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Vapoteuse : un tabacologue dénonce les critiques de l’OMS

Les critiques émises par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à l’égard de la vapoteuse, sont dangereuses et légitiment une « vague de désinformation basée sur des fake news », indique le tabacologue Jacques Le Houezec dans un entretien au magazine Au Féminin. Selon lui, la cigarette électronique s’inscrit dans une logique de réduction des risques et aide les fumeurs à arrêter de fumer.

De nombreux observateurs se sont étonnés ces derniers jours d’une négativité totale et d’un manque d’équilibre dans le rapport tabac 2019 de l’OMS, qui insistait notamment sur la « nocivité incontestable » de la cigarette électronique sans évoquer son apport pour le sevrage tabagique des fumeurs. Une prise de position polémique qui a fait réagir dans le monde médical et au sein de la communauté des tabacologues et des addictologues.

« Ces vagues de désinformation basées sur des fake news augmentent le nombre de gens qui vont être suspicieux vis-à-vis de la vapoteuse« , s’inquiète Jacques Le Houezec qui déplore l’absence de nuance du rapport de l’OMS et surtout de ses reprises dans la presse internationale sur la question centrale de la nocivité comparée de la cigarette et de la vapoteuse.

« On ne dit pas que la cigarette électronique est sans danger, il ne faut pas non plus tomber dans l’effet inverse, mais on parle de réduction du risque là… Avec le tabac, on connaît le risque, c’est un fumeur sur deux qui va mourir de son tabagisme. Or, lorsqu’on analyse les émissions de la vapoteuse, on est sur quelque chose qui est à mille lieues de la fumée de cigarette. Un rapport anglais de 2015 montre qu’on est au moins dans 95%, voire plus, de réduction du risque », précise le tabacologue.

Jacques Le Houezec avance d’ailleurs une raison pour cette mise au ban de la vapoteuse par les autorités nationales et internationales : les politiques de santé publique ont axé leurs campagnes sur la difficulté de l’arrêt de la cigarette, là où la cigarette électronique apporte une dimension de plaisir dont les autorités sanitaires se défient. « C’est surtout ça qui gêne les gens, c’est que c’est la première fois dans l’histoire de l’arrêt du tabac que l’on peut arrêter dans le plaisir ».

Selon le tabacologue, la vapoteuse est un « outil extraordinaire pour sortir les fumeurs du tabagisme » à condition d’adopter une approche de réduction des risques… comme le mentionne la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, affirme-t-il avant de faire un parallèle avec les antibiotiques, certes nocifs, mais qui permettent de sauver des vies. « Là on a quelque chose qui est infiniment moins dangereux que la cigarette », conclut-il.

Pebble Beach 2019 : Bugatti lève le voile sur sa Centodieci

Une maquette de la Bugatti Centodieci

 

Profitant du concours d’élégance de Pebble Beach, Bugatti a levé officiellement le voile sur sa nouvelle voiture en série limitée : la Centodieci. Cette héritière de la Bugatti EB110 SuperSport est dotée de 1600 chevaux, pèse 1975 kg avec un design bestialement spécial.

Il y a quelques jours, une fuite avait permis d’observer en photo la Bugatti Centodieci, ce fameux modèle en série limitée de Molsheim. Ce dimanche, à l’occasion du concours d’élégance de Pebble Beach (Californie), le constructeur franco-italien détenu par Volkswagen a officiellement présenté sa Centodieci. Cette voiture se veut un hommage à la EB 110, véhicule de l’époque italienne de Bugatti.

Les caractéristiques de la Bugatti Centodieci

La Bugatti Centodieci intègre un moteur W16 de 8,0 litres, le classique de la marque. Il titre 100 ch de plus que son ascendant, pour développer aujourd’hui 1 600 ch à 7 000 T/min. Le constructeur indique que la Centodieci passe de 0 à 100 km/h en 2,4 secondes. Elle atteint 200 km/h en 6,1 secondes et 300 km/h en 13,1 secondes. Sa vitesse de pointe est limitée électroniquement à 380 km/h. Cette limitation de la vitesse se fait au profit de la dynamique de conduite. Ainsi, le record au sein de la marque reste l’affaire de la Chiron Sport, qui avait atteint 420 km/h. Les performances de la Centodieci sont obtenues grâce à l’installation de 4 turbos. La même solution avait été adoptée sur l’EB110.

