hydrogène naturel en électricité propre et moins cher pour tout le Mali.

Depuis 2011, Petroma Inc exploite une petite unité près de Bourakébougou, où les forages ont mis à découvert 25 puits positifs. Ces derniers contiennent de l’hydrogène pur à 98% et leur source est continue. Les premiers essais ont en tout cas profité aux habitants de ce village, qui s’éclaire à cette source d’énergie nouvelle, propre et renouvelable. Avec Bourakébougou, Petroma Inc (et partant le Mali) est devenue pionnière de l’hydrogène naturel dans le monde.

Petroma Inc, moteur du développement économique du Mali

Selon Aliou Diallo, « l’exploitation future de l’hydrogène naturel ouvre la voie à une Afrique en pointe dans les technologies de demain » et dans la transition énergétique. Au Mali, Hydroma-SA projette d’ores et déjà de combiner cet hydrogène avec l’énergie solaire pour la production d’électricité à grande échelle afin de servir les industries et les foyers locaux ou de réaliser la première voie ferrée de trains électriques et à hydrogène d’Afrique. Aussi, « Le Mali ambitionne de construire la plus grande centrale électrique à hydrogène naturel, afin d’exporter de l’électricité vers les pays voisins. Nous avons tout à y gagner : de l’électricité à bas coût, aucune émission de CO2 et des emplois à venir », a déclaré Aliou Diallo.

Ce potentiel de l’hydrogène naturel au Mali, suscite évidemment l’intérêt des partenaires internationaux et des plus hautes autorités nationales, qui ont promis apporter leur appui à Aliou Diallo. Pour l’actuelle ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba, le projet doit être soutenu, car c’est un moteur incontestable du développement économique du pays par la production d’électricité, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté.

Joaillerie de luxe : LVMH rachète l’américain Tiffany & Co pour 14,7 milliards d’euros

Chaumet, l'une des marques de la division Montres et Joaillerie de LVMH

 

C’est à présent officiel ! Le géant français du luxe LVMH a racheté ce lundi, l’américain Tiffany & Co pour 14,7 milliards d’euros. Soit, la plus importante acquisition dans l’histoire du numéro Un mondial du luxe. Ce rachat permet à l’un de renforcer sa présence aux Etats-Unis, son deuxième marché ; et à l’autre de continuer à rayonner dans le monde.

135 dollars par action Tiffany

Dans un communiqué commun livré ce lundi 25 novembre, le géant français du luxe LVMH et l’américain Tiffany & Co ont indiqué « avoir conclu un accord définitif en vue de l’acquisition de Tiffany par LVMH à un prix de 135 dollars par action en numéraire. L’opération valorise Tiffany à environ 14,7 milliards d’euros, soit 16,2 milliards de dollars ». Cette acquisition est la plus importante jamais réalisée par le groupe de Bernard Arnault, propriétaire des marques Louis Vuitton et Christian Dior. Elle lui permettra de renforcer sa présence aux Etats-Unis, son deuxième marché et à Tiffany de continuer à rayonner dans le monde.

LVMH avait initialement proposé, le 15 octobre, 120 dollars par titre Tiffany avant de porter cette proposition à environ 130 dollars la semaine passée. Cette dernière offre avait incité Tiffany à dévoiler ses comptes à LVMH, qui a finalement décidé de proposer 135 dollars par action Tiffany.

Une image de marque prestigieuse pour son travail du diamant

La maison américaine Tiffany & Co a été fondée en 1837 par Charles Lewis Tiffany. Son magasin principal se situe à New York, sur la célèbre Ve avenue. Elle jouit, depuis plus d’un siècle, d’une image de marque prestigieuse pour son travail du diamant, dont son slogan « Diamond by the yard » (« des diamants au kilomètre », ndlr) se fait l’écho et sa célèbre boite bleu, la « Tiffany blue box ». Le joaillier américain est également une référence dans la pop culture, grâce au roman de Truman Capote, « Breakfast at Tiffany’s », repris par Hollywood (« Diamants sur canapé », en VF).

Le rachat de Tiffany vient ajouter plus de 320 boutiques au réseau de 428 magasins que compte la division Montres et Joaillerie de LVMH, qui inclut également Tag Heuer, Hublot ainsi que Zenith et Fred.

Croissance de 9% du chiffre d’affaires de la division Montres et Joaillerie

Après l’acquisition de Bulgari en 2011 et Chaumet en 1999, LVMH croque ainsi un autre leader de la joaillerie en 2019, de quoi lui permettre de mieux rivaliser dans les bijoux haut-de-gamme avec son concurrent suisse Richemont, propriétaire des griffes Cartier et Van Cleef & Arpels. C’est le seul secteur du luxe où le géant du luxe français n’est pas numéro Un. En 2018, cette branche a néanmoins dépassé les 4 milliards d’euros de ventes, soit 9% de son chiffre d’affaires total.

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