Un rapport poids-puissance de 1,13 kg

Comme on le sait depuis fort longtemps, Bugatti ne se contente pas de faire de ses modèles des fusées. La marque est également connue pour ses designs épurés ou joliment agressifs. Stephan Winkelmann, président de la société Bugatti Automobiles S.A.S, rappelle à juste titre qu’une « hypersportive ne se résume pas uniquement à la vitesse de pointe. Avec la Centodieci, nous montrons une fois de plus que le design, la qualité et la performance sont tout aussi essentiels ». Côté esthétique donc, la Centodieci honore son nom et celui de la marque. Oubliant toutefois les formes harmonieuses et rondes de la Chiron, elle se montre beaucoup plus agressive et anguleuse. Elle reprend même le petit fer à cheval à l’avant. La Bugatti Centodieci est également équipée de prises d’air horizontales, coupées par deux bandes carrossées sur les deux modèles.

Il faut noter en outre que la Centodieci est réduite de 20 kg en comparaison avec la Chiron1, grâce notamment aux essuie-glaces et les stabilisateurs en fibre de carbone. Ce choix a permis d’atteindre un rapport poids-puissance digne d’une Formule 1 à la valeur incroyable de 1,13 kg par ch seulement.

Tirée à seulement 10 exemplaires

La Bugatti Centodieci arrivera officiellement sur le marché en 2021, une fois le développement technique terminé. Elle coûtera plus de 8 millions d’euros et se limitera à 10 exemplaires, lesquels sont déjà réservés. Sacrée Bugatti !

Innovation: Huawei lance jeudi sa première télévision intelligente

Une enseigne Huawei avec le logo de l'entreprise

Huawei a annoncé samedi, dans un contexte de guerre économique entre Washington et Pékin, le lancement de sa première télévision intelligente en Chine ce jeudi. Cette télévision nouvelle génération sera équipée de son système d’exploitation maison, HarmonyOS, l’alternative à Android.

Sur fond de rivalités entre Pékin et Washington, Huawei vient de dévoiler sa première télévision intelligente qui sera commercialisée dès ce jeudi 15 août, en Chine. Le géant chinois des télécoms et numéro deux mondial des smartphones veut se faire de la place dans un marché jusqu’à présent dominé par les sud-coréens Samsung et LG, et les japonais Sony et Panasonic.

Une télévision pas comme les autres

Distribuée via Honor, la deuxième marque de smartphone de Huawei destinée à une clientèle plus jeune, cette télévision nouvelle génération serait différente de toutes les autres. « Ce n’est pas une simple télévision telle qu’on la connaît », a assuré M. Zhao lors d’une conférence des développeurs du groupe à Dongguan (sud de la Chine). Selon le patron de Huawei, elle s’appuiera sur un système d’exploitation maison répondant au nom d’HarmonyOS. Ce système est conçu comme un prolongement sur grand écran du smartphone et il fonctionne avec le même écosystème.

HarmonyOS a été dévoilé vendredi dernier et se présente comme une alternative en cas d’impossibilité d’utiliser Android du fait de sanctions américaines. Huawei a indiqué que les contenus de son téléviseur intelligent Honor Vision pourraient être synchronisés et basculés du smartphone à la télévision et vice versa. Cette télévision intelligente est également équipée d’une caméra rétractable destinée aux appels vidéo et à la reconnaissance faciale. Une disposition permettant notamment de verrouiller aux enfants l’accès à certains programmes.

Pour le moment, la Smart TV 4K de Huawei sera uniquement disponible en Chine. Mais le géant chinois des télécoms n’exclut pas l’idée d’étendre la commercialisation de sa télévision intelligente à d’autres zones, très prochainement.

HarmonyOS sorti à temps ?

Pour rappel, la firme chinoise a été inscrite sur la liste noire de l’administration Trump pour des soupçons de fraude et d’espionnage industriel en faveur de l’empire du milieu. Des accusations que Huawei continue de formellement démentir. Cela n’a pas empêché Washington de prendre des sanctions à son encontre. Conséquence : le numéro deux mondial des smartphones pourrait perdre son accès à Android, le système d’exploitation américain qui équipe l’immense majorité des smartphones dans le monde. Les sociétés américaines n’étaient, en principe, plus autorisées à lui vendre des produits technologiques, mais disposaient d’une période d’exemption de trois mois accordée par Washington. Cette période doit prendre fin la semaine prochaine.

De quoi satisfaire les géants du secteur de la téléphonie comme le français Free ou l’opérateur irakien Korek.

Voitures d’occasion : les ventes en hausse de 9,3% en juillet

A l'intérieur d'une Mercedes Benz, place conducteur

 

D’après le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles, les immatriculations de voitures d’occasion ont connu une hausse de 9,3% en juillet 2019, avec 566.205 immatriculations comptabilisées. Ce marché a bénéficié de l’effet « prime à la conversion » (PAC) et d’un jour ouvré supplémentaire.

Le meilleur mois après octobre 2018

En juillet 2019, les ventes de voitures d’occasion sont en hausse de 9,3% avec 566.205 immatriculations comptabilisées par le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles. « C’est le meilleur mois jamais enregistré après le record d’octobre 2018 » souligne AutoScout 24 qui publie ces chiffres.

Le bond en avant de ce marché a été possible grâce à deux facteurs. D’une part le jour ouvré supplémentaire, et d’autre part la révision inopinée du barème de la prime à la casse. Sur ce point, il faut dire que depuis le 1er août 2019, les critères d’attribution sont plus drastiques, excluant notamment les véhicules d’occasion pour permettre à l’Etat de raboter son budget. Les critères préconisent notamment que les véhicules éligibles doivent avoir des émissions inférieures à 117 g/km de CO2 km (contre 123, précédemment). Les restrictions mises en place éliminent aussi une grande partie des véhicules familiaux qui ont fleuri grâce à la PAC.

Les Français ont donc anticipé leur achat. « Le marché des véhicules neufs n’a pas bénéficié de l’effet PAC, puisqu’il est plus difficile de réaliser l’immatriculation dans un délai aussi court », explique AutoScout 24.

Les Allemandes font le plein

Notons que les voitures d’occasions entre 0 à 5 ans ont été les plus vendues. Elles ont représenté 42% du marché de l’occasion le mois dernier. Ces jeunes d’occasions sont en grande majorité des diesels, avec 62,2% de parts de marché.

Au niveau des marques, elles ont toutes enregistré un résultat positif, surtout les Allemandes. Ainsi, les ventes de Mercedes ont augmenté de 17%, les BMW de 14.2%, les Volkswagen de 11,1% ou encore les Audi de 9.5%. Hors les Allemandes, notons les belles performances de Dacia et d’Alfa Romeo avec des ventes en hausse respectivement de 27,8% et 20,87%. Ces constructeurs doivent leurs bons chiffres aux Sandero (5.114 immatriculations en juillet 2019 VS 3.660 immat’ en juillet 2018), Giulietta et MiTo.

A l’opposé, les immatriculations de voitures neuves sont en recul  en juillet 2019. Au total 172.228 véhicules ont été vendus, en France, le mois dernier, soit 1,8% de moins comparé à l’an passé.

Tourisme : Swiss Space Tourism offre 100 billets pour l’Espace

Le vaisseau spatial Falcon 9 de Swiss Space Tourism

 

Pour ceux qui ont toujours rêvé de voyager dans l’Espace, c’est peut-être l’occasion de votre vie. La compagnie Swiss Space Tourism fait l’offre du siècle : 100 tickets à gagner pour l’Espace. Mais ne vous emballez pas trop vite. Il faut d’abord remplir certaines conditions.

Un rêve d’enfant de Boris Otter

C’est un rêve que tout être humain nourrit au moins une fois dans sa vie : voyager en jour dans l’Espace et admirer les étoiles. Le moment de réaliser ce rêve, à moindre coût, est peut-être arrivé. La compagnie Swiss Space Tourism va offrir 100 tickets pour l’Espace dans le cadre du concours réservé à ses membres actifs. En réalité, seuls 5 personnes bénéficieront de ce voyage vers les étoiles, l’un des premiers vols touristiques suborbitaux de l’Histoire en 2020. Le prix du ticket est à 100 $, mais il faut remplir certaines conditions pour figurer parmi les heureux gagnants.

Boris Otter, genevois passionné par l’aviation et l’astronautique, est à l’origine de ce projet de crowdfunding Swiss Space Tourism. Loin d’avoir la fortune des Richard Branson et autres Jeff Bezos, également sur la ligne de départ pour le tourisme dans l’Espace, ce passionné de l’aviation et de l’astronautique a quand même réussi à réunir les premiers fonds nécessaires pour embarquer dans l’un de ses deux vaisseaux spatiaux. Après Claude Nicollier en 1992, il serait ainsi le deuxième Suisse à s’envoler dans les étoiles. Pour financer son rêve, le futur touriste spatial a eu l’idée d’organiser un grand concours dont le 1er prix sera un billet pour un vol dans l’espace.

Les conditions à remplir pour avoir un billet

Pour gagner l’un des cinq tickets vraiment disponibles, il faut d’abord devenir membre actif de l’association Swiss Space Tourism, et s’acquitter d’une cotisation de 100 dollars, soit 80 euros. La deuxième condition est de passer avec succès une visite médicale, dont l’objectif est de s’assurer que le participant ne présente pas de contre-indications à un vol suborbital, au-dessus de la ligne de Karman, à 100 km d’altitude. Boris Otter espère réunir 20 000 membres.

Ensuite ces 20 000 adhérents devront remplir chacun un questionnaire de 30 questions relatives à la conquête spatiale et à l’espace et rédiger un texte de motivation personnelle de 15 lignes. Enfin il faudra joindre une confirmation de l’absence de contre-indications médicales qui permettront au Comité de Sélection de déterminer les 5 gagnants qui auront le billet pour un vol dans les étoiles. Boris Otter, quant à lui, se réserve de facto la 1ère place.

Sorties cinéma : Crawl, The Operative, La Source… découvrez les films de la semaine

Dans une salle de cinéma

 

Que faut-il voir au cinéma cette semaine ? Plusieurs films sont sortis en salles mercredi, parmi lesquels Crawl de Sam Raimi, The Operative de Yuval Adler, La Source de Rodolphe Lauga, 303 de Hans Weingartner et Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky. Nous vous proposons ici des synopsis de ces longs-métrages.

Crawl de Sam Raimi, réalisateur de la saga culte Evil Dead

Une jeune femme, Haley, et son père sont coincés dans leur maison en Floride, en plein ouragan. Ils sont menacés par une inondation qui emmène avec elle de terribles alligators, aux 80 dents aiguisées comme des rasoirs (si ces alligators ont de grandes dents… C’est pour mieux vous effrayer mes enfants). Hayley, inquiète pour son père porté disparu, ignore les consignes d’évacuation et se lance à sa recherche. Elle le retrouve blessé dans le sous-sol de leur maison. Mais la montée des eaux devient de plus en plus problématique…

The Operative de Yuval Adler

The Operative est inspiré de faits réels relatés dans le roman « The English Teacher » de l’ancien agent de renseignements israélien Yiftach Reicher Atir. Lorsque « The Operative » commence, Rachel, ex-agente du Mossad à Téhéran (interprétée par Diane Kruger , formidable de sobriété et de justesse), refait surface après avoir longtemps disparu. Parce qu’elle possède des informations décisives sur les ventes de matériel nucléaire, le Mossad cherche absolument à la localiser pour la réintégrer… ou l’éliminer si nécessaire.

La Source de Rodolphe Lauga

Dans la cité populaire d’Ado, Samir s’ennuie et enchaîne les petits délits avec ses potes. Mais quand son père meurt brutalement, il doit prendre ses responsabilités. Il se retrouve obligé de reprendre l’entreprise familiale de plomberie pour nourrir sa mère et ses sœurs. Un jour pourtant, il tombe par hasard sur un magazine de surf et nourrit un rêve : affronter les vagues de Tahiti…

303 de Hans Weingartner

Jan et Jule, deux jeunes gens, font connaissance dans un mythique camping-car Mercedes 303 traversant l’Europe, de Berlin au Portugal. Ils vont passer leur voyage à exposer leurs théories : lui est persuadé que l’homme est un loup égoïste et solitaire dans un monde de compétition, elle croit que l’humain est un être bon et social qui ne peut survivre qu’en coopérant avec son semblable. Tandis qu’ils avancent dans leur périple, ils se rapprochent…

Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky

Vic, malchanceux jeune Américain d’origine russe, conduit un minibus pour personnes handicapées à Milwaukee. Un jour que des manifestations éclatent dans la ville, il est en retard et se retrouve menacé par un licenciement. Il accepte cependant de conduire son grand-père sénile et ses vieux amis Russes à des funérailles. En chemin, Vic s’arrête dans un quartier afro-américain pour récupérer Tracy, une femme atteinte de la maladie de Lou Gehrig. C’est alors que la journée de Vic prend une autre tournure…

Beurre bio : Hausse du prix de « C’est qui le patron ? » pour sauver la marque

Beurre C'est qui le patron sur des étagères

 

La hausse du prix de « C’est qui le patron ? » a été votée cette semaine à la majorité. Le beurre bio de la coopérative de consommateurs va donc augmenter de 33% à la rentrée. Cette décision vise à sauver la marque, qui ne peut plus supporter les coûts de production.

Une hausse avec l’accord des clients

Le prix de « C’est qui le patron ? » devrait s’envoler d’un tiers à la rentrée, a annoncé la coopérative de consommateurs cette semaine. Ce nouveau prix a été voté à la majorité par les sociétaires de la marque née en 2017.

Ainsi, la plaquette de 250gr devrait passer de 2,20 euros à 2,94 euros, soit une hausse de 33%, rapporte Le Parisien. Cette décision a été prise après consultation des clients de la coopérative. Au total 2.300 d’entre eux ont voté pour une augmentation des prix, soit 88%. Evidemment, « Ce vote est inédit dans le monde de l’agroalimentaire : c’est la première fois que le sort d’un produit est mis entre les mains des consommateurs », s’est réjoui Nicolas Chabanne le patron de la marque.

Une décision qui s’imposait

Quoique surprenant, ce choix des clients obéit à une solidarité envers la coopérative de consommateurs et son beurre bio. En effet, si les sociétaires avaient refusé cette hausse, le beurre bio « C’est qui le patron ? » avait de fortes chances de disparaître des rayons. Les pertes seraient trop élevées pour maintenir les prix actuels. La coopérative Sodiaal, qui fabrique « C’est qui le patron ? », n’arrivait plus à couvrir ses coûts de production. Elle avait donc annoncé qu’elle arrêterait la fabrication du beurre bio si le prix n’augmentait pas de 30%. « Sodiaal ne va pas pouvoir continuer à produire à un niveau de valorisation qui pénalise ses producteurs », avait déclaré à Agra Presse, Damien Lacombe, président de la coopérative. Nicolas Chabanne a également insisté sur le fait que « Pour que notre beurre soit durable, chaque acteur doit être correctement rémunéré ».

Une hausse supportable pour les consommateurs

La revalorisation du prix de « C’est qui le patron ? » doit en outre permettre aux acteurs du marché (concurrents et producteurs) de mieux s’en sortir. « Comme on est de loin le beurre bio le moins cher, on tire tous les produits bios vers le bas, ce qui pénalise les producteurs bios », a reconnu Nicolas Chabanne. Une augmentation des prix est en principe supportable pour les consommateurs français car « la hausse moyenne sera inférieure à 8 euros par an » étant donné qu’ « en moyenne, les Français consomment onze plaquettes de beurre par an ».

Météo : Un nouvel épisode de canicule la semaine prochaine ?

Une carte de Météo France montrant les températures probables en France à partir du lundi 22 juillet 2019

 

D’après Météo France, un nouvel épisode de canicule pourrait frapper plusieurs régions la semaine prochaine. Les températures maximales attendues se situeraient alors entre 35°C et 37°C au sud de la France, avec des pics possibles à 40°C. Mais Les prévisions de Météo France n’ont actuellement qu’un indice de fiabilité de 3 sur 5.

Les premiers signes dès ce weekend ?

Le thermomètre devrait monter assez haut la semaine prochaine, selon les nouvelles prévisions de Météo France. Si les records à plus de 45 °C ne seront certainement pas atteints, le seuil caniculaire pourrait être franchi. En effet, les températures maximales attendues se situeront probablement entre 35°C et 37°C au sud de la France, avec des pics possibles à 40°C. Sur la moitié nord, les températures devraient être comprises entre 30°C à 33°C.

L’animation fournie par Météo villes, montre comment la masse d’air se réchauffera fortement, selon une tendance qu’il reste à confirmer. Elle remontera d’Afrique du Nord via la péninsule ibérique pour se maintenir plusieurs jours, à priori jusqu’au vendredi 26 juillet. Les Français sentiraient cette nouvelle vague de chaleur dès ce weekend avec un air chaud évoluant sur la partie sud du pays.

« On ne connaît pas encore avec certitude la durée du phénomène »

Mais les prévisions de Météo France n’ont actuellement qu’un indice de fiabilité de 3 sur 5. Ainsi, si elles abondent dans le sens de températures très élevées, elles restent à préciser. L’organisme météorologique évoque pour l’instant une «épisode de forte chaleur à surveiller». Etienne Kapikian, prévisionniste à Météo France, explique qu’« Il est trop tôt pour affirmer qu’on se dirige vers une canicule. Les scénarios sont fluctuants. On ne connaît pas encore avec certitude la durée du phénomène ni sa localisation précise au-delà de la partie sud de la France».

La probable météo du lundi au jeudi

Météo France prévoit que le lundi, les températures devraient se fixer au-dessus de 30 °C dans une vaste partie du pays. Seules les côtes bretonnes, celles de la Manche et de la mer du Nord ainsi que les Pyrénées-Atlantiques ne seraient pas concernées.

Mardi les températures pourraient aller au-delà de 35°C en basse vallée du Rhône, et probablement aussi du Sud-Ouest au Nord-Est en passant par la région parisienne. Au pire des cas, le thermomètre s’établira à 40°C dans certaines zones.

Enfin, le mercredi, un ou deux degrés pourraient encore être gagnés et le jeudi la situation serait semblable à celle du mardi.

Investissements en immobilier d’entreprise : Le marché français reste très solide

Des bureaux d'entreprises avec canapé et stores

 

Le marché français des investissements en immobilier d’entreprise enregistre une baisse de 13% par rapport à 2018, mais fait preuve d’une extrême solidité, a indiqué Savills, un fournisseur mondial de services immobiliers coté à la Bourse de Londres. Cette tendance est d’autant plus appréciable que l’Hexagone se distingue du trend global européen.

Le marché des investissements en immobilier d’entreprise se porte bien en France avec des transactions s’élevant à près de 14 milliards d’euros en juin 2019, soit une baisse de 13% par rapport à 2018, deuxième plus gros volume jamais enregistré par Savills. Le marché français témoigne d’une extrême solidité parmi le trend global européen, selon le fournisseur mondial de services immobiliers.

14 milliards d’euros transactés en France

En effet, parmi les « Big three », (Royaume-Uni, Allemagne et France), la France s’en sort mieux avec cette performance qui est proche de celle de l’année dernière, qui avait atteint 32,8 milliards d’euros. « Le marché Français de l’investissement est en ligne avec la tendance déjà constatée sur la même période de l’année 2018 avec près 14 milliards d’euros transactés. Il est même en légère hausse par rapport à 2018, déjà une année record. Cette tendance est d’autant plus appréciable qu’elle se distingue du trend global européen. Il faut toutefois noter qu’au cours du 1er trimestre le marché a été animé par des transactions de très grandes tailles », résume Boris Cappelle, président directeur général de Savills France.

La France offre un environnement plus attractif

L’investissement de l’immobilier d’entreprise en France a exactement atteint 13,8 contre 13,7 milliards d’euros en 2018, soit 1% de plus que le niveau observé il y a un an et 48% supérieur à la moyenne décennale. La région parisienne se taille la plus grosse portion du marché avec 9,9 milliards d’euros (soit là aussi une hausse de 1% par rapport à 2018).

Ce dynamisme des investissements en France se justifie par sa solidité économique, la résilience de son marché locatif et sa stabilité institutionnelle. Ce sont là des critères très appréciés par les investisseurs internationaux. Ces derniers n’ont pas forcément le même environnement dans les autres pays européens.

44,7 milliards d’euros investis dans l’immobilier d’entreprise en Europe

En Europe, la tendance du marché est bridée par plusieurs freins, dont le manque de stock disponible (notamment dans les marchés prime) et les niveaux de prix ambitieux qui allongent souvent le délai de conclusion des cessions.

Au premier trimestre 2019, le volume des investissements dans l’immobilier d’entreprise européen s’élevait à 44,7 milliards d’euros, soit le 2ème meilleur résultat observé après celui, exceptionnel, de 2018. La Grèce (+165% sur un an), la Roumanie (+161%), la République Tchèque (+160%) et la Suède (+72%) se trouvent en tête des plus gros investissements au premier trimestre 2019.

Haus Laboratories : Lady Gaga lance sa nouvelle ligne de produits de beauté

Portrait de Lady Gaga

 

Après Rihanna et son Fenty Beauty, Lady Gaga lance sa nouvelle ligne de produits de beauté appelée Haus Laboratories. Elle définit cette marque de cosmétiques comme inclusive et résolument tournée vers la découverte de soi. La reine de la pop a présenté ce nouveau projet dans une vidéo publiée sur son compte Instagram et sur le site e-commerce de la marque le 9 juillet.

En 2012, elle avait lancé le parfum Lady Gaga Fame en signant un accord de licence avec Coty. En 2019, la pop star va commercialiser Haus Laboratories, une nouvelle ligne de produits de beauté en partenariat avec Lightspeed Venture Partners, qui a également investi dans Goop et Stitch Fix. Selon Lady Gaga, c’est une marque inclusive car elle permet à chacun de se découvrir et de se mettre en valeur. « On dit que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde, mais chez Haus Laboratories, on pense que la beauté est dans votre vision de vous-même », affirme-t-elle.

« J’ai trouvé la superhéroïne qui était en moi en regardant dans le miroir»

Si la reine de la pop insiste tant sur le fait de mettre en valeur sa beauté, c’est parce qu’elle-même ne s’est pas toujours trouvée belle. « Je ne me suis jamais trouvée belle quand j’étais jeune. Et j’ai eu beaucoup de mal à ressentir une sorte de beauté intérieure et extérieure, jusqu’à ce que je découvre le pouvoir du maquillage », confie-t-elle d’emblée. Elle ajoute : « Je me souviens que je regardais ma mère se maquiller tous les matins, et que j’admirais sa façon de se faire aussi belle que possible, en vraie femme travailleuse qu’elle était. Puis j’ai commencé à faire des essais avec du maquillage pour tenter de réaliser mon rêve, qui était d’être aussi forte que ma mère (…) C’est à ce moment-là que j’ai inventé Lady Gaga. J’ai trouvé la superhéroïne qui était en moi en regardant dans le miroir et voyant qui je voulais être. La beauté ne vient pas toujours naturellement de l’intérieur. Mais je suis extrêmement reconnaissante que le maquillage m’ait révélé une force qui sommeillait en moi et que j’ignorais. J’ai fini par accepter que j’avais découvert ma beauté en étant capable de m’inventer et de me transformer. Certains ont dit que j’étais bizarre, mais en réalité, I was just Born This Way ».

Lady Gaga se tourne vers Amazon

Si jusqu’à présent, la plupart des lancements de ligne de beauté haut de gamme ont eu lieu chez Sephora ou Ulta, Lady Gaga a préféré Amazon pour promouvoir sa marque de cosmétiques. La plateforme de commerce prévoit un lancement simultané dans neuf pays sur trois continents – y compris les Etats-Unis, la France, et le Japon – en septembre. D’après le site, il sera possible de précommander à partir du 15 juillet.

Qu’en est-il des prix ?

Lady Gaga assure que les produits de Haus Laboratories auront un prix abordable. Par exemple, un gloss de la marque coûtera 16 dollars l’unité. Les 10 articles best-seller d’Amazon dans la même catégorie auront un prix inférieur à 8 dollars en moyenne. Les kits contenant trois articles multi-usages pour les pommettes, les yeux, et les lèvres – disponibles en six familles de teintes – seront vendus 49 dollars.

Les produits Haus Laboratories ont été composés par une équipe de 15 personnes, parmi lesquelles la make-up artist de longue date de Lady Gaga, Sarah Tanno, et Ben Jones , ancien cadre chez The Honest Company et Zynga.

 

